Battle de Novembre [Notation]

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DeletedUser48010

Guest
Battle de Novembre


Bonjour vous,

C'est l'heure des notations ! La lecture se voudra surement longue mais quand on aime on ne compte pas !

Thème : Les émotions

Vous devez placer dans votre récit les mots suivants :
- Ananas
- Canard
- Difficilement
- Générique
- Cœur
- Journée
- Maison
- Doigts
- Lèvres
- Frisson


Liste des participants :
- auditorio
- miss92
- neirdaroiklem
- retsnomyrruc
- ihugoka
- ozone wolf
- o.shaf
- guillaumeW

Système de notation:
Texte 1
Note: x/20
Commentaire:

Texte 2
Note: x/20
Commentaire:


Texte 1
[SPR]C'est en mangeant un canard à l'ananas soigneusement préparé qu'ils comprirent qu'ils se détestaient. Ils l'acceptèrent difficilement, d'abord, prenant cela comme un échec personnel, une critique de leur caractère.
Ce n'est que plus tard, lors de la générique de Gogglebox, qu'ils remarquèrent que même dans la haine, leur cœur n'y était plus.
La journée passa tranquillement. Rentrés à la maison, ils se mirent à chercher comment cela pouvait leur arriver.
Ils s'effleurèrent des doigts, se caressèrent les lèvres, mais sur leurs visages impassibles il n'y eut aucun mouvement, même pas un frisson.
Les tests finis, ils furent contraints à avouer, consternés, que dans leurs cœurs, il n'y avait que du vide...
Ce vide qui ronge l'âme, car on sait qu'il ne devrait pas exister, qui doit être rempli par quelque chose, n'importe quoi, juste pour ne plus le ressentir.
Car le pire n'est pas la haine. La haine est une émotion facile à comprendre. Ce que l'on craint par-dessus tout est l'indifférence... Dont leur couple en faisait les frais.
L'indifférence totale entre ces deux personnes finît d'achever la seule infime possibilité pour eux de retrouver une quelconque semblance de vie normale, tellement qu'ils furent bouleversés par cette découverte qui leur donnait froid dans le dos et au cœur...

Le mari se souvenait encore bien ce tourbillon de sentiments qui l'avait assailli dès les premiers regards qu'ils avaient échangé, mais ils étaient partis, loin, où il ne pouvait plus y accéder. Le malaise s'était installé, le parasite prenait le contrôle, tout était donc perdu...
Ils ne rêvaient plus d'eux, mais de retrouver les rêves d'antan, ces rêves qui rendaient la vie si facile à accepter, à vivre...
Dehors, la neige tombait sur les têtes de leurs enfants, nés dans les feux d'un amour fusionnel, seule preuve de cette passion qui les avait animé ces nombreuses années, avant de les quitter, tel le bateau qui coule sous les pieds de son capitaine.
A présent, c'était le néant. Le manque créé par leur absence d'émotions à l'égard de l'autre était un trou noir, aspirant tout, même la lueur pourtant immense qui émanait autrefois de leur descendance.
Tout ce qu'ils avaient bâti ensemble, pour rien. Que valent les cadeaux lorsqu'on n'a plus personne avec qui partager notre joie*? Que vaut la vie s'il faut la vivre seule*? Ces questions qui couraient dans leurs têtes, sans réponse, jusqu'à ce que...

Miracle*! Un sentiment*! Ils regrettaient leur passé, c'est donc qu'ils ressentaient quelque chose*! Et c'est ainsi qu'un jour d'hiver, la joie, pure et intense, alluma une flamme dans leurs cœurs, désolés depuis des mois, des années... Ils dansèrent, sautèrent, s'embrassèrent*… Et de cette joie inespérée, tel le phénix, renaquit leur amour, non pas simplement plus fort mais absolument indestructible. La dévastation laissée par ces 3 ans de séparation de cœur étaient enfin finies, et jamais, plus jamais, ils ne les vivraient... [/SPR]

Texte 2
[SPR] 7h00 du matin, le réveil sonne et annonce une nouvelle journée.
7h10, une nouvelle sonnerie retentit me pressant ardemment de me lever.
7h20, maintenant, il est vraiment temps de sortir de ses couettes douillettes.

Je m'extraie difficilement de mon lit et commence mon rituel matinal: boire mon café et du jus d'ananas, me brosser les dents et m'habiller. Après tout cela, il est déjà l’heure d’aller travailler. Bien entendu, avant de quitter ma maison, j’embrasse langoureusement ma femme sur ses lèvres pulpeuses et en lui clamant mon amour.

A peine sorti de chez moi, je me sens happé par un froid de canard annonçant l’arrivée prochaine de l’hiver. Je hâte le pas pour atteindre le plus rapidement possible mon bureau chauffé.

Tout à coup, un léger frisson flatte mon échine et l’air se fait plus rare. Une forte douleur tord ma poitrine et je palpe ma gorge de mes doigts gelés pour essayer d’attraper l’air. En vain, je m’effondre et le néant m’entoure petit à petit.

Je me réveille dans une pièce blanche et un lit inconnu. Il ne me faut pas longtemps pour reconnaître ce lieu étant comme un hôpital. J’interroge un médecin passant par là et il me dit que les examens sont en cours.

Ma première pensée vient ensuite à ma femme. Il est bientôt l’heure du repas et elle risque de s’inquiéter faute de mes nouvelles. Je l’appelle donc et l’avertit de mon malaise passé ainsi que mon attente à l’hôpital. Larmes et interrogations s’ensuivent au bout du fil.

Plusieurs heures plus tard, un médecin daigne enfin me retrouver dans ma chambre et m’annonce la triste nouvelle : une maladie du cœur. Je dois faire attention à mon style de vie mais surtout prendre des médicaments précis.

19h, je sors de l’hôpital et me dirige vers la pharmacie la plus proche qui ferme ses portes à 19h30. Je tends mon ordonnance comme il est coutume de le faire et la pharmacienne va chercher ce dont j’ai besoin. Elle me préconise la manière de prendre les médicaments et n’omet pas de m’indiquer que tel médicament ou tel autre sont génériques ou non.

20h, je rentre chez moi et annonce tout cela à ma femme. Elle s’effondre et je réalise enfin qu’en une seule journée, mes habitudes quotidiennes vont dramatiquement changées et que les heures de mon existence sont comptées.[/SPR]

Texte 3
[SPR] - A table !

Enfoncée dans son pouf, plongée dans sa lecture, le cri de sa mère ne lui parvint que faiblement entre les notes de piano et les paroles suaves et mélodieuses de Cœur de Pirate, lui procurant des frissons qui lui parcouraient l’échine toute entière.

- A table !

Portée par la musique, elle sauta sur ses pieds, effectua quelques pas de danse, tourbillonnant sur le parquet, laissant échapper un rire enfantin, presque fou.
Posant son roman à côté de la chaine hifi qu’elle mit en pause, Amandine jaillit de la chambre qui lui servait de repaire, ses chaussettes glissant sur le parquet du couloir. Elle négocia habilement le tournant en s’accrochant à la rambarde de l’escalier dont elle dévala les marches quatre à quatre.

Passant la porte de la cuisine, un rapide coup d’œil lui apprit que son père ne dinerait pas encore avec eux ce soir. Une pointe de tristesse lui serra les entrailles mais fut rapidement dissipée par une agréable odeur qui lui assaillit les narines.

- Enfin, lui dit sa mère. Pour une fois que tu es à la maison, ce serait bien que l'on te voit un peu plus.

Lui adressant un grand sourire, le jeune fille tira sa chaise et entama son assiette. Après la première bouchée, elle retira lentement la fourchette d’entre ses lèvres, surprise. Le petit plat mijoté par sa maman était un réel délice. La viande rosée du canard s’accordant à merveille avec la touche sucrée de l’ananas. Un équilibre parfait des épices dans cette petite sauce aigre douce, accompagnant la viande. Une combinaison parfaite de saveurs acides et sucrées. Engouffrant une nouvelle fourchette de riz dans sa bouche, elle jeta un regard pétillant à sa maternelle songea que c’était une artiste dans l’art culinaire. Beaucoup de cuisiniers auraient pu faire difficilement mieux.

Le repas continua, agrémenté de quelques discussions diverses et variées. Après avoir débarrassé la table et mit la vaisselle au lave-vaisselle, les deux femmes se séparent. Amandine prit le chemin de la salle de bain alors que sa mère s’enfonça dans le canapé devant sa série.

L’eau chaude ruisselant sur son corps nu, Amandine s’abandonna, son esprit vagabondant, songeant à l’excellente journée qui se terminait. Journée de détente et de repos qui lui avait fait le plus grand bien. Mais demain, elle devrait reprendre le chemin de la faculté, le brouhaha de la ville, la cohue des transports en communs et les cours plus ou moins intéressant. Triste quotidien quand on n’y songe.

Redescendant sur terre, elle acheva sa toilette et s’enveloppa dans son peignoir. Quittant la salle de bain, elle prit le chemin qui la mènerait jusqu’à sa chambre. Passant devant le salon, elle y jeta un coup d’œil. Sa mère s’était assoupie, le générique de la série défilant sur l’écran de télévision. Elle éteignit la télévision, et prenant une couverture, enveloppa sa mère qui ne se réveillerait sans doute pas avant le matin.

Regardant avec amour le visage angélique de sa génitrice, elle caressa une joue du bout des doigts et y déposa un baiser léger.

- Bonne nuit mamounette, chuchota elle.

Puis elle quitta le salon et rejoignit sur la pointe des pieds son lit où elle se glissa, bien au chaud entre les couvertures.

Amandine sombra rapidement dans le sommeil et s’envola au pays des songes, là où tout est permis et la limite est votre imagination.
[/SPR]

Texte 4
[SPR]Cinq heures, le réveil sonne, et c'est difficilement que débute cette journée, fatiguée, mollassonne, les yeux encore endormis, je traîne des pieds jusque dans la salle de bain, après avoir prit soin de déposer un petit baiser sur le front de mon bien aimé.


Six heures, d'humeur un peu ronchonne, je finis de me préparer, une dernière touche de maquillage, un peu de rose à lèvres et direction le travail.


Sept heures, ouverture des portes, mais ce jour là il n'y avait pas de quoi casser trois pattes à un canard..., je ressentais déjà que cette journée serait bien longue.


La matinée se passe sans encombre, tranquillement, mais je n'ai qu'une hâte : rentrer à la maison !
Préparer une petite soirée romantique, en tête à tête, et rien que d'y penser je suis déjà toute en joie !


[…]


Dix-huit heures, journée finie, enfin ! Je m'empresse de fermer boutique, je saute dans ma voiture et... 1 heure plus tard me voilà rentrée .


Mon homme est sur le chemin du retour, je suis déjà toute excitée !


Je prépare pour notre soirée romantique, une petite fondue au chocolat avec quelques morceaux de pommes, bananes, fraises et ananas. J'allume quelques bougies, un peu d'encens, et je prépare le film, film dont le générique, à lui tout seul, fait déjà palpiter mon cœur.


Il rentre, dépose ses affaires, je l'attends installée sur le canapé en tenue légère.
Il s'approche alors et trempe deux doigts dans la fondue, il s'empresse de les déposer sur mes lèvres avant de les déguster à leur tour !


Sa peau effleure la mienne, y dépose de doux baisers, ses mains caressant ma chair me donnent des frissons jusqu'au bout des orteils, il me prend dans ses bras pour me blottir contre lui, je suis bien, aimée, protégée, je l'aime !
Ses battements de cœur m'apaisent, ses mots doux me bercent et son regard rempli d'amour fait de moi la plus heureuse des femmes !


Des larmes de bonheur s'écoulent sur mes joues.....[/SPR]

Texte 5
[SPR]C'était un de ces week-ends de d'hivers où la neige fût tombée la journée précédente avec un grand soleil le jour même.
Laurent, un jeune garçon de 17 ans, s'ennuyait beaucoup. Il eut envie de sortir à Paris avec ses amis, malheureusement seulement Thérèse pouvais sortir ce jour-là. Ce qui ne dérangeait pas John puisque il aimait cette fille.
Ils habitaient dans la même ville, à quelques maisons l'un de l'autre. Ils étaient des amis depuis cinq ans. Ils se sont rencontrés au collège. Ils sont de très bon amis, toujours là quand l'autre à besoin de quelque chose. Leurs parents aussi sont très proches, ils viennent manger chaque jeudi soir chez l'autre. En dessert il y a à chaque fois un ananas, c'est le fruit préféré des deux familles.
Le lendemain, vers 9 heures, Laurent et Thérèse se retrouvent à la gare de train de leurs villes pour aller jusqu'à Paris. Ils s'arrêtent d'abord au Canal Saint-Martin où ils s'y promènent toute la matinée et ils en profitent pour pique-niquer. Ils discutent de tout et de rien et regardent le magnifique paysage avec les canards et leurs magnifiques pelages blancs, noirs et gris pour certains.
L’après-midi, ils décidèrent d’aller se promener au Champ de Mars, après avoir marché pendant une bonne heure, Thérèse se dit que ne pas aller dans la Tour Eiffel alors qu’elle est juste à côté.
« - Pourquoi ne pas prendre les marches ?, dit Laurent.
- Bonne idée, repris Thérèse, cela nous fera notre sport de la journée »
C’est ainsi que nos deux amis, pendant plusieurs minutes, montent les marchent difficilement pour aller au premier étage de la Tour Eiffel. Arrivé en haut Laurent pointa du doigt le Trocadéro qu’il venait d’apercevoir.
Bientôt ce fut l’heure du diner, ils trouvèrent un bon petit restaurent du nom de « La petite crêperie ». Ils prirent tous les deux une galette à l’ananas puisque c’est leur fruit préféré.
Ils finirent leur journée au Sacré-Cœur de Montmartre où un film fut projeté sur grand écran. Lors du générique, Thérèse aperçut le nom d’un de ses amis d’enfance, elle fut contente pour lui car il était travailleur et très gentil.
A la fin du film, quand la plupart des spectateurs sont partis, leurs cœurs ont commencé à battre très rapidement, ils se sont regardé et ont compris la même chose. Lorsque leurs lèvres se sont rapprochés de celle de l’autres, ils ont eu de grand frisson. [/SPR]

Texte 6
[SPR]« Qu’en penses-tu ? me dit-il, m’arrachant à mes pensées ?
-De quoi ? répondis-je ?
-Tu ne m’as pas écouté ?
-Si si c’est juste que… enfin oui tu as raison, j’étais plongée dans mes pensées. Mais tu comprends, je ne sais pas quoi penser de cette journée, c’était tout simplement magnifique ce que l’on a vécu aujourd’hui, et j’ai parfois du mal à croire que tout cela est réel. »
A ces mots, il se pencha vers moi et déposa ses lèvres sur les miennes. Ce baiser fut tellement doux, tellement rempli d’amour qu’un frisson parcourra mon corps.

Ce moment aurait pu durer éternellement si le serveur n’était pas arrivé pour nous demander :
« Avez-vous bien mangé monsieur dame ?
Julien, mon copain lui répondit par un regard assez froid qui lui fit comprendre qu’il nous dérangeait et que le moment était mal choisi. Le serveur cependant ne s’en inquiéta pas outre mesure et continua :
« Que souhaiter-vous prendre comme dessert ? Comme dessert du jour nous avons les tranches d’ananas découpées et assaisonnées par le chef.
-Je prendrai cela, répondis-je pour le faire partir au plus vite.
-Moi aussi, répondit mon tendre compagnon »

La soirée continua et on se remémora les activités de la journée. Ce matin nous sommes d'abord allé au parc ou l'on a passé la matinée à s'embrasser. Nous étions ensuite allé à la foire, où l'on s'est rappelé les attractions de notre jeunesse. Saut à l'élastique, grand roue et même une pêche aux canards qui nous a rappelé notre enfance.
Cela nous avait déjà apporté plein d'émotions, mais nous en eûmes encore plus avec les choses que l'on a fait l'après-midi, à la maison, que je garderai secrètes.

A un moment, le serveur vint déposer l’addition sur la table, sans que personne ne le lui ai demandé, afin de nous faire explicitement comprendre qu’il voulait qu’on s’en aille rapidement.
« On y va ? demandais-je.
-Attends un peu, on est pas pressé »

Il déposa ses doigts sur ma main et se pencha à nouveau. Je lui fis un baiser que j’aurais difficilement put refuser. Lorsque je me séparai de lui, une voiture, filant à toute allure passa dans la rue. Les vitres s’ouvrirent et des bruits de fusillades retentirent. Par réflexe Julien se jeta sur moi et me couvrit. Des balles fusèrent, je ressentis la panique autour de moi. Je penchai la tête sur le côté pour me couvrir. Des tirs, des cris, puis le son de la voiture qui s’éloigne, laissant place à l’affolement et aux pleurs. Je redresse la tête, je vois Julien, la bouche ouverte remplie de sang, le regard vide. Il tombe et me regarde soudain avec des yeux tendres, remplis de l’amour que nous avions vécu tous les deux. Je me rapproche et lui dit « ne t’inquiète pas, ça va aller ». Il tourne la tête pour me signe que non, qu’il n’y a plus d’espoir. Il commence à fermer les yeux, je lui crie de rester avec moi. Un sourire apparait sur son visage, il prononce avec grands peines les mots « je t’aime », puis se tait. Ses yeux se ferment, sa tête tombe sur le côté. Je hurle de désespoir, je lui dis de revenir, je demande d’appeler une ambulance mais je sais au fond de moi qu’il est trop tard, qu’il n’y a plus d’espoir. Je pose ma tête contre son cœur. Je respire profondément en espérant entendre un battement. Mais je n’entends rien. Aucun battement. Il est mort.

Si nous étions dans un film, ce serait à ce moment qu’arriverais le générique de fin. Mais ici aucun générique n’apparut, car cette histoire tragique est réellement arrivée, le 13 novembre dernier, faisant vivre cette même histoire à des dizaines d’innocents.
Et si pour l’héroïne principale de cette histoire tout n’est peut-être pas encore fini, pour Julien et tous les autres, ce fut la FIN. [/SPR]

Texte 7
[SPR] Un frisson parcouru mon corps. Le stress montait.

Les écouteurs vissés aux oreilles, je finissais de me préparer rapidement. Derrière moi, ma meilleure amie, au moins aussi anxieuse que moi, révisait encore et encore les différents mouvements complexes de la chorégraphie.

« -Pourquoi on a mangé ces gésiers de canard déjà ?

-Parce que si tu manges pas tu tombes dans les pommes à cause du stress.

-On aurait pu prendre plus léger que des gésiers de canard avec des pommes de terre…

-Tu m’étonnes. »

Les sequins se balançaient alors que Laura continuait de compter ses pas.

Quelle idée de faire de la danse orientale…

Une tornade déboula dans les coulisses au moment où je fixais le rouge à lèvre rouge sur mes lèvres.

Une lueur d’impatience traversa les yeux de notre chorégraphe.

« -Il y a un quart d’heure de retard, je le crois pas.

-Relax… On est prête, on a juste à attendre. »

Le reste du groupe arriva, plus ou moins nerveux.

Mona ouvrit la porte de la salle de répétition.

« Allé une dernière fois les filles. »

Je fis le vide, tentant de taire mon stress irrépressible, le cœur tambourinant dans ma poitrine.



Quand j’ouvris les yeux, je fus sur scène, devant des centaines de personnes. Les premières notes de musique retentirent et immédiatement, le stress s’évanouit, laissant place au bien-être de danser.

Quelques arabesques plus tard, l’appréhension fit son apparition, un enchaînement difficilement réalisable arrivait.

Un tour, puis… Mon voile en organza, suivit parfaitement le rythme des mouvements. Un sourire satisfait naquit sur mon visage. Je pouvais enfin totalement me détendre.

Mes yeux dérivèrent vers Mona, qui était ravie.

Nous avions toutes les 10 réussies. Une ondulation plus tard, le bout de mes doigts suivait les mouvements de mes hanches.

A la fin de la chanson, les 10 voiles fouettèrent rapidement l’air avant un salut.



Arrivée à la hâte dans les vestiaires, je laissais libre cours à ma joie, Laura m’accompagnant dans une danse de la joie improvisée.

Une fois rentrée à la maison, je fus saisie par le sommeil, les émotions ayant vidées mes batteries.



Le lendemain matin, le soleil qui brillait à travers mes volets annonçait une belle journée. Je saisis mon bol de céréales, prête à en découdre avec ma série préférée.

Le générique passé, je fus plongée dans une intrigue passionnante entre loups garous et humains héroïques.

Ananas. J’ai envie d’ananas.

Ces envies-là me prenaient depuis une ou deux semaines sans aucune raison. Je me précipitais alors dans la cuisine à la recherche d’une boîte de conserve de ce fabuleux fruit acide quand mon cher et tendre arriva dans la cuisine.

« -Une telle tornade un samedi matin !

-Alors cette nuit ?

-Calme. »

L’homme de ma vie avait un métier particulier dont il ne voulait absolument pas me parler : flic. Et cette semaine il était de nuit.

« Je t’ai ramené le courrier. »

Je vis l’enveloppe du laboratoire, la déchira proprement pour lire la fameuse inscription : positif. 9 semaines.

Est-ce qu’on pourrait décrire le torrent d’émotions qui me traversent en 5 secondes quand mes larmes se mirent à couler silencieusement sur mes joues ?

« -Chérie ?

-Est-ce que tu te sentirais prêt à accéder au métier le plus difficile au monde ?

-Je te demande pardon ?

-Il y a un mini toi là. »

Je désignais mon ventre quand l’illumination se lit sur son visage. Je me retrouvais soudain en train de virevolter dans ses bras.

Un million d’émotions pour un tout petit être.[/SPR]

Texte 8
[SPR] Les rayons du soleil qui se levait réchauffaient mon visage et me réveillaient. J’ouvris un œil afin d’entrevoir les oiseaux voler devant ma fenêtre et la rosée du matin s’en aller. Je dois avouer ne jamais avoir regretté de m’être laissé convaincre d’acheter cet appartement au 2e étage, la vue sur le parc est simplement magnifique. Ce parc dispose d’une belle étendue d’eau où viennent s’y baigner canards et autres volatiles.

Après quelques minutes à me prélasser dans mon lit, je me convaincs de me lever car plus on avance vers l’hiver et plus les journées s’en retrouvent raccourcies. Je dépose donc un pied parterre et l’autre suivi, ce qui ne m’empêcha pas de me relever bien difficilement avant de me retrouver assis sur mon lit. Une fois relevé sur mes deux pieds, je remets les draps correctement sur le lit avant de le replier. Les canapés convertibles sont, pour moi, la meilleure invention de ces dernières années, alliant place et confort ils restent très esthétiques et faciles d’utilisation.

Une fois arrivé dans la cuisine, je décide de me faire un jus d’ananas dont un ami m’a donné la recette il y a quelques jours. La recette est simple et demande peu d’ingrédients mais reste un excellent jus pour se réveiller dès le matin et pour démarrer une bonne journée ! En effet, il suffit de 3 ananas, 1 citron vert et quelques feuilles de menthe. Savourant ce doux breuvage, j’entamais mon petit-déjeuner composé d’un bol de céréales mélangées dans un fond de lait. A la télévision, ils repassaient le film « Star Wars 3 : La revanche des siths » qui était passé la veille au soir. Terminant donc mon bol de céréales et mon jus de fruit, je vis apparaître, dans le générique du film, le même nom de famille que la personne que je m’apprêtais à voir aujourd’hui : Clinquart.

Je me décide donc, après un rapide passage dans la salle de bain, de quitter mon appartement dans l’optique de rejoindre un ami avec lequel nous avions prévus d’aller boire un verre dans l’après-midi. Je ramasse mes clés que j’avais laissé tomber la veille sur la tablette dans le hall d’entrée et sors donc de mon appartement. Comme à mon habitude, ma voiture est garée 2 rues plus loin, sur un parking où il y a de la place en permanence. A défaut d’être en face de chez moi, l’avantage est qu’il est gratuit. Je conduis un Mondeo bordeaux, sur laquelle j’ai fait installer un spoiler noir ainsi que des jantes noires de 20 pouces.

Passé le coin où se trouve une superbe boucherie Hallal chez laquelle je passe quasi quotidiennement chercher ma viande, je bouscule involontairement une jeune femme. Un peu confus, je lui présente mes excuses et l’aide à ramasser les courses qu’elle transportait. Pour me faire pardonner, je lui propose donc de porter ses sacs jusqu’à son domicile à deux pas de là. Les quelques pas que j’ai fait avec elle m’ont permis de l’observer et de me rendre compte d’à quel point je trouvais cette jeune femme magnifique, je la voyais de temps à autres dans le même magasin que moi mais je n’ai jamais eu le courage d’aller lui parler, surement par timidité. D’après les traits de son visage, elle ne devait pas avoir plus de 25 ans, mesurait environ 1m75 avec des jambes interminables. Des cheveux bruns clairs qui descendent jusqu’au milieu de son dos et un sourire angélique.

Une fois arrivés chez elle, je dépose les courses dans sa cuisine et m’excuse une dernière fois avant de reculer vers la porte d’entrée, avant que la jeune femme m’invite à rester un peu afin de me remercier de mon aide, après une courte hésitation, je décide donc de rester profiter de son hospitalité et j’envoie un SMS à Joey, mon ami avec lequel je comptais sortir, dans le but de le prévenir de mon retard. Elle habitait une charmante maison à quelques rues de chez moi, donnant sur un petit square où les enfants viennent jouer régulièrement.

Je dois avouer que son regard, sa démarche, son sourire ne me laissaient pas indifférent. Ne trouvant pas de sujets de conversation, elle décida donc d’entamer un dialogue en nous présentant. Mélanie, elle s’appelait Mélanie. Elle trouve vite de quoi discuter et elle dégageait une telle aisance, sympathie que je ne pouvais pas ne pas me sentir à l’aise, ce qui me permit de discuter facilement avec elle. Au début, il y avait une certaine distance entre nous, mais à présent elle se trouve à quelques centimètres de moi.

Au bout d’un moment, nos regards se sont croisés et ont fait place à un silence qui coupait nos rires. Nous nous sommes regardés dans les yeux comme si nous étions bloqués l’un dans le regard de l’autre, sans ne plus pouvoir se détourner de l’autre, c’est à ce moment-là que je ressenti un frisson me parcourir la colonne vertébrale. Tous deux gênés de la situation, nous nous sommes mis à rire bêtement, en essayant de trouver un autre sujet de conversation et de ne plus nous regarder dans les yeux, son regard fuyait le mien et inversement.

La tension devenant insoutenable, elle craqua en premier. Sa main vient se déposer sur la mienne, et c’est là que mon cœur s’emballa. Je savais que ça se voyait, je le ressentais, mais je ne pensais plus à rien à partir de là, sauf à elle. Ne savant pas comment réagir, je pris sa main à mon tour et plongea mon regard dans le sien. Elle se lève soudainement en me demandant si ce qu’il se passait était bien, si nous n’allions pas un peu trop vite. Fatigué de ma timidité extrême, je me lève à mon tour et l’agrippa par le bras pour qu’elle se retourne. Mon visage, à quelques centimètres du sien, pouvait ressentir toute la chaleur qu’elle dégageait. Sa mèche descend devant ses yeux et, d’un geste de main sorti de nulle part, je remets ses cheveux en place. Je laisse redescendre mes doigts le long de son visage, glisser sur sa joue avant de placer ma main derrière son cou dans le but de rapprocher sa tête de la mienne.

Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, ce qu’il me prend, mais je ne peux plus m’arrêter. Je suis amoureux, fou amoureux et seule elle me permet de me défaire de cette jalousie qui me ronge depuis tant d’années. Mon cœur bat la chamade, je ressens le sien battre au même rythme, je veux la serrer dans mes bras par peur de la perdre, de ne plus la voir près de moi. J’avais oublié d’annuler avec Joey, mais je ne pense plus à rien, seule Mélanie attire mes pensées, mon attention. Mes lèvres touchent les siennes délicatement, avant de se retirer pour lui embrasser le front et la prendre dans mes bras.

Sa tête sur mon torse, son odeur se mêlant à la mienne, une seule chose passait dans ma tête, ça tournait en boucle depuis que je l’ai vue. Cette « chose » se trouve être des paroles de chansons, des paroles ne faisant que résumer tout ce que je ressens pour elle, ces paroles sont :

« Tu habites tous mes rêves,
Séquestre mes pensées,
Je perds le nord,
A croire que tu m’as déboussolé. »
[/SPR]

Merci à tous les participants :)

A vos votes :p


PS: Je ne donne pas de durée de vote pour le moment car il faudrait qu'il y ai quand même un minimum de votants vu le nombre de textes proposés !
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Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Et bien, je viens de finir la lecture. Huit textes très bien écrits et assez complet. Il y a du niveau. Bonne chance pour les notations afin de les départager, ce qui ne sera pas aisé. En espérant également que le nombre de votants sera à la hauteur de la battle.
Bonne lecture à vous.
 

DeletedUser46859

Guest
pas mieux que Neirda^^

peux tu rajouter saab le nom de ceux qui ont rendu un texte?

condoléances à celle qui a écrit le texte 6, si elle faisait partie de cette terrasse ce soir là....
 

DeletedUser33584

Guest
Texte 1
Note: 14/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés s'enchaînant rapidement au début. C'est bien écrit et construit. La fin me déplaît un peu, car je trouve que ça "s'envole" trop haut, trop vite et trop brusquement. Cela casse le rythme précédemment établi.

Texte 2
Note: 12/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés sont bien insérés. Quelques rares fautes de grammaire à déplorer. Bien écrit, bien qu'un peu moins que le précédent.

Texte 3
Note: 13/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés sont bien insérés. Quelques rares fautes de grammaire à déplorer. Fluide et plaisant à lire. Après, je ne suis pas vraiment fan de ce genre (amour, câlin, etc).

Texte 4
Note: 12/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés sont bien insérés. Le récit se déroule facilement. Après, je ne suis pas vraiment fan de ce genre (amour, câlin, etc).

Texte 5
Note: 7/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés sont insérés. Les idées ne compensent pas les gros problèmes que sont la syntaxe, la grammaire et la conjugaison. (Note : les canards ont un plumage, non un pelage). Je ne sais pas si tu t'es relu avant de rendre ton texte...si oui, tu aurais dû le faire plus attentivement.

Texte 6
Note: 17/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés sont bien insérés. Il y a des fautes de conjugaison, et quelques-unes de grammaire à déplorer. A part cela, c'est très bien écrit et tout s'enchaîne magnifiquement. Le sujet choisi joue bien sûr beaucoup.

Texte 7
Note: 16/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés sont bien insérés. C'est bien écrit et le récit se déroule bien.

Texte 8
Note: 15/20
Commentaire: Toutes les contraintes sont respectées, les mots imposés sont bien insérés. Malgré quelques fautes de temps, le récit est convaincant et se lit facilement.


Bravo à tous ces écrivains pour leur participation :)
 

DeletedUser38283

Guest
Ça fait déjà un votant 8)
Il y a de bons textes parmi ceux que j'ai lu. Bravo à tous les participants !
 

Dark-shadow35

Maître du Chaos
Bonsoir,
Je noterai éventuellement les textes dans la semaine si je trouve le temps.
J'annonce déjà la couleur : je ne regarderai que si l'auteur a su me transporter dans son texte les émotions, je ne regarderai pas si les mots sont tous placés.
 

DeletedUser33584

Guest
Et je ne vais pas re-voter encore :D

Allez chercher les graphistes pour qu'ils votent...et votez à la battle de graph' ;-)
 

maxdu59

Titan // Comédien Détendu
Je voterai durant le week end, mes critères seront surement totalement subjectifs ^^' Mais je vérifierai le respect des contraintes.
 

DeletedUser

Guest
D'autres potentiels votants ? Lancement d'un avis de recherche ...
 

DeletedUser38283

Guest
Tu ceux qui avaient prévu de participer mais qui n'ont rien rendu, vous pourriez au moins voter :-(...
 

DeletedUser36604

Guest
Je ne voterai pas ce week-end
smiley_emoticons_mttao_ruprecht_peitsche.gif
 

DeletedUser49046

Guest
TEXTE 1
Note : 15/20
beau texte

TEXTE 2
note : 15/20
beau texte

TEXTE 3
note : 15/20
beau texte

TEXTE 4
note : 15/20
beau texte

TEXTE 5
note : 15/20
beau texte

TEXTE 6
note : 19,5
Très tres beau texte.

TEXTE 7
note : 15/20
Beau texte

TEXTE 8
note 15/20
Beau texte
 

DeletedUser44469

Guest
Nous avons perdu les points où, autre qu'en ne prenant pas pour sujet les attentats? Tu as droit à ton avis mais je pense que tu n'as même pas fait un effort pour noter correctement.
 

DeletedUser38283

Guest
Merci d'avoir voté. Les commentaires ne sont pas très recherchés mais j'imagine que la cote est réfléchie, c'est l'important :)

Edit : Mais c'est vrai qu'un peu plus d'informations sur les points négatifs seraient bienvenus
 

DeletedUser

Guest
Nous avons perdu les points où, autre qu'en ne prenant pas pour sujet les attentats? Tu as droit à ton avis mais je pense que tu n'as même pas fait un effort pour noter correctement.

J'aimerais bien savoir également et je partage ton avis au niveau de l'effort de notation. Je passe les commentaires ...Tout les textes, bien que bien écrits ne peuvent pas, selon moi, avoir la même note. Il y a des différences, nuances et beaucoup d'autres choses qui influencent la note.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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