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Le jour commençait juste à pointer ses premiers rayons entre les persiennes entrouvertes de la fenêtre donnant sur la salle principale. La lumière feutrée, se frayant tant bien que mal un chemin au travers des planches écaillées par l'air emplit de sel, parvenait par endroit à frapper les murs ocres de la pièce. Affairée aux fourneaux depuis déjà des heures, la vieille femme préparait avec amour le ragout destiné aux marins que composaient sa famille.
Elle était la seule femme de la maisonnée, et la tâche n'était pas simple. Ses deux fils et cinq petits fils étaient tous de bons mangeurs, qui plus est affamés par la rude tâche que représentait leur métier de marin. Chacun leur tour, au saut du lit, ils venaient affectueusement embrasser la vieille, en guise de bonjour, mais aussi de remerciement.
Après avoir pris un copieux petit déjeuner, les hommes prirent leurs rations de ragout pour la mi-journée. Aucun n'oubliait d'embrasser une dernière fois la maîtresse de maison, ni d'emporter l'amphore d'uzo indispensable au bon déroulement de la journée.
Passé le seuil de la maison, les 7 hommes s'engageaient sur une pente raide, chemin étroit composé d'un sol caillouteux et blanchâtre, semblable à des blocs de talc encore à l'état brut. Les hommes se souvenaient que nombreux étaient ceux qui, posant malencontreusement le pied au mauvais endroit, se retrouvaient 100 mètres plus bas, le corps haché menu par les roches aiguisées au grès des vagues et de l'écume de la mer déchainée.
Après seulement une cinquantaine de pas parcourus, le groupe s'immobilisa promptement. La chaleur, déjà bien présente par une heure si matinale, créait une sorte de voile, un brouillard atmosphérique, rendant la visibilité peu commode au delà d'une dizaine de kilomètres. Pourtant, les marins ne pouvaient pas se tromper, leurs yeux étaient encore vifs et leurs esprits loin d'être hagards. Au loin, tel un amoncellement de toiles encore vierges, attendant le coup de pinceau du maître, les voilures blanches des nombreux navires appartenant à La Horde Fantôme pointaient leurs proues à l'horizon.
Dans la hâte, les hommes s'en allèrent alerter le port de leur vision, abandonnant leurs provisions à même le sol. Les planches du ponton raisonnaient, mais pas autant que leurs 7 coeurs battants la chamade. Le message sautait d'un bateau à l'autre, atteignant le centre ville plus rapidement que le vent, pourtant tourmenté en ce jour.
De toute part de la cité les cavaliers enfourchèrent leur monture, sillonnant les chemins caillouteux de la petite île pour avertir les villages voisins. De nombreux transports rapides, où des messagers avaient embarqué, mirent les voiles, dans le but d'alerter toutes les îles de la puissante confrérie, formée des citées les plus prospères et puissantes de la région.
Les pur sang présents sur cette l'île étaient de fières montures, et sans nuls doutes, on pouvait dire qu'eux aussi, sentaient que le temps se faisait pressant. La guerre et avant tout l'odeur de la mort qui arrivait au loin, vivifiait l'instinct primaire des bêtes, tout comme celui de leur cavalier. Le temps des promenades et autres moments de flâneries à dos d'âne, sur les sentiers rocailleux et défoncés de leur ile natale était révolu.
L'appel de l'honneur se faisait seul guide de leurs pensées.
Une fois les villes de l'île prévenues, les renforts se firent légion. Une myriade d'homme, braves et le coeur gonflé, se mit en marche dans le sillon de leur chef de guerre.
Une nuée de navires, vint mouiller à l'entrée du port, formant ainsi un puissant rempart contre la barbarie de l'ennemi.
Dans quelques heures, le reste de l'alliance apprendra la triste nouvelle, et se faisant, répondra sans hésitation à l'appel lancé depuis ces rivages, bientôt jonchés des vies, de fer et de chair.
Didiou et Namtar, les valeureux dirigeants de cette glorieuse guilde, furent les premiers prévenus, et ne s'attendaient pas à voir arriver autant de forces appartenant à La Horde de part la mer. Ils demandèrent donc aux dirigeants du camp adverse de donner un bonne raison de cette présence, au regard du Pacte de Non Agression qui unissait les deux factions.
Pantois, le chef de la Horde n'eut d'autres choix que de mentir ouvertement, prétextant une erreur d'adresse. Celui-ci vit le mensonge au premier instant ou l'ignoble fantôme ouvrit la bouche.
Malheureusement le temps pressait, et des navires de colonisation avaient déjà pris place dans les ports de certaines villes de l'alliance A-B Force.
Les chefs de guerre appelèrent alors à une mobilisation sans précédent dans l'histoire, que le monde entier se remémorera, dans encore bien des siècles et des millénaires.
Dès lors, plus aucun doute sur le déroulement futur des évènements ne parcourait l'esprit des villageois.
Elle était la seule femme de la maisonnée, et la tâche n'était pas simple. Ses deux fils et cinq petits fils étaient tous de bons mangeurs, qui plus est affamés par la rude tâche que représentait leur métier de marin. Chacun leur tour, au saut du lit, ils venaient affectueusement embrasser la vieille, en guise de bonjour, mais aussi de remerciement.
Après avoir pris un copieux petit déjeuner, les hommes prirent leurs rations de ragout pour la mi-journée. Aucun n'oubliait d'embrasser une dernière fois la maîtresse de maison, ni d'emporter l'amphore d'uzo indispensable au bon déroulement de la journée.
Passé le seuil de la maison, les 7 hommes s'engageaient sur une pente raide, chemin étroit composé d'un sol caillouteux et blanchâtre, semblable à des blocs de talc encore à l'état brut. Les hommes se souvenaient que nombreux étaient ceux qui, posant malencontreusement le pied au mauvais endroit, se retrouvaient 100 mètres plus bas, le corps haché menu par les roches aiguisées au grès des vagues et de l'écume de la mer déchainée.
Après seulement une cinquantaine de pas parcourus, le groupe s'immobilisa promptement. La chaleur, déjà bien présente par une heure si matinale, créait une sorte de voile, un brouillard atmosphérique, rendant la visibilité peu commode au delà d'une dizaine de kilomètres. Pourtant, les marins ne pouvaient pas se tromper, leurs yeux étaient encore vifs et leurs esprits loin d'être hagards. Au loin, tel un amoncellement de toiles encore vierges, attendant le coup de pinceau du maître, les voilures blanches des nombreux navires appartenant à La Horde Fantôme pointaient leurs proues à l'horizon.
Dans la hâte, les hommes s'en allèrent alerter le port de leur vision, abandonnant leurs provisions à même le sol. Les planches du ponton raisonnaient, mais pas autant que leurs 7 coeurs battants la chamade. Le message sautait d'un bateau à l'autre, atteignant le centre ville plus rapidement que le vent, pourtant tourmenté en ce jour.
De toute part de la cité les cavaliers enfourchèrent leur monture, sillonnant les chemins caillouteux de la petite île pour avertir les villages voisins. De nombreux transports rapides, où des messagers avaient embarqué, mirent les voiles, dans le but d'alerter toutes les îles de la puissante confrérie, formée des citées les plus prospères et puissantes de la région.
Les pur sang présents sur cette l'île étaient de fières montures, et sans nuls doutes, on pouvait dire qu'eux aussi, sentaient que le temps se faisait pressant. La guerre et avant tout l'odeur de la mort qui arrivait au loin, vivifiait l'instinct primaire des bêtes, tout comme celui de leur cavalier. Le temps des promenades et autres moments de flâneries à dos d'âne, sur les sentiers rocailleux et défoncés de leur ile natale était révolu.
L'appel de l'honneur se faisait seul guide de leurs pensées.
Une fois les villes de l'île prévenues, les renforts se firent légion. Une myriade d'homme, braves et le coeur gonflé, se mit en marche dans le sillon de leur chef de guerre.
Une nuée de navires, vint mouiller à l'entrée du port, formant ainsi un puissant rempart contre la barbarie de l'ennemi.
Dans quelques heures, le reste de l'alliance apprendra la triste nouvelle, et se faisant, répondra sans hésitation à l'appel lancé depuis ces rivages, bientôt jonchés des vies, de fer et de chair.
Didiou et Namtar, les valeureux dirigeants de cette glorieuse guilde, furent les premiers prévenus, et ne s'attendaient pas à voir arriver autant de forces appartenant à La Horde de part la mer. Ils demandèrent donc aux dirigeants du camp adverse de donner un bonne raison de cette présence, au regard du Pacte de Non Agression qui unissait les deux factions.
Pantois, le chef de la Horde n'eut d'autres choix que de mentir ouvertement, prétextant une erreur d'adresse. Celui-ci vit le mensonge au premier instant ou l'ignoble fantôme ouvrit la bouche.
Malheureusement le temps pressait, et des navires de colonisation avaient déjà pris place dans les ports de certaines villes de l'alliance A-B Force.
Les chefs de guerre appelèrent alors à une mobilisation sans précédent dans l'histoire, que le monde entier se remémorera, dans encore bien des siècles et des millénaires.
Dès lors, plus aucun doute sur le déroulement futur des évènements ne parcourait l'esprit des villageois.
Les A-B Force allaient entrer en guerre!
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