DeletedUser26140
Guest
Yo !
J'ai fait un petit texte de prologue (en fait, je m'exerce en ce moment à faire des prologues pour introduire un récit) dans un style post-apocalyptico-heroico-fantastique d'anticipation (nouveau genre, toi même tu sais xD).
Aucune prétention, aucune suite initialement prévue (peut-être si ça me botte).
Je sais qu'il est toujours difficile, certains me diront même que c'est insensé, soit, de juger un texte qui a pour but d'être un prologue sur cet unique extrait mais c'est un entraînement pour voir de quelle manière aborder un thème, un exercice d'écriture également etc ...
Je répète : aucune prétention de ma part en quoi que ce soit.
[SPR]Blanc. Rouge. Noir. Vert.
Ces couleurs tenaient du fantasme. De la prédication. Du fanatisme.
L'humanité ne les oublia plus jamais. Certes, elles étaient présentes depuis toujours,insidieuses. Et le drame de cette race fut plus grand encore puisqu'elle comportait en elle cette impulsion naturelle.
2024. Conquêtes. Guerres. Famines. Pandémies et Mort. Voilà ce à quoi la Terre est à présent réduite. L'Apocalypse était arrivée.
L'homme à l'épée se jeta, tel le plus redoutable des prédateurs, sur la Russie. Celle-ci était une cible idéale : des années que le pouvoir était contesté et que celui-ci se protégeait en réprimant le peuple. Il lança l'étincelle symbolique et se contenta ensuite de constamment rappeler leur objectif à chacun des deux camps. Des armes nucléaires furent lancées entre compatriotes, la torture fut la science la plus développée dans cette région à partir de cet instant. Et pourtant, les Russes semblaient isolés du reste du monde, seuls ; personne ne se souciait d'eux et, eux, ils étaient obnubilés par leur désir de destruction de leur ennemi. La Guerre civile déchira le pays, l'éventra et le laissa vivant pour qu'il souffre et que ses derniers soubresauts n'en soient que plus violents.
Le plus frêle du groupe eut une préférence pour l'Europe. Trop longtemps celle-ci avait fait des choix économiques discutables pour ne pas être alléchante ; elle en paierait à présent le prix. Ainsi, l'Euro s'effondra sur lui-même, les ressources vinrent rapidement à manquer. Logiquement, les gouvernements tombèrent un par un dans l'anarchie, soumis à l'anarchie et la loi de la jungle. Aucun homme de ce continent ne pouvait se focaliser sur un autre élément que la survie. La Faim apportait cette sorte de désagréments.
L'homme tout habillé de blanc se mêla à la foule. Il fut accueilli en sauveur. Il rallia toute la Chine autour de ses dirigeants, qui n'étaient que de simples pantins entre ses mains. Grâce à lui, toute la nation comprit que l'ennemi se cachait dans tout le reste de l'humanité. La soumission d'autrui pouvait tout éviter : le manque, la souffrance, la mort ... martelait-il en chacun des chinois. Ainsi, les assauts furent lancés. L'Unicorée n'eut pas d'autres choix que de se soumettre rapidement, n'ayant plus de quoi combattre depuis la guerre de 2019 ; le Japon tenta de résister en vain ; le reste de l'Extrême-Orient tomba rapidement entre les mains de Pékin. Seule une coalition de l'Inde, le Proche et le Moyen-Orient pouvait enrayer la menace chinoise. Une armée de deux milliards d'hommes aveuglés par les idéaux de la Conquête n'était pas simple à contrer.
Enfin, le porteur de la Faux, enfin libéré de la banalité de sa fonction, trouva son bonheur en Amérique. L'avancée de la médecine et la biologie n'avait aucune signification pour lui, modulant les virus et les bactéries à volonté. En un rien de temps, une épidémie plus mortelle que la Peste de 1348 ravagea l'Amérique du Nord et progressa rapidement au Sud, semant la Mort dans son sillage. Ce n'était certainement pas un bon point de départ pour lui ... Mais si son collègue symbole de pureté – ceci n'était qu'un déguisement – parvenait à s'emparer des forces propres aux Etats-Unis, c'en était déjà terminé du Jeu.
En effet, c'était l'aboutissement d'un divertissement habituel mais exceptionnel dans la longueur de son organisation.
Le Jeu de la Désolation était peut-être rare mais il en gagnait en intensité. De plus, chaque édition était unique et apportait son lot de surprises, les caractéristiques des pions pouvant être d'une diversité infinie.
Mais, d'aucun ne se doutait que celui-ci serait la cause de grands bouleversements et pourrait causer la perte de ses organisateurs. Car, nulle personne, pas même une divinité, ne peut prévoir ce qu'offrira une partie de cet amusement. Et qui aurait pu penser qu'une cinquième couleur apparaîtrait directement du monde créé pour l'occasion ?[/SPR]
J'ai fait un petit texte de prologue (en fait, je m'exerce en ce moment à faire des prologues pour introduire un récit) dans un style post-apocalyptico-heroico-fantastique d'anticipation (nouveau genre, toi même tu sais xD).
Aucune prétention, aucune suite initialement prévue (peut-être si ça me botte).
Je sais qu'il est toujours difficile, certains me diront même que c'est insensé, soit, de juger un texte qui a pour but d'être un prologue sur cet unique extrait mais c'est un entraînement pour voir de quelle manière aborder un thème, un exercice d'écriture également etc ...
Je répète : aucune prétention de ma part en quoi que ce soit.
[SPR]Blanc. Rouge. Noir. Vert.
Ces couleurs tenaient du fantasme. De la prédication. Du fanatisme.
L'humanité ne les oublia plus jamais. Certes, elles étaient présentes depuis toujours,insidieuses. Et le drame de cette race fut plus grand encore puisqu'elle comportait en elle cette impulsion naturelle.
2024. Conquêtes. Guerres. Famines. Pandémies et Mort. Voilà ce à quoi la Terre est à présent réduite. L'Apocalypse était arrivée.
L'homme à l'épée se jeta, tel le plus redoutable des prédateurs, sur la Russie. Celle-ci était une cible idéale : des années que le pouvoir était contesté et que celui-ci se protégeait en réprimant le peuple. Il lança l'étincelle symbolique et se contenta ensuite de constamment rappeler leur objectif à chacun des deux camps. Des armes nucléaires furent lancées entre compatriotes, la torture fut la science la plus développée dans cette région à partir de cet instant. Et pourtant, les Russes semblaient isolés du reste du monde, seuls ; personne ne se souciait d'eux et, eux, ils étaient obnubilés par leur désir de destruction de leur ennemi. La Guerre civile déchira le pays, l'éventra et le laissa vivant pour qu'il souffre et que ses derniers soubresauts n'en soient que plus violents.
Le plus frêle du groupe eut une préférence pour l'Europe. Trop longtemps celle-ci avait fait des choix économiques discutables pour ne pas être alléchante ; elle en paierait à présent le prix. Ainsi, l'Euro s'effondra sur lui-même, les ressources vinrent rapidement à manquer. Logiquement, les gouvernements tombèrent un par un dans l'anarchie, soumis à l'anarchie et la loi de la jungle. Aucun homme de ce continent ne pouvait se focaliser sur un autre élément que la survie. La Faim apportait cette sorte de désagréments.
L'homme tout habillé de blanc se mêla à la foule. Il fut accueilli en sauveur. Il rallia toute la Chine autour de ses dirigeants, qui n'étaient que de simples pantins entre ses mains. Grâce à lui, toute la nation comprit que l'ennemi se cachait dans tout le reste de l'humanité. La soumission d'autrui pouvait tout éviter : le manque, la souffrance, la mort ... martelait-il en chacun des chinois. Ainsi, les assauts furent lancés. L'Unicorée n'eut pas d'autres choix que de se soumettre rapidement, n'ayant plus de quoi combattre depuis la guerre de 2019 ; le Japon tenta de résister en vain ; le reste de l'Extrême-Orient tomba rapidement entre les mains de Pékin. Seule une coalition de l'Inde, le Proche et le Moyen-Orient pouvait enrayer la menace chinoise. Une armée de deux milliards d'hommes aveuglés par les idéaux de la Conquête n'était pas simple à contrer.
Enfin, le porteur de la Faux, enfin libéré de la banalité de sa fonction, trouva son bonheur en Amérique. L'avancée de la médecine et la biologie n'avait aucune signification pour lui, modulant les virus et les bactéries à volonté. En un rien de temps, une épidémie plus mortelle que la Peste de 1348 ravagea l'Amérique du Nord et progressa rapidement au Sud, semant la Mort dans son sillage. Ce n'était certainement pas un bon point de départ pour lui ... Mais si son collègue symbole de pureté – ceci n'était qu'un déguisement – parvenait à s'emparer des forces propres aux Etats-Unis, c'en était déjà terminé du Jeu.
En effet, c'était l'aboutissement d'un divertissement habituel mais exceptionnel dans la longueur de son organisation.
Le Jeu de la Désolation était peut-être rare mais il en gagnait en intensité. De plus, chaque édition était unique et apportait son lot de surprises, les caractéristiques des pions pouvant être d'une diversité infinie.
Mais, d'aucun ne se doutait que celui-ci serait la cause de grands bouleversements et pourrait causer la perte de ses organisateurs. Car, nulle personne, pas même une divinité, ne peut prévoir ce qu'offrira une partie de cet amusement. Et qui aurait pu penser qu'une cinquième couleur apparaîtrait directement du monde créé pour l'occasion ?[/SPR]
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