[Concours Octobre] Lucaus

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DeletedUser16533

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C’était un jour froid, nous étions en plein mois de décembre. Je buvais tranquillement mon chocolat chaud chez moi, il était cinq heures de l’après-midi. La neige tombait tellement qu’il m’était presque impossible de distinguer les arbres à travers la fenêtre. Je tordais ma moustache, que faire d’une après-midi presque finie, avec une ville engloutit par la neige ?

C’est alors qu’un coup de fil vint m’interrompre. A l’appareil, M. Scoth, mon patron. Je travaille avec lui à la police où je suis enquêteur. Il avait une affaire à me confier, un meurtre, mais pas un meurtre banal comme on peut en voir tous les jours dans des séries américaines, un meurtre dont personne n’aurait pu avoir l’idée, on avait tué un Dieu. Zeus avait envoyé une lettre du Mont Olympe pour nous demander de résoudre cette énigme !

J’étais tout content, et en même temps apeuré. Aller chez les Dieux, enquêter pour eux, trop d’émotions en même temps ! Je n’avais pas le temps de réfléchir, il fallait que j’y aille. C’est au bout de plusieurs heures de route que j’arrivais enfin en haut de la montagne. Zeus nous attendait. Il faisait tellement froid que je ne pouvais plus bouger. Il nous expliqua alors qu’hier, il avait retrouvé le corps de Dionysos juste à côté de la rivière devenue rouge.

Après deux heures de recherches, on savait déjà qu’il était mort assommé par un objet en verre. La moustache gelée par le froid, je continuais, peut être allions-nous trouver un indice sous la neige ? Ou alors un Dieu allait nous faire avancer sur notre piste ?

Athéna était très stressée. Un Dieu mort, cela voudrait-il dire qu’ils n’avaient plus le pouvoir ? Une personne leur voudrait du mal ? Pourquoi leur faire ça ? Ils règnent depuis si longtemps, et ils n’ont jamais eu de problèmes ! Normalement les humains se sacrifiaient pour eux. Puis si l’on pouvait tuer un Dieu, cela voulait dire qu’une puissance encore plus grande allait s’installer ! Pouvait-on faire confiance à un meurtrier, qui a assassiné un Dieu pour prendre le pour ? Et finirait-elle par mourir elle aussi ?

J’étais fatigué, je rentrais chez moi exténué par ce premier jour. A peine arrivé que je m’endormais dans mon lit, au chaud. Pendant la nuit, je n’arrêtais pas de penser à Zeus, à cette enquête, à Dionysos et au Mont Olympe. Qui l’avait tué ? J’allais peut être le savoir le lendemain !

L’aube se levait à peine que j’étais, avec mon équipe, déjà sur la scène du crime. Je demandai alors à Zeus si je pouvais aller demander aux autres Dieux des informations à l’intérieur, mais il refusa, car cela devait rester secret. Il me dit que demain, après un bon repas, ils seraient peut être prêts à parler mais que pour l’instant ils étaient choqués et qu’il fallait mieux les épargnés et leur laisser encore un peu de repos. Je fouillais donc les alentours du corps à la recherche d’un indice. Je glissai sur une plaque de givre et me retrouvai nez-à-nez avec des poils de barbe ! Un indice qui pouvait peut être nous dire qui est le meurtrier ! Malheureusement, avec la neige, il était impossible de savoir à qui sont ces poils ! C’était donc déçu que je partais aujourd’hui, mais rien n’était perdu !

Le troisième jour venait, j’étais assis devant Arès qui m’expliquait ce meurtre tragique, qu’avant-hier, Dionysos allait très bien, qu’il disait vouloir goûter au dernier vin du vigneron juste en bas de la montagne. Il en avait vu des morts, des assassinats, mais celui d’un Dieu, il ne pouvait pas comprendre…

Je décidai d’aller voir ce vigneron bien décidé à comprendre qui l’avait tué. En chemin, je réfléchissais, le meurtrier, serait-ce un des producteurs de vins mécontent que Dionysos ne goûte plus une goutte de ses breuvages ? C’est alors que j’eu un flash ! Peut-on tuer un Dieu ? Non ! Non, on ne peut pas tuer un Dieu ! Etait-ce vraiment Dionysos ? J’en eu rapidement la confirmation quand je le vis à l’entrée d’une maison, celle du vendeur qui avait mis en vente ses bouteilles il n’y a pas longtemps. Etonné, je demandai à un collègue de fouiller le corps, pour savoir qui c’était. J’allais, moi, demander à Dionysos, ce qu’il se passait. Il me répondit qu’il y a deux jours, il était descendu pour goûter au vin, mais que le vendeur n’était toujours pas arrivé. Je reçus un coup de téléphone, le corps était celui de Martin Wames, le vendeur de vin que Dionysos attendait depuis deux jours !

Tout était plus clair d’un coup dans ma tête, les poils de barbe, c‘étaient ceux de Poséidon, et le meurtre était fait par Poséidon ! Il n’en pouvait plus, Dionysos parlait des vignes, du vin, de raisins tous les jours et pour le punir, il l’a tué, oui, il a tué Wames ! Ensuite il l’a déguisé en Dieu, pour faire croire à la supercherie !

Arrivé au sommet, j’émettais ma supposition. Les Dieux, choqués, regardaient Poséidon. Il avoua alors le meurtre, son meurtre ! Les Dieux avaient été trompés… Par un Dieu ! Où allait-on ? Héra en larmes ne pouvait même plus parler.
Zeus prit alors la parole. Selon le règlement de l’Olympe, tout Dieu commettant un meurtre sans raison, sans en avoir parlé avec les autres serait envoyé en prison pendant cent ans, et ses pouvoirs seraient alors donnés au chef, Zeus. Après tout, quand on est le chef des Dieux, ne peut-on pas avoir tous les pouvoirs ? Il me remerciait, avec toute mon équipe, et fêta le retour de Dionysos parmi eux !

Je rentrai chez moi, considéré par les Dieux comme un héro mortel, bien que je ne fis que mon métier, c’est mon devoir de savoir le meurtrier dans un crime ! Enfin bref, ce fut presque une affaire comme les autres bien que le meurtrier fut un Dieu !
 
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