DeletedUser22852
Guest
Voici un nouveau texte, composé pour le moment d'un seul malheureux chapitre mais j'espère que d'autres le suivront. Je suis repartie dans mes bases d'écriture, un récit classique plutôt médiéval fantasy qui se veut efficace et avec une/des histoire(s) de fonds développé et qui accrochent, je l'espère, le lecteur. Pour le moment je n'ai a vous présenter qu'une mise en bouche mais j'espère qu'elle vous mettra en appétit.
J'ai volontairement fait un chapitre court, pour une longueur qui me paraissait adapté à la lecture sur un tel forum, ne voulant pas décourager d'éventuels lecteurs.
Du coup j'ai bien conscience que l'entrée en matière est un peu maigre.
En tout cas j'espère que ce récit vous plaira et à vos comms
Chapitre 1:
[spr]Tom ferma la porte de la taverne.
Il était tard et le dernier client était enfin partie après qu'Alexandre, l'un des deux hommes de main du tavernier, l'ait menacé de l'égorger s'il ne déguerpissait pas. La politique était simple: soit on payait une chambre soit on partait lorsque le couvre feu commençait.
Tom était content de ses deux employés, Jean et Alexandre, ils étaient sérieux, buvaient peu et acceptaient un salaire de misère. Le tavernier n'avait qu'à les loger et les nourrir, en plus de leur laisser assez de temps libre pour qu'ils pratiquent d'autres activités annexes. Le prix était acceptable et il y gagnait une protection gratuite de nuit.
C'était bien plus intéressant que les protections hors de prix de ces groupuscules sans foi ni lois qui jalonnaient Atlante. Le quart des recettes et un accès illimité à la moitié des chambres de l'étage, que l'un d'eux lui avait demandé. Mais Tom n'avait pas peur de ces brigands, il avait évidemment refusé avant de raccompagner l'escroc vers la sortie.
Dans la ville la plupart des honnêtes commerçants pliaient face à ces sauvageons, mais Tom, lui, ne plierait pas. Il était fier et digne. Du haut de ses quasiment deux mètres il pouvait, malgré son ventre bedonnant et sa poitrine tombante, mettre une rouste au premier filou qui tentait de le duper. Et puis il les connaissait ces truands, d'abord ils entraient dans l'affaire, puis ils la prenaient petit à petit et dégageaient l'ancien propriétaire. Non, Tom ne laissera jamais tomber sa taverne. Elle était toute sa vie, sa raison d'être, son accomplissement.
Le tavernier salua ses deux salariés et prit le chemin de sa chambre. Elle se situait au rez-de-chaussée, afin de laisser l'étage aux clients, derrière le bar et à côté de la modeste cuisine. Tous ceux qui avaient visités sa chambre, soit peu de monde, se plaignaient de l'odeur qui y était renfermé. Mais Tom, lui, ne sentait rien; sans doute s'y était-il habitué. Et il ne prêtait que peu d'attention aux remarques d'autrui à propos de son petit chez lui.
Bien sûr le temps qu'il avait été avec sa femme celle-ci l'avait décidé à prendre une chambre à l'étage car l'odeur l’insupportait. Mais à l'étage, les bruits de joies qui vagabondaient au gré des chambres gênaient le tavernier. Quand il en avait parlé à sa femme celle-ci lui avait brillamment démontré qu'il était préférable d'ouïr ces cris de vie que d'être incommodé par les ronflements d'un mari. La logique de sa femme avait été si implacable qu'il n'avait pu que ranger les armes. Elle était intelligente sa femme... elle l'était... jusqu'à ce que la fièvre l'emporte.
Il était alors retourner au rez-de-chaussée, l'odeur il s'en moquait. De plus il ne risquait plus de déranger quiconque par ses ronflements.
L'homme se déshabilla, pria La Lumière de veiller sur lui et sa taverne, souffla sur la bougie puis s'enfonça dans son lit. Il avait sommeil et ses yeux se seraient fermés en un instant s'il n'avait pas entendu un bruit. Des pas approchaient.
Furieux, le tavernier se leva d'un bond pour virer ce mal poli d'ici. Cette partie de la taverne n'était accessible qu'à lui, même Alexandre et Jean ne pouvaient venir ici.
Par précaution Tom prit un morceau de bois qu'il pourrait utiliser comme massue, c'était rudimentaire mais suffisant pour prendre l'avantage lors d'une bagarre.
Lorsqu'il ouvrit la porte Tom tomba nez à nez avec un homme armé d'un glaive. La fureur du tavernier se transforma en peur. L'individu était bien plus petit que lui, un mètre soixante au maximum. Il était laid, avec un nez crochu, de grosses cernes sous les yeux et un bras qui semblait plus grand que l'autre. Le petit monstre chauve le toisait avec dédain, son glaive vers le sol.
Le tavernier brandit son bout de bois en essayant de prendre son air le plus dangereux possible. L'autre ne bougea pas. Puis il sourit, un sourire emplis de malice qui déclencha un sentiment de panique chez le tavernier. Tom n'arrivait plus à bouger, il ne savait que faire. Il gueula les noms d'Alexandre et de Jean en espérant être entendu. Pendant ce temps il tenta un mouvement de recul, essayant de s'éloigner du danger.
L'indésirable gloussa, un rire nerveux qu'il semblait tenter en vain d'étouffer. Il releva doucement son glaive pour lui faire toucher le mur et entreprit d'avancer lentement vers le tavernier. Son glaive rappant le mur de pierre dégageait un petit bruit strident.
Tom n'était pas bien méchant. Il était un balourd qui en prenait parfois l'air pour se faire respecter. Il ne s'était jamais beaucoup battu bien qu'il se vantait d'épiques bastons dès que l'occasion se présentait. Frapper avec le morceau de bois ne lui était pas venu comme une idée vraisemblable.
À l’intrus par contre, c'était l'idée de ne pas se battre qui ne lui était pas venu à l'esprit. Aussi, d'un geste vif il remonta son glaive en bondissant en avant. L'arme transperça la gorge de Tom.
Alexandre et Jean arrivèrent au même instant.
_Débarrassez vous du corps, leur ordonna l'assassin. [/spr]
J'ai volontairement fait un chapitre court, pour une longueur qui me paraissait adapté à la lecture sur un tel forum, ne voulant pas décourager d'éventuels lecteurs.
Du coup j'ai bien conscience que l'entrée en matière est un peu maigre.
En tout cas j'espère que ce récit vous plaira et à vos comms
Chapitre 1:
[spr]Tom ferma la porte de la taverne.
Il était tard et le dernier client était enfin partie après qu'Alexandre, l'un des deux hommes de main du tavernier, l'ait menacé de l'égorger s'il ne déguerpissait pas. La politique était simple: soit on payait une chambre soit on partait lorsque le couvre feu commençait.
Tom était content de ses deux employés, Jean et Alexandre, ils étaient sérieux, buvaient peu et acceptaient un salaire de misère. Le tavernier n'avait qu'à les loger et les nourrir, en plus de leur laisser assez de temps libre pour qu'ils pratiquent d'autres activités annexes. Le prix était acceptable et il y gagnait une protection gratuite de nuit.
C'était bien plus intéressant que les protections hors de prix de ces groupuscules sans foi ni lois qui jalonnaient Atlante. Le quart des recettes et un accès illimité à la moitié des chambres de l'étage, que l'un d'eux lui avait demandé. Mais Tom n'avait pas peur de ces brigands, il avait évidemment refusé avant de raccompagner l'escroc vers la sortie.
Dans la ville la plupart des honnêtes commerçants pliaient face à ces sauvageons, mais Tom, lui, ne plierait pas. Il était fier et digne. Du haut de ses quasiment deux mètres il pouvait, malgré son ventre bedonnant et sa poitrine tombante, mettre une rouste au premier filou qui tentait de le duper. Et puis il les connaissait ces truands, d'abord ils entraient dans l'affaire, puis ils la prenaient petit à petit et dégageaient l'ancien propriétaire. Non, Tom ne laissera jamais tomber sa taverne. Elle était toute sa vie, sa raison d'être, son accomplissement.
Le tavernier salua ses deux salariés et prit le chemin de sa chambre. Elle se situait au rez-de-chaussée, afin de laisser l'étage aux clients, derrière le bar et à côté de la modeste cuisine. Tous ceux qui avaient visités sa chambre, soit peu de monde, se plaignaient de l'odeur qui y était renfermé. Mais Tom, lui, ne sentait rien; sans doute s'y était-il habitué. Et il ne prêtait que peu d'attention aux remarques d'autrui à propos de son petit chez lui.
Bien sûr le temps qu'il avait été avec sa femme celle-ci l'avait décidé à prendre une chambre à l'étage car l'odeur l’insupportait. Mais à l'étage, les bruits de joies qui vagabondaient au gré des chambres gênaient le tavernier. Quand il en avait parlé à sa femme celle-ci lui avait brillamment démontré qu'il était préférable d'ouïr ces cris de vie que d'être incommodé par les ronflements d'un mari. La logique de sa femme avait été si implacable qu'il n'avait pu que ranger les armes. Elle était intelligente sa femme... elle l'était... jusqu'à ce que la fièvre l'emporte.
Il était alors retourner au rez-de-chaussée, l'odeur il s'en moquait. De plus il ne risquait plus de déranger quiconque par ses ronflements.
L'homme se déshabilla, pria La Lumière de veiller sur lui et sa taverne, souffla sur la bougie puis s'enfonça dans son lit. Il avait sommeil et ses yeux se seraient fermés en un instant s'il n'avait pas entendu un bruit. Des pas approchaient.
Furieux, le tavernier se leva d'un bond pour virer ce mal poli d'ici. Cette partie de la taverne n'était accessible qu'à lui, même Alexandre et Jean ne pouvaient venir ici.
Par précaution Tom prit un morceau de bois qu'il pourrait utiliser comme massue, c'était rudimentaire mais suffisant pour prendre l'avantage lors d'une bagarre.
Lorsqu'il ouvrit la porte Tom tomba nez à nez avec un homme armé d'un glaive. La fureur du tavernier se transforma en peur. L'individu était bien plus petit que lui, un mètre soixante au maximum. Il était laid, avec un nez crochu, de grosses cernes sous les yeux et un bras qui semblait plus grand que l'autre. Le petit monstre chauve le toisait avec dédain, son glaive vers le sol.
Le tavernier brandit son bout de bois en essayant de prendre son air le plus dangereux possible. L'autre ne bougea pas. Puis il sourit, un sourire emplis de malice qui déclencha un sentiment de panique chez le tavernier. Tom n'arrivait plus à bouger, il ne savait que faire. Il gueula les noms d'Alexandre et de Jean en espérant être entendu. Pendant ce temps il tenta un mouvement de recul, essayant de s'éloigner du danger.
L'indésirable gloussa, un rire nerveux qu'il semblait tenter en vain d'étouffer. Il releva doucement son glaive pour lui faire toucher le mur et entreprit d'avancer lentement vers le tavernier. Son glaive rappant le mur de pierre dégageait un petit bruit strident.
Tom n'était pas bien méchant. Il était un balourd qui en prenait parfois l'air pour se faire respecter. Il ne s'était jamais beaucoup battu bien qu'il se vantait d'épiques bastons dès que l'occasion se présentait. Frapper avec le morceau de bois ne lui était pas venu comme une idée vraisemblable.
À l’intrus par contre, c'était l'idée de ne pas se battre qui ne lui était pas venu à l'esprit. Aussi, d'un geste vif il remonta son glaive en bondissant en avant. L'arme transperça la gorge de Tom.
Alexandre et Jean arrivèrent au même instant.
_Débarrassez vous du corps, leur ordonna l'assassin. [/spr]