Maentos

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DeletedUser22852

Guest
Voici le nouveau récit de Daistyas !!!
Excusez moi pour tous ces débuts de récits non achevés mais une inspiration m'ayant envahis ce soir et en voyant cette section désespérément vide en ce moment je n'ai pu m'empêcher de poster ce nouveau début.




Prologue:

Ilkem, l'un des sept continents du monde, abrite le spectacle le plus étonnant qui soit. En effet, au sein du Palais d'Atlante vit la famille Maentos. Nul ne sait véritablement qui sont les Maentos mais tous savent qu'ils ne sont pas humains. Munis de pouvoirs hors du commun, les Maentos ne peuvent mourir et eux mêmes ne savent pas depuis quand ils existent. Immortels ou éternels, qui pourrait le dire ?
Maintes fois dans l'Histoire les hommes ont tentés de se débarrasser d'eux, de les utiliser ou de les ignorer mais ces efforts furent vains. Leurs pouvoirs et leurs multiples talents déjouèrent tous les pièges et ils réussirent à s'instaurer une place en Ilkiem. Ils préférèrent cependant vivre à l'écart de la plupart des hommes, et se sont reclus dans leur somptueux palais sans jamais rêver de conquérir le monde.
Hélas des temps troublés approchent en Ilkiem, et il se pourrait que les Maentos soient le dernier espoir des Hommes...





Chapitre 1:​

Aleïm était le plus jeune des Maentos, âgé de vingt six ans il était encore un enfant aux yeux de ses parents. Pourtant il se sentait grandi et souhaitait leur montrer sa valeur. Hélas, il n'avait pas de grands talents qu'il pourrait facilement leur montrer. Les pouvoirs des Maentos s'accentuant avec le temps il ne pouvait pas rivaliser avec ses frères et ses sœurs...

Comme toute sa famille Aleïm ressemblait trait pour trait à un humain. Et ayant atteint sa morphologie d'adulte il se pensait prêt à prouver sa valeur en parcourant le monde. Un mètre quatre vingt, quatre vingt kilos et plus musclés que grassouillet, Aleïm était plutôt bel homme. Les cheveux châtains et les yeux bleus, sans véritables traits distinctifs, un visage passe partout. Bref au premier regard il ressemblait à n'importe quel humain parmi tant d'autres. Pourtant il était loin du commun des mortels.

Lorsqu'il entra dans la salle d’entraînement numéro quarante quatre tous les humains présents le saluèrent, ils se levèrent bien droit et apposèrent leur main droite sur leur cœur. La pièce était très sobre, quatre murs avec des bancs tout au long et des coffres remplis d'armes, et un tapis de combat sur la majeure partie du sol. Des torches étaient installées à intervalles réguliers aux murs, et entre ces torches des ouvertures avec vitraux laissaient passés la lumière du jour. Mis à part le tapis de combat tout le reste était en pierre grise. C'était sobre mais élégant.
_Votre présence nous honore Seigneur Aleïm. S'exclama le capitaine Dictarck qui supervisait cet entraînement.
_Aujourd'hui je m'entraînerais avec vous messieurs. Ne faîtes pas attention à moi et reprenez l'entraînement. Ordonna Aleïm.
Tous s'exécutèrent, ils reprirent épées et boucliers et recommencèrent leurs mouvements.

Ils étaient tous des esclaves, comme près d'un millier d'autres dans le palais des Maentos, présents des nations d'Ilkiem en échange de quelques services ou achats du père d'Aleïm. Après quoi, chacun avait reçu un rôle à tenir. Leurs tâches étaient très diverses, allant de l'intendance aux arts de la guerre, en passant par les tâches domestiques et l'artisanat. Ils s'exécutaient d'abord par peur, puis par simple loyauté envers les Maentos qui les traitaient avec bien plus d'égards que la plupart de leurs congénères. Ryan Dictarck était même devenu l'ami d'Aleïm au fil des années. Ils avaient tout deux le même âge et ils avaient grandis ensemble, Dictarck était fils de deux esclaves de la famille Maentos et trouvait donc tout a fait naturel leur présence. Le capitaine était un véritable colosse, deux mètre de haut et près de cent vingt kilos il était loin de passer inaperçu. Il portait l'uniforme des officiers Maentos, une tenue grise parsemée d'étoiles blanches et une cape noire parsemée d'étoiles rouges. Une épée à sa ceinture de cuir et trois couteaux de chaque côté de l'épée.
Les autres avaient une tenue d'esclaves de Maentos, une tenue beige avec des manches courtes.
Aleïm attrapa une épée et un bouclier de bois comme les autres humains qui s’entraînaient, il entra dans l'aire de combat et attendit de voir si l'un des esclaves serait assez courageux pour le défier. Mais aucun ne vint. Ils changeaient régulièrement de partenaires mais ils évitaient consciencieusement de croiser le regard du jeune Maentos. Aleïm pouvait sentir la peur qu'il leur inspirait. Il s'agissait du nouvel arrivage acheté par son père à Tul'Rivra, le royaume marchand aux innombrables rivières, et ce n'était que la deuxième fois que ces humains voyaient un Maentos. Aleïm les observa combattre en silence. La plupart s'étaient déjà battus, d'anciens soldats ou mercenaires devenus esclaves. Leurs prix devaient être exorbitants mais la famille Maentos était loin d'avoir des problèmes d'argent. L'une des esclaves attira son attention. Elle maniait l'épée avec une grande habileté et réussissait à vaincre tous ses adversaires. De plus elle combattait avec grâce et il se dégageait d'elle une force tranquille. Elle lui plaisait.
_Toi. Déclara Aleïm en désignant l'esclave. Affronte moi avec toute l'habileté dont tu es capable. Si tu gagnes ce combat je t'affranchis de ta condition d'esclave, si c'est moi qui gagne tu partageras avec moi le repas de midi. Les autres asseyez vous et profitez du spectacle. Dictarck, tu arbitreras ce combat de la manière la plus impartiale possible. Ne t'avise pas de me favoriser dans ce combat je prendrais cela pour une insulte.

Tous s'exécutèrent. La femme esclave prit place en face d'Aleïm et se mit en garde. Dictarck se plaça au milieu de l'aire de combat alors que les autres s'assirent en cercle autour de celle-ci.
Chacun savait que l'issu du combat ne faisait aucun doute, jamais un humain n'avait vaincu un Maentos en combat singulier, pourtant ils étaient tous impatients de voir ce combat. De pouvoir constater les talents des plus prodigieux individus d'Ilkiem.
_Combattez ! Ordonna Dictarck.
La femme fonça sur le Maentos à vive allure. Aleïm ne s'était pas tromper: elle était exceptionnelle. Il ne pouvait sentir aucune peur en elle, ni véritable haine ou admiration. Elle était vide de toute émotion, simplement focalisé sur ce combat.
Elle restait humaine cependant, aux yeux d'Aleïm ses gestes étaient terriblement lents. Il esquiva ses coups avec facilité sans même prendre la peine de lever son épée ou son bouclier pour parer. Aucune colère ne monta en l'esclave, elle continua a attaquer avec toute l'habileté qu'elle possédait. Aleïm s'écarta d'elle à vive allure et lâcha son bouclier. L'esclave se stoppa et regarda le Maentos droit dans les yeux. Décidément Aleïm avait bien choisi.
_Je trouve le bouclier plutôt gênant, tu n'es pas de mon avis ? Questionna le Maentos.
_Sommes nous là pour combattre ou pour prendre le thé ? Se moqua l'esclave.
Aleïm eut un sourire pincé avant de repartir en avant. Il asséna quelques coups lents et faibles pour tester la défense de son adversaire. La guerrière réussit assez vite à contre-attaqué. Cependant Aleïm pouvait déceler les premières marques de fatigue chez l'esclave. Ses coups étaient moins précis, moins puissants et moins rapides. Avec sa main libre Aleïm asséna une claque à son adversaire afin de la réveiller.
_Es tu déjà fatiguée ? Se moqua Aleïm. Nous pouvons faire une pause si tu le souhaites.
Pour toute réponse la guerrière repartit à la charge et redoubla d'effort. Aleïm se demanda alors s'il s'agissait d’orgueil ou d'une tactique de sa part pour abréger un combat trop long pour elle. Avec sa main libre il tapota le derrière de la tête de l'esclave.
Cette fois la guerrière s'énerva. Aleïm put sentir la colère monter en elle. Ses coups devinrent plus violents et plus rapides. Mais en contrepartie elle perdit énormément en précision et en lucidité. Aux yeux d'Aleïm le combat perdait de son intérêt. Il était donc temps pour lui de l'abréger. Du tranchant de sa main libre il frappa la glotte de son adversaire.
Celle-ci stoppa son mouvement et cracha du sang. Elle n'arrêta pas pour autant et repartit à la charge. Aleïm asséna un violent coup d'épée contre celle de son adversaire. Celle-ci lâcha son arme des mains. Elle continua alors avec son bouclier. Aleïm la frappa alors au plexus avec son genoux droit. La guerrière ne pouvait alors plus respirer et elle posa un genou à terre. Aleïm apposa son épée de bois sur la nuque de la guerrière.

Dictarck déclara alors Aleïm vainqueur sous les applaudissements des autres guerriers.
_Cet entraînement est terminé, partez. Ordonna Aleïm. Sauf Dictarck et vous chère adversaire, vous mangerez tous les deux en ma compagnie. J'ai demandé à ce qu'on m'apporte à manger dans cette pièce. Nous y serons plus tranquille que dans la salle commune.
Les portes s'ouvrirent aussitôt et douze esclaves apportèrent un véritable festin aux trois individus, ainsi qu'une table et des chaises.
_Prenez place et mangez. Invita Aleïm.
Dictarck s'assit aussitôt et commença sans attendre, habitué à manger à la table du Seigneur Aleïm. La guerrière par contre était plus timorée, elle se remettait à peine de son combat et semblait très gênée. Elle ne savait qu'elle attitude adopter devant cette situation.
Aleïm l'encouragea de nouveau d'un geste de la main et elle finit par prendre place à côté de Dictarck, s'assurant ainsi de ne pas être à côté du Seigneur Aleïm. Celui-ci prit alors place en face de ses convives.
_Je suis le Seigneur Aleïm, benjamin de la famille Maentos et tu connais déjà Dictarck, fidèle capitaine de l'armée Maentos et l'un de mes gardes personnels. Présenta Aleïm. Et toi quel est ton nom farouche guerrière ?
Dictarck encouragea la guerrière du regard. Celle-ci était de plus en plus gênée et ne cessait d'épier la porte de sortie qui pourtant ne bougeait pas.
_Je m'appelle Eva mon Seigneur.
_Bien. Ne me crains pas, tu es ici au palais d'Atlante, refuge de la famille Maentos et je ne te veux que du bien. Peu d'humains peuvent se vanter de ne pas avoir à me craindre mais tu fais partis de ceux là.
_Pourquoi mon Seigneur ? Questionna Eva, soudain intriguer par le sens de ces paroles.
_Je ne donne de réponses que lorsque le temps est arrivé et non à la demande de mon interlocuteur. Déclara Aleïm avec un sourire. Dictarck pouffa, amusé par la situation. Eva, elle, s'empourpra et sembla encore plus gênée qu'auparavant.
_Désoler mon Seigneur. Je... Je ne voulais pas vous manquer de respect. Pardonnez moi... je... Bégaya Eva.
_Ce n'est rien. Je ne voulais en aucun cas te perturber. Mais passons ce détail sans importance. Intéressons nous plutôt à toi Eva, comment une farouche guerrière est devenue une esclave ?
_Je viens du Royaume de Valtar. Des marchands d'esclaves sévissent là bas depuis quelques temps, je servais le Roi en tant que capitaine. Il a envoyé mon bataillon pour se débarrasser des marchands mais j'ai échouée et ils m'ont fait prisonniers.
_Une histoire bien fâcheuse. Déclara Aleïm, puis se tournant vers Dictarck: Quel est la situation sur ce sujet ?
_Comme vous le savez monsieur, Valtar repose sur un système féodale. Votre famille entretiens de très bonnes relations avec le Roi, cependant cette affaire n'est pas de son ressort mais de celui du seigneur Akira. Mais ce seigneur reçoit des pots de vins de la part des marchands d'esclaves qui sont donc libres d'agir comme ils le souhaitent. Le Roi à sans doute voulu aider Akira en envoyant Eva et un cadeau du Roi ne se refuse pas. Mais, étant prévenu, Akira et les marchands ont sans doute put prendre des dispositions pour recevoir Eva.
_Merci Dictarck, vos connaissances sont toujours très précieuses.
Vous savez chère Eva, les étoiles vous chérissent. Pas plus tard qu'à l'instant je me demandais comment j'allais occuper ma semaine. Ne voyant point d’événements assez intéressants pour éveiller ma curiosité il me prends l'envi de sortir un peu du palais. Nous partirons donc demain voir ces marchands d'esclaves. Eva tu nous accompagneras, vas rejoindre ton groupe pour l'heure. Je te ferais quérir demain matin.
Eva s'exécuta.

Dictarck cessa enfin de manger.
_Pourquoi cette discussion et ce voyage ? Questionna Dictarck inquiet des desseins de son maître.
_Cette femme est épatante Dictarck. Nous les Maentos nous sommes au moins autant esclave que tu ne l'es. Toi, tu es mon esclave, et moi je suis l'esclave de mes désirs. Mais je sens en Eva une forte capacité à refouler ses désirs, c'est fascinant.
De plus Père veut que je sorte du palais pour découvrir le monde. Mais me balader sans but ne m'a jamais beaucoup plu, une mission à accomplir est quelque chose de bien plus excitant. De plus je veux comprendre l'Homme et son désir de domination est une caractéristique que je trouve fascinante chez vous les mortels. Nous les Maentos nous ne cherchons pas à dominer les autres car nous n'en comprenons pas l'intérêt. Pourtant nous le pourrions aisément. Et vous les hommes vous cherchez toujours à dominer tout, que se soit la nature ou vos semblables, pourtant vous n'êtes pas capable de véritablement tout contrôler. C'est un paradoxe étonnant non ? De ne rêver que de l'inaccessible ?
_Si on suit votre logique Seigneur, ça voudrait dire que vous rêvez de mourir, c'est à ma connaissance, l'une des seules actions que vous ne pouvez accomplir ?
_Et moi qui te croyais intelligent... souffla Aleïm, je me suis bien tromper.

 
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DeletedUser

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Quelques détails dont plein d'oublis d'accents ou de tirets:
quatre vingt => quatre-vingt
quarante quatre => quarante-quatre
laissaient passés la lumière => laissaient passer
Ne faîtes pas attention à moi => ne faites pas attention...
et ils avaient grandis ensemble => ils avaient grandi
et trouvait donc tout a fait naturel => tout à fait
naturel leur présence => naturelle
Ils avaient tout deux le même âge et ils avaient grandis ensemble, Dictarck était fils de deux esclaves de la famille Maentos et trouvait donc tout a fait naturel leur présence => je n'ai pas compris cette phrase... de quelle présence parles-tu? Qui trouve cette présence naturelle?
deux mètre de haut => deux mètres
Les autres asseyez vous => asseyez-vous
Ne t'avise pas de me favoriser dans ce combat je prendrais cela pour une insulte. => Là, peut-être qu'une virgule ou un "car" pourrait rendre ça plus clair...?
alors que les autres s'assirent => alors que les autres s'asseyaient
l'issu du combat => l'issue du combat
Aleïm ne s'était pas tromper => ne s'était pas trompé
simplement focalisé sur ce combat => simplement focalisée sur ce combat
elle continua a attaquer => elle continua à attaquer
Sommes nous là pour combattre => sommes-nous
La guerrière réussit assez vite à contre-attaqué => contre-attaquer
Es tu déjà fatiguée ? => es-tu
avec son genoux droit => avec son genou droit
qu'elle attitude adopter => quelle attitude
tu fais partis de ceux là => tu fais partie de ceux-là
soudain intriguer => soudain intriguée
Désoler mon Seigneur => désolée
Pardonnez moi => pardonnez-moi
Intéressons nous => intéressons-nous
là bas => là-bas
j'ai échouée => j'ai échoué
ils m'ont fait prisonniers => ils m'ont faite prisonnière
Quel est la situation sur ce sujet => quelle est... phrase pas très claire pour moi
Votre famille entretiens => vôtre famille entretient
Le Roi à => le Roi a
étant prévenu => étant prévenus (Akira ET les marchands)
ont sans doute put => ont sans doute pu
il me prends l'envi => il me prend l'envie
que se soit => que ce soit
vous n'êtes pas capable => pas capables
je me suis bien tromper => je me suis bien trompé

J'aime bien le texte, le combat est vraiment bien décrit je trouve. :)
 
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