[Récit] La fille de la Géode.

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DeletedUser28613

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Récit commencé il y a une semaine ou deux, avec encore des lacunes, des fautes, des ratés. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

CHAPITRE 1: CAPTIVE
[SPR]Le corps recouvert de bleus, elle s'éveillait doucement, enivrée de douleur, ses paupières alourdies par le sommeil artificiel dans lequel on l'avait maintenue jusque là.
Narita se redressa avec difficulté, son dos meurtri l'empêchant de se tenir droite, et s'adossa au mur de pierres qui constituait son seul environnement immédiat. Elle mourrait de faim et de soif, ignorant tout du jour et de l'heure et de la durée de sa perte de conscience. Une faible lueur émanant de l'autre côté des grilles éclairait son cachot d'une lumière vacillante, fantomatique, rendant la scène encore plus irréelle.
Avisant une vilaine blessure qui courait le long de son bras gauche, la jeune sorcière voulu se guérir à l'aide d'une incantation, mais à peine eut-elle ouvert la bouche qu'une vive brûlure lui rongea le ventre.
Les chaines noirâtres dont elle était bardée absorbaient sa magie, processus lent, cruel, qui aurait rendu folle de douleur n'importe laquelle de ses consœurs, mais Narita pouvait se targuer de pas n'être qu'une simple sorcière. Avec l'énergie du désespoir, elle concentra en elle tout le flux magique qui lui restait et guérit progressivement les blessures qui recouvraient son bras puis l'ensemble de son corps. Le soulagement fut immédiat, mais la brûlure en elle s'intensifia au fur et à mesure que la magie faisait son action. Lorsqu'elle eut finit, elle s'écroula sur le sol, pliée en deux par le dragon qui rongeait ses entrailles. La douleur n'était pas tant physique que mentale, mais elle n'en était pas moins insupportable.

- La sorcière s'est réveillée!

La voix métallique du garde la fit sursauter. D'un regard vitreux, elle vit un inconnu pénétrer dans sa cellule. Elle recula instinctivement, pressentant de nouvelles souffrances, mais l'étranger ne lui fit pas de mal. Il s'agenouilla, la dévisagea, et avec une voix doucereuse, demanda aux gardes qui surveillaient la scène à ce qu'elle fut transportée dans "l'autre cellule". Le sentiment de malaise qui submergeait la jeune fille s'intensifia et ce fut plus morte que vive qu'elle franchit la porte grillagée, son corps frêle effleurant à peine le sol, porté par deux hommes puissamment armés.
Ils avancèrent longuement, une demie heure peut-être, dans des couloirs en pierre brute immenses, avec régulièrement de larges soupiraux de chaque côtés, que Narita enregistra mentalement comme autant de cachots similaires au sien.
Une fois arrivés à l’extrémité d'un couloir, ils l'abandonnèrent là sur le sol, seule en compagnie de l'inconnu.

- Derrière la porte que tu vois là, la menaça-t-il en lui saisissant les cheveux et en la forçant à à lever les yeux sur une porte en bois massif engoncée dans un mur quelques mètres plus loin, il y a tes sœurs. Je veux une réponse. Parle et vous serez toutes relâchées.
- La mort, répondit-elle avec simplicité.

Il n'y avait aucune provocation dans ses propos, mais Narita savait qu'un humain non initié ne comprendrait pas ce qui faisait la fierté des sorcières. Peu leur importait les tortures, elles avaient eu des siècles pour s'adapter aux mauvais traitements. Jamais elles ne révélaient d'informations qui pourraient trahir les peuples investis des magies élémentaires.

- Ainsi soit-il.
Il la traîna jusqu'à la porte, abandonnant son ton doucereux, et la jeta sans ménagement dans la salle.
Narita fut tellement saisie par le spectacle qui s'offrait à elle qu'elle perdit instantanément l'usage de la parole, et songea qu'il aurait été encore plus difficile de la faire parler désormais.
Une centaine de sorcières, enchaînées les unes aux autres, par ces mêmes chaînes de vampirisation dont elle était couverte, agonisaient en silence dans l'immense salle. Le stratagème était habile, les sorcières étant plus fortes en groupe, leur magie croissait également. La douleur qu'elles devaient ressentir devait donc être décuplée de la même façon.

Une vieille femme, sans doute une des doyennes du groupe, se tourna vers Narita et leurs regards se croisèrent. Aux fond des yeux gris presque vides, Narita vit la supplique silencieuse. Elle devait agir, rapidement, ou bien la moitié des sorcières restantes de ce monde seraient annihilées en quelques heures.[/SPR]

CHAPITRE 2: SOUVIENS-TOI DES SANGREAL
[SPR]Un des gardes présent dans la salle se saisit d’elle sans ménagement et l’enchaîna aux côtés d’une autre jeune sorcière, d’une quinzaine d’années environ, à peine plus âgée qu’elle. Elles échangèrent un regard furtif tandis que Narita voyait ses chaînes reliées à celles de la captive. A ce moment précis, Narita eu le sentiment d’être reliée à la totalité des sorcières de la pièce, et un frisson intense parcouru son échine.
Tandis qu’elle échafaudait d’une part un moyen de s’enfuir de là avec ses sœurs dans son esprit, ses yeux scrutaient eux la pièce. De forme ronde, pleine de lumière grâce aux larges vitraux qui séparaient quelques murs de pierres, elle était parfaite pour un combat à plusieurs. Elle observa ensuite les chaînes un instant, se remémora les sortilèges de son grimoire personnel, et soudainement, un sourire éclaira son visage.
Ils l’avaient sous-estimée sous ses allures pitoyables de gamine affamée. Elle pouvait désormais leur faire payer les tortures et l’humiliation de ses sœurs.
Une à une, les sorcières de la salle se tournèrent vers elle, unies par cette voix douce qui par télépathie leur parlait, confiant qui elle était, quel était son plan. Une à une, elles détournèrent ensuite paisiblement le regard, attendant le bon moment, comme elle le leur avait conseillé.
L’homme qui l’avait traînée jusque dans le couloir s’avança jusqu’à faire face à toute l’assemblée des mourantes, et d’une voix claire, sans artifices cette fois, posa cette simple question :

- Où se trouve votre reine ?

Les sorcières ne réagirent pas. La reine était portée disparue depuis des années déjà. La seule certitude qu’elles avaient à ce sujet était qu’elle vivait, quelque part, sans quoi une autre reine aurait déjà été nommée à sa place.

- Je sais qu’une sorcière ne parle pas, même sous la contrainte. Je sais aussi que vous êtes persuadées que votre sacrifice en vaut la peine. Seulement, si je vous tue toutes, alors les sorcières du Sud s’éteindront dès aujourd’hui.

Oui, le clan du Sud au complet se tenait là. Bien que nomades, elles pouvaient se reconnaitre. Une aura autour de chaque sorcière indiquait aux autres son appartenance à un clan spécifique. Le Clan du Sud était le plus vaste. Les sorcières de l’Est n’étaient plus qu’une poignée de survivantes enfermées quelque part dans les limites de l’empire technocrate. Quant aux sorcières de l’Ouest, leur lignée avait purement et simplement disparue. Restaient celles du Nord, cachées dans la chaîne montagneuse d’Im’zhal et dont les rituels barbares déplaisaient largement à leurs consœurs, tant et si bien que le Clan du Nord agissait désormais en parfait désaccord avec la Sororité. Des rumeurs murmuraient même que des hommes avaient été initiés à la magie, fait grave s’il en était.

- Je vais donc répéter ma question, poursuivait l’homme en faisant les cent pas, où se trouve votre reine ? Nous avons besoin d’elle.
- Humain, tu n’auras jamais la réponse. Tue-nous si c’est ce que tu dois faire, mais pas une de nous ne répondra à ta supplique.

Un rayon de lumière mordoré pénétra à ce moment même la pièce, éclairant leur interlocuteur sous un jour nouveau. Les yeux d’un gris acier contrastaient pleinement avec la chevelure bleutée, et la dureté de ses traits rendit encore plus insupportable à Narita le ton de voix doucereux qu’il avait employé avec elle.

- La seule personne qui supplie ici-bas sorcière, c’est toi. Ton sang te brûle comme la peau d’un Noctambule que l’on aurait arrosé d’eau bénite.

La réplique mordait comme la brûlure que Narita ressentait encore au fond d’elle. Mais elle sentait également monter une sensation plus diffuse, plus dangereuse. Elles étaient presque arrivées là où elle avait souhaité les mener.

- Alors comme le Noctambule, je m’effriterai, mais je ne chercherai pas à fuir ou à employer des stratagèmes dont la bassesse n’a pas d’égal.

La femme s’effondra à moitié sur le sol, presque intégralement phagocytée par les chaînes, le regard pourtant toujours planté dans celui de son adversaire. Les gardes se tenaient prêts à intervenir, et au signal de l’homme, l’un d’entre eux, plus fort, plus courageux ou peut-être tout simplement plus stupide, tenta d’asséner un coup sur la tête de la sorcière pour la forcer à baisser la tête, afin de laver l’affront subit par son maître.
Au moment où la crosse du fusil allait atteindre la tempe de la sorcière, le garde fut projeté en arrière dans le souffle d’une explosion lumineuse qui était tout sauf naturelle. Terrorisés, ses compagnons d’armes reculèrent un à un puis, alors que la porte s’ouvrait à la volée, laissant place à un nouveau flot de soldats, ils firent feu en désordre sur les sorcières espérant sans doute calmer le phénomène magique qu’ils avaient initié malgré eux.
Un bruit de métal brisé attira leur attention et ils réalisèrent avec stupeur que seule une sorcière leur faisait face. Narita, la main tendu en avant, distordait l’air comme elle l’aurait fait avec une bulle de savon. L’odeur de poudre à canon flotta un instant dans l’air, puis, alors qu’elle reculait lentement son coude, comme pour asséner un violent coup de poing, la salle toute entière sembla se replier puis exploser, projetant tous les adversaires de la jeune fille au sol.

- Impressionnant. Déclara l’homme, seul debout face à elle, jaugeant d’un air dédaigneux les corps évanouis de ses gardes. Je suis Lord Ma. Et tu es …?

Elle ne répondit pas, toujours en position de combat. Ses sœurs, elle le sentait, avaient toutes réussi à profiter de la confusion générale pour s’enfuir de la forteresse dans laquelle elles se trouvaient. Ce qui signifiait que toute l’énergie qu’elles avaient accumulé en elle allait bientôt disparaître.

- Tu t’es servie des chaînes. Tu as inversé le processus de phagocytage pour récupérer les pouvoirs de tes sœurs. Tu es très douée. Une sorcière normale ne ferait pas ça.

Il tournait autour d’elle, comme un lion avant de sauter sur sa proie. Narita ne jugeait pas utile de répondre. Son seul espoir reposait en l’incantation qu’elle préparait mentalement, il ne fallait pas qu’elle se déconcentre. Son regard farouche le tenait pour le moment à distance, et elle se sentait encore assez en forme pour asséner ce qu’elle appelait « La Claque » et qui avait plutôt bien fonctionné sur les gardes. Elle ignorait cependant si cela suffirait à le déstabiliser plus de quelques secondes, et le voyant s’approcher, elle lâcha ces quelques mots.

- Tu cherches la reine, grand bien t’en fasse. Mais dans ce monde, il faut que tu le saches, la reine Khâlira n’est pas seule. Lord Ma, articula-t-elle avec difficulté, sentant son familier tout près désormais, souviens-toi des Sangreal !

Simultanément, elle asséna la Claque à son adversaire et libéra M’Ester, l’oiseau de feu qui lui servait de second. Stupéfait par cette apparition, Lord Ma perdu quelques précieux instants, laissant le temps à M’Ester de briser l’un des larges vitraux, Narita le chevauchant comme elle l’aurait fait avec n’importe quelle monture traditionnelle.
Lord Ma sourit, ravi par ce qu’il venait de voir. Elle était donc une Sangreal. Une des filles de la reine.[/SPR]

CHAPITRE 3: LA GEODE
[SPR]Quelque part, très loin de là, une tour d'ébène se dessinait au sommet d'un mont enneigé. Si d'aventure un mortel avait pu contempler la scène, il aurait constaté que la tour se construisait au fur et à mesure, comme si à chaque instant qui passait, un dieu facétieux s'amusait à rajouter une des pièces qui compléterait le futur édifice. Bien sûr, cela n'était pas normal. Aucune magie d'aucune sorte ne pouvait l'expliquer, et le fait qu'un tel phénomène puisse se manifester étant la preuve sans conteste que quelqu'un, humain ou non, avait finalement mis la main sur la Géode.

La Géode était un mythe, relayé de générations en générations, dans les foyers des hommes comme des sorcières, des cours royales aux plus humbles mansardes. Géode était synonyme de création. Elle était le début et la fin de ce monde, et offrait à son détenteur une capacité presque folle: celle de modifier le monde selon ses désirs.
Bien sûr, il était à peu près certain qu'un tel artefact ne pouvait exister. Si les peuplades qui occupaient ce monde n'ignoraient pas la réalité très perceptible de la magie, force était de constater que les talismans et autres amulettes étaient définitivement rares et leurs effets terriblement limités. On racontait partout qu'un jour, un dieu avait construit ce monde et avait pour cela utilisé la Géode. Abusé par les humains, créatures de sa conception, la Géode lui avait été soustraite. Furieux, il aurait retiré la plupart des sources de magies de ce monde pour n'offrir ce talent qu'à quelques élus. Si dans les faits on pouvait vérifier d'un point de vue strictement démographique que la magie semblait se concentrer à certains emplacements précis de la mappemonde, personne ne comprenait vraiment ce qu'il fallait posséder en soi pour que la magie fasse son apparition. Même chez les sorcières, les caractéristiques n'étaient pas héréditaires. On allait chercher dès leur plus jeune âge des fillettes parmi les campagnes et les demeures nobles, mais jamais une sorcière ne pouvait donner naissance elle-même à une autre sorcière. La seule exception connue à ce jour était celle des filles Sangréal, qui naissaient toutes pourvues de la magie de leurs ancêtres. Leurs savoirs ainsi cumulés faisaient d'elles des proies de choix pour tous leurs détracteurs, mais aussi des combattantes plus que redoutables. Hélas, avec la disparition de la reine, les tribus du Sud craignaient la raréfaction voire la disparition de la lignée des Sangréal.

Et la tour d'ébène, qui se dressait presque complète maintenant, sonnait le glas de cette lignée. Car la Géode, si elle était utilisée, entraînerait la fin de toute magie autre que la sienne. Lord Ma, impatient, contemplait l'édifice. Sa confrontation avec Narita avait comblé ses attentes au-delà de toutes ses espérances. Elle était la dernière de la lignée des Sangréal, la seule encore capable de lui tenir tête. Et de ce qu'il avait constaté, ses pouvoirs magiques étaient bien en deçà de ceux de sa mère quoi qu'encore impressionnants compte tenu de son jeune âge.

Tendrement, il se dirigea vers son épouse, affalée dans un sofa de velours pourpre. Les traits tirés, son visage émacié encadré par ses cheveux noir de jais, elle lui adressait un regard partagé entre l'amour et la souffrance. La blancheur de sa peau, sa respiration lente, indiquaient qu'une maladie sombre et insidieuse la rongeait de l'intérieur.

- Ma reine, comment vous sentez-vous?

Lord Ma pris délicatement la main gracile qu'elle lui tendait, et d'un sourire charmeur, embrassa la peau fine de la reine des sorcières du Sud.[/SPR]
 
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DeletedUser42587

Guest
J'aime beaucoup, et la façon de décrire les choses et l'histoire, j'attends impatiemment la suite
 

DeletedUser

Guest
"ignorant tout du jour et de l'heure et de la durée de sa perte de conscience. "

J'ai trouvé ça un peu lourd à lire, on s'attend à ce que la phrase se termine à jour et heure, mais ça continue avec durée et ça continue encore "de sa perte de conscience". Peut être volontaire pour appuyer son désarroi temporel ?

" rendant la scène encore plus irréelle."

Quoi d'autre rend la scène irréelle ? Le fait qu'elle ignore la date et l'heure ? Peut être rajouter une description pour appuyer l'irréalité.

"Lorsqu'elle eut finit, elle s'écroula sur le sol, pliée en deux par le dragon qui rongeait ses entrailles, la douleur n'était pas tant physique que mentale, mais elle n'en était pas moins insupportable."

J'aurais coupé la phrase en deux à partir de "La douleur..."

"e fut plus morte qu'elle vive"

que vive ^^

Sinon c'est intéressant et donne envie de connaitre la suite, qu'arrivera t-il aux sorcières, l'héroïne deviendra t-elle la seule survivante ? :eek:
 

DeletedUser28613

Guest
Corrections apportées au texte en fonction des remarques de maître Colorée (mais comme j'ai des problèmes de connexion je sais pas si tout est bien sauvegardé) et ajout du chapitre 2 :)
 

DeletedUser

Guest
Commentaire La fille de la Géode (Chapitres 1 & 2)

Narita pouvait se targuer de pas n'être qu'une simple sorcière
Petite erreur d'inattention, et pour que ce ne soit pas juste un petit commentaire d'orthographe, j'ajoute que je n'aime pas les sorcières, ni même la magie en général, pour des raisons que j'expliquerais bien, mais je trouve à présent ce commentaire suffisamment gros.
Ses sœurs, elle le sentait, avaient toutes réussi à profiter de la confusion générale pour s’enfuir de la forteresse dans laquelle elles se trouvaient.
J'avoue avoir un peu de mal avec la scène de déchainement ("hohoho" dirait Obélix) de Narita, si je situe bien, nous sommes dans une pièce ronde, Narita et Ma se font face, les sorcière au fond derrière Narita, les soldats coté porte derrière. Alors :
- Comment Lord Ma peut-il rester debout alors qu'il est visiblement dans l'axe Narita-Soldats ?
- Comment les sœurs se sont-elles défaites de leurs chaines ?
- Et comment ont-elles pu passer un Lord Ma visiblement toujours debout et opérationnel ?
- Et d'ailleurs pourquoi Lord Ma ne fait-il rien ?
- Et puisqu'on y est, comment une sorcière aussi puissante que Narita a pu se faire capturer ?

Pour le reste, un texte sympathique, mais qui reste assez court. Le chapitre 1 ne constitue que le réveil et le chemin vers sa nouvelles cellule de Narita. Beaucoup de choses à absorber, les différents clans, les rumeurs, l'histoire de la reine, des Sangreal, les noms de sorts, les compagnons.

Beaucoup de choses intéressantes, mais que tu pourrais garder de coté pour plus tard, pour entretenir l'intrigue et plus important encore : l’intérêt du lecteur pour ton univers. Laisse lui le temps de se plonger dans l'histoire, une fois dedans, tu auras tout le loisir de lui montrer les subtilités du monde magique de Narita, au fur et à mesure.

Voilà pour moi, j'attends à présent de voir où M'ester va emmener notre jeune héroïne.
 



le Mot du texte : "Sororité" (à vous de chercher le sens, mais c'est déjà cool, ça commence comme sorcière !)
 

DeletedUser

Guest
Comme Wervel j'ai trouvé le chapitre 2 confus, je n'ai pas compris le déroulement de l'action, comme les sorcières ont réussi à s'échapper, un moment elles sont là, l'autre elles ne le sont plus, d'où vient l'oiseau dont tu parles pour la première fois à la fin, pourquoi les gardes se font valdinguer et pas l'autre mec, etc. Et comme Wervel je trouve qu'il y a trop d'indications sur l'univers et de noms propres désignant des choses spécifiques à l'histoire, en si peu de paragraphe ça fait beaucoup, il vaut mieux le distiller petit à petit.

"Tandis qu’elle échafaudait d’une part un moyen de s’enfuir de là avec ses sœurs dans son esprit, ses yeux scrutaient eux la pièce."
et d'autre part ?
 

DeletedUser42587

Guest
"Tandis qu’elle échafaudait d’une part un moyen de s’enfuir de là avec ses sœurs dans son esprit, ses yeux scrutaient eux la pièce."
et d'autre part ?

Je crois que c'est ce que j'ai mis en gras l'autre part. L'auteur distingue d'une part ce qui se passe dans sa tête et d'autre part se qui se passe hors de sa tête ?
 

DeletedUser

Guest
oui tu as raison, mais j'ai trop l'habitude de voir distinctement d'une part/d'autre part.
 

DeletedUser

Guest
Très intéressant et très bien écrit ;) Quelques éléments que je n'ai pas compris comme la raison qu'elle finit à terre ^^ Mais sinon j'ai hâte de lire la suite :D
 

DeletedUser

Guest
Ce troisième chapitre offre un intéressant regard sur le background de ton monde et en pose les grands fondements. Question de ma part, la Géode et la tour sont bien deux choses distinctes ? J'avoue que j'ai pas vraiment réussi à le démêler à la seule lecture.

Cependant, je suis intrigué par la présence de la Reine avec Lord Ma, qui la cherchait lors du chapitre précédent. Combien de temps s'est écoulé depuis ? D'un autre côté, j'imagine qu'il devait délibérément savoir où elle était puisqu'apparemment elle est son épouse, et, semble-t-il, de son plein gré. Je ne sais pas si ces questions sont le fruit d'un raisonnement délibéré ou des coquilles (je penche pour la première hypothèse, ça entraine encore d'autres questions du coup), mais ça veut dire que le récit est suffisamment bien tourné pour permettre qu'on s'en pose ^^ J'attends la suite pour avoir des réponses !
 

DeletedUser

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j'avoue je me pose aussi des questions et j'attend aussi avec impatience la suite
 

DeletedUser21117

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Le texte est très bien écrit je trouve :D
Au début je croyais que sa parlais de la GEODE de la Villette ^^'
 
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