KATANE, la mystérieuse

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

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Milia avait regardé toute la scène sans réussir à se sentir concernée. L'assassin ne lui faisait pas peur, la mort ne lui faisait d'ailleurs pas peur non plus, après tant d'année à vivre. Le seul regret qu'elle aurait pu avoir en mourant soit de ne pas avoir eu de réponses à ses questions.

Elle remercia quand même l'homonculus silencieusement, même si elle se doutais que ce n'était pas par égard pour elle qu'il avait lutter contre l'assassin, mais pour autre chose. La puissance magique déclenchée ici pourrait attirée trop de mauvais regards, ce n''était pas bon du tout. Elle même ne se contentait que de sorts mineurs depuis longtemps.


- Assassin, oserais je te rappeler que c'est toi qui a initié la provocation ? Je suis ici car je cherchais juste à protéger mes amis et à les ramener à couvert. Que t'ai-je donc fait pour que tu veuilles ma mort ?


Milia s'assit sur le sol et essaya d'ouvrir son esprit à la forêt. Elle senti l'assassin et la signature si particulière de l'homonculus près d'elle, le gaulois, qui l'avait fortement étonné un peu plus loin et elle s'arrêta bientôt, en découvrant qu'à la place de la signature du chasseur de prime, elle ne sentait rien, il y avait un vide. Elle posa son regard mauve sur lui en s'interrogeant.
Décidément, beaucoup de mystère pesait sur chaque membre du petit groupe.
 

DeletedUser11347

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Alors qu'il pensait que l'assassin allait lancer son attaque, le Gaulois qui ce contentait de regardais depuis quelque instant c'est décidé d'intervenir. Et quelle intervention. Sa signature magique s'accrut d'un seul coup puis il laissa éclater sa puissance. Suite à cette démonstration l'assassin ce décida et ranger ses armes. Les yeux de l'Homonculus reprirent leur teinte originel et arrêta le flux de son aura. Les lames désormais rengainé, il lança un regard interrogateur vers l'aventurière. L'espace d'un très court instant sa signature magique fut complétement instable. *Cette Noa, d’où vient elle ?*
Il tourna ensuite son regard vers le chasseur. Il n'était absolument pas déstabiliser face à ce qui venait de se passer. Autre chose de surprenant il avait l'air de guetter un endroit précis dans la foret. L'homonculus suivi la direction de son regard. Alors qu'il était trop concentrer sur les signatures de chacun des membre de ce groupe un peu hors du commun il ne l'avait pas remarqué. L'un des protecteurs de cette foret les observait. Depuis combien de temps il en a aucune idée. Mais ce qu'il savait c'est qu'ils étaient au plein cœur de son terrain de chasse et tout le bruit fait depuis le combat contre les Cyclopes il n'était pas étonnant de le voir ici. Il devait maintenant se calmer, et réfléchir calmement à la situation. Il posera ses questions à la magicienne et à l’assassin plus tard. Devait-il rester au près de ses humain pour le moment, ou bien quitter cette foret qui l'avait protéger durant le dernier siècle au plus vite ? L'homonculus monta rapidement sur l'arbre le plus proche du feu et se mis a contempler la lune. *J'espère avoir encore assez de temps*
 
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DeletedUser2929

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Le calme semblait être revenu parmi les protagonistes. Mais cet esclandre avait été à son avantage, lui permettant de rester dissimuler et d'observer ses rivaux. Certains maniaient la magie, d'autres les arts du combat. En créature divine il devina que l'homme qui invoqua la foudre jupitérienne était un Fils céleste ou un bâtard des dieux, que la femme agressée était peut-être une ensorceleuse puissante et que les deux autres hommes étaient des serviteurs pourvus d'intentions obscures.

* Il est préférable que je reste à l'écart tant que je le peux, je flaire des ondes douteuses si ce n'est malfaisantes. Je ne sais quoi penser d'eux...*

Et en une rotation vive, sa cape rouge flamboyante trancha l'air, et la créature s'engouffra plus profondément dans le labyrinthe boisé. Certains l'avaient probablement repéré, mais certainement pas vu.
Il reparti à la chasse afin de soulager ses besoins vitaux ; ses boyaux s’enflammaient davantage chaque seconde depuis qu'il n'avait rien avalé.
 
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maxdu59

Titan // Comédien Détendu
Au moment où la magicienne prononça le mot "assassin", parlant d'une voix forte pour qu'il l'entende de son emplacement, ses commissures remontèrent légèrement avant de retomber. Ce fut là sa seule réaction face à ses accusations. Devait-il révéler à cette femme, puissante, indéniablement, pourquoi il l'haïssait tant ? Raconter son histoire ?
Il la vit ensuite s'asseoir et procéder à un sondage, à en juger par l'énergie dégagée à ce moment de la part du corps de la mage. Elle ne broncha pas quand son énergie le traversa, elle n'avait donc pas découvert ce qu'il était. Néanmoins, son regard se planta derrière lui. Il se retourna brièvement et aperçu le chasseur pendant ce court laps de temps. Il se retourna à nouveau et observa l'enchanteresse avec un tout autre regard. La colère avait fait place à la curiosité teintée d'intelligence.

*Elle est difficile à jauger. Elle parait en surface extrêmement fragile, mais derrière la façade se dressent des flammes ne cherchant qu'à brûler. Méfiance requise. Je dirai risque de niveau 4, mais pas de mise en oeuvre de moyens de protections pour le moment. Si ce que le regard des autres insinue est vrai, évitons les débauches de sorts inutiles pour le moment*
Il se leva et alla se rincer le visage au bord de la rivière, puis il retira son armure, et fit quelques exercices de musculation avant de remettre son armure, s'asseoir, fermer les paupières et les rouvrir quelques minutes plus tard, revigoré par la séance de récupération intense qu'il s'était infligée. Il retourna ensuite auprès du feu, et s'assit à quelques pas du chasseur.

-Tseufos, c'est bien ainsi que l'on te nomme ? Il se trouve que je m'ennuie légèrement, et je ne préfère pas prendre le risque de rentrer dans ma demeure dans la nuit. Surtout que d'après vos regards, quelque chose a été alerté par la puissance dégagée. J'ai une part de responsabilité dans cette affaire, raison de plus pour ne pas vous laisser dans cette situation.
Accepterais-tu de croiser le fer avec moi ?
 

DeletedUser42587

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La nuit tombant, elle jeta un regard noir à l'assassin. *croiser le fer maintenant? Mais qu'a-t-il dans la tête?*
Elle se leva pour jeter du petit bois dans le foyer afin de le raviver. Plus question d'user de magie maintenant que tous était près du feu.
Elle baissait toujours la tête, évitant de croiser le regard de l'enchanteresse comme il aimait à l'appeler. Ce terme lui paraissait bien trop bon pour la magie vivant en ces lieux.


- Ne voudrait-il pas mieux nous reposer et mettre en place un tour de garde plutôt que de croiser le fer? "N" puisque tel est le nom que tu veux nous voir employer, comme tu es en forme tu devrais prendre le premier tour. Et je le prendrai avec toi, ma sieste fut courte mais suffisante pour tenir encore quelques heures!
Vous autres commencez donc votre nuit.

Elle ne leur donnait pas vraiment le choix. Et puis surtout elle ne voulait pas que ce "N" se trouve en garde avec l'enchanteresse, ni avec l'homonculus. Ce trio ne lui plaisait guère, trop impulsifs pour être paisible toute la nuit.
elle se rassit près de sa selle, non loin de l'assassin, face à lui. De là, elle pouvait surveiller l’enchanteresse aussi, sans risquer de dévoiler son regard, ainsi que le barbare. N'étais pas en vue l'homonculus perché non loin au dessus d'eux et le chasseur, mais ce dernier ne l'inquiétait guère, son calme l'apaisait.
Le crépitement des flammes réchauffait l'atmosphère pesante des bois, et les flammes créaient des ombres se mouvant avec plus ou moins de grâce sur les visages de cette curieuse compagnie. Ses mains croisées autour de ses genoux, dagues toujours dans le creux de ses paumes, elle resta silencieuse durant tout son tour de garde.
 
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DeletedUser43193

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Tseufos en effet très las après ces trois jours passer sans vraiment -il ne s'était accordé que quelques courtes pauses- accepta de bonne grâce la proposition de Noa.

Puis il s'écarta un peu du feu, la nuit ne s'annonçait pas fraîche.
Il lança également à "N" :
"Non, nous ne croiserons pas le fer ce soir, et si nous le croisons demain c'est parce que je l'aurais décidé, et non parce que tu est prit d'ennui ..."

Avant de s'allonger sur sa couverture il détendit les fils son arbalète pour ne pas qu'elle ne s'abîme mais laissa les carreaux en place, de façon à pouvoir la chargée rapidement au besoin ...
Ceci fait il prit une dague dans sa main droite et s'allongea sur le dos.
Et si il ne faisait désormais plus confiance à "N" trop imprévisible, il avait toute confiance en Noa qui montait également la garde.
Aussi sombra-t-il rapidement dans un sommeil sans rêve ...

Il ne dormait jamais à point fermé, son corps se détendit au maximum, mais ses sens toujours aux aguets d'une menace ne lui permirent pas de dormir longtemps, cette forêt dégageait une aura étrange ... indéfinissable ... et cela le mettait mal à l'aise.
Il abandonna donc l'idée de se rendormir et alla plutôt rejoindre Noa.

"Veux-tu que je prenne mon tour pour que tu puisses te reposer?"
 
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La magicienne ne put se résoudre à dormir cette nuit là. Même si elle en avait cruellement besoin. L'assassin désirait la tuer et, avant de mourir, elle voulait des réponses. Il semblait avoir renoncer pour le moment, mais elle n'avais pas vécu tant d'années en se fiant aux apparences. Personne ne veillerais sur elle pendant son sommeil, et sa tête était de toute façon emplie d'interrogations concernant chaque membre du groupe.

Elle sentait le poids d'un regard sur elle, et se doutais que cela devait venir de Noa. Tant qu'elle ne verrait pas ses yeux, elle ne pourrait jamais être certaine de son identité, mais son instinct lui soufflait que cette femme était bien son ancien mentor. Tout la lui rappelait : sa manière de se déplacer, le ton directif d'une personne habituée à donner des ordres et à être obéi, sa voix. Mais sa signature n'était pas la même, elle semblait celle d'un humain sans pouvoir.

Lorsqu'elle vit le chevalier se lever, elle revint sur ce mystère. Qui était-il ? Elle réessayait d'ouvrir ses sens en ce concentrant sur lui, mais le même vide lui répondit. C'était une sensation étrange, indescriptible. Durant toutes ces années, jamais Milia n'avait eu à faire à cette sensation, elle avait toujours senti quelque chose. Il est facile de modifier une signature pour qui veux s'en donner la peine et connais les bases de la magie, mais il reste toujours, pour les plus puissants, quelque chose. Il n'est pas possible de l'effacer.

La jeune femme aurait aimé se rapprocher, mais elle sentait bien les ondes de méfiance qui émanaient, elle ne se sentait pas du tout la bienvenue dans leur cercle. Elle resta donc à l'écart et s'allongea pour trouver une position confortable, tout en continuant à les observer.
 

DeletedUser

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Quand le jour se dissout dans la morne panade, du feuillage endormi sous de pâles couleurs, le silence étoilé se faufila, maussade, et la nuit s’en revint ruisselant de pudeur.
Le Soleil avait sombré depuis déjà longtemps.

La Lune, somnambule à l’œil indifférent, erra sur la rosée, tout comme l'âme peinée de cette magicienne se mit à l'écart, restant méfiante.
Le Gaulois, dépourvu de toute fatigue, déposa son gourdin non loin du feu, et se dirigea vers cette femme.
Arrivé à sa hauteur, il la fixa quelques secondes, se mit à genoux face à elle, et entreprit la discussion.


- Magicienne, puis-je connaitre votre nom ? Nulle crainte tu n'as à avoir de moi.
Je viens simplement papoter, étant donné qu'aucun de nous deux ne trouve le sommeil.
Puis-je m'installer à tes côtés ?

Alors qu'il attendit une réponse de la femme, il détacha sa gourde de son chanvre proposant à cette dernière de se désaltérer.

- As-tu soif ? Cette gourde contient un rouge venant de ma contrée natale.
Une Cuvée d'une grande qualité.
 
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maxdu59

Titan // Comédien Détendu
Il s'amusa de la remarque de Tseufos suite à l'ordre donnée par l'archère. Fatigué, le pauvre chasseur ?
Ne cherchant pas la confrontation avec celle qui avait décidé de prendre les rênes pour le reste de la soirée, il se posta au coin du feu, à côté de ses affaires. Il chercha dans son sac de cuir, et y retira de la ficelle, avec laquelle il prépara des noeuds coulants, en prévision d'une chasse le lendemain. Le chasseur pourrait s'en occuper, mais l'ennui était un fléau pour un esprit hyperactif.
Les noeuds prêts, il entendit alors la voix de l'arbalétrier. Tiens, pas si fatigué que ça. Un lâche peut-être ? Non. Incohérent avec les événements de la journée. Des mouvements à sa droite, ceux de la magicienne. Au bruit qu'elle faisait, elle venait de s'allonger, tout bonnement.
*Ne soit pas aussi méfiant N, ce n'est pas nécessaire de l'être tant. S'ils voulaient te tuer, ils l'auraient déjà fait. Enfin, ils auraient essayé.*

A ce propos, le fait qu'ils l'appellent N sans poser de questions l'amusait beaucoup. Personne ne cherchait à savoir ce qui se cachait derrière son nom, ni derrière ce qu'il était. Tout le monde se tenait au fait qu'il était un assassin, bien qu'il ait prouvé le contraire peu avant, lorsque sa colère avait prit le dessus.


Il se leva, et fit le tour du campement, jetant un oeil à chacun des membres présents. La magicienne était excentrée, accompagnée par le barbare. Il se rendit compte que visiblement, elle n'avait rien avalé.. Il alla chercher une miche de pain, sous le silence de Noa, et de s'approcher de la magicienne. Il s'accroupit devant elle, et la regarda, il rompit la miche de pain en deux, préleva un petit morceau de pain sur chaque moitié, les mangea, et donna le reste à la magicienne. Il se pencha et lui murmura à l'oreille, pour ne pas ébruiter ses compagnons et ne pas se faire entendre du gaulois

- Mange sans craintes. De ce que j'ai vu et ressenti, tu n'as pas avalé quoi que ce soit depuis un moment. Quand à la question que tu peux te poser, je sais que les magiciens ont les mêmes besoins primitifs que les Hommes. Si tu le souhaites, il me reste un morceau de faisan. L'animosité n'empêche pas le civisme le plus élémentaire. Tu sais où me trouver.

Il s'écarta, lui jeta un dernier regard dans lequel la haine s'était presque estompée, pour le moment, et alla s'asseoir à sa place.
 
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La mage regarda le barbare s'avancer vers elle et se rassit avant qu'il n'atteigne sa destination. Allongée, elle ne pourrait jamais se défendre. Bien qu'il avait pris soin de déposer son gourdin loin de lui, la journée n'avait pas assez bien commencer pour qu'elle arrête de se méfier. Milia accepta son vin avec gratitude, elle avait terriblement soif.


- Assieds toi, je t'en prie. Merci pour le vin. En effet, il est très bon. dit elle après y avoir goûté. Mon nom est porteur de bien trop d'histoire et de dangers pour que je puisse le révéler. Mais toi, qui es tu barbare ? D'où viens tu ?

Avant qu'il ne puisse répondre, elle vit que l'assassin s'approchait d'eux. Elle commença à invoquer des sorts de protection lorsqu'il s'accroupit et lui donna une miche de pain qu'il avait préalablement goûté. En écoutant son petit discours, elle se dis que c'était un bien étrange personnage et, lorsqu'il partit en croisant son regard, elle pu voir que sa colère étaient passé, à défaut de la haine, plus ténue mais toujours présente. Elle se demanda si elle ne l'avais pas déjà rencontré pour qu'il lui voue une telle haine, car ce n'était pas son alliance avec les cyclopes qui faisait cela, ou alors l'homme était bien colérique.

Ne pouvant de toute façon pas répondre à ses questions, elle se retourna vers le gaulois en commençant à grignoter le pain.
 
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Ravi que cette dernière accepta son présent, il vit l'assassin s'approcher de leurs positions afin de susurrer quelques mots à la magicienne et lui tendre une miche de pain. *La pauvre semblait en effet aussi affamée qu'assoiffée.*

Alors que ces deux individus conversèrent, ne souhaitant nullement se montrer trop indiscret, il détourna son regard vers la douce Noa, la contemplant au loin assurer la ronde de nuit.
*La nuit étoilée ne faisait qu'embellir cette femme, et malgré son visage encapuchonné, il pu aisément deviner sa divine beauté.*

C'est alors que l'assassin se releva et rebroussa chemin. Il accepta donc l'invitation de la magicienne et s'installa à ses côtés.


- Je me nomme Orthopédix, fier Gaulois des lointaines contrées d'Arausio, une contrée où il y fait bon vivre, épargnée de toute rancœur que peut compter ce monde damné.
Fils céleste du grand Jupiter, mais cela, je pense que as pu le deviner. J'aimerais cependant que cela ne s'ébruite pas trop, je compte donc sur toi pour taire mes origines.
Et toi, conte moi ton histoire.

Il reprit sa gourde de vinasse, et se délecta goulûment d'une franche gorgée, attentif, écoutant la femme lui conter son histoire.
 

DeletedUser

Guest

Elle esquissa un sourire, son histoire ne pourrait pas être raconté, sauf si elle souhaitait définitivement trépasser. Mais elle pouvait toujours essayer de contenter un peu la curiosité de ce gaulois.


- Mon histoire cher gaulois ? Je ne pourrais te la raconter en une nuit, je ne pourrait te la raconter tout court d'ailleurs, à l'instar de mon nom, elle est chargée de passage bien sombre, comme tout le monde je suppose. Mais je peux te dire que je viens d'un lieu pas si lointain que ça. Dans une autre vie, j'ai été fille d'un fermier bien pauvre. Le jour où il a essayé de me marier, je suis parti. J'ai été peu de temps après initié à la magie, et je l'ai perfectionné, jusqu'à devenir la magicienne que tu as devant toi. J'ai parcouru bien des mondes, mais l'attrait de ma terre natale m'a toujours forcé à revenir sur mes pas...


Milia s'arrêta avant d'en dire trop, surtout concernant le nombre d'année qu'elle avait passé sur cette terre. Après tout, elle ressemblait à une jeune femme, le poids des années n'ayant pas prélevé son dû. La fatigue la rendait encore plus imprudente qu'elle ne l'avais été.
 

DeletedUser42196

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Luxentis avançait rapidement dans les couloirs ornés de colonnades de marbre. Il connaissait très bien le Palais des Cieux et il faisait parti des rares anges à le fréquenter qui n'eut aucun risque de se perdre dans ce majestueux dédale.
Convoqué, il arriva à l'entrée de la salle du trône, salua les gardes et alla s'agenouiller au centre de la pièce.


- Luxentis, Grand Archange et Maître des Armées Célestes, j'ai une mission de terrain à te confier.
- J'en serai honoré, ma Déesse, répondit-il, mais éclairez-moi, quelle genre d'affaire de terrain est telle qu'elle nécessite ma présence en personne ?

L'ange était assurément intrigué, il avait la plus haute distinction en tant que serviteur et chef des armées divines, et la dernière mission de terrain qu'on lui confiât remontait à plusieurs dizaines d'années.

- Il est certain qu'il n'est pas banal de t'employer à cette tâche, mais c'est une affaire de la plus haute importance, à laquelle, de plus, tu n'es pas étranger. Approches-toi du puits, et observe..

Elle désigna le puits qui occupait l'espace à la droite de son trône. Au fond, l'eau était très claire, mais rapidement, elle se brouilla pour laisser apparaître un décor de foret, avec un feu de camp et quelques personnages dînant autour. Plus loin se jouant une scène étrange, où discutait une magicienne, un homoncule et homme habillé sombrement tel un assassin, lorsque ceux-ci invoquèrent différents types de magie. Il vit ensuite un barbare, gaulois au vu de ses habits, invoquer la foudre et tenter de désamorcer le conflit. Mais ce qui l'intrigua le plus, ce fut cette femme encapuchonnée, à quelques mètres des autres protagonistes, qui, pendant quelques secondes, fut imperceptiblement secouée d'un puissant soubresaut magique.

- Je.. qu'est-ce que.. se pourrait-il que..?
- Oui, Luxentis, Noa vient de se manifester, à nouveau, après de très longues années d'absence.
- Cela veut-il dire que la prophétie a reprit ?
- Il est possible que ce soit le cas, mais cette fois, il faudra qu'elle soit menée à bien, car tu connais les conséquences qu'il pourrait y avoir si elle ne se réalise pas.
-Oui, assurément. Je reconnais l'énergie de la magicienne, elle vous vénère telle que moi, mais quelle est cette étrange magie qu'a invoqué le barbare ?
- Il est d'autres divinités arpentant ces cieux, Luxentis. Les dieux de cet homme résident à l'Olympe, et il est le descendant de l'un des plus puissants d'entre eux.
- Et quelle est cette sombre magie qui anime l'assassin ?

Elle marqua un temps d’arrêt, mais Luxentis vit son visage s'assombrir.

- Je ne peux répondre à ta question, il est régit par d'autres lois encore, bien plus sombres, que celle mises en place par les différentes divinités résidant dans les cieux, des maîtres plus sombres qui servent d'autres effrayants desseins dont moi-même n'ai-je connaissance.

Déstabilisé, l'ange venait de voir pour la première fois sa Déesse ignorante, elle qu'il pensait omnisciente..

- Toujours est-il, Luxentis, que je compte sur toi pour surveiller l'avancée de ce groupe et de la prophétie, car, le moment venu, tu devras apparaître et les guider sur la bonne voie. Je ne te conseille pas pour l'instant de faire savoir ta présence auprès de Noa, nous ne connaissons toujours pas ses objectifs, ni comment elle a évolué, elle est instable. Mais je pense que tu peux avoir confiance en l'autre magicienne, elle est honnête et ne trahira pas notre implication.
- Je m'acquitterai de ma mission selon vos désirs, ma Déesse, dit-il en s'agenouillant une dernière fois avant de quitter la salle, toujours intrigué par le retour de Noa, et presque écrasé par l'importance de sa tâche et les conséquences qu'elle avait.
 
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DeletedUser42587

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Elle accepta sans broncher l’offre de Tseufos et le remercia d’un mouvement de tête. Elle lâcha un soupir et s’enfonça plus confortablement contre la selle et ferma les yeux.

*S’ils ne daignent dormir tant pis pour eux*

Privé de sa vue, son audition prit le relais et elle se concentra sur la mélodie des sons en présence.
Des bruits de pas traversant devant elle, de gauche à droite, du barbare vers la mage qui remua d’ailleurs. Ouvrant un œil, elle vit que c’était effectivement le dénommé Orthopédix qui s’était rapproché de la magicienne. Quand celle-ci prit la parole, Noa serra la mâchoire.

Le tintement de sa voix raisonna dans son esprit torturé. Elle appartenait à l'Ordre, elle en était désormais sûre, mais ne parvenait pas à se souvenir d'elle. Ni la couleur de ses iris, ni les traits de son visage ne lui semblaient familiers.
Un frisson la fit sortir de ses pensées. Le feu perdait en intensité. Un simple souffle la réconforterait, mais sa signature devait rester humaine au possible. Elle essaya donc de se concentrer sur un autre des personnages de la compagnie.
Le barbare. De barbare il n’en avait que le surnom, son chanvre était plutôt un attribut d’esclave ou de gladiateur plus que de barbare.


*Mais alors quel est ce lien qui m’échappe entre cet individu et les puissances divines ?*

Tandis que l’assassin se dirigeait vers ces deux là, elle leva la tête pour voir si là-haut, l'homonculus était toujours là. Dormait-il ? Elle ne saurait le dire, les mouvements de son abdomen paraissaient calmes et réguliers.
L'assassin fit demi-tour et retourna s'asseoir. Et tandis qu'il préparait des collets, elle tendit l'oreille à la conversation sur sa droite. Son audition saisie soudain un mot. Gaulois. Elle tenta alors de se souvenir des légendes impliquant les Dieux Romains et les humains, sans qu’ils ne soient romains. Elle savait avoir lu quelque chose de cela, mais ses souvenirs étaient bien trop lointains. La magie aurait pu l'y aider, mais elle se refusait à l'utiliser pour le moment. Son humanité la protégeant des sombres desseins de certains de ses compagnons. Cela étant, cet homme cachait quelque chose et il faudrait qu’elle discute avec lui.


Elle finit par sombrer dans un sommeil léger. Habituée à ne jamais dormir sur ses deux oreilles, elle ne se força pas à veiller.Tout bruit suspect la tirerait malgré elle du pays des songes.

 
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DeletedUser11347

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L'homonculus observa silencieusement le manège qui se dessinait en bas. La nuit était déjà très avancé mais les humains n'avait pas encore envie de se reposer. Certainement du à l’excitation des différents combats et le manque de confiance des uns des autres. Mais l’atmosphère au sein du groupe c'était légèrement amélioré. Il ne devait plus se permettre d’utilisé la puissance enfui dans son corps aussi négligemment.

L'Homonculus sortit un médaillon du fond de son sac. Ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas contempler de cette façon. Sur le médaillon était gravé une salamandre cracheuse de feu. Avoir été confronter à de la magie aujourd'hui lui rappelait d'ancien souvenir oublié depuis longtemps. Mais se souvenir de ça maintenant n'allait pas arranger sa situation. Il vit l'assassin s'éloigner du barbare et de la magicienne de quoi ont-ils bien pu parler. Il était trop loin pour entendre quelque chose et la pénombre de la nuit lui empêchait de lire sur les lèvres. Le barbares et la magicienne reprirent ensuite leur discutions. Il rangea son médaillon au fond de son sac. Il y trouva dans son sac la cuisse de faisan que lui avait donner l'assassin lors de leur rencontre.
*Tiens j'avais complétement oublier que c'était dans mon sac. j'irai le remercier demain* Il mangea la viande cru cela ne le dérangeait pas vraiment, il avait déjà manger bien pire. Une nouvelle question se posait à lui. Devait il dormir. Lui qui fut seul à errer dans ses bois un siècle durant n'avais plus l'habitude d'avoir des présence aussi proche de lui. Néanmoins il devait se reposer et aucune des personnes ici présente ne semblait vraiment hostile a son égard. Il ferma les yeux tout en restant en alerte, cette foret restait tout de même toujours dangereuse, même si bizarrement c'est la première fois qu'il se sentait autant en sécurité.
 

DeletedUser43193

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Noa accepta sa proposition et le remercia d'un signe de tête.
Il s'assit donc et commença à nettoyer son arbalète ...

*Combien de fois m'a-tu sorti d'une situation délicate ma belle arme d'ébène ... *
Il l'avait achetée 3 ans plus tôt dans la cité-état de Syr, après sa première grosse prime ... il avait dépensé tout son argent pour commander cette magnifique arme au meilleur artisan de la ville, et le travail avait été à la hauteur!
Elle pouvait projeter ses carreaux -eux aussi très précieux- avec une précision mortelle et percer n'importe quelle armure ...

A côté, il entendit bientôt la respiration régulière de Noa, et sans avoir à se retourner, il savait qu'elle s'était endormie.

Il observa "N" qui préparait vraisemblablement des pièges pour la chasse, puis son regard se porta sur le barbare et la magicienne qui discutaient non loin...
Il ne savais rien de la magicienne et il entendait bien en apprendre plus plus tard et de sa bouche si possible ...

Finalement , son regard se perdit dans lesm reflet des flammes qui dansaient sur son arbalète maintenant parfaitement lustrée.
Il l'a rangea , s'adossa à un rocher et continua ainsi son tour de garde jusqu'au petit matin .
 
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maxdu59

Titan // Comédien Détendu
Il était parfaitement reposé suite à sa séance de récupération, peu avant le coucher du soleil. Néanmoins, la faim recommençait à le tenailler. Il se releva à côté du feu, vérifia toutes ses armes, inspira longuement, et prit ses différents collets.
Il s'avança vers Tseufos, et lui dit

-La faim me tenaille. Et je sais que vous autres aurez également envie de satisfaire les envies de vos estomacs. Je pourrai bien découper un autre morceau de ce délicieux cyclope, mais cela importunerait surement notre.... invitée
Il prononça ce mot d'un ton amical, mais ses yeux laissaient transparaître une légère haine.
-Je vais poser ces collets. Dans l'espoir de récupérer plusieurs choses. Mais avant, autant raviver le feu, qu'il soit prêt à faire cuire une quelconque bestiole que je croiserai dans mon parcours.
Il alla cherche du bois à l'orée de la forêt et le mit dans le feu, avant de repartir. Il voyait très clairement dans le noir, la nuit ne serait pas un problème. Loin de là. Il s'enfonça dans les ténèbres du feuillage, où il finit par découvrir quelques empreintes, nombreuses au niveau d'un petit passage entre deux troncs. Il posa deux collets à cet endroit, puis repartit.
Il entendit un craquement en hauteur, leva la tête et vit un écureuil peu attentif. Il sortit une dague, et la lança d'une main experte, dans son oeil. L'animal tomba et fut ramassé aussitot.
*Il est temps de retourner au camp*
Chemin faisant, il aperçut, sans y prêter attention, des plantes aux fleurs en forme de clochette violette.
*Digitale... Voilà qui est parfait pour mon arsenal*

Il prit une grande feuille, et coupa la plante, pour la placer à l'intérieur. Il retourna au camp sous le regard de Tseufos, un écureuil dans une main, la feuille dans l'autre. Il embrocha la bestiole et la plaça sur le feu, avant d'aller chercher de l'eau à la rivière, la placer dans la feuille et mit dans le feu, pour le retirer en même temps que l'écureuil. Il plaça la décoction dans une fiole qu'il ne quittait jamais, Tseufos se demandant surement ce que c'était, et jeta la feuille inutilisable. Il mangea l'écureuil avec appétit, puis alla se place à l'exact opposé de Tseufos, et loin de la magicienne.
 

DeletedUser

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Le Gaulois écouta attentivement l'histoire de la magicienne, il apprécia que cette dernière lui fit part de ses origines et comprit sans mal sa volonté de ne tout dévoiler. Après tout, ils étaient encore au stade d'inconnus.

- Peut-être un jour pourrais-je moi aussi retourner dans les plaines de ma contrée. Dit-il d'un aire maussade.

Ses échanges avec la magicienne prenant fin, il se releva, tout en saluant la femme d'un signe de la tête, lui souhaitant le douce nuité.
Il se dirigea alors vers le feu afin de récupérer son gourdin et avança vers Tseufos, qui avait quelques heures auparavant, prit le relai de la ronde de nuit, aux côtés de Noa.


- Va chasseur. Laisses toi emporter par les songes. Le jour va bientôt se lever, et il te faut quérir de ton énergie. J'assure la ronde, n'aies crainte.

Ne laissant pas le choix au chasseur, le Gaulois prit sa place et s'installa, non loin de Noa.
Ses pensées toutes tournées vers elle, il ne pût sempecher de la contempler discrètement.
Il sentit que celle-ci ne dormait que d'un oeil.
*Un nouveau jour se lève, comment pourrai-je l'aborder sans pour autant l'offusquer ?*

Ses dernières pensées le fit relever la tête, il chercha éperdument une réponse auprès de ce ciel déjà effacé de tout astres, la lune commençant à s'estomper et laisser place au soleil.
 
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DeletedUser2929

Guest
La pénombre enlaçait le silence qui recouvrait la forêt. Un calme peu commun d'ordinaire, mais les frayeurs et le tumulte causés par l'affrontement avaient mis en fuite les chanteurs noctambules. Seule cette bête majestueuse osait s'approcher de ces humains tapageurs. Elle n'était pas une protectrice de la forêt, elle affectionnait cependant à un certain équilibre, et pour cela elle se devait d'intervenir tôt ou tard.

Naguère des milliers d'hommes effrénés par la peur et la haine parcoururent ces bois en quête d'affaiblir les créatures de la mythologie, autrefois prodigieusement puissantes. Désormais elles se cachent et tentent de se protéger, parfois entre elles, contre toutes les sortes de maux.


* Les rayons divins ainsi que les larmes rosées, premières paroles et pleurs d’Apollon au seuil de l'aurore. Je me délecte de cette chaleur suprême, qui chaque jour est un présent des Dieux. J'espère que mes compagnons dotés de pensées sauront apprécier aussi mon cadeau ; mes roses rouges et leurs épines.*
 
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DeletedUser44469

Guest
Un jour nouveau commença, et le demi-dieu tenta de se souvenir comment il fut arrivé la. *Un complot de ses frères, sans doute... ou bien une blague de mauvais gout de la part de son pere, Hades*

C'est en se réveillant qu'il vit a cote de lui une femme ravissante, dotée d'une beauté dont même les étoiles seraient jalouses. Mais malgré un effort immensurable, il ne parvint pas a s'en rappeler, et décida alors d'attendre son réveil.

Il ouvra la fenêtre, et vit une scène digne des meilleurs peintures. *C'est vraiment dommage qu'il ait tout oublié*
Il remit son armure, d'un noir si sombre qu'on dirait qu'elle absorbe la lumière, et prit son épée, prêt pour une journée qui s’annonçait bien différente de ce qu'il avait vécu jusqu'alors. Mais parmi toutes les notes joyeuses qui retentissaient autour de lui, il senti quelque chose, qui lui était propre... le danger, ou, plus précisément, la mort... Il n'en fit aucunement dérangé pour autant. Apres tout, c’était son métier.

La beauté de la clairière n’étant que pale a cote de celle qui gisait sur son lit, il y retourna et se coucha de nouveau avec elle, l'admirant comme il n'avait jamais eu raison d'admirer quiconque d'autre.

Il jura qu'il sera a elle pour l’éternité... puis, a travers sa rêverie, sentit les bras de sa douce l'entourer, l'attirant conte elle, et il s’oublia une fois de plus.
 
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