[Récit] Aleïm du Quetzalt

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DeletedUser22852

Guest
Bonjour visiteur, laisses moi te présenter un petit récit qui se déroulera hebdomadairement. Une petite histoire sans autre ambition qu'être sympathique et vous poursuivre chaque semaine.
Un petit écrit de fantasy pour occuper mes temps libres et vous divertir ponctuellement. Et ainsi j'essaierai que chaque semaine, le lundi (sauf empêchement), je vous fournisse la suite ;)
N'hésitez pas à critiquer, en bien ou en mal, ça fait toujours plaisir (oui même une mauvaise critique car l'indifférence est pire :p ), en espérant que ça vous plaira ;)


Aleïm du Quetzalt

Chapitre 1: Haut Sacrement


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La première fois que je le vis il était encore un gamin qui venait de fêter ses dix-neuf printemps. Il portait l'uniforme des chevaliers du Quetzalt, la cuirasse dorée étincelante ne rendait que plus voyant son visage crasseux et sa longue tignasse incoiffable, quant à la cape rouge, elle virevoltait au gré des bourrasques de vent de cette soirée d'hiver. L'enfant grelottait et me dévisageait. De toute évidence il n'avait jamais connu de Smouarf. Pourtant mon teint gris dénotait à peine avec la couleur de son visage d'une pâleur extrême et sa maigreur rivalisait avec la mienne, ce qui était anormal pour un humain tel que lui. Il lorgnait sur mes oreilles pointues et mon absence de nez. Il avait une insistance désagréable comme s'il analysait chaque parcelle de mon corps, c'était d'une royale impolitesse.

_Bonjour petit serviteur gris, avait-il finit par lâcher fort irrespectueusement après que je me sois présenter. J'avais pourtant fait preuve de courtoisie en lui expliquant que j'étais son humble serviteur et que c'était un honneur pour moi de servir un chevalier du Quetzalt. Il faut bien comprendre qu'à l'époque il était d'une grande impertinence, c'était un petit effronté imbécile.

De mémoire de Smouarf, et les Dieux seuls savent qu'un Smouarf a la mémoire infaillible, je ne me suis jamais autant trompé sur quelqu'un que ce jour là face à Aleïm. Il y a de cela plus de mille ans que je l'ai rencontré et me remémorer mes pensées de l'époque est assez amusant. Pour moi ce garnement n'allait pas vivre bien longtemps, il me semblait prédestiné à périr jeune sans laisser grande trace de son existence. Une pensée risible aujourd'hui au vu de la légende qu'il est aujourd'hui.

Mais à l'époque il n'était qu'un garçon des rues. Son père il ne l'avait jamais connu, sa mère et sa sœur étaient deux prostituées bon marché et lui était un voleur et arnaqueur notoire dans son quartier. Il venait par ailleurs du quartier le plus pauvre de la capitale: le quartier du Haut Sacrement. Prédestiné aux geôles ou au billot Aleïm était devenu chevalier du Quetzalt par le jeu du hasard. Cette partie de l'Histoire est aujourd'hui oublié mais son accession au titre de chevalier du Quetzalt était déjà en soit exceptionnel.

Sa sœur, Louma, était la putain privilégiée du seul noble présent au Haut Sacrement, un gros porc du nom de Gravarch. Et alors qu'il était client de la sœur, son fils, Torach était celui de la mère, Idyllia. Comme de coutume le Haut Prêtre, Pizar à l'époque, avait fait quérir les fils des grands de l'Empire pour voir en eux ceux qui avaient les qualités pour devenir chevaliers du Quetzalt. Un choix bien souvent conduit par la puissance magique se dégageant des candidats, pour intégrer un ordre d'élus soumis à l'Empereur et chargés de faire respecter sa volonté dans chaque recoin de l'Empire.

À l'époque le Quetzalt n'était pas aussi respecté qu'aujourd'hui. Ces chevaliers étaient haïs par chacun des nobles de l'Empire, la populace n'avait aucune confiance en ces marionnettes du pouvoir et l'armée régulière les voyait comme une concurrence dangereuse. Aussi Torach avec l'accord de son père eut la brillante idée de ne pas se présenter au Haut Prêtre et d'envoyer Aleïm à sa place qui se ferait passer pour lui. Sans doute qu'aux yeux de Gravarch la supercherie n'allait pas prendre et lui permettrait d'insulter ainsi Pizar. Bien évidemment en échange de quelques piécettes Aleïm avait accepté.

Quel ne fut pas le scandale que déclencha la nomination d'Aleïm ! Il fut le premier que Pizar sélectionna dans la foule des jeunes Seigneurs. Et le Haut Prêtre n'eut aucun doute sur son choix. Lorsque les archivistes, des Smouarfs évidemment, découvrirent qu'Aleïm n'était pas un Seigneur mais un gamin des rues toute la noblesse de la capitale protesta. Auprès du Conseil de l'Empereur on avait évoqué un recours au jury populaire pour trancher l'affaire. Mais Pizar s'y était publiquement opposé, prétextant que jamais il n'avait croisé de candidat plus prometteur qu'Aleïm. Et au bout du compte la justice de l'Empereur avait sonné, il accordait sa confiance en Pizar et nommait Aleïm chevalier du Quetzalt. Et pour accomplir sa mission de chevalier l'Empereur lui offrait une villa, la seconde plus grande villa de Haut Sacrement après celle de Gravarch. Il mit également à sa disposition vingt soldats de la garde, dix esclaves pour le servir, et un Smouarf, moi bien sûr. Et pour entretenir tout cela Aleïm percevrait le cinquième des taxes du quartier et se voyait offert dix pièces d'or, une fortune à cette époque.

Une fois qu'il fut installé à la villa je l'aidai à comprendre l'intendance et je lui expliquai les points importants à connaître sur le quartier. Les commerces qui rapportaient le plus, les notables à rencontrer, les litiges qu'il aurait à résoudre en tant que représentant de l'Empereur, tout ce que je savais sur Gravarch et sur l'académie qu'il allait rejoindre pour apprendre les rudiments de la chevalerie et de la magie.

«_Tu es très intéressant petit serviteur gris et tu sais beaucoup de choses, déclara Aleïm une fois mon exposé finit. Je ne connais rien à la justice de l'Empereur alors tu t'en chargeras petite chose -j'allai protester mais il me stoppa d'un geste-, quant à maintenir l'ordre dans le quartier, Prius le capitaine de ma garde pourra le faire mieux que moi.

_Mais vous ne pouvez tout déléguer, c'est vous le chevalier du Quetzalt ! protestais-je comme je le pu.

_Demain ma mère et ma sœur me rejoindront, continua-t-il en ignorant mon intervention. Des amis me rejoindront également.

_Vous vous êtes déjà fais de nobles amis ? me risquai-je à l'interroger. Il ria de bon cœur et me tapota amicalement l'épaule.

_Oui de bien nobles amis, ils sont tous fort respectables, après tout ils sont tous des amis d'un chevalier du Quetzalt dorénavant !
Sais-tu comment gagner rapidement beaucoup d'argent en étant chevalier du Quetzalt ? me questionna-t-il mystérieux.

_En augmentant les impôts ? me risquai-je à tout hasard. Il se moqua de moi une nouvelle fois avant de me faire un clin d’œil complice.

_Nous allons ouvrir le plus luxueux et le plus protégé des lupanars de l'Empire ! Les hommes des quatre coins du monde connus viendront chercher réconfort en notre demeure !»

Je restai coi devant lui et cette idée complètement folle.

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Le lendemain le lupanar s'installait déjà sous la direction de Louma et Idyllia, la sœur et la mère d'Aleïm. Elles organisaient le travail d'une vingtaine de prostituées venues des quatre coins de la capitale, heureuses de fournir leurs efforts en une demeure bien plus luxueuse qu'elles n'en avaient l'habitude.

Ses «amis» avaient également envahis les lieux, des jeunes des rues, pré pubères pour beaucoup qui braillaient et s'agitaient en tout sens. La moitié de la garde était partis patrouiller sous les ordres de Prius, leur capitaine, tandis que l'autre moitié entamait d'entraîner les gamins des rues. Un autre choix fort discutable d'Aleïm et qui, j'en étais certain, lui vaudrait les foudres du Quetzalt. Et comble du ridicule, avant de partir pour l'académie il avait déclaré Olep, l'un de ses amis des rues, en charge en son absence. Un petit bossu au visage boutonneux qui avait à peine atteint sa taille d'homme.

Quant à moi j'écoutais les plaintes répétées des habitants du quartier, toutes portaient sur l'incongruité de la nomination d'Aleïm et se questionnaient sur la signification de tout ceci. Je tentais comme je le pouvais de les rassurer mais moi-même n'était pas très convaincu quant au devenir de Haut Sacrement entre les mains de pareil garnement.

Je su que la journée serait longue lorsque Torach, fils de Gravarch, entra dans la villa. Venu sans escorte et sans armes son impressionnante stature suffisait à le rendre dangereux. Il se dirigea de suite vers Idyllia, la mère d'Aleïm. Olep s'approchait déjà avec à ses côtés deux gardes.

Lorsqu'Idyllia se refusa à Torach celui-ci se mit de suite dans une colère noir et leva le poing prêt à frapper.

«C'est un crime que de meurtrir la famille d'un chevalier du Quetzalt», assura Olep, arrêtant ainsi le geste malheureux de Torach.

Celui-ci se retourna vers Olep qu'il surplombait bien largement. La scène était assez drôle. D'un côté un colosse renfrogné et bourru faisait face à un petit bonhomme chétif et crasseux. Mais les deux gardes aux côtés d'Olep main au pommeau de leur épée avaient suffis à calmer quelque peu la colère de Torach.

«Peut-être une autre de vos catins sera plus aimable envers Torach de la maison des Risatii si celui-ci paye le double du prix habituel ? tonna Torach visiblement désireux de se vider toute bourse»

Une belle rousse désireuse de richesses se précipita dans les bras du colosse et entama de le couvrir de baisers. Sous ces nouvelles attentions le visage de Torach se décrispa largement alors qu'ils montaient à l'étage.

J'entamai pour ma part de jeter un œil aux nouvelles recettes récoltées par cette honteuse entreprise. Mais au premier coup d’œil je m'aperçus qu'Aleïm n'avait pas tord de voir en ce marchandage une rentable aventure. Pourtant ce n'était que le premier jour et déjà la moitié des soldes mensuels de la garde était compensée.

L'un des pouilleux d'Aleïm vint par la suite nous rapporter les nouvelles qu'il avait recueillis auprès du crieur public. Après trente années de paix au sein de l'Empire, Valadon Zaël Seigneur des Armées auprès de l'Empereur préparait une campagne contre les citées nouvellement divisées au sud: Basseroche, Mortroc, Salchamp, Valmirail, Daos et Rudemont. L'armée régulière se mettrait en mouvement dès le lendemain sur ordres de l'Empereur Pictor Zaël et financé par l'assemblée des nobles de l'Empire. Ranaghar Ylpion le plus influent des nobles faisait crier dans toute la capitale qu'il financerait sur ses propres deniers la moitié du coût de la campagne.
J'entamai de suite la conversation avec l'un des gardes pour lui rappeler quelle considérable fortune avait déjà maintes fois par le passé démontré Ranaghar.

Trois mois auparavant il avait invité la moitié de la capitale pour célébrer le mariage de sa fille aînée, lors de la plus grande fête jamais organisé jusqu'alors. Une statue avait été érigé en l'honneur de sa fille, des artistes de tout l'Empire avaient égayés la journée, des éléphants venus des confins d'Iphtar avaient transportés la mariée... Il y eut tant de denrées prévus que les restes distribués gratuitement nourrirent l'Empire un mois durant.
Le nouvel époux, Evalin Risatii, accessoirement cousin de Torach, était passé alors de l'homme le plus endetté de l'Empire au second homme le plus riche, derrière Ranaghar bien sûr.
Cette alliance de la plus ancienne famille de l'Empire, les Risatii, et de la plus riche, les Ylpion, semblait pouvoir faire de l'ombre à l'Empereur lui-même.

Le ton montait avec le garde qui dénigrait ouvertement Ranaghar et sa fortune qu'il jugeait indécente. Mon interlocuteur tentait de me convaincre qu'aucun homme à l'exception de l'Empereur en personne ne devrait pouvoir accumulé tant de fortunes.

J'allai répliqué quand retentirent des cris à l'étage, et pas de ceux émis par le plaisir. Olep fut le premier à réagir, il ordonna à deux gardes de l'accompagner et entreprirent de monter à la rencontre des bruits suspects. Me hâtant j'entrepris de bouger mes petites jambes squelettiques pour me rendre à leur suite.

«Arrêtes-toi tout de suite !» criait l'un des gardes alors que j'arrivais en bas des escaliers. S'ensuivit un énorme souffle d'énergie qui hérissa mes oreilles. Olep et les deux gardes qui étaient entrés dans la chambre d'où venaient les cris furent propulsés en l'air par le souffle magique, ils s'écrasèrent contre le mur d'en face.
Torach sortit alors de la pièce. Le colosse ensanglanté et furieux était impressionnant. Pourtant le garde avec qui j'avais débattu défourailla son glaive et ordonna à Torach de s'arrêter. Celui-ci ne sourcilla pas et entreprit de descendre les escaliers. Il ne portait que ses sous-vêtements mais de ses deux mètres quinze il semblait aussi dangereux qu'un chevalier en armure.

«Pousses-toi de mon chemin !» ordonna Torach au garde. Sans que cela ne me surprenne le garde obtempéra, tremblant. Torach lui passa à côté sans sourcilier et quitta la villa en vitesse.

Sitôt qu'il fut parti je me précipitai dans la chambre pour y voir ce qui s'y était passé. La fille, allongée sur le lit, gisait dans son sang inconsciente. Mais en m'approchant je pus vérifier que celle-ci n'était pas morte, un souffle de vie s'extirpait encore difficilement de sa bouche.

Olep ordonna que fut transporté la fille chez un médecin et de ne pas regarder à la dépense. Puis avec un sang-froid qui m'avait ébahis avait remis la maison en ordre. Il avait escorté les derniers clients vers la sortie en s'excusant du dérangement. Il avait rassuré les filles avec plus de tact que je n'aurai su le faire. Et enfin il se chargea d'expliquer le trouble lorsque rentra Aleïm de son premier jour à l'académie.

«Comment devons-nous réagir ? conclue-t-il, devons-nous nous préparer à répliquer ?

_Mes hommes sont prêts à se battre pour vous, Chevalier, assura Prius.

_Alors vos hommes sont idiots capitaine, assura Aleïm, nul homme fut-il chevalier, manant ou empereur ne mérite que l'on meurt pour lui du seul fait de son titre. Vos hommes, qui sont censés être mes hommes -sur ces mots il adressa un clin d’œil à Prius- ne me connaissent pas. Je n'ai pas encore mérité leur respect et encore moins leur vie. De plus un affrontement dans notre situation ne serait qu'un suicide collectif peu enviable. Vos hommes peuvent vouloir mourir pour moi capitaine, mais alors qu'ils meurent utilement. Aucun d'eux ne doit constituer une quelconque menace envers Gravarch, Torach et leurs intérêts. Les nobles de la capitale me détestent car je suis de sang pauvre. Laissons les me mépriser en silence et prions pour qu'ils continuent de penser s'avilir en versant mon sang impur.
En attendant tournons-nous vers des choses plus intéressantes -à ces mots il se tourna vers moi et me tendit un livre-, lis-le et fais m'en un résumé. Mais jamais tu ne parleras de son contenu à quelqu'un d'autre que moi.»

Je pris le livre emplis de curiosité, il s'agissait d'un énorme ouvrage usagé. Les feuilles plissées et jaunis, l'odeur de moisi, nul doute que l'ouvrage était ancien. Sur sa couverture: un éclair dans un cercle en guise de décoration. Je mis la relique de côté pour un temps, pour participer à la conversation qui venait de commencer: à quoi ressemblait la fameuse académie de la capitale et combien de bouteilles allions-nous bien pouvoir vider ce soir là ?

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DeletedUser44469

Guest
Si ça ne te dérange pas je commenterai quand tu auras publié la suite, histoire de voir comment tu vas mener tout ça ^^
 

DeletedUser

Guest
Bon bon, d'accord, je me rattrape. Alors je ne suis pas forcément fan du fond, l'histoire est trop sombre (et peut-être aussi trop vulgaire) à mon goût, mais ce n'est justement que mes goûts personnels ^^. Les Smouarf m'évoquent les petits serviteurs moches d'Harry Potter. D'ailleurs à ce sujet : "De mémoire de Smouarf, et les Dieux seuls savent qu'un Smouarf a la mémoire infaillible" donnent l'idée que seuls les dieux savent pour leur mémoire et que c'est un secret connus de nul autre; or vu qu'on leur confie les archives j'imagine que ce n'est pas le cas.

Ce qui va m'intéresser c'est cette histoire de chevaliers en armure au service d'un Empereur dans une société impériale. Sachant que j'avais commencé un récit et que je vais le reprendre, mais dans une vision plus lumineuse certainement que la tienne, j'ai hâte de voir les voies que nous allons prendre sur un sujet semblable :-D
 

DeletedUser22852

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La suite de l'histoire est arrivé, pour vous décrire la première journée agitée du lupanar ;)

@rets: commentes quand tu le voudras :D

@Wervel: oui ayant déjà eu aperçu de tes goûts personnels je me doute que nous n'avons pas tout à fait les mêmes en tout et donc que ça se retranscrit dans nos écrits^^ Ahah pour les Smouarf je t'avouerai que quand j'ai écris je n'ai pas pensé à Dobby, mais à la relecture par contre j'y ai pensé tout comme toi, cette culture est ancrée en moi apparemment^^ Pour la phrase c'était plutôt par rapport à l'expression "Dieu seul sait", sous-entendu à quel point. Mais si ça peut être mal compris je vais voir pour changer ça

Pour le moment l'aspect chevalerie en armure n'est pas très exploité mais il le sera quand l'histoire avancera, mais l'histoire restera cependant assez sombre^^
 

DeletedUser

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On peut s'abonner aux discussion ou pas? (si oui, je ne sais pas comment on fait) Parce que j'aimerais bien lire ce récit mais plus tard, et donc garder le sujet en mémoire quelque part. Pardon d'envoyer un message alors que ce n'est pas pour commenter :/
 

DeletedUser

Guest
J'ai vu lupanar alors je suis venu :rolleyes:

C'est une histoire bien écrite mais personnellement, je n'accroche pas trop :-(
Chacun c'est goût dira t'on ^^

Relatif au fantasy, comment procède tu pour les noms ? Mais si tu sais, ceux typique du fantasy, ceux à coucher dehors :p
Issus et relatif à une culture, une œuvre source d'inspiration ou juste sortit de ton cerveau ?

Loutre, tout en haut de la page, outil de discussion et s'abonner :)
 

DeletedUser44469

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On peut s'abonner aux discussion ou pas? (si oui, je ne sais pas comment on fait) Parce que j'aimerais bien lire ce récit mais plus tard, et donc garder le sujet en mémoire quelque part. Pardon d'envoyer un message alors que ce n'est pas pour commenter :/

En haut, outils de la discussion, s'abonner à la discussion :)
 

DeletedUser

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Merci pour l'information, je cherchais en bas du site, c'est en bas sur les quelques forum que je connais ^^
 

DeletedUser51406

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L'histoire me plaît, j'aime bien tout ce qui est fantastique, médiéval. Le début d'un récit est toujours difficile à comprendre, surtout lorsqu'il est dense. Ce n'est pas vraiment le cas ici, sûrement parce que l'histoire ne prête pas encore à moult description, je suppose que tu développes l'intrigue au fil de ta plume.

Quoi qu'il en soit, j'ai bien apprécié ton style d'écriture, le contexte où se place l'histoire qui va bien avec ta manière de l'aborder, un peu crue.

Cependant, un terme m'a dérangé, je cite :


Sa sœur, Louma, était la putain privilégiée du seul noble présent au Haut Sacrement, un gros porc du nom de Gravarch. Et alors qu'il était client de la sœur, son fils, Torach était celui de la mère, Idyllia. Comme de coutume le Haut Prêtre, Pizar à l'époque, avait fait quérir les fils des grands de l'Empire pour voir en eux ceux qui avaient les qualités pour devenir chevaliers du Quetzalt. Un choix bien souvent conduit par la puissance magique se dégageant des candidats, pour intégrer un ordre d'élus soumis à l'Empereur et chargés de faire respecter sa volonté dans chaque recoin de l'Empire.


Ici le terme de "gros porc" me gêne, dans la mesure où il se démarque très distinctement du reste du vocabulaire, je pense qu'il aurait été préférable d'utiliser un terme moins injurieux et grossier, d'autant plus s'il ne s'inscrit pas dans un discours direct.

Une dernière chose, lorsque tu entames une prise de parole d'un de tes personnages, inutile de mettre des guillemets, il suffit de passer à la ligne et de mettre un tiret ( " - " ). Cela alourdit le texte alors qu'il est imprégné d'une belle fluidité.

Au plaisir.

P.S. : le titre est très beau, il donne envie de s'intéresser au personnage, et par extension à l'univers proposé.
 
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