DeletedUser
Guest
Bonjour à toutes et tous
Et bien, voici venu le temps de vous présenter ce qui devait être la "battle" de cette fin d'année ... mon premier arbitrage ... je ne dois pas porter chance apparemment :-D
En désistement nous avons : Kaelys, Little Mule et Oneshoot
Bravo aux courageux : Okami-san, raah3001 et Athéna, qui ont résisté aux diverses intempéries du temps
Un petit rappel concernant cette épreuve :
Un rappel du règlement n'est jamais totalement inutile :
Je rappelle également que tout commentaire et toute cotation ne peut se faire que via le code ci-joint
[SPR]
A vos votes et commentaires, et que le (la) meilleur(e) gagne
Une fois quand il était entrain de courir pour s’enfuir d’une poursuite avec des gardes une voix dit dans sa tête « rends-toi », il sentit que son corps se ralentissait mais il continua à courir. Une autre fois la voix l’ordonna de se rendre et il sentit comme si son corps était fait en plomb, mais en utilisant toute sa volonté il continua à courir. Finalement il entendit la voix une troisième fois qu’il lui ordonna de se rendre et lui dit que son destin était la potence. Avec ce dernier ordre le corps du bandit est tombé au sol comme une poupée à laquelle on aurait coupé les fils, les gardes perplexes l’ont arrêté tout de suite. Quand Kris eu rentré dans la prison il senti tout de suite une puanteur immense.
Les jours passèrent et deux personnes rentrèrent dans son cachot, leurs nom étaient Highland et Quiver. Highland était un ancien gardien que quand il arrêtait quelqu’un il dépassait un peu les bords en cassant ses os pour qu’il ne bouge plus. Quiver était un ancien archer qui à cause de la guerre était devenu fou.
Un jour les trois gardes qui surveillaient le cachot ont parti et tout à coup une jeune femme arriva et elle leur dit
« Vous trois, venez avec moi pour tuer le roi Edward qui fait du mal a sa cité. Je donnerais a chacun une récompense qui lui sera à sa guise : Toi Kris, je te donnerais une quantité d’or pour que tu ne voles plus comme tu est condamné de vole, de meurtre et de destruction de maison ».
Surpris par ce qu’elle a dit, il lui dit qu’il avait volé, oui, mais qu’il n’avait jamais tué ni détruit aucune maison. La femme rigola et dit que tout le monde disait ça et elle continua.
« Toi Highland, je te donnerais le meilleur grade de garde et tu pourras arrêter qui tu veux de la manière que tu veux.»
Le garde eu l’aire intéressé par l’offre mais ne dit rien.
«Et toi Quiver, je te laisserai tuer le roi Edward pour te venger de tout le mal et la souffrance qu’il t’a fait subir ».
L’archer ne répondu pas après l’offre.
Surpris par cette offre les trois personnes tardèrent un peu mais ils le pensèrent mieux et ce rendirent compte que cet offre était l’unique qu’ils auraient pour survivre. Tous les trois acceptèrent. Quand ils dirent ça la femme avait disparu mais tout a cout une voix les parla et leurs dit
« C’est moi, Guinevere, celle qui vous a libéré. Pour arriver au roi il faut que vous passiez la porte de la prison, après vous devez passer par les murs de la cité de Alionore, vous tuerez les gardes du château et je vous donnerez de nouvelles ordres. Pour vos armes je vous ai laissé : une Claymore, une épée moyenne et un bouclier pour toi Highland ; pour toi Quiver un long arc, une arbalète et un carquois avec deux cent flèches dedans et, enfin, pour toi Kris, je te donne quatre dagues et un paquet de trente dagues à lancer. Vos armes sont derrière la porte de votre cachot et gare à vous si vous fuissiez.»
Highland alla et il leurs ramena tout en regardant s’il n’y avait pas de gardes. Ils prirent leurs armes et Kris voulu s’enfuir sans prendre compte de l’avertissement de la magicienne. Tout a cout Kris s’arrêta comme un homme en fer rouillé et la Guinevere parla « Pauvre ingrat, tu n’as pas tenue conte de mon avertissement mais je ferai comme si de rien été pour cette fois. »
Après qu’elle est parlé, Kris put rebouger et il décida qu’il était mieux qu’il suive les ordres de la magicienne. Les trois hommes coururent avant que les gardes arrivent. En dehors de la prison ils entendirent les cries des gardes. Les deux gardes à côté de la porte de la prison tentèrent de les arrêter mais Quiver les lança deux flèches, une pour chaque tête.
Ils continuèrent à courir jusqu’à arriver aux murs d’Alionore tout en évitent les gardes, ils se demandèrent dans quelle direction était le château. Tout à cout Guinevere parla
« Bande d’incapables ! Le château est à gauche, courez pendant plusieurs miles et le château sera à côté de vous ! »
Quand elle arrêta de parler les trois hommes commencèrent à courir vers la gauche. Tout à coup une troupe de dix gardes arriva et tenta de les arrêter. Highland prit sa Claymore et balailla deux gardes mais son épée se coinça dans les remparts, il prit ses deux autres épées et commença à combattre contre deux gardes à la fois. Kris prit ses dagues en main et il tua trois personnes en les tranchants la gorge. Quiver prit son arc et tira cinq flèches, deux flèches se plantèrent mais deux flèches touchèrent les gardes en plein dans le plexus solaire et une des flèches tua un des gardes que Highland était entrain de combattre. L’autre garde fut surpris par la mort soudaine de son compagnon, Highland se rendit compte et le tua. Le dernier garde s’enfuit par peur. Quand le combat fut finit les trois hommes reprirent la course.
Au milieu de cette course une question fut posée par Kris :
« Comment es-tu arrivée à la prison Highland ? »
Highland se le pensa une minute et dit :
« Mon capitaine n’était pas d’accord avec ma manière de travailler, il pensait qu’il pouvait arrêter quelqu’un en lui parlant, quelle idiot ! Moi je cassé les jambes et les bras des coupables, mais un jour je me suis trompé de personne et j’ai cassé les os de mon capitaine. Et toi Quiver ? »
L’archer prit la parole :
« Jadis j’étais archer dans les troupes du roi, à cause de lui on a du endurer d’atroces souffrances et douleurs. Maintenant mon unique veux est de tuer le roi, même si c’est un autre roi je veux le faire souffrir ! Et toi Kris ?»
Le bandit surpris par l’histoire des deux autres guerriers, a pris un moment pour se remémorer de son histoire.
«Moi, je suis orphelin depuis que je suis tout petit, je n’ai eu guère de père ni de mère. Quand j’étais jeune je commençai à voler, c’était un peu comme un jeu pour moi, mais un jour quand j’étais entrain de fuir une voix m’a dit de m’arrêter, j’ai compris après que c’était la magicienne. Mais moi, je n’ai jamais tué auparavant et en plus je volais que le minimum pour survivre chaque jour et la j’entends que je vais être décapité pour mes crimes ! Quels crimes ? Voler deux pommes et une poule chaque jour pour les manger, c’est ça mon crime ?»
L’ancien garde et l’archer etaint surpris et émus par l’histoire du bandit. A cette hauteur le château leur était apparu et là Guinevere parla
« Bien, vous êtes arrivés maintenant il faut que vous rentriez dans le château, que vous montiez l’escalier et au dernier étage vous trouveriez la salle du roi. Tuez-le! Et si quelle qu’un vous voit tuez le aussi. »
Quand elle eu finit de parler les trois hommes tentèrent de rentrer, mais une vingtaine de gardes étaient devant la porte, donc Quiver eu une idée. Il lança avec son arc la flèche qui s’accrocha fortement au toit. Kris s’agrippa à la corde et commença à avancer, le vent soufflai assez fort pour que la corde tangue dangereusement mais Kris put arriver jusqu’au toit là, il vu que pour arriver à la fenêtre la plus proche il fallait escalader. Il utilisa la corde de la flèche pour descendre et il rentra par la fenêtre, étant dedans il trouva une échelle en corde, il la prit. Il descendit les marches de l’escalier, fixa l’échelle a la fenêtre et surveilla que aucun garde ne le voie. Quiver et Higland montèrent par l’échelle sans faire de bruit pour que les gardes ne les voient point.
Les trois dans le château montèrent discrètement vers la salle du roi mais ils durent attendre un peu car une troupe de gardes étaient entrain de passer. Quand ils finirent de passer, les trois individus rentrèrent dans la salle du roi. Le roi était seul entrain de penser. La colère de Quiver fut t’elle qu’il prit son arbalète mit une flèche et tira. La flèche vola dans toute la salle et toucha en pleine tête au roi Edward. Kris et Highland furent impressionnés et surpris par l’acte de l’archer.
Là Guinever rentra et dit
« Merci, bande d’incapables, je vous ai demandé cette sollicitation que pour avoir le pouvoir de la cité et vous n’aurez jamais vos récompenses ! »
Les trois individus furent surpris et énervés par l’action de la magicienne, Quiver, Highland et Kris tentèrent d’attaquer Guinever mais elle fit une geste de sa main et Highland et Quiver attaquèrent immédiatement Kris. Il put esquiver et il se rendit compte que ses camarades étaient sous le contrôle de la sorcière. Là il tenta d’attaquer Guinever mais Highland lui arrêta le passage. Kris tenta de tuer Quiver car il était bien moins fort que Highland, il prit ses dagues et commença à attaquer. Quiver prit son arc et commença à lui tirer des flèches mais Kris était agile et put les esquiver, il lança dix dagues à la fois mais Quiver tira vingt flèches et il arrêta sept dagues, les autres trois s’accrochèrent aux vêtements de l’archer, il dut arracher ses vêtements du haut pour continuer à combattre. Il prit deux des dagues du bandit qu’il avait enlevé de ses vêtements et il commença à combattre le bandit. L’ancien garde se mit aussi dans le combat, Highland attaqua avec son Claymore Kris put l’esquiver mais Quiver non. Il se la prit sur la jambe droite lui faisant tomber de douleur. Kris tenta d’attaquer Highland avec ses dagues mais elles revotèrent face à la puissante armure de l’ancien garde. Highland lui prit par les bras et le lança jusqu’à l’autre bout de la salle. Guinever dit à Highland d’achever le bandit mais Kris reprit conscience et couru vers la magicienne pour l’arrêter, le garde tendit son épée et lui barra le chemin.
« Quel imbécile, tu ne comprends pas que si j’ai Highland dans mes ficelles tu ne pourras jamais me tuer. Ah !, j’oubliais, GARDES ! »
Highland retenta de prendre les bras du bandit mais il couru dans l’autre sens. Le corps de Quiver qui continuait au sol, évanoui, le fit tomber. Highland s’approcha prêt à le décapiter, mais Guinever dit
« Arrêt-toi je veux le voir mourir de près »
après avoir dit ça elle s’approcha. Près de lui elle continua a parler
« Tu pense vraiment pouvoir me vaincre je suis invinci… .»
Elle ne put finir sa phrase, elle toucha sa poitrine et trouva une dague planté. C’était une dague lancé par Kris, il l’’avait trouvé dans la main de Quiver. Guinever avec sa dernière force cria « Gardes ! » et elle mourut.
Les gardes arrivèrent et trouvèrent le corps du roi et aussi celle de sa sœur. Sans tarder ils amenèrent Highland, Quiver et Kris à la potence. Les trois hommes regardèrent les deux personnes mortes par terre, quand ils sortirent ils se rendirent compte que l’air sentait mieux maintenant et ils se sentirent près à mourir, en paix.
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Son regard quitta le ciel nocturne pour se reporter vers le bas de la colline, il vit la femme, en larmes, hurler la perte de ses enfants et son mari essayant d'échapper à la poigne des hommes de la garde du seigneur pour se ruer dans le brasier, rendu fou par les hurlements qu'on pouvait entendre monter de la bâtisse en proie aux flammes. Le feu avait été allumé en bas du bâtiment et s'était propagé vers les étages emprisonnant et condamnant à mort les personnes qui étaient enfermées dedans. Pour ne leur laisser aucun échappatoire il avait ordonné à des archers de se placer autour de la maison, flèche encochée et en ayant pour ordre de tuer quiconque tenterai de sortir.
Il attendit bien après que les hurlements aient cessé, lorsque les flammes moururent faute de combustible. Alors ils descendit la colline et rejoignit ses hommes. La femme du paysan était à genoux, recroquevillée sur elle-même. Quand au paysan il il jeta un regard furieux au seigneur lorsqu'il s'approcha de lui. Un sourire se dessina sur les lèvres du seigneur lorsqu'il croisa son regard.
''Es-tu décidé à enfin tout me dire paysan ?
Jamais je trahirai ceux qui défendent une juste cause, même si je doit en crever.
La mort de tes enfants ne t'a donc pas suffit ?''
Le visage du paysan devint alors blême et son regard se tourna vers les ruines de sa maison. Il resta muet.
''Peut être que je devrai trouver une autre méthode pour te faire céder ? Si la perte de ta progéniture ne te touche pas assez pour que tu parle je trouverai un autre moyen.''
Le regard du seigneur se tourna alors vers la femme à genoux. Le paysan devint encore plus pâle.
''Ne faites pas ça.
Parle alors'', dit nonchalamment le seigneur tout en se dirigeant vers la femme et en tournant autour d'elle. Sinon je me verrai forcé de lui faire du mal.
Il passa la main dans les cheveux de la femme, elle sursauta alors brutalement et paru sortir de sa torpeur, totalement terrorisée. Les lèvres du paysan se réduisirent à une simple ligne blanche, les yeux haineux et les mâchoires crispées il regardait le seigneur.
''Bien puisque tu n'as pas l'air bavard nous allons passer aux choses sérieuses.''
Le seigneur donna alors l'ordre à ses hommes de se mettre en route. Les chevaux furent approchés, les deux paysans ligotés derrière un cheval. Le seigneur se hissa souplement en croupe et donna l'ordre à toute la petite troupe de se mettre en branle.
Ils traversèrent des villages endormis, les rares paysans qu'ils croisaient les regardaient avec peur, horrifiés par le traitement infligé aux deux fermiers, traînés derrière les chevaux. Ces regards faisaient sourire le seigneur qui ordonnait à ses hommes de tirer un peu plus sur les liens des fermiers et de poursuivre les paysans osant les observer.
Ils arrivèrent alors en vue du château, la bâtisse sombre et épaisse se situait en amont d'une colline et semblait écraser le paysage alentour par sa lourdeur. Elle semblait imprenable vue de l'endroit où se tenait le seigneur. Il était fier de son château et de ce qu'il représentait : sa toute puissance. Il ordonna alors à ses hommes d'accélérer le mouvement.
Une fois dans la cour du château, il descendit souplement de cheval et ordonna qu'on détache les fermiers pour les mener à la prison et leur faire subir le traitement spécial. Il vit un valet s'approcher de lui avec déférence :
''Que me veux tu ?
Sire, vos lieutenants vous attendent dans la grande salle ils ont des nouvelles pour vous.
J'irai les retrouver, maintenant hors de ma vue'', dit-il hautainement.
Il se dirigea vers la grande salle à grandes enjambées, impatient d'entendre ce que ses hommes avaient à lui dire. Il entra dans le hall dallé, ses pas résonnant contre les murs nus et il poussait les deux immenses portes rouges se trouvant devant lui et délimitant l'accès à la grand salle du château. Tous les hommes présents à l'intérieur tournèrent leur regard vers lui et, le reconnaissant, se levèrent, mirent un poing sur leur cœur en s'inclinant. Il fit une pause sur le pas de la porte pour qu'ils voient tous qu'il venait de sortir. Les questions ne se firent pas attendre.
''Où avez-vous été mon seigneur ? demanda l'un d'entre eux.
J'ai été faire un petit tour, répondit-il avec un geste négligeant de la main tout en se dirigeant vers le siège au bout de la table et en prenant majestueusement place. Bien, quelles nouvelles m'apportez-vous de notre petite affaire ?
Eh bien les rebelles ont été aperçus au Nord, notre leurre semble avoir fonctionné.
Parfait, parfait. Et le comploteur ?
Le seigneur Durham na pas donné signe de vie depuis deux semaines messire. Nos infiltrés disent que ses troupes sont dispersées et qu'il lui reste peu de fidèles dans l'armée. Ils auraient presque tous désertés.
Bien cela lui apprendra à vouloir retourner mon peuple contre moi au noms de grandes idées, jubila le seigneur. Quand à moi j'ai passé une bonne partie de la nuit avec une personne qui connait le nom du traître qui sévit dans nos rangs. Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il parle.''
À ces mots un brouhaha envahit la grande salle. Les hommes étaient étonnés et impatient à l'idée de pouvoir démasquer la personne ayant trahit et transmit tous leurs plans de conquête à l'ennemi et fait échouer toutes leurs tentatives de prise de pouvoir. Tout à son euphorie le seigneur mit rapidement fin à la réunion après avoir récolté les autres informations.
Ses vassaux partirent mener leur mission ailleurs tandis qu'il se dirigeait vers la prison et la salle de torture.
L'eau chaude montait en volutes de vapeur de l'eau brulante, réchauffant le seigneur dans son bain. Il aimait tout particulièrement prendre son bain juste après avoir visité les cachots. Alors qu'il avait la tête pleine d'images et de sons plus que plaisant l'eau brulante l'apaisait et lui permettait de repenser à toute ces choses si agréables en toute tranquillité.
Il se mis à glousser tout seul , il repensait aux cris de la femme du fermier, brutalisée et souillée sans vergogne par ses hommes les plus frustres. Et le stupide fermier qui avait dû regarder toute la scène. Cet imbécile parlerai dans moins d'une heure, son tortionnaire devait être passé aux châtiments corporels plus classique sur lui et sa femme. Il se promis de retourner voir où ça en était sous peu.
Il ordonna à la femme apeurée qui se chargeait de son bain de lui apporter du raisin. Lorsqu'elle fut revenue elle lui tendit respectueusement une coupelle remplie de grains de raisins. Il en pris un le fit rouler avec sa langue, avant de le croquer et de laisser le jus amer exploser dans sa bouche. Il finit la coupelle et se laissa glisser dans le sommeil, repus et bercé par le clapotis de l'eau sur les bords de la baignoire.
Il fût brutalement réveillé par des bruits métalliques et des cris d'agonie. Il jeta un regard autour de lui mais la femme était de toute évidence cachée quelque part, effrayée. Il sorti donc de l'eau et s'habilla rapidement par lui-même. S'armant de son épée il fonça en direction du bruit, remarquant au passage que les gardes qui devaient se trouver devant sa porte n'étaient pas à leur poste. Il se dirigea vers le hall qui semblait être l'endroit d'où provenait tout ce vacarme. Arrivé en bas il vit le hall remplit d'hommes en armes en train de se battre, certains peu nombreux portaient ses couleurs mais la majorité portait les couleur de la révolution menée par Durham.
De toute évidence ces hommes étaient en train de perdre. Et dire qu'il croyait la menace disparue... Il resta sans bouger, ébahit par ce retournement de situation. Un soldat ennemi tua devant lui un de ses hommes et leva les yeux vers lui, une lueur de compréhension traversa son regard.
''C'est lui, c'est le tyran ! Abattez-le !'', hurla-t-il.
Le seigneur n'eut pas le temps de réagir qu'il vit une flèche arriver sur lui. ''Quel dommage je ne saurais jamais qui est le traître'' pensa-t-il. Puis la flèche lui transperça l'œil gauche.
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Je souris, ravi du résultat obtenu. Avec cela, tout allait se passer comme prévu, cela ne faisait aucun doute là-dessus. Et il le fallait. J'ai été patient, très patient. A ce niveau-là, ce n'est d'ailleurs plus de la patience, mais un don de soi... J'ai cherché partout la perle rare, je n'ai pas hésité à attendre des siècles avant de l'avoir entre mes mains. Et ce soir, oui, ce soir, enfin je l'aurai, enfin je vais la posséder !
Le choix était crucial, il ne fallait pas que je me trompe, c'est pour cela que j'ai attendu si longtemps... Ah ! J'entends au loin la sonnette de ma porte. C'est l'heure, elle arrive. Mon coeur bat la chamade, mais je tiens à paraître le plus naturel possible. Il ne faut pas qu'elle se rende compte de quoi que ce soit. Je prends une profonde respiration, et j'ouvre le plus délicatement possible la porte d'entrée.
Elle est resplendissante, ma perle. Sa chevelure brune brille à la lumière, sa peau est de couleur satin, et ses yeux noisette d'une grande vivacité. Comment ne pas être en admiration face à cette divinité païenne ? Ma perle, ma superbe perle, te voilà finalement face à moi !
Galamment, je la laisse entrer dans ma demeure. Je l'amène tranquillement dans la salle de réception, en lui racontant quelques anecdotes de ma famille. Evidemment, maintes occasions s'offrent à moi pour lui avouer mon grand secret, cet immense fardeau que je porte depuis ma naissance. Mais non, il ne faut pas que je gâche ces sublimes moments, pas encore du moins. J'ai attendu très longtemps, je peux encore patienter quelques heures.
Nous nous installons à table, et commençons à bavarder gaiement à propos de sujets divers et variés, et profondément futiles. Notre discussion est entrecoupée par les différents plats amenés par Narika. Quel plaisir de discuter avec une âme aussi pure, aussi fraîche. Fraîche ! Ah, de la chair fraîche ! A cette idée, je sens mon corps frémir, mes yeux se fermer. Non, Arsène, il ne faut pas... pas maintenant.
"Arsène ? Arsène ?! me demande ma mie, assez inquiète de ma réaction.
- Je suis confus, chère Aliénor. Il m'arrive également d'avoir ces petites absences... Rien de bien dramatique, ma douce. Mais enfin, nous en étions au fait que vos parents se demandaient si oui ou non ils devaient partir au Congo pour cette mission."
Et la soirée reprend son cours normal. L'écueil était proche, mais je l'ai évité. C'est bientôt la fin du repas, tout va et doit se jouer là. Je me lève vers ma bien-aimée, et lui dis sur un ton enjoué :
"Chère amie, et si nous dansions un peu ? J'ai quelques 33 tours sympathiques - oui, j'admets la désuétude de mon équipement, je suis, ce qu'on peut appeler, un "nostalgique".
Elle m'offre son plus beau sourire, et me répond sur un ton chaleureux :
"Avec grand plaisir, Arsène.
- Mais avant cela, que diriez-vous de boire ce millésime, issu de ma cave ?
- Quel gentilhomme ! Volontiers, dit-elle dans un gloussement. "
D'un geste théâtral, je me saisis du tire-bouchon, débouche la bouteille, verse le divin breuvage dans deux flûtes en cristal - la maison ne se refuse rien-, et surtout, glisse subrepticement dans la flûte destinée à Aliénor, une drogue qui doit l'étourdir.
" A notre future relation !"
Après avoir bu, nous nous mettons à danser, vous savez, l'un de ces slows typiques des films romantiques, arrosés à l'eau de rose. Dans mon for intérieur, je souris, car je m'étais clairement inspiré de ceux-ci. Certains aspects de ma soirée confinaient d'ailleurs à la caricature, mais qu'à cela ne tienne ! Cela a fonctionné, ma perle est entre mes bras. Je frémis à l'idée de l'avoir si proche de moi, le contact de son corps m'enivre. De fil en aiguille, la drogue commence à s'accaparer de mon amie, sa vigilance s'affaiblit. Il est temps de frapper, ma patience va être récompensée.
Dans un grand élan, je penche mon amie vers le bas, et me rapproche fébrilement de sa nuque. Je reste ainsi quelques instants, dans une espèce d'extase bienheureuse, et savourant l'instant présent. Puis, je décide enfin d'accomplir mon dessein, et de sceller le destin de cette belle jeune fille au mien : ainsi; je plante, avec appétit, mes dents acérées dans la voluptuosité de sa peau.
Petit à petit, le goût de son sang se répand dans ma bouche. Quel régal ! Jamais je n'ai ressenti pareille sensation. Le nectar olympien devait, sans nul doute, ne paraître qu'insipide comparé à cela. Pour un vampire tel que moi, qu'y a t'il de plus enivrant que de goûter au sang de sa bien-aimée ? Par cette morsure, je l'ai faite mienne. Enfin ! Oui enfin, voilà celle qui vivra à mes côtés, celle qui partagera tous les moments de ma vie, celle qui portera le titre tant craint de reine des vampires... pour l'éternité...[/SPR]
Et bien, voici venu le temps de vous présenter ce qui devait être la "battle" de cette fin d'année ... mon premier arbitrage ... je ne dois pas porter chance apparemment :-D
En désistement nous avons : Kaelys, Little Mule et Oneshoot
Bravo aux courageux : Okami-san, raah3001 et Athéna, qui ont résisté aux diverses intempéries du temps
Un petit rappel concernant cette épreuve :
Genre : Fantasy
Contraintes :
- Personnage principal malveillant
- 5 pages Word au maximum (Arial ou Calibri 10)
- Le texte doit faire appel aux cinq sens
Un rappel du règlement n'est jamais totalement inutile :
Quelques règles pour les votants
Chacun est libre de voter sauf les participants et l'arbitre ;
L'utilisation du code est obligatoire ;
Tout vote édité ne sera pas comptabilisé ;
Aucun autre post que celui de vote ne sera autorisé.
Il faut au minimum 5 votes avant de désigner le vainqueur ;
Je rappelle également que tout commentaire et toute cotation ne peut se faire que via le code ci-joint
[SPR]
[/SPR][noparse]Création 1
Note:x/20
Commentaire :
[ B]Création 2[/B]
Note:x/20
Commentaire :
[ B]Création 3[/B]
Note:x/20
Commentaire :[/noparse]
A vos votes et commentaires, et que le (la) meilleur(e) gagne
Texte 1
[SPR]Cette histoire commence par une personne du nom de Kris, une personne pas comme les autres. Pour pouvoir survivre dans le monde il a volé pendant toute sa vie.
Une fois quand il était entrain de courir pour s’enfuir d’une poursuite avec des gardes une voix dit dans sa tête « rends-toi », il sentit que son corps se ralentissait mais il continua à courir. Une autre fois la voix l’ordonna de se rendre et il sentit comme si son corps était fait en plomb, mais en utilisant toute sa volonté il continua à courir. Finalement il entendit la voix une troisième fois qu’il lui ordonna de se rendre et lui dit que son destin était la potence. Avec ce dernier ordre le corps du bandit est tombé au sol comme une poupée à laquelle on aurait coupé les fils, les gardes perplexes l’ont arrêté tout de suite. Quand Kris eu rentré dans la prison il senti tout de suite une puanteur immense.
Les jours passèrent et deux personnes rentrèrent dans son cachot, leurs nom étaient Highland et Quiver. Highland était un ancien gardien que quand il arrêtait quelqu’un il dépassait un peu les bords en cassant ses os pour qu’il ne bouge plus. Quiver était un ancien archer qui à cause de la guerre était devenu fou.
Un jour les trois gardes qui surveillaient le cachot ont parti et tout à coup une jeune femme arriva et elle leur dit
« Vous trois, venez avec moi pour tuer le roi Edward qui fait du mal a sa cité. Je donnerais a chacun une récompense qui lui sera à sa guise : Toi Kris, je te donnerais une quantité d’or pour que tu ne voles plus comme tu est condamné de vole, de meurtre et de destruction de maison ».
Surpris par ce qu’elle a dit, il lui dit qu’il avait volé, oui, mais qu’il n’avait jamais tué ni détruit aucune maison. La femme rigola et dit que tout le monde disait ça et elle continua.
« Toi Highland, je te donnerais le meilleur grade de garde et tu pourras arrêter qui tu veux de la manière que tu veux.»
Le garde eu l’aire intéressé par l’offre mais ne dit rien.
«Et toi Quiver, je te laisserai tuer le roi Edward pour te venger de tout le mal et la souffrance qu’il t’a fait subir ».
L’archer ne répondu pas après l’offre.
Surpris par cette offre les trois personnes tardèrent un peu mais ils le pensèrent mieux et ce rendirent compte que cet offre était l’unique qu’ils auraient pour survivre. Tous les trois acceptèrent. Quand ils dirent ça la femme avait disparu mais tout a cout une voix les parla et leurs dit
« C’est moi, Guinevere, celle qui vous a libéré. Pour arriver au roi il faut que vous passiez la porte de la prison, après vous devez passer par les murs de la cité de Alionore, vous tuerez les gardes du château et je vous donnerez de nouvelles ordres. Pour vos armes je vous ai laissé : une Claymore, une épée moyenne et un bouclier pour toi Highland ; pour toi Quiver un long arc, une arbalète et un carquois avec deux cent flèches dedans et, enfin, pour toi Kris, je te donne quatre dagues et un paquet de trente dagues à lancer. Vos armes sont derrière la porte de votre cachot et gare à vous si vous fuissiez.»
Highland alla et il leurs ramena tout en regardant s’il n’y avait pas de gardes. Ils prirent leurs armes et Kris voulu s’enfuir sans prendre compte de l’avertissement de la magicienne. Tout a cout Kris s’arrêta comme un homme en fer rouillé et la Guinevere parla « Pauvre ingrat, tu n’as pas tenue conte de mon avertissement mais je ferai comme si de rien été pour cette fois. »
Après qu’elle est parlé, Kris put rebouger et il décida qu’il était mieux qu’il suive les ordres de la magicienne. Les trois hommes coururent avant que les gardes arrivent. En dehors de la prison ils entendirent les cries des gardes. Les deux gardes à côté de la porte de la prison tentèrent de les arrêter mais Quiver les lança deux flèches, une pour chaque tête.
Ils continuèrent à courir jusqu’à arriver aux murs d’Alionore tout en évitent les gardes, ils se demandèrent dans quelle direction était le château. Tout à cout Guinevere parla
« Bande d’incapables ! Le château est à gauche, courez pendant plusieurs miles et le château sera à côté de vous ! »
Quand elle arrêta de parler les trois hommes commencèrent à courir vers la gauche. Tout à coup une troupe de dix gardes arriva et tenta de les arrêter. Highland prit sa Claymore et balailla deux gardes mais son épée se coinça dans les remparts, il prit ses deux autres épées et commença à combattre contre deux gardes à la fois. Kris prit ses dagues en main et il tua trois personnes en les tranchants la gorge. Quiver prit son arc et tira cinq flèches, deux flèches se plantèrent mais deux flèches touchèrent les gardes en plein dans le plexus solaire et une des flèches tua un des gardes que Highland était entrain de combattre. L’autre garde fut surpris par la mort soudaine de son compagnon, Highland se rendit compte et le tua. Le dernier garde s’enfuit par peur. Quand le combat fut finit les trois hommes reprirent la course.
Au milieu de cette course une question fut posée par Kris :
« Comment es-tu arrivée à la prison Highland ? »
Highland se le pensa une minute et dit :
« Mon capitaine n’était pas d’accord avec ma manière de travailler, il pensait qu’il pouvait arrêter quelqu’un en lui parlant, quelle idiot ! Moi je cassé les jambes et les bras des coupables, mais un jour je me suis trompé de personne et j’ai cassé les os de mon capitaine. Et toi Quiver ? »
L’archer prit la parole :
« Jadis j’étais archer dans les troupes du roi, à cause de lui on a du endurer d’atroces souffrances et douleurs. Maintenant mon unique veux est de tuer le roi, même si c’est un autre roi je veux le faire souffrir ! Et toi Kris ?»
Le bandit surpris par l’histoire des deux autres guerriers, a pris un moment pour se remémorer de son histoire.
«Moi, je suis orphelin depuis que je suis tout petit, je n’ai eu guère de père ni de mère. Quand j’étais jeune je commençai à voler, c’était un peu comme un jeu pour moi, mais un jour quand j’étais entrain de fuir une voix m’a dit de m’arrêter, j’ai compris après que c’était la magicienne. Mais moi, je n’ai jamais tué auparavant et en plus je volais que le minimum pour survivre chaque jour et la j’entends que je vais être décapité pour mes crimes ! Quels crimes ? Voler deux pommes et une poule chaque jour pour les manger, c’est ça mon crime ?»
L’ancien garde et l’archer etaint surpris et émus par l’histoire du bandit. A cette hauteur le château leur était apparu et là Guinevere parla
« Bien, vous êtes arrivés maintenant il faut que vous rentriez dans le château, que vous montiez l’escalier et au dernier étage vous trouveriez la salle du roi. Tuez-le! Et si quelle qu’un vous voit tuez le aussi. »
Quand elle eu finit de parler les trois hommes tentèrent de rentrer, mais une vingtaine de gardes étaient devant la porte, donc Quiver eu une idée. Il lança avec son arc la flèche qui s’accrocha fortement au toit. Kris s’agrippa à la corde et commença à avancer, le vent soufflai assez fort pour que la corde tangue dangereusement mais Kris put arriver jusqu’au toit là, il vu que pour arriver à la fenêtre la plus proche il fallait escalader. Il utilisa la corde de la flèche pour descendre et il rentra par la fenêtre, étant dedans il trouva une échelle en corde, il la prit. Il descendit les marches de l’escalier, fixa l’échelle a la fenêtre et surveilla que aucun garde ne le voie. Quiver et Higland montèrent par l’échelle sans faire de bruit pour que les gardes ne les voient point.
Les trois dans le château montèrent discrètement vers la salle du roi mais ils durent attendre un peu car une troupe de gardes étaient entrain de passer. Quand ils finirent de passer, les trois individus rentrèrent dans la salle du roi. Le roi était seul entrain de penser. La colère de Quiver fut t’elle qu’il prit son arbalète mit une flèche et tira. La flèche vola dans toute la salle et toucha en pleine tête au roi Edward. Kris et Highland furent impressionnés et surpris par l’acte de l’archer.
Là Guinever rentra et dit
« Merci, bande d’incapables, je vous ai demandé cette sollicitation que pour avoir le pouvoir de la cité et vous n’aurez jamais vos récompenses ! »
Les trois individus furent surpris et énervés par l’action de la magicienne, Quiver, Highland et Kris tentèrent d’attaquer Guinever mais elle fit une geste de sa main et Highland et Quiver attaquèrent immédiatement Kris. Il put esquiver et il se rendit compte que ses camarades étaient sous le contrôle de la sorcière. Là il tenta d’attaquer Guinever mais Highland lui arrêta le passage. Kris tenta de tuer Quiver car il était bien moins fort que Highland, il prit ses dagues et commença à attaquer. Quiver prit son arc et commença à lui tirer des flèches mais Kris était agile et put les esquiver, il lança dix dagues à la fois mais Quiver tira vingt flèches et il arrêta sept dagues, les autres trois s’accrochèrent aux vêtements de l’archer, il dut arracher ses vêtements du haut pour continuer à combattre. Il prit deux des dagues du bandit qu’il avait enlevé de ses vêtements et il commença à combattre le bandit. L’ancien garde se mit aussi dans le combat, Highland attaqua avec son Claymore Kris put l’esquiver mais Quiver non. Il se la prit sur la jambe droite lui faisant tomber de douleur. Kris tenta d’attaquer Highland avec ses dagues mais elles revotèrent face à la puissante armure de l’ancien garde. Highland lui prit par les bras et le lança jusqu’à l’autre bout de la salle. Guinever dit à Highland d’achever le bandit mais Kris reprit conscience et couru vers la magicienne pour l’arrêter, le garde tendit son épée et lui barra le chemin.
« Quel imbécile, tu ne comprends pas que si j’ai Highland dans mes ficelles tu ne pourras jamais me tuer. Ah !, j’oubliais, GARDES ! »
Highland retenta de prendre les bras du bandit mais il couru dans l’autre sens. Le corps de Quiver qui continuait au sol, évanoui, le fit tomber. Highland s’approcha prêt à le décapiter, mais Guinever dit
« Arrêt-toi je veux le voir mourir de près »
après avoir dit ça elle s’approcha. Près de lui elle continua a parler
« Tu pense vraiment pouvoir me vaincre je suis invinci… .»
Elle ne put finir sa phrase, elle toucha sa poitrine et trouva une dague planté. C’était une dague lancé par Kris, il l’’avait trouvé dans la main de Quiver. Guinever avec sa dernière force cria « Gardes ! » et elle mourut.
Les gardes arrivèrent et trouvèrent le corps du roi et aussi celle de sa sœur. Sans tarder ils amenèrent Highland, Quiver et Kris à la potence. Les trois hommes regardèrent les deux personnes mortes par terre, quand ils sortirent ils se rendirent compte que l’air sentait mieux maintenant et ils se sentirent près à mourir, en paix.
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Texte 2
[SPR]Se tenant en haut de la colline, le regard fier, le port altier, il contemplait son œuvre, un sourire sur les lèvres et les yeux brillants d'excitation. Il était grand vêtu d'une cuirasse en cuir noir, une épée sombre était attachée à sa hanche et une cape rouge était attachée sur ses épaules. Ses yeux couleur rubis étaient fixés sur la scène en contrebas. Le soleil se couchait et rendait la scène plus vive, les flammes s'élevaient jusqu'au ciel nocturne et se reflétaient sur les cuirasses des hommes du seigneur. Ceux-ci maintenaient fermement un fermier et sa femme désespérés. Il trouvait la scène particulièrement plaisante avec la fumée montant de la maison en proie aux flammes qui assombrissait le ciel, le vent se mettant à souffler il ramena vers lui l'odeur de fumée mélangée à une odeur de chairs brulées qui fit frémir ses narines.Son regard quitta le ciel nocturne pour se reporter vers le bas de la colline, il vit la femme, en larmes, hurler la perte de ses enfants et son mari essayant d'échapper à la poigne des hommes de la garde du seigneur pour se ruer dans le brasier, rendu fou par les hurlements qu'on pouvait entendre monter de la bâtisse en proie aux flammes. Le feu avait été allumé en bas du bâtiment et s'était propagé vers les étages emprisonnant et condamnant à mort les personnes qui étaient enfermées dedans. Pour ne leur laisser aucun échappatoire il avait ordonné à des archers de se placer autour de la maison, flèche encochée et en ayant pour ordre de tuer quiconque tenterai de sortir.
Il attendit bien après que les hurlements aient cessé, lorsque les flammes moururent faute de combustible. Alors ils descendit la colline et rejoignit ses hommes. La femme du paysan était à genoux, recroquevillée sur elle-même. Quand au paysan il il jeta un regard furieux au seigneur lorsqu'il s'approcha de lui. Un sourire se dessina sur les lèvres du seigneur lorsqu'il croisa son regard.
''Es-tu décidé à enfin tout me dire paysan ?
Jamais je trahirai ceux qui défendent une juste cause, même si je doit en crever.
La mort de tes enfants ne t'a donc pas suffit ?''
Le visage du paysan devint alors blême et son regard se tourna vers les ruines de sa maison. Il resta muet.
''Peut être que je devrai trouver une autre méthode pour te faire céder ? Si la perte de ta progéniture ne te touche pas assez pour que tu parle je trouverai un autre moyen.''
Le regard du seigneur se tourna alors vers la femme à genoux. Le paysan devint encore plus pâle.
''Ne faites pas ça.
Parle alors'', dit nonchalamment le seigneur tout en se dirigeant vers la femme et en tournant autour d'elle. Sinon je me verrai forcé de lui faire du mal.
Il passa la main dans les cheveux de la femme, elle sursauta alors brutalement et paru sortir de sa torpeur, totalement terrorisée. Les lèvres du paysan se réduisirent à une simple ligne blanche, les yeux haineux et les mâchoires crispées il regardait le seigneur.
''Bien puisque tu n'as pas l'air bavard nous allons passer aux choses sérieuses.''
Le seigneur donna alors l'ordre à ses hommes de se mettre en route. Les chevaux furent approchés, les deux paysans ligotés derrière un cheval. Le seigneur se hissa souplement en croupe et donna l'ordre à toute la petite troupe de se mettre en branle.
Ils traversèrent des villages endormis, les rares paysans qu'ils croisaient les regardaient avec peur, horrifiés par le traitement infligé aux deux fermiers, traînés derrière les chevaux. Ces regards faisaient sourire le seigneur qui ordonnait à ses hommes de tirer un peu plus sur les liens des fermiers et de poursuivre les paysans osant les observer.
Ils arrivèrent alors en vue du château, la bâtisse sombre et épaisse se situait en amont d'une colline et semblait écraser le paysage alentour par sa lourdeur. Elle semblait imprenable vue de l'endroit où se tenait le seigneur. Il était fier de son château et de ce qu'il représentait : sa toute puissance. Il ordonna alors à ses hommes d'accélérer le mouvement.
Une fois dans la cour du château, il descendit souplement de cheval et ordonna qu'on détache les fermiers pour les mener à la prison et leur faire subir le traitement spécial. Il vit un valet s'approcher de lui avec déférence :
''Que me veux tu ?
Sire, vos lieutenants vous attendent dans la grande salle ils ont des nouvelles pour vous.
J'irai les retrouver, maintenant hors de ma vue'', dit-il hautainement.
Il se dirigea vers la grande salle à grandes enjambées, impatient d'entendre ce que ses hommes avaient à lui dire. Il entra dans le hall dallé, ses pas résonnant contre les murs nus et il poussait les deux immenses portes rouges se trouvant devant lui et délimitant l'accès à la grand salle du château. Tous les hommes présents à l'intérieur tournèrent leur regard vers lui et, le reconnaissant, se levèrent, mirent un poing sur leur cœur en s'inclinant. Il fit une pause sur le pas de la porte pour qu'ils voient tous qu'il venait de sortir. Les questions ne se firent pas attendre.
''Où avez-vous été mon seigneur ? demanda l'un d'entre eux.
J'ai été faire un petit tour, répondit-il avec un geste négligeant de la main tout en se dirigeant vers le siège au bout de la table et en prenant majestueusement place. Bien, quelles nouvelles m'apportez-vous de notre petite affaire ?
Eh bien les rebelles ont été aperçus au Nord, notre leurre semble avoir fonctionné.
Parfait, parfait. Et le comploteur ?
Le seigneur Durham na pas donné signe de vie depuis deux semaines messire. Nos infiltrés disent que ses troupes sont dispersées et qu'il lui reste peu de fidèles dans l'armée. Ils auraient presque tous désertés.
Bien cela lui apprendra à vouloir retourner mon peuple contre moi au noms de grandes idées, jubila le seigneur. Quand à moi j'ai passé une bonne partie de la nuit avec une personne qui connait le nom du traître qui sévit dans nos rangs. Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il parle.''
À ces mots un brouhaha envahit la grande salle. Les hommes étaient étonnés et impatient à l'idée de pouvoir démasquer la personne ayant trahit et transmit tous leurs plans de conquête à l'ennemi et fait échouer toutes leurs tentatives de prise de pouvoir. Tout à son euphorie le seigneur mit rapidement fin à la réunion après avoir récolté les autres informations.
Ses vassaux partirent mener leur mission ailleurs tandis qu'il se dirigeait vers la prison et la salle de torture.
L'eau chaude montait en volutes de vapeur de l'eau brulante, réchauffant le seigneur dans son bain. Il aimait tout particulièrement prendre son bain juste après avoir visité les cachots. Alors qu'il avait la tête pleine d'images et de sons plus que plaisant l'eau brulante l'apaisait et lui permettait de repenser à toute ces choses si agréables en toute tranquillité.
Il se mis à glousser tout seul , il repensait aux cris de la femme du fermier, brutalisée et souillée sans vergogne par ses hommes les plus frustres. Et le stupide fermier qui avait dû regarder toute la scène. Cet imbécile parlerai dans moins d'une heure, son tortionnaire devait être passé aux châtiments corporels plus classique sur lui et sa femme. Il se promis de retourner voir où ça en était sous peu.
Il ordonna à la femme apeurée qui se chargeait de son bain de lui apporter du raisin. Lorsqu'elle fut revenue elle lui tendit respectueusement une coupelle remplie de grains de raisins. Il en pris un le fit rouler avec sa langue, avant de le croquer et de laisser le jus amer exploser dans sa bouche. Il finit la coupelle et se laissa glisser dans le sommeil, repus et bercé par le clapotis de l'eau sur les bords de la baignoire.
Il fût brutalement réveillé par des bruits métalliques et des cris d'agonie. Il jeta un regard autour de lui mais la femme était de toute évidence cachée quelque part, effrayée. Il sorti donc de l'eau et s'habilla rapidement par lui-même. S'armant de son épée il fonça en direction du bruit, remarquant au passage que les gardes qui devaient se trouver devant sa porte n'étaient pas à leur poste. Il se dirigea vers le hall qui semblait être l'endroit d'où provenait tout ce vacarme. Arrivé en bas il vit le hall remplit d'hommes en armes en train de se battre, certains peu nombreux portaient ses couleurs mais la majorité portait les couleur de la révolution menée par Durham.
De toute évidence ces hommes étaient en train de perdre. Et dire qu'il croyait la menace disparue... Il resta sans bouger, ébahit par ce retournement de situation. Un soldat ennemi tua devant lui un de ses hommes et leva les yeux vers lui, une lueur de compréhension traversa son regard.
''C'est lui, c'est le tyran ! Abattez-le !'', hurla-t-il.
Le seigneur n'eut pas le temps de réagir qu'il vit une flèche arriver sur lui. ''Quel dommage je ne saurais jamais qui est le traître'' pensa-t-il. Puis la flèche lui transperça l'œil gauche.
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Texte 3
[SPR]Narika a décidément fait un travail formidable : je lui avais demandé de décorer richement la salle à manger qui était habituellement morne. Et là, de magnifiques draperies rouges bordeaux étaient tendues de part et d'autre de la pièce. Celles-ci étaient entourées par une fine broderie dorée, qui rendait le tout cossu. Le feu, dans la cheminée, crépitait allègrement, et chauffait assez correctement la pièce. Les sièges avaient été cirés avec application, la table était recouverte d'une nappe d'un blanc pur . Bref, la soirée promettait. Je souris, ravi du résultat obtenu. Avec cela, tout allait se passer comme prévu, cela ne faisait aucun doute là-dessus. Et il le fallait. J'ai été patient, très patient. A ce niveau-là, ce n'est d'ailleurs plus de la patience, mais un don de soi... J'ai cherché partout la perle rare, je n'ai pas hésité à attendre des siècles avant de l'avoir entre mes mains. Et ce soir, oui, ce soir, enfin je l'aurai, enfin je vais la posséder !
Le choix était crucial, il ne fallait pas que je me trompe, c'est pour cela que j'ai attendu si longtemps... Ah ! J'entends au loin la sonnette de ma porte. C'est l'heure, elle arrive. Mon coeur bat la chamade, mais je tiens à paraître le plus naturel possible. Il ne faut pas qu'elle se rende compte de quoi que ce soit. Je prends une profonde respiration, et j'ouvre le plus délicatement possible la porte d'entrée.
Elle est resplendissante, ma perle. Sa chevelure brune brille à la lumière, sa peau est de couleur satin, et ses yeux noisette d'une grande vivacité. Comment ne pas être en admiration face à cette divinité païenne ? Ma perle, ma superbe perle, te voilà finalement face à moi !
Galamment, je la laisse entrer dans ma demeure. Je l'amène tranquillement dans la salle de réception, en lui racontant quelques anecdotes de ma famille. Evidemment, maintes occasions s'offrent à moi pour lui avouer mon grand secret, cet immense fardeau que je porte depuis ma naissance. Mais non, il ne faut pas que je gâche ces sublimes moments, pas encore du moins. J'ai attendu très longtemps, je peux encore patienter quelques heures.
Nous nous installons à table, et commençons à bavarder gaiement à propos de sujets divers et variés, et profondément futiles. Notre discussion est entrecoupée par les différents plats amenés par Narika. Quel plaisir de discuter avec une âme aussi pure, aussi fraîche. Fraîche ! Ah, de la chair fraîche ! A cette idée, je sens mon corps frémir, mes yeux se fermer. Non, Arsène, il ne faut pas... pas maintenant.
"Arsène ? Arsène ?! me demande ma mie, assez inquiète de ma réaction.
- Je suis confus, chère Aliénor. Il m'arrive également d'avoir ces petites absences... Rien de bien dramatique, ma douce. Mais enfin, nous en étions au fait que vos parents se demandaient si oui ou non ils devaient partir au Congo pour cette mission."
Et la soirée reprend son cours normal. L'écueil était proche, mais je l'ai évité. C'est bientôt la fin du repas, tout va et doit se jouer là. Je me lève vers ma bien-aimée, et lui dis sur un ton enjoué :
"Chère amie, et si nous dansions un peu ? J'ai quelques 33 tours sympathiques - oui, j'admets la désuétude de mon équipement, je suis, ce qu'on peut appeler, un "nostalgique".
Elle m'offre son plus beau sourire, et me répond sur un ton chaleureux :
"Avec grand plaisir, Arsène.
- Mais avant cela, que diriez-vous de boire ce millésime, issu de ma cave ?
- Quel gentilhomme ! Volontiers, dit-elle dans un gloussement. "
D'un geste théâtral, je me saisis du tire-bouchon, débouche la bouteille, verse le divin breuvage dans deux flûtes en cristal - la maison ne se refuse rien-, et surtout, glisse subrepticement dans la flûte destinée à Aliénor, une drogue qui doit l'étourdir.
" A notre future relation !"
Après avoir bu, nous nous mettons à danser, vous savez, l'un de ces slows typiques des films romantiques, arrosés à l'eau de rose. Dans mon for intérieur, je souris, car je m'étais clairement inspiré de ceux-ci. Certains aspects de ma soirée confinaient d'ailleurs à la caricature, mais qu'à cela ne tienne ! Cela a fonctionné, ma perle est entre mes bras. Je frémis à l'idée de l'avoir si proche de moi, le contact de son corps m'enivre. De fil en aiguille, la drogue commence à s'accaparer de mon amie, sa vigilance s'affaiblit. Il est temps de frapper, ma patience va être récompensée.
Dans un grand élan, je penche mon amie vers le bas, et me rapproche fébrilement de sa nuque. Je reste ainsi quelques instants, dans une espèce d'extase bienheureuse, et savourant l'instant présent. Puis, je décide enfin d'accomplir mon dessein, et de sceller le destin de cette belle jeune fille au mien : ainsi; je plante, avec appétit, mes dents acérées dans la voluptuosité de sa peau.
Petit à petit, le goût de son sang se répand dans ma bouche. Quel régal ! Jamais je n'ai ressenti pareille sensation. Le nectar olympien devait, sans nul doute, ne paraître qu'insipide comparé à cela. Pour un vampire tel que moi, qu'y a t'il de plus enivrant que de goûter au sang de sa bien-aimée ? Par cette morsure, je l'ai faite mienne. Enfin ! Oui enfin, voilà celle qui vivra à mes côtés, celle qui partagera tous les moments de ma vie, celle qui portera le titre tant craint de reine des vampires... pour l'éternité...[/SPR]
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