[Récit] Léthée : Roman : Catalyseur

  • Auteur de la discussion Léthée
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Bonjour à tous,
il y a quelque temps j'ai commencé à rédiger un Roman se nommant "Catalyseur". Comme pour mes poèmes, j'aimerais que vous fassiez des critiques ce serait très sympa !

Voici le Prologue :

C'était une soirée presque ordinaire dans une ville ordinaire. Il était huit heure du soir et il faisait déjà nuit. Les lumières de New York brillaient de milles feux, reflètant ainsi son aura lumineuse depuis l'espace même. Les touristes affluaient de toute part. Ils rentraient du travail, finissaient leurs dernières emplettes dans les magasins ou se promenait dans les rues. Mais ils étaient loin de s'immaginer qu'ils allaient tous mourir, ici, dans le coeur de Manhattan. Ils riaient, chantaient, dansaient sans se soucier que cette journée allait être sûrement la dernière... Du moins seulement pour New York.
Sur le toit d'un immeuble de "Lincoln Square" se tenait deux hommes face à face. L'un d'eux, le plus petit, portait un jean noir délavé avec un blouson en cuir noir. Il portait également des gants pour une raison que lui seul connaissait. Le plus grand quant à lui, portait un short blanc à fleur avec une simple chemise hawaïenne ouverte laissant voir son torse à nu. Ils se jaugeaient du regard, sans sourciller.

-Pourquoi fait-tu cela ? demanda le plus petit des deux en brisant le silence.

-Le monde doit nous connaître Nathan. Le Monde doit savoir ce dont nous sommes capable. répondit son rival.

Le dénommé Nathan repris :

-Tu es donc prêt à détruire la ville dans laquelle tu as vécu ? La ville où tu as grandi ? La ville qui...

-M'a détesté ! hurla son adversaire, Cette propre ville qui m'a hai, qui a fait de moi un fugitif ! Puis il reprit en chuchotant, tout comme tu l'es.

Des sirènes de police s'approchèrent de l'immeuble. On les entendait de loin grâce aux formidables échos que pouvait renvoyer la ville. Ce n'était qu'une série répétitive de son mais on ne pouvait se tromper, il s'agissait bien la de sirènes.

-Tu as... commença Nathan

-Oui je l'ai fait, plusieurs Etats se sont réunis pour t'arrêter Nathan. Ma puissance n'est pas encore à son apogée pour que je puisse détruire l'Amérique toute entière. Mais je peux la toucher par bien des manières différentes... Comme éliminer leurs meilleurs soldat entre autre.

-C'est pas vrai... Tu vas vraiment le faire ?

-La perspicasité n'a jamais été ton fort hein ? Oui je vais le faire, pour le bien de tous. Je sais que tu survivras, le Monde se lancera alors à ta poursuite puisque tu sera le dernier survivant. L'histoire se répète, hein Nathan ?
A présent les sirènes s'entendaient distinctement mais on ne pouvait pas encore les voires.

-Lorsque la police sera là, reprit-il, je passerai à l'acte. Ils verront enfin. On aura plus besoin de se cacher. "ILS" n'auront plus besoin de nous chasser.

-Réfléchis pauvre abruti ! Si tu détruit leur ville, leur "repaire", tu crois vraiment que ça va s'arrêter ? Le monde entier sera à nos trousses.

-Oui mais plus personne ne pourra nous vaincre.

Les forces spéciales devenaient visible. Les lumières des sirènes clignotaient au loin, passant du bleu au rouge et ainsi de suite sans relache. Il ne restait plus beaucoup de temps. Nathan opta alors pour la solution la plus radical. Il "le" tuerai !
Il se concentra et s'aprêta à en finir une bonne fois pour toute quand une lumière captiva son attention. Une boule d'énergie pur se forma dans le creux de la main de son ennemi.

-Crois-tu être plus rapide que moi ? dit-il, Ne fait pas l'imbécile, tu sais très bien que tu ne peux pas me tuer.

-Arrête Caïne ! Il y a forcément autre chose à faire !

-Non.

-Pourquoi fait tu ça ? demanda Nathan. Pourquoi ?

La réponse eu du mal à sortir de la bouche de Caïne et lorsqu'elle le fût, ce ne fût que par un murmure presque inaudible imprégné de douleur et de haine :

-Parce que j'ai peur.

Le silence se fit alors. Tous deux étaient tendus. Caïne était plongé dans une extrême concentration. Ses yeux étaient clos, et une veines ressortait de sa tempe tant il était appliqué. Quant à Nathan, il était impuissant, il ne pouvait rien faire à part le retarder. Mais éviter l'inévitable était impossible alors Nathan le laissa. En revanche, lui aussi se concentra. Il ne pouvait rien contre la destruction de la ville et ça le mettait en rogne. En revanche il pouvait la contenir. Il s'introduit dans sa conscience à la recherche de ce "petit plus" dont il était doté. Il sentait chaque éléments autour de lui. Il ferma les yeux et ce concentra. Il élimina tous les éléments parasites et ceux dont il n'avait pas besoin. Il se focalisa seulement sur "l'air". Il étendit sa conscience jusqu'aux extrémitées de Manhattan puis encore plus loin, de New York. Et il s'imposa. Les vents lui obéirent. Ils s'amassèrent tout autour de la ville, formant une barricade infranchissable. Si quelqu'un ou quelque chose passait par là, ça en aurait été fini de lui. Le feu ne passerai pas ce "mur". Caîne était tellement concentré qu'il ne remarqua pas ce changement. A présent les voitures étaient visibles et elles venaient, s'approchaient. De plus en plus proche. Les enfants continuaient de jouer dans les rues. Les commerçant continuaient de vendre leur marchandises, les passants continuaient de marcher, de rire, de danser, de chanter puis... Caïne leva les yeux. Ils étaient jaunes, vibrant d'une énergie confiné qui ne demandait qu'a être libérée. La police étaient là. Les hauts-parleurs emmetèrent une voix amplifiée :

- Get out of this building ! You are sourrounded !

Nathan ne comprenait pas l'anglais mais Caïne sourit.

-C'est le moment. dit-il simplement.

Alors il ferma les yeux et leva les mains. Deux spheres dorées vinrent se placer au dessus d'elles, pareils à deux soleil. La chaleur s'intensifiait, mais Nathan n'en avait cure. Caïne sourit une nouvelle fois et d'adressa à Nanthan :

-Passe le bonjour à Clara, et puisses-tu un jour me pardonner. A bientôt... Puis il ajouta pour lui tout seul : Ou peut-être pas finalement...

Derechef, il ferma les yeux et se concentra. La chaleur devenait insoutenable. Les deux sphères devenaient de plus en plus larges. Caïne sourit une dernière fois et plaça ses mains en long devant lui. Les deux soleils partirent d'un coup, scellant le destin de tous les habitants de New York avec elles.




Voici le chapitre premier :

Routine​


C'était un de ces Hiver où la température pouvait frôler les moins dix degrés. La fraîcheur glaciale du matin gelait les routes, les rendant presque impraticable. Les par-brises des voitures étaient tous recouvert d'une couche de glace mais ça n'empêchaient pas les imprudents de les utiliser. Le ciel était couvert de nuage, répercutant sa monotonie à travers les immeubles de Paris. Il était sept heures du matin et déjà, on pouvait entendre les klaxons incessants des conducteurs mécontents. Dans un immeuble du dixième arrondissement, se levait un jeune homme, réveillé par les bruits des rues. Il regarda son réveil*: sept heure et trois minutes. «*Génial*», soupira t-il. Il devait se lever seulement à huit heures. Aujourd'hui, il commençait les cours à neuf heures trente. Il était très en avance. Il étudiait à l'Université Paris Descartes en droit. Il s'avança donc dans ses devoirs, s'y consacra pendant une petite demi-heure. Il allait partir quand son téléphone sonna, il le regarda. C'était Victor, son meilleur ami.

_ Allo Nathan*? Fit-il

_Qui d'autre*? Sa va mec*?

_Bah écoute tranquille*! Et toi tu vas bien*?

_Comme d'hab', rien de bien nouveau.

_Mmm... C'est toujours ok pour ce matin*?

_Oui ne t'en fait pas je passe te prendre, là je partais. Euh.... Dans dix minutes c'est bon*tu seras prêts ?

_Ouais ouais je serais prêt t'inquiète*! Tu commence par quoi aujourd'hui*?

_Sociologie politique avec Bradeau.... Et toi*?

_Économie politique avec Saliéra...

_Bon....

_Écoute Nathan tu crois pas qu'on devrait en discuter*?

_Nan c'est bon, je t'ai déjà dit de me laisser avec ça. Bon je dois raccrocher, à plus.

Et Nathan raccrocha. Il s'en voulût d'avoir été si dur avec Victor, il n'y était pour rien. Il pris ses clés, ferma son appartement et pris sa voiture. Il fit un petit détour pour récupérer Victor. La voiture de ce dernier est en panne provisoire. Nathan devait donc le conduire le temps que ce problème soit réglé. Par chance, Victor étudiait dans la même université et dans la même faction. Le trajet se fit en silence, aucun des deux hommes voulant engager un sujet de conversation afin de ne pas créer de malaise. Quand enfin Nathan se gara sur le parking de la FAC, ils purent sortir de la voiture. Ils se souhaitèrent une bonne journée et s'en allèrent chacun de leur côté pour aller dans leur salle de cours. Le cours fût très ennuyeux pour Nathan, il n'arrivait pas à se concentrer ces derniers temps, ce qui ne faisait qu'éterniser l'heure de cours. A la fin du cours, lorsque tout le monde quitta la salle, il ne savait même pas de quoi ils avaient parlé. Soudain il l'a vit. Mélissa. Un nœud de la taille d'un ballon de basket se forma dans son estomac, lui coupant le souffle et accélérant son rythme cardiaque. Il s'appuya contre le mur et la regarda. Mais il parti vite, ça lui faisait trop mal. Mélissa fût sa petite amie pendant trois ans durant. Mais elle le quitta du jour au lendemain sans explication. Depuis, Nathan n'avait essayé aucune approche, que ce soit verbale ou physique. Il finit sa journée lourdement chargée, fût accablé d'une nouvelle montagne de devoirs. Ça frôlait le désespoir. Il déposa Victor à son domicile et rentra chez lui. Il s'affala sur son canapé qui prenait presque toute la place du salon. Son appartement était très petit. Il y avait une cuisine, une chambre, une salle de bain et un salon. Les toilettes étaient sur le palier devant sa porte d'entrée. Mais bon il avait de la chance, pour un étudiant, de pouvoir bénéficier d'un domicile seul. Du moins c'est ce qu'il pensait lui. Il réussit quand même à trouver le courage de bûcher sur ses devoirs. Quand il en eût assez, il s'allongea une nouvelle fois sur son canapé et regarda la télévision. Il zappait les chaînes sans cesse, trouvant les émissions aussi débiles les unes que les autres. Il mit alors la chaîne d'information. A ce qui paraît, un incendie venant de nulle part aurait brûlé une forêt entière avant que les pompiers puissent intervenir et stopper cet enfer. Aucune pertes humaines à déclarer, mais les cadavres des animaux étaient partout. Les carcasses étaient calcinées, noir comme la suie.
C'est étrange qu'autant d'êtres vivants puissent mourir comme ça sans raison, se disait t-il. Mais que pouvait il faire*? Rien, et c'était mieux ainsi. Nathan en avait plus que marre de ses journées fatigantes, répétitives et ennuyeuse... C'était le mot, il s'ennuyait. Il avait beau avoir choisi la faculté de droit, il n'arrivait pas à s'imaginer dans le futur, en étant un avocat ou encore un juge. Il désirait ardemment quelque chose, faire quelque chose... Mais il ne savait pas ce que c'était, ni même en quoi ça consistait. Tout ce qu'il savait, c'est que cette vie n'était pas la sienne. Quelque chose d'autre l'attendait. Ça oui il en était sûr. Mais pour le moment il devait continuer ses études, tant qu'il ne saura pas vers quel chemin aller. Nathan n'avait pas à subir l'influence de ses parents, sa mère est morte alors qu'il était encore très jeune, et son père l'a abandonné à ses treize ans. En tout cas, plus personne n'avait essayé de reprendre contact avec lui.
C'est mieux ainsi ,pensait-il. Il avait ses amis et ça lui suffisait.

Lorsque minuit sonna, il éteignit la télévision, se brossa les dents et alla se coucher. Avec un peu de chances, la journée du lendemain ne serait peut-être pas si ennuyeuse.



Le deuxième chapitre est en cours d'écriture.

Ces deux parties ne sont que le "prototype" de ce que je vais vraiment faire ;)
Je vais les améliorer !
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

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Sociologie politique et économie politique en droit ?

Le début est un tantinet trop mélodramatique à mon goût. Du genre le méchant va détruire le monde et le gentil tente de l'en empêcher, et une discussion déchirante a lieu pour l'en dissuader. J'ai apprécié cependant la petite faille émotionnelle du "parce que j'ai peur".

Sinon globalement c'est bien. C'est honnêtement intéressant et bien écrit.
 
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