[BtK] Vs. [Styx]

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Le sculpteur qui finissait son œuvre dans l'allée du sénat faillit se mettre un coup de burin tellement il fut surpris par ce messager qui courait à toute allure.
Il se précipita à l'intérieur de la salle de commandement sans crier gare et faillit se faire découper net par un garde lorsque le cap'taine leva la main :

- LAISSE LE APPROCHER !
- Les rapports Capitaine Sto, le combat chez Yenso n'était qu'un leurre... ou alors ce gouverneur est en dépression !
- LE BOUFFON DU ROI M'AMUSERA TOUJOURS ! Cap'taine partit dans un rire tonitruant et jeta les rapports sur la table de marbre.
- Alors, qu'était-ce donc ?
- UN SUICIDE ! IL CHERCHE CERTAINEMENT A AMUSER SON ROI MAIS JE NE PENSE PAS QUE ÇA LE FASSE RIRE !

Cap'taine désigna des points sur la carte de combat étalée sur la table à l'aide de son doigt :

"EN ORDRE DE MARCHE !"

Tous les lieutenants quittèrent la salle sans plus tarder, la nuit s'annonçait longue et mouvementée...


Les combats qui eurent lieu au petit matin décidèrent de beaucoup de choses, mais la coordination et le sens tactique des lieutenants du Cap'taine fit largement défaut pour espérer mener cette opération aussi bien que tous l'auraient voulus.

Certains commandants écoutaient, tendaient l'oreille et essayer de déceler un sens aux éclats de voix qui émanaient de la salle de commandement, sans pouvoir discerner autre chose que la discorde apparente... à moins que ce ne soit simplement de l'énervement, l'échec n'a que rarement été glorieux.

Yem, sortit de la salle d'un pas vif et regagna sa barque qui le conduirait à son navire.

Le greffier fit signe d'entrer aux commandants, le premier débriefing allait commencer...


Des échauffourées avaient eu lieu la veille.
Des cris étouffés et des règlements de comptes discrets avaient quelque peu redessinés les contours du gouvernement.
Au petit matin, les deux généraux en accueillirent un nouveau, il avait fait un long trajet pour venir honorer sa nomination mais sa bravoure et ses talents ne souffraient d'aucune contestation.

Ils s'installèrent et contemplèrent les tristes batailles qui avaient eu lieu l'avant veille, rien de glorieux mais ils savaient sans se le dire que ça ne durerait pas, même les meilleurs font des erreurs.
 
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Les combats qui eurent lieu au petit matin décidèrent de beaucoup de choses, mais la coordination et le sens tactique des lieutenants du Cap'taine fit largement défaut pour espérer mener cette opération aussi bien que tous l'auraient voulus.

Certains commandants écoutaient, tendaient l'oreille et essayer de déceler un sens aux éclats de voix qui émanaient de la salle de commandement, sans pouvoir discerner autre chose que la discorde apparente... à moins que ce ne soit simplement de l'énervement, l'échec n'a que rarement été glorieux.

Yem, sortit de la salle d'un pas vif et regagna sa barque qui le conduirait à son navire.

Le greffier fit signe d'entrer aux commandants, le premier débriefing allait commencer...
 

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Du changement dans l'air

Des échauffourées avaient eu lieu la veille.
Des cris étouffés et des règlements de comptes discrets avaient quelque peu redessinés les contours du gouvernement.
Au petit matin, les deux généraux en accueillirent un nouveau, il avait fait un long trajet pour venir honorer sa nomination mais sa bravoure et ses talents ne souffraient d'aucune contestation.

Ils s'installèrent et contemplèrent les tristes batailles qui avaient eu lieu l'avant veille, rien de glorieux mais ils savaient sans se le dire que ça ne durerait pas, même les meilleurs font des erreurs.
 

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Une nouvelle ère

Dans la pénombre et les douces vagues de leur mer, les fidèles généraux approchaient lentement des côtes hostiles.
A la poupe d'un des navires, "Heure d'hiver", comme il avait été surnommé, tentait de deviner les contours d'une île...

Ce vaillant général, qui recherchait encore ses heures de gloire, avait juré mille fois que les batailles de la journée finirait de convaincre le triumvirat qu'ils avaient eu raison de lui accorder sa confiance.
Ses premiers bataillons devaient arriver en même temps que leurs fidèles alliés du nord, à la flotte redoutable.
"Si la tête de l'Imperator ne tombe pas demain, c'est la tienne qui sera mise à prix..."
La sentence avait raisonné, et raisonnait encore dans son esprit. Sa horde de combattants réputée comme les plus vaillants de l'ouest attendait d'en découdre.

L'aurore fut annoncée par une lueur rougeâtre, une lueur entourée d'épais nuages tamisés de cette lumière qui n'évoquait que les flammes des Alliés du nord.
"L'amiral Kalash nettoie les côtes mes compagnons, prenons le relais et signons la fin de l'Imperator !"
Les aides de camps du général levèrent leur arme et se rallièrent au cri qui annonçait une bataille sanglante sur les côtes d'une île qui avait déjà repoussée plusieurs de leurs assauts.
La stratégie avait changée, le triumvirat avait déposé le fondateur... le Cap'taine était en exil et des têtes étaient tombées.
Pour une nouvelle ère avaient-ils dits.


Des côtes où les troupes d'"Heure d'hiver" tentaient de faire se soulever la cité de l'Imperator, on pouvait presque entendre les clameurs d'un autre combat.
Yenso s'attaquait également aux bannières des Gardiens du Styx sur cette île qui ne pouvait demeurer un bastion.
Au nord, des bateaux-feu arrivaient par dizaines pour soutenir cette guerre sans merci.
A l'ouest, le plus brillant général des Styx tentaient de s'approprier deux cités dont celle d'"Heure d'hiver", occupé à combattre l'Imperator.
Yenso était également sous le joug d'une révolte tandis qu'à l'est, une coalition faisait le siège de la capitale d'un des membres du triumvirat. Yem, soutenu par la flotte des Alliés du nord ainsi que par d'autres cités résistait. Mais le danger le plus préoccupant pour lui était au sud où un de ses bastion en territoire ennemi était à feu et à sang.
Les attaques incessantes menaçaient de couper sa tête de pont du reste de l'empire.
D'autres attaques survinrent simultanément sur des généraux : Imazzine, Kaporal, Toarzoo et maintenant un autre membre du Triumvirat, Iustus le juste, isolé au sud-est, étaient aux prises avec l'escadron fantôme...
 
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Quand il fallu faire le décompte des morts et comptabiliser les pertes, les scribes alignèrent les chiffres sur leurs tablettes.
Quand il fallu enterrer les cadavres des vaillants combattants, il fallu aligner les tombes.
Quand il fallu panser les plaies et remettre les moins esquintés sur pieds pour ce qui se préparait, il fallu aligner les hôpitaux de campagne et les lits.
La seule chose qu'on n'aligne pas cette nuit là et au petit matin, c'est les défaites.
Oui tard le soir la veille une cité était tombée, isolée au sud, cette tête de pont avait été prise par l'Escadron Fantôme. Les attaques incessantes de ces derniers avaient eu raison des défenses des alliés accourus pour tenir les remparts aux côtés des soldats locaux.
Oui les pertes furent lourdes et certains bataillons décimés...

Mais les pertes furent bien plus importantes en face, le "chef de guerre très expérimenté" paya sa tactique au prix fort : aucune cité prise et des cadavres qui jonchaient les côtes.
Des débris de bateaux-feu et autre navire de colonisation flottaient.
Partout, sur quasiment chaque îles de la mer cinquante-cinq il restait les traces de ces affrontements...

Dans son bureau au sénat, un des membres du triumvirat était partagé entre la satisfaction et la rage, la perte de sa plus petite cité l'entrainait à, déjà, planifier les représailles.
Mais il pouvait se satisfaire de la prise d'une cité d'un des Gardiens du Styx.

De son côté, "heure d'hiver" trônait à la place de l'Imperator qui venait d'être bouté hors de "sa" ville.
Encore une fois, la flotte des Alliés du Nord avait été décisive.

De plus, les nouvelles du sud-est étaient bonnes, Iustus avait repoussé, quasiment seul, d'incessantes attaques.

En fin de matinée, à l'heure des bilans, et même si les effets de ces combats ne pouvaient pas être tous comptabilisés, une chose était sûre, tous les morts de ces derniers jours ne le furent pas pour rien, un cap venait d'être franchi et les batailles livrées devraient marquer la fin d'une époque.
 
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