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Les 300
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Les 300
thisisgrepolis Nous sommes : Les 300 thisisgrepolis
Vidéo de présentation :
http://youtu.be/YsrN1h1pj7A
thisisgrepolis Informations sur l'alliance thisisgrepolis
thisisgrepolis Guerre & Diplomatie thisisgrepolis
thisisgrepolis Histoire thisisgrepolis
L’armée occupe une place particulière à Sparte, cité où tous les citoyens en âge de porter les armes sont censés être des hoplites (fantassins lourds) tout le temps plein et, en conséquence, subissent depuis leur enfance une éducation qui doit les préparer au combat. Elle est également le vecteur de la puissance spartiate dans le Péloponnèse et plus largement, dans toute la Grèce.
Seule capable de mener à bien des manœuvres complexes sur le terrain, elle apparaît aux Grecs comme un modèle d'efficacité et de discipline : Plutarque écrit que la seule réputation des hoplites spartiates « frappait d'effroi leurs adversaires qui, même avec des forces égales, ne se croyaient pas capables de lutter sur un pied d'égalité contre des Spartiates.
« Il y avait au combat (…) sept bataillons, ou loches ; chaque bataillon comptait quatre compagnies, ou pentécostyes, et la compagnie quatre groupes, ou énomoties. Pour chaque groupe, quatre hommes combattaient au premier rang. En ce qui concerne la profondeur, ils n'étaient pas tous rangés de la même manière : cela dépendait de chaque chef de bataillon ; mais, en règle générale, ils se mirent sur huit rangs. »
Selon Xénophon qui, tout comme Thucydide, était un officier combattant et représente donc une autorité tout aussi valable, il n'y a que deux énomoties pour la pentécostye, deux pentécostyes pour un loche et quatre loches pour un more, ou régiment, commandé par un polémarque. Six mores forment une armée.
La discipline spartiate se nourrit de l'importance particulière accordée à la « belle mort », c'est-à-dire la mort au combat, avec des blessures par-devant. Le citoyen mort à la guerre a droit à une stèle inscrite à son nom, alors que les autres doivent se contenter de tombes anonymes. Inversement, ceux qui survivent sont suspects ; la mise au ban du corps social attend les lâches, les tresantes. Cette idéologie héroïque n'est pas sans motivations pratiques : l'efficacité de la phalange repose sur sa cohésion. Rester ferme à son poste est donc un devoir civique, mais aussi un gage de survie.
Sparte apparaît aux autres cités grecques comme une spécialiste du combat : décrivant la cérémonie des ordres donnés le matin par le roi à ses troupes, Xénophon note : « si vous assistiez à cette scène, vous penseriez que tous les autres peuples ne sont, en fait de guerre, que des improvisateurs, et que les Lacédémoniens seuls sont vraiment des artistes en art militaire. » Ses critiques lui reprochent même de n'être que cela : pour Platon, l'organisation politique de Sparte est « celle d'une armée en campagne plutôt que de gens vivant dans des villes ». Les historiens préfèrent aujourd'hui relativiser l'image d'une Sparte militariste. En effet, comme dans toutes les cités grecques, l'armée spartiate n'est pas un élément distinct du corps social ; la discipline de la phalange est d'inspiration civique, et non l'inverse.
Vidéo de présentation :
http://youtu.be/YsrN1h1pj7A
thisisgrepolis Informations sur l'alliance thisisgrepolis
Code:
[SIZE=4]Nom de l'alliance : [COLOR=Yellow][B]Les Gladiateurs [COLOR=Red]ELITE[/COLOR][/B][/COLOR]
Membres : [COLOR=Red][B]34[/B][/COLOR]
Lieu : [COLOR=Red][B]Mer 66[/B][/COLOR]
Fondateurs : [COLOR=Yellow][B]DSOLATION | MOUSTIK2BXL[/B][/COLOR][/SIZE][SIZE=4]
Classement mer 66 : [COLOR=Red][B]2[/B][/COLOR][COLOR=Yellow][B][COLOR=Red] ème[/COLOR] [COLOR=Red](284.908 [/COLOR][/B][/COLOR][/SIZE][COLOR=Red][B][SIZE=4]points)[/SIZE][/B][/COLOR][SIZE=4]
Recrutement : [COLOR=Yellow][B]OUVERT[/B][/COLOR]
Minimum requis : [COLOR=Red][B]2.000 points | Mer 66[/B][/COLOR]
[/SIZE]
thisisgrepolis Guerre & Diplomatie thisisgrepolis
Code:
[SIZE=4]
Attitude : [/SIZE][SIZE=4][B][COLOR=Red]AGRESSIF[/COLOR][/B][/SIZE][SIZE=4]
Réaction : [B][COLOR=Red]AGRESSIF[/COLOR][/B]
Pacte : [/SIZE][SIZE=4][COLOR=Yellow][B]OUVERT[/B][/COLOR][/SIZE][SIZE=4]
Pacte(s) de Guerre : [/SIZE][SIZE=4][COLOR=Yellow][B]The Big Power | Les Faucons de Nyx[/B][/COLOR][/SIZE][SIZE=4]
[/SIZE][SIZE=4]Ennemie : [/SIZE][SIZE=4][COLOR=Red][B]Tous ceux qui ose nous attaquer[/B][/COLOR][/SIZE][SIZE=4]
[/SIZE]
thisisgrepolis Histoire thisisgrepolis
L’armée occupe une place particulière à Sparte, cité où tous les citoyens en âge de porter les armes sont censés être des hoplites (fantassins lourds) tout le temps plein et, en conséquence, subissent depuis leur enfance une éducation qui doit les préparer au combat. Elle est également le vecteur de la puissance spartiate dans le Péloponnèse et plus largement, dans toute la Grèce.
Seule capable de mener à bien des manœuvres complexes sur le terrain, elle apparaît aux Grecs comme un modèle d'efficacité et de discipline : Plutarque écrit que la seule réputation des hoplites spartiates « frappait d'effroi leurs adversaires qui, même avec des forces égales, ne se croyaient pas capables de lutter sur un pied d'égalité contre des Spartiates.
« Il y avait au combat (…) sept bataillons, ou loches ; chaque bataillon comptait quatre compagnies, ou pentécostyes, et la compagnie quatre groupes, ou énomoties. Pour chaque groupe, quatre hommes combattaient au premier rang. En ce qui concerne la profondeur, ils n'étaient pas tous rangés de la même manière : cela dépendait de chaque chef de bataillon ; mais, en règle générale, ils se mirent sur huit rangs. »
Selon Xénophon qui, tout comme Thucydide, était un officier combattant et représente donc une autorité tout aussi valable, il n'y a que deux énomoties pour la pentécostye, deux pentécostyes pour un loche et quatre loches pour un more, ou régiment, commandé par un polémarque. Six mores forment une armée.
La discipline spartiate se nourrit de l'importance particulière accordée à la « belle mort », c'est-à-dire la mort au combat, avec des blessures par-devant. Le citoyen mort à la guerre a droit à une stèle inscrite à son nom, alors que les autres doivent se contenter de tombes anonymes. Inversement, ceux qui survivent sont suspects ; la mise au ban du corps social attend les lâches, les tresantes. Cette idéologie héroïque n'est pas sans motivations pratiques : l'efficacité de la phalange repose sur sa cohésion. Rester ferme à son poste est donc un devoir civique, mais aussi un gage de survie.
Sparte apparaît aux autres cités grecques comme une spécialiste du combat : décrivant la cérémonie des ordres donnés le matin par le roi à ses troupes, Xénophon note : « si vous assistiez à cette scène, vous penseriez que tous les autres peuples ne sont, en fait de guerre, que des improvisateurs, et que les Lacédémoniens seuls sont vraiment des artistes en art militaire. » Ses critiques lui reprochent même de n'être que cela : pour Platon, l'organisation politique de Sparte est « celle d'une armée en campagne plutôt que de gens vivant dans des villes ». Les historiens préfèrent aujourd'hui relativiser l'image d'une Sparte militariste. En effet, comme dans toutes les cités grecques, l'armée spartiate n'est pas un élément distinct du corps social ; la discipline de la phalange est d'inspiration civique, et non l'inverse.
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