Léthée : Poèmes

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DeletedUser

Guest
Bonsoir,
ici je vais mettre tous les poèmes que j'ai écrit.

Bonne lecture et n'hésitez pas a me partager vos commentaires !


Premier Poème : Espoir

Quand pour la première nous nous sommes rencontrés,
Nous n'étions alors que des bébés.
Nous avons toujours été ensemble,
Et rien que d'y penser, j'en tremble.

Lorsque j'ai atteint l'âge d'être un homme,
Et toi l'âge d'être une femme,
Je t'ai fait la demande en somme,
de devenir à jamais ma femme.

Lorsque nos vies s'unirent à jamais,
je t'ai demandé si tu m'aimais,
Par delà ton visage a demi voilé,
Tu m'as dit oui pour l'éternité.

Nous nous aimions, et c'était le plus important,
Jusqu'au jour, où j'ai trouvé cela lassant.
Je t'ai dis que je voulais arrêter,
et depuis ce jour, jamais tu n'as cessé de pleurer.

Aujourd'hui je regrette mon erreur,
et essaye en vain, de conquérir ton cœur.
Je ne sais pas par quel chemin aller,
si je dois t'aborder, ou directement t'embrasser.

La peur se lit dans tes yeux,
Le chagrin, s’entend dans ta voix.
Tandis que le désir d'être deux,
s'accroit de plus en plus au fond de moi.

Mais tu n'en as cure,
De peur d'être délesté,
Tu hésite entre m'aimer ou me détester.
Moi je t'aime et ça j'en suis sûr.

Malgré la distance qui nous sépare,
je ne peux m'empêcher de vouloir te voir,
Mais tu ne veux pas,
Me laissant au désespoir.

Mais moi je refuse d'y croire,
Je refuse de m'échoir,
Je me cramponne a cet espoir,
Qu'est celui de pouvoir te voir.


Deuxième Poème : Le Front

Cela fait longtemps que nous sommes séparés,
Par ce front, qui jamais ne semble s'arrêter.
Par deux fois je failli tomber,
Et à chaque fois, tu m'as sauvé.

Gardant ton image dans mon esprit,
Je réussi à tuer tous mes ennemis.
Bravant tous les dangers,
Jamais je ne cesse de t'aimer.

Peu à peu mon âme s’obscurcit,
Ne pensant qu'a ma propre survit.
Mes amis tombent, un par un,
Mort au combat, ou dévorés par la faim.

Au fil du temps j'ai finis par oublier,
Cette femme qui tant de fois m'a consolé,
Celle que j'ai aimé, celle avec qui j'ai couché,
Celle que j'ai laissé dans le passé.

La guerre refuse de se terminer,
Laissant couler à flot, toutes ces infamies.
Mais je survit à ce combat,
Ne pensant qu'a moi.

Dans un sommeil agité,
J'ai fini par me rappeler,
Celle pour qui je me bat,
Pour qui je tue sans émoi.

Lorsque la guerre se termina,
Tu étais là, dans ta belle robe de soie,
Souriante et réconfortante.
Répondant à mes attentes.

Je souris alors à mon tour,
Révélant enfin tout mon amour.
Je te pris dans mes bras,
Tu étais enfin là.



Troisième Poème : La Nouvelle

Nous avions tant attendu, tant espéré,
Qu'à la fin, nous étions désespérés.
Ne croyant pas y parvenir,
Nous y perdîmes notre plaisir.

Enfin quand la nouvelle arriva,
Tout mon être s'embrasa.
Me projetant dans l'avenir,
J'y vis ce qui allait venir.

Nous fîmes la fête tous les deux,
Bénissant Dieu, d'avoir accéder à nos vœux.
Enfin nous pouvions penser à un lendemain,
Bénissant la petite chose qui bientôt, sera serrée dans nos mains.

A mesure que ton ventre s'enflait,
Que ton visage s'élargissait,
Moi je me réjouissait,
De tous ces moments parfait.

Enfin vint le jour où tu es partie,
Le jour où tu dû donner la vie.
Faire de nos chimères des réalités,
Voilà de quoi tu devais t'occuper.

Mais notre joie fût de courte durée,
Enfin bon, on aurait dû s'en douter.
Cela prenait trop de temps,
Tu perdait trop de sang.

Quand les médecins m'ont dit de partir,
Je sût que tu allais mourir.
J'allais vous perdre toutes les deux,
Le destin allait vous emporter dans les cieux.

Pensant à mille et une façon de la Fin,
J'entendis une petite voix, réclamant ton sein.
Je m'empressai de venir te voir,
Car je voulais savoir.

Je ne pouvais envisager ma vie sans toi,
Mais je refusai d'y penser.
Lorsque je m'assis près de toi,
Tu étais éveillée.

Souriante et chaleurante,
Je sentis un immense chaleur réconfortante.
Je porta mon regard sur notre fille,
Elle était si belle, mais fragile.

Elle avait tes yeux,
De la couleur des cieux.
Quand ils rencontrèrent les miens,
Je pleurai, et la pris dans mes mains.



Quatrième Poème : Loin de moi, loin d'ici

Il fût temps que tu sois né,
Il fût temps que tu sois aimé.
Loin de moi tu partis,
quand vint le jour où tu as péri.
Si on ne t'avais pas appelé,
jamais tu ne serais tombé,
Loin de moi, loin d'ici.

Le dernier brin de Soleil se coucha,
quand une voiture arriva.
M'annonçant ta mort je n'y ai pas cru,
car dans mon cœur, tout mourût.
Ma volonté de me battre cessa,
car tu n'étais plus là,
Loin de moi, loin d'ici.

Quand je me retourne, tu n'es plus là,
m'ôtant ainsi toute foi.
Longtemps je t'ai bercé,
énormément tu m'as blessé.
Mon âme s'égare à mesure que tu pars.
Loin de moi, loin d'ici.

Le temps passe,
restant ainsi dans mon impasse.
Dans mes chimères je me cache,
allégeant ainsi ma tâche.
Loin de la vérité je suis,
mais que faire ? Puisque tu es partis.
Loin de moi, loin d'ici.



Cinquième Poème : Libre

Comme à mon habitude,
je sors de mon hébétude.
Relevant les yeux soudains,
je regarde au loin.
Le chant envoûtant des oiseaux s'élance,
tandis que mon voyage commence.
Je cours dans les plaines,
dans une nature toujours aussi saine.
Arrachant une fleur de muguet,
je la sentit et souris d'un air niais.
La flore si abondante,
se mue si parfaitement dans cette faune débordante.
Cette jubilation si extrême,
se ressent dans cette forêt même.
Les animaux viennent me voir,
laissant derrière eux le Soleil s'échoir.
De cette vue incroyable,
je m'écroulai dans le sable.
Riant et chantant,
pleurant et dansant.
Je me laisse aller,
laissant le vent m'emporter
loin de toute ces confrontations,
dont le Monde semble faire si attention.
Mais moi je suis libre,
Riant et dansant,
pleurant et dansant .



Sixième Poème :
Accident​

Cela fait longtemps que nous sommes mariés.
Et depuis ce temps, jamais je n'ai été épuisé,
de voir ton si beau sourire,
sur tes lèvres roses s'épanouir.

Ton visage me rappelle le printemps,
si beau en lui même, si fleurissant.
Ta chevelure me rappelle l'été,
si soyeuse, si illuminée.
Ton cœur me rappelle l'hiver,
si froid, doux et amer.

Alors que je fait tout pour te faire plaisir,
répondant à tes moindres désirs,
essayant tout pour te faire rire.
Je te donnai plein de baisers,
afin qu'un jour tu puisses me les redonner.

Mais tu reste froide et distante,
préférant garder le silence.
Tandis que moi, chaque jour, je gravis cette pente,
qu'est celle de ne pas t'abandonner,
car seul ton cœur je pourrai aimer.

Le clair de Lune illumine ton visage,
lui ôtant ainsi, tous les défauts de l'âge.
Tu es si belle, mais si frêle...
Tes yeux océans,
je ne les ai pas revu depuis si longtemps.
Et ce à cause de ton accident,
qui a jamais ferma tes yeux,
sans pour autant t'emporter dans les cieux.

J'attends le jour où tu te réveilleras,
que tu sortes enfin de ton coma,
pour que enfin, je puisse revoir ton sourire,
sur ton visage s'épanouir.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser44469

Guest
Je ne suis ni un critique ni un expert :) alors je ne peux que dire combien j'ai aime, c-a-d beaucoup ^^
 

DeletedUser2461

Guest
J'aime bien tes poèmes. C'est triste... y a t-il un peu de vécu ?

Mais il y a des fautes plus ou moins importantes et cela peut gêner certains lecteurs.

Les fautes les plus importantes sont celles-ci :

- Dans ton poème Loin de moi, loin d'ici, le mot foie désigne l'organe... or on suppose que tu as voulu dire "foi", perdre la foi.

- Il faut surtout faire attention au passé simple ^^
Dans ton poème Accident, Je te donna est incorrect. Tu peux mettre "Je te donnai" (passé simple) ou bien "Je te donnais" (imparfait)
 

DeletedUser

Guest
Oui, il y a du vécu...

Néanmoins je te remercie pour ta correction je vais changer de suite.

Merci ^^
 

DeletedUser2929

Guest
Heureusement qu'il y a quelques onces d'optimisme car c'est très triste et dramatique. Pour être franc, c'est parfois étouffant et itératif. Mais lorsque les récits sont intimes, il est parfois difficile d'extirper ses sentiments de façon à que ce soit agréable et léché. Néanmoins il y a plusieurs vers et quatrains bien construits et forts. Beaucoup d'émotion, de l'harmonie et un cri de désespoir saisissant !
 
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