DeletedUser44469
Guest
Sujet: L'hiver, la neige
Durée: 4h
Limite taille: 1 page et demi A4
Voilà les textes proposés par nos participants, vous avez jusqu'à 22h le 15/10 pour les noter
Les textes:
Texte 1
[SPR]Les flocons continuaient de s’amonceler tout doucement, comme dans une boule de neige.
Des pas dans la neige se firent de plus en plus prononcés, alors que la friction des chaussures qui rencontraient le sol enneigé rompait ce silence frigorifique. Recouvrant son nez à l’aide de son écharpe, la jeune femme continua sa route alors qu’une trentaine de centimètres recouvraient maintenant la chaussée.
Elle s’arrêta brusquement dans la nuit sombre et regarda autour d’elle. Tout était en sommeil. L’hiver se déroulait lentement comme du papier à musique et s’installait doucement. L’écharpe tomba assez pour que le souffle chaud de la jeune femme produise une petite fumée. Elle saisit son gant et le retira prudemment. Une fois sa main découverte, elle ferma les yeux et savoura la sensation de froid sur ses doigts.
L’hiver lui avait manqué. Il n’y avait pas de neige en Amérique du Sud alors elle profitait de ces petites choses blanches avec joie.
Avec émerveillement, elle leva la tête. Ses cheveux étaient couverts de neige mais elle ne s’en souciait pas une seconde, le sèche-cheveux l’accueillerait avec plaisir. Le rythme de la chute de neige s’intensifia. Elle sentit le froid sur son nez puis sur son front et enfin sur ses joues.
Un sourire enfantin, caché derrière l’écharpe, se dessina sur son visage. Elle venait de perdre une vingtaine d’années et avait l’impression de redécouvrir la signification du mot « hiver ». Son cœur battait joyeusement en rythme avec la douce musique classique qui se propageait dans ses oreilles à l’aide d’écouteurs.
Elle courut jusqu’à la porte, déposa son sac et fouilla dans les placards pour trouver un bonnet. Rose. Elle détestait le rose, mais ça fera l’affaire. La jeune femme enfila le bonnet après avoir secoué ses cheveux. Toute aussi enthousiaste qu’à son arrivée dans la maison, elle referma la porte à clef et fourra les clefs dans sa poche. Elle reprit son gant et l’ajusta sur ses doigts.
A peine sur le perron, elle saisit deux poignées de neige et les lança vivement dans l’air puis elle forma une première boule de neige et la fit voler jusqu’au panneau de signalisation… Qu’elle loupa.
Le second tir fut une réussite.
Le froid commençait à la saisir. Les températures étaient négatives et son corps commençait à fatiguer.
Elle s’allongea et agita les bras et les jambes.
Sentir le froid autour d’elle la ravit. La jeune femme ferma les yeux quelques instants afin de profiter une dernière fois de ce moment. Les flocons tombaient moins rapidement maintenant. Le temps de revenir dans la réalité était venu.
Une fois installée dans le salon, au coin du feu, la jeune femme regarda l’hiver déferler à travers la fenêtre… [/SPR]
Texte 2
[SPR]L’hiver nous montre à quel point il est beau de laisser partir les choses qui le doivent.
L’hiver. Cette saison particulière nous enseigne beaucoup. C’est la période pendant laquelle la Nature médite et se repose, acceptant, par la même occasion de renouveler sa belle peau. L’hiver est une époque paisible. Regardons, en spectateur, ce qui s’y passe et écoutons l’écho qui résonne en nous.
Le Froid, grand protagoniste de cette saison, nous apprend à nous centrer sur nous-même.
Allons-y… Ressent le vent glacial effleurer ton visage et caresser tes cheveux. Ne résiste pas, laisse-le te pénétrer, au plus profond de toi-même. Sent le t’envahir, jusqu’à ce qu’il atteigne ton cœur. Ne lutte pas. C’est douloureux, mais n’ai crainte, il n’est que de passage. Il s’en ira et laissera derrière lui un esprit sain, limpide et épuré des expériences de l’année passée. Tu seras alors prêt à écouter ce que l’Hiver a à t’enseigner.
L’Hiver nous offre parfois un spectacle d’une beauté inégalée. Le paysage se couvre alors d’un manteau blanc immaculé.
Ouvre les yeux et observe. Regarde ce calme absolu. Rien ne bouge. Les rayons du soleil viennent délicatement se poser sur la blancheur de la neige. La luminosité est parfaite.
Laisse tes pensées traverser ton esprit, mais reste concentré sur cette immobilité ambiante. Il y a une beauté certaine dans ce tableau. Une fois que tu te seras empreint de cette quiétude, alors regarde attentivement autour de toi.
Tu pourras apercevoir du mouvement. Les animaux se montrent. Les oiseaux tels des chercheurs d’or sont à la recherche de leur subsistance. Au loin, un petit groupe de lapin profite du soleil particulier de l’hiver pour chauffer leurs douces fourrures. Oh ! Ils t’ont vu ! Ils se précipitent vers les bois voisins, laissant derrière eux de discrètes empreintes dans la neige. Tourne la tête. Tu vois alors un cheval blanc. Tu ne l’avais pas remarqué tant il se fond dans le paysage. De la fumée s’échappe de ses naseaux à rythme régulier.
Écoute sa respiration. C’est un métronome. Il ne craint pas l’hiver, il sait que c’est une période essentielle. Détourne-toi de sa respiration et écoute le silence. N’est-ce pas magnifique ?
Hume l’air. Que sens-tu? Rien? Concentre-toi… Ça y est tu le sens… le feu de cheminée… Il est temps de rentrer. Car c’est aussi et surtout cela l’hiver : rentrer chez soi, enfiler ses pantoufles et boire un chocolat chaud, entouré des gens que l’on aime. [/SPR]
Texte 3
[SPR]Mes yeux s’ouvrent douloureusement. Du fond de mon trou, la vision est floue. La lumière dehors, malgré le bruit assourdissant, me fait mal. Une lumière blanche écarlate inonde ma perception, je crois distinguer des mouvements dehors. D’un regard circulaire, je peux observer mon corps. Boueux, sale, mal rasé, voilà les mots qui peuvent me décrire. Un être sans hygiène. J’entends les bruits d’obus, de balles, des cris ainsi que du sang. Un cadavre vient de tomber devant moi. Cette vision reste horrible, malgré mes plusieurs mois sur le front. Je le pousse de ma jambe droite, contracte mon bras gauche pour sortir de cette caverne. Ma vision s’éclaircie, je peux distinguer le sang sur ce blanc volumineux.
J’ai perdu depuis un bon moment ce mot, je ne le distingue plus. Lorsque j’étais encore enfant, je m’amusais dans cet univers poudreux. Je passe ma tête de la tranchée, et entend le bruit infernal d’un obus éclatant non-loin. Un spectacle pour les yeux venait de s’offrir à nous : avec l’éclat, la couche blanche, ressemblant à un mélange de farine et de sucre, venait de voler. Nous en avons reçu de part et d’autre de notre chemin de terre.
« -Hey, Alan, regarde-par ici ! »
Je me tournas vers mon ami Richard – surnommé Richy – qui me lança une boule. Je la reçu en pleine face, je passas ma main dessus et y toucha cette matière.
« -Qu’est-ce que c’est déjà ?
-C’est de la neige Alan ! De la neige ! »
De la neige, murmurai-je……
Je regardai le papier qui me servait de calendrier, et la case sans croix apparaissait nettement : 16 décembre 1916. [/SPR]
Texte 4
[SPR]Dimanche 15 mai 2135
Cher journal,
Aujourd’hui, les sages nous on donné un nouveau cours à propos de l’histoire de la terre. Comme tu le sais, ayant enfin 15 ans, je peux enfin savoir ce qu’il y avait avant nous, avant notre civilisation.
Il parait qu’il y a plus de cent ans, les humains avaient 4 saisons : l’été, le printemps, l’automne et l’hiver. Le cours du jour portait sur l’hiver.
A cette époque de l’année, il faisait un froid insoutenable, variant selon les régions. On devait s’emmitoufler sous toutes sortes d’étoffes, de capes. Parfois il tombait de la neige, drôle de mot me diras – tu ?
Apparemment, celle-ci était une drôle de substance blanche qui tombait du ciel. Par quel miracle, on ne le sait pas. C’était une chose froide, qui tombait par petit grain et qui fondait sur la peau.
Il n’en tombait pas tous les ans, surtout ici. La terre était recouverte d’un manteau blanchâtre, tapissée de traces gravées dans ce décor éphémère. Tout moyen de locomotion était impossible, on devait marcher avec des sortes de raquettes, on s’amusait à construire des bonhommes, à faire des batailles de neige.
Cette leçon d’aujourd’hui m’a rendu triste vois- tu, j’en veux à nos prédécesseurs de nous avoir laissé une terre inerte qui ne connait que le soleil. Car la neige et le froid, c’est une sensation que je ne connaitrais jamais.
[/SPR]
Système de notation:
Durée: 4h
Limite taille: 1 page et demi A4
Voilà les textes proposés par nos participants, vous avez jusqu'à 22h le 15/10 pour les noter
Les textes:
Texte 1
[SPR]Les flocons continuaient de s’amonceler tout doucement, comme dans une boule de neige.
Des pas dans la neige se firent de plus en plus prononcés, alors que la friction des chaussures qui rencontraient le sol enneigé rompait ce silence frigorifique. Recouvrant son nez à l’aide de son écharpe, la jeune femme continua sa route alors qu’une trentaine de centimètres recouvraient maintenant la chaussée.
Elle s’arrêta brusquement dans la nuit sombre et regarda autour d’elle. Tout était en sommeil. L’hiver se déroulait lentement comme du papier à musique et s’installait doucement. L’écharpe tomba assez pour que le souffle chaud de la jeune femme produise une petite fumée. Elle saisit son gant et le retira prudemment. Une fois sa main découverte, elle ferma les yeux et savoura la sensation de froid sur ses doigts.
L’hiver lui avait manqué. Il n’y avait pas de neige en Amérique du Sud alors elle profitait de ces petites choses blanches avec joie.
Avec émerveillement, elle leva la tête. Ses cheveux étaient couverts de neige mais elle ne s’en souciait pas une seconde, le sèche-cheveux l’accueillerait avec plaisir. Le rythme de la chute de neige s’intensifia. Elle sentit le froid sur son nez puis sur son front et enfin sur ses joues.
Un sourire enfantin, caché derrière l’écharpe, se dessina sur son visage. Elle venait de perdre une vingtaine d’années et avait l’impression de redécouvrir la signification du mot « hiver ». Son cœur battait joyeusement en rythme avec la douce musique classique qui se propageait dans ses oreilles à l’aide d’écouteurs.
Elle courut jusqu’à la porte, déposa son sac et fouilla dans les placards pour trouver un bonnet. Rose. Elle détestait le rose, mais ça fera l’affaire. La jeune femme enfila le bonnet après avoir secoué ses cheveux. Toute aussi enthousiaste qu’à son arrivée dans la maison, elle referma la porte à clef et fourra les clefs dans sa poche. Elle reprit son gant et l’ajusta sur ses doigts.
A peine sur le perron, elle saisit deux poignées de neige et les lança vivement dans l’air puis elle forma une première boule de neige et la fit voler jusqu’au panneau de signalisation… Qu’elle loupa.
Le second tir fut une réussite.
Le froid commençait à la saisir. Les températures étaient négatives et son corps commençait à fatiguer.
Elle s’allongea et agita les bras et les jambes.
Sentir le froid autour d’elle la ravit. La jeune femme ferma les yeux quelques instants afin de profiter une dernière fois de ce moment. Les flocons tombaient moins rapidement maintenant. Le temps de revenir dans la réalité était venu.
Une fois installée dans le salon, au coin du feu, la jeune femme regarda l’hiver déferler à travers la fenêtre… [/SPR]
Texte 2
[SPR]L’hiver nous montre à quel point il est beau de laisser partir les choses qui le doivent.
L’hiver. Cette saison particulière nous enseigne beaucoup. C’est la période pendant laquelle la Nature médite et se repose, acceptant, par la même occasion de renouveler sa belle peau. L’hiver est une époque paisible. Regardons, en spectateur, ce qui s’y passe et écoutons l’écho qui résonne en nous.
Le Froid, grand protagoniste de cette saison, nous apprend à nous centrer sur nous-même.
Allons-y… Ressent le vent glacial effleurer ton visage et caresser tes cheveux. Ne résiste pas, laisse-le te pénétrer, au plus profond de toi-même. Sent le t’envahir, jusqu’à ce qu’il atteigne ton cœur. Ne lutte pas. C’est douloureux, mais n’ai crainte, il n’est que de passage. Il s’en ira et laissera derrière lui un esprit sain, limpide et épuré des expériences de l’année passée. Tu seras alors prêt à écouter ce que l’Hiver a à t’enseigner.
L’Hiver nous offre parfois un spectacle d’une beauté inégalée. Le paysage se couvre alors d’un manteau blanc immaculé.
Ouvre les yeux et observe. Regarde ce calme absolu. Rien ne bouge. Les rayons du soleil viennent délicatement se poser sur la blancheur de la neige. La luminosité est parfaite.
Laisse tes pensées traverser ton esprit, mais reste concentré sur cette immobilité ambiante. Il y a une beauté certaine dans ce tableau. Une fois que tu te seras empreint de cette quiétude, alors regarde attentivement autour de toi.
Tu pourras apercevoir du mouvement. Les animaux se montrent. Les oiseaux tels des chercheurs d’or sont à la recherche de leur subsistance. Au loin, un petit groupe de lapin profite du soleil particulier de l’hiver pour chauffer leurs douces fourrures. Oh ! Ils t’ont vu ! Ils se précipitent vers les bois voisins, laissant derrière eux de discrètes empreintes dans la neige. Tourne la tête. Tu vois alors un cheval blanc. Tu ne l’avais pas remarqué tant il se fond dans le paysage. De la fumée s’échappe de ses naseaux à rythme régulier.
Écoute sa respiration. C’est un métronome. Il ne craint pas l’hiver, il sait que c’est une période essentielle. Détourne-toi de sa respiration et écoute le silence. N’est-ce pas magnifique ?
Hume l’air. Que sens-tu? Rien? Concentre-toi… Ça y est tu le sens… le feu de cheminée… Il est temps de rentrer. Car c’est aussi et surtout cela l’hiver : rentrer chez soi, enfiler ses pantoufles et boire un chocolat chaud, entouré des gens que l’on aime. [/SPR]
Texte 3
[SPR]Mes yeux s’ouvrent douloureusement. Du fond de mon trou, la vision est floue. La lumière dehors, malgré le bruit assourdissant, me fait mal. Une lumière blanche écarlate inonde ma perception, je crois distinguer des mouvements dehors. D’un regard circulaire, je peux observer mon corps. Boueux, sale, mal rasé, voilà les mots qui peuvent me décrire. Un être sans hygiène. J’entends les bruits d’obus, de balles, des cris ainsi que du sang. Un cadavre vient de tomber devant moi. Cette vision reste horrible, malgré mes plusieurs mois sur le front. Je le pousse de ma jambe droite, contracte mon bras gauche pour sortir de cette caverne. Ma vision s’éclaircie, je peux distinguer le sang sur ce blanc volumineux.
J’ai perdu depuis un bon moment ce mot, je ne le distingue plus. Lorsque j’étais encore enfant, je m’amusais dans cet univers poudreux. Je passe ma tête de la tranchée, et entend le bruit infernal d’un obus éclatant non-loin. Un spectacle pour les yeux venait de s’offrir à nous : avec l’éclat, la couche blanche, ressemblant à un mélange de farine et de sucre, venait de voler. Nous en avons reçu de part et d’autre de notre chemin de terre.
« -Hey, Alan, regarde-par ici ! »
Je me tournas vers mon ami Richard – surnommé Richy – qui me lança une boule. Je la reçu en pleine face, je passas ma main dessus et y toucha cette matière.
« -Qu’est-ce que c’est déjà ?
-C’est de la neige Alan ! De la neige ! »
De la neige, murmurai-je……
Je regardai le papier qui me servait de calendrier, et la case sans croix apparaissait nettement : 16 décembre 1916. [/SPR]
Texte 4
[SPR]Dimanche 15 mai 2135
Cher journal,
Aujourd’hui, les sages nous on donné un nouveau cours à propos de l’histoire de la terre. Comme tu le sais, ayant enfin 15 ans, je peux enfin savoir ce qu’il y avait avant nous, avant notre civilisation.
Il parait qu’il y a plus de cent ans, les humains avaient 4 saisons : l’été, le printemps, l’automne et l’hiver. Le cours du jour portait sur l’hiver.
A cette époque de l’année, il faisait un froid insoutenable, variant selon les régions. On devait s’emmitoufler sous toutes sortes d’étoffes, de capes. Parfois il tombait de la neige, drôle de mot me diras – tu ?
Apparemment, celle-ci était une drôle de substance blanche qui tombait du ciel. Par quel miracle, on ne le sait pas. C’était une chose froide, qui tombait par petit grain et qui fondait sur la peau.
Il n’en tombait pas tous les ans, surtout ici. La terre était recouverte d’un manteau blanchâtre, tapissée de traces gravées dans ce décor éphémère. Tout moyen de locomotion était impossible, on devait marcher avec des sortes de raquettes, on s’amusait à construire des bonhommes, à faire des batailles de neige.
Cette leçon d’aujourd’hui m’a rendu triste vois- tu, j’en veux à nos prédécesseurs de nous avoir laissé une terre inerte qui ne connait que le soleil. Car la neige et le froid, c’est une sensation que je ne connaitrais jamais.
[/SPR]
Système de notation:
Texte 1
Note: x/20
Commentaire:
Texte 2
Note: x/20
Commentaire:
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