DeletedUser46337
Guest
Bonjour, je voulais savoir ce que vous pensiez de ce premier chapitre, avez vous des conseils à me donner pour une hypothétique continuation?
Moi, Philippe Durand, écris en ce jour mes regrets. Une sorte de journal relatant mon présent et mon passé. Je n'ai pas de futur; bien qu'il soit infiniment long, il ne signifie que désespoir, remords et souffrance. Et mon présent n'est pas pour compenser.
En effet, je souffre. Terriblement, de toutes les manières que vous pouvez imaginer; la torture, le mépris pour les autres et pour soi-même. Surtout la haine de soi, qui vous hante et vous nargue. Il y a surtout des regrets; depuis des années, je me dis que j'aurais pu être heureux, aujourd'hui et jusqu'à la fin. Seulement je n'ai rien fait pour, bien au contraire. Et maintenant rien ne changera, quoique je fasse...
L'absence de visites sur ma tombe ajoute encore plus à ma rage provoque en moi une jalousie envers les morts «naturels» et regrettés des vivants. Mais après tout, qui regrette un meurtrier doublé d'un suicidaire?
Ces sombres pensées auront tout le temps, à l'aide des souffrances qui me sont infligées, de m'ôter la raison. Ce n'est pas cette sorte de journal qui les en empêchera, j'aimerais juste qu'on garde de moi un souvenir d'avant la chute finale, prouver que je regrette mes actes cruels dont je parlerai plus tard.
Mais ces tourments sont le lot habituel d'une âme déchue et je sais les avoir mérités, tout comme l'absence de visites sur ma tombe. Mais tout de même, me mettre sous le nez les tombes des morts regrettés... J'ai composé, un peu pour penser à autre chose, un court texte relatant ceci.
Déjà ma tombe, exempte de visites, se lézarde au gré du temps, s'efface par l'usure et par le temps.
Déjà un panneau de bois blanc, sentence fatidique, souligne son abandon et décrète sa destruction.
D'un certain côté, je suis pressé de laisser ma place à un autre, fraîchement mort et aimé de tous, ayant eu une vie honnête, un de ceux qui finiront au Ciel. Après tout, ma tombe ne fait qu'ajouter à ma souffrance.
Il est dur d'écrire quand on souffre. Mon cerveau, déjà embrouillé et affaibli par la douleur, compliques les mouvements basiques et les réflexions simples. De plus, je n'ai pas tout mon temps pour écrire ce journal; la folie me rattrape, me consume tel un feu dévastateur.
Mais assez souligné ma souffrance, je dois prendre sur moi pour en expliquer la cause. Pour ce faire, je devrais vous raconter la totalité de mon histoire. Cela ne sera pas facile, malgré que je ne me souvinsse que trop de ces évènements.
Moi, Philippe Durand, écris en ce jour mes regrets. Une sorte de journal relatant mon présent et mon passé. Je n'ai pas de futur; bien qu'il soit infiniment long, il ne signifie que désespoir, remords et souffrance. Et mon présent n'est pas pour compenser.
En effet, je souffre. Terriblement, de toutes les manières que vous pouvez imaginer; la torture, le mépris pour les autres et pour soi-même. Surtout la haine de soi, qui vous hante et vous nargue. Il y a surtout des regrets; depuis des années, je me dis que j'aurais pu être heureux, aujourd'hui et jusqu'à la fin. Seulement je n'ai rien fait pour, bien au contraire. Et maintenant rien ne changera, quoique je fasse...
L'absence de visites sur ma tombe ajoute encore plus à ma rage provoque en moi une jalousie envers les morts «naturels» et regrettés des vivants. Mais après tout, qui regrette un meurtrier doublé d'un suicidaire?
Ces sombres pensées auront tout le temps, à l'aide des souffrances qui me sont infligées, de m'ôter la raison. Ce n'est pas cette sorte de journal qui les en empêchera, j'aimerais juste qu'on garde de moi un souvenir d'avant la chute finale, prouver que je regrette mes actes cruels dont je parlerai plus tard.
Mais ces tourments sont le lot habituel d'une âme déchue et je sais les avoir mérités, tout comme l'absence de visites sur ma tombe. Mais tout de même, me mettre sous le nez les tombes des morts regrettés... J'ai composé, un peu pour penser à autre chose, un court texte relatant ceci.
Déjà ma tombe, exempte de visites, se lézarde au gré du temps, s'efface par l'usure et par le temps.
Déjà un panneau de bois blanc, sentence fatidique, souligne son abandon et décrète sa destruction.
D'un certain côté, je suis pressé de laisser ma place à un autre, fraîchement mort et aimé de tous, ayant eu une vie honnête, un de ceux qui finiront au Ciel. Après tout, ma tombe ne fait qu'ajouter à ma souffrance.
Il est dur d'écrire quand on souffre. Mon cerveau, déjà embrouillé et affaibli par la douleur, compliques les mouvements basiques et les réflexions simples. De plus, je n'ai pas tout mon temps pour écrire ce journal; la folie me rattrape, me consume tel un feu dévastateur.
Mais assez souligné ma souffrance, je dois prendre sur moi pour en expliquer la cause. Pour ce faire, je devrais vous raconter la totalité de mon histoire. Cela ne sera pas facile, malgré que je ne me souvinsse que trop de ces évènements.