[Notation] Fantasy

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DeletedUser19733

Guest
Bonjour

Il est temps de vous dévoiler les textes de nos 3 participants: Fëanturi, Kyllmen et Miss92 mais tout d'abords petit rappel:


Suite à des chocolats piégés, vous vous retrouvez piégés dans une faille temporelle vous téléportant dans un monde aux propriétés féeriques.. Vous illustrerez les émotions de vos personnages, et ses actions. Vous devrez évidemment décrire l'environnement dans lequel il atterrit, ainsi que les créatures vivant ici (il peut y en avoir de toues sortes, nains, elfes, magiciens, entre autres). La taille maximale de votre texte devra faire 3 pages word maximum. La taille sera celle standard, à savoir 12.


Voici leurs écrits:

Texte 1:

« -Non Maman, ne t’en fais pas.
-…
-Mais oui, je ne raterais pas mon avion.
-… »

J’écoutais ma mère déblatérer sur mon habituelle gestion du temps quand je découvris un paquet dans ma boîte aux lettres.

« -Maman, désolée, je dois me préparer, n’oublie pas mon avion atterrit vers 20 heures, tu as bien mon numéro de vol ?
-…
-Moi aussi je t’aime. »

Aucun tampon. Aucune adresse. Juste mon nom sur le papier kraft.
Une fois arrivée à mon appartement, j’ouvris soigneusement le paquet, tirant un petit parchemin.

« Il est temps que tu découvres les joies de ce monde. Bienvenue chez toi. »

Pas de signature.
La boite en vieux bois bordeaux était recouverte d’une fine écriture dorée : Chocolats de Palyon.

Intriguée, j’ouvris la boîte… Et ne put résister. Un premier chocolat s’engouffra immédiatement dans ma bouche. Puis un deuxième… Et enfin un troisième.

Ma gourmandise me tuerait certainement un jour mais ces chocolats étaient sacrément délicieux. Mais alors que je commençais à préparer ma valise, ma vision se brouilla. La réalité devint confuse et je m’écroulai sur le sol.

________________________________________

Lorsque je repris conscience j’aspirai une grande goulée d’air. Essoufflée, désorientée… Mes yeux tentèrent de s’adapter à la lumière vive et au ciel bleu azur. Où était passé mon appartement ?

Un battement d’ailes me fit sursauter et je bondis sur mes pieds. L’herbe était haute, l’eau était transparente et bordée de fleurs que je n’avais jamais vues. Hébétée je pris mon téléphone et m’aperçus que je n’avais aucun réseau.
La chaleur qui régnait me força à nouer mes cheveux dans un chignon rapide et à me débarrasser de mon gilet. J’avançais prudemment entre les arbres, à la lisière d’une forêt quand je le vis.

Ses yeux bleus perçants me glacèrent l’âme. Son pelage blanc comme neige me coupa le souffle. Il devait faire près de deux mètres. L’air s’expulsa de mes poumons, l’envie de fuir et l’instinct de survie me pris les entrailles. Un puissant
loup-garou se tenait devant moi.

Les branches craquèrent à peine quand son poids se déplaça dans ma direction. La peur vrillait l’ensemble de mon être au point de faire trembler mes jambes. L’animal était pourtant magnifique mais la situation relevait tout bonnement de la folie.

Mon attention était tellement focalisée sur le loup que je ne m’étais même pas aperçue que d’autres loups nous avaient rejoints. Moins grands mais tout aussi menaçants, ils m’avaient encerclé. Je me sentais faible et prise au piège. L’odeur de la forêt serait donc la dernière chose que je ressentirais. La peur serait donc mon dernier sentiment.

Je sentis un grondement sourd et un gémissement s’évapora de ma poitrine.
Soudain, je sentis de violents courants d’air autour de moi, des battements d’ailes et des cris.

En levant les yeux, la surprise me fit tomber en arrière. Le loup blanc qui s’approchait de moi s’était positionné à mes côtés et des griffons tournoyaient autour de moi. J’étais ébahie. Ce monde qui ressemblait tant au mien, était peuplé de créatures si… Extraordinaires.

Les griffons se posèrent au sol et des hommes descendirent. Ils étaient affublés d’armures en métal mais leurs yeux n’avaient pas une couleur habituelle.
Je distinguais du rouge et du violet mais aussi du vert.

« Que me voulez-vous ? »

Le silence régnait. La peur me faisait toujours trembler… Alors que le loup posa son museau sur mon épaule et se mit à gronder. Instinctivement, ma main droite se referma sur son doux pelage blanc…

________________________________________

Ma vision se brouilla et le monde se mit à tourner alors que mes poumons cherchèrent désespérément de l’air. Mes genoux tremblèrent et une voix me parvint…

« Quand tu seras prête, tu nous reviendras… Quand tu accepteras la vérité, tu nous reviendras. »

Et quand je repris conscience, un loup hurlait à la lune... Un frisson me parcouru de l'échine jusqu'au bout des doigts.

Texte 2:
Comme chaque jour, je me levai tranquillement de mon lit. Je me préparai pour aller faire quelques courses, avoir de quoi déjeuner aujourd’hui. J’achetai donc le nécessaire, mais une envie gourmande me prit. Je décidai donc d’acheter quelques sucreries, notamment quelques chocolats faits maison.


Une fois rentré chez moi, l’heure du déjeuner n’étant pas encore arrivée, je décidai d’ouvrir le paquet de chocolats, comme sorte d’apéritif sucré. Confortablement installé dans mon fauteuil, mon journal régional en main, j’entamai mon premier chocolat. C’est alors que tout commença.


A partir de cet instant, à partir du moment où j’avais mis le chocolat à l’intérieur de ma bouche, il se passa quelque chose d’exceptionnel. Ce n’était pas une sensation, ni un émerveillement, ni rien qui puisse être en rapport avec mes papilles gustatives. C’était un voyage, mais pas comme les autres. Celui-ci me transportait à une époque imaginaire, n’ayant probablement jamais existée, et qui n’existera sûrement jamais. Pourtant, j’étais bel et bien situé en ce lieu incroyable, et tous mes faits et gestes me paraissaient d’une réalité absolue.

Une fois le chocolat mangé, je me retrouvais dans une sorte de néant d’un noir absolu. Mais petit à petit, des formes se dessinaient, des êtres fantastiques, des sons enchanteurs. Je compris que je me trouvais dans un monde subconscient, n’existant pas dans l’imaginaire collectif, mais seulement dans le mien ! C’était comme un monde que j’aurais inventé, dont j’étais le créateur. Tous mes fantasmes, tous mes idéaux, mes utopies, tout mon être se transformaient pour donner vie à un monde féérique.

Moi, au milieu, j’étais comme un spectateur. Je pouvais bouger, parler, sauter, j’étais maître de moi-même. C’était comme si j’avais accès à un monde que je n’aurais jamais pu concevoir dans la réalité, comme si, mon imagination prenant le dessus sur toute autre chose, je me retrouvais dans un univers fictif et incroyable.


Sous mes pieds, l’herbe était dense et d’un vert reluisant, et elle bougeait. Elle s’étendait sur des lieux et des lieux, dans une sorte de danse qu’elle était la seule à connaître. Elle semblait me souhaiter la bienvenue, dans un murmure que je distinguais très nettement. Le ciel, ce toit de l’humanité, n’avait aucune étoile, ni aucun nuage. Il était d’un magnifique bleu azur, et semblait si profond, si interminable. L’horizon semblait lui aussi fait de bleu, tant le ciel recouvrait tout l’espace.


A une distance que je n’arrivais pas bien à mesurer, tant ma stupeur et mon émerveillement étaient grands, je distinguais un énorme, un monstrueux, un gigantesque flamand rose. Sa taille était si impressionnante, que sa tête semblait ridiculement petite en comparaison de son corps. Ses pattes semblaient comme deux gigantesques bambous plantés côte à côte dans le sol. Il restait immobile, et quelques fois avançait, une patte après l’autre, très lentement, dans un mouvement long et majestueux. Rien qu’à l’idée de me retrouver à côté de lui, j’étais terrifié.

Dans le ciel, des lutins se chamaillaient. Une horde de lutins, innombrables et très bruyants, se pourchassaient comme de petits enfants qu’on réprimande, mais personne n’était là pour leur dire de se calmer. Ils avaient l’air de jouir d’une liberté qu’ils n’hésitaient pas à mettre à profit. A plusieurs reprises, je vis de ces lutins foncer vers moi et s’arrêter au dernier moment, faire des acrobaties devant moi, voler juste au-dessus de ma tête.

Des arbres vivants se situant un peu partout dans cette contrée magnifique, des arbres de toutes sortes, se parlaient de leurs voix qui viraient de graves et profondes pour les plus grands, à sobres et douces pour les plus jeunes. Ils semblaient s’amuser de tous ces lutins, qui avaient l’air de les faire rire plus qu’autre chose.

Je m’avançai donc avec circonspection dans ce monde merveilleux, quand j’entendis un tremblement inquiétant qui venait de derrière moi, et qui semblait se répercuter sur toute la terre ferme alentour. Je jetai un coup d’œil derrière moi, quand je vis un grand troupeau de gigantesques mammouths surexcités se diriger vers moi.

Je voulais m’en aller, les éviter, mais il était déjà trop tard : j’étais encerclé ! C’est alors que, venant du ciel, une chose que je n’eus pas le temps de distinguer, m’attrapa par les épaules et m’emmena très haut dans le ciel. Je parcourus ainsi des étendues de terres, où toutes sortes de créatures magiques grouillaient. Stupéfait, je voyais même des monstres encore plus grands que ce flamand rose que j’avais aperçu. Lorsque je levai les yeux pour voir à quoi ressemblait la chose qui m’agrippait, je vis un très gros oiseau au plumage d’un blanc de neige. Ses deux pattes crochues m’enserraient telle une proie. Il avait un long et épais bec jaune, et semblait ne pas faire attention à moi, ce qui m’inquiéta. Sur le sol gambadaient d’innombrables créatures laineuses au pelage rose bonbon, qui avaient la taille de moutons adultes. Je percevais tous leurs cris de la hauteur où j’étais. J’apercevais aussi des mouches, beaucoup de mouches, qui parfois atteignaient ma hauteur mais, ce qui m’intrigua au plus haut point, parlaient entre elles ! Leurs voix étaient enfantines et aiguës, elles semblaient s’amuser entre elles, former une véritable société de pipelettes, mais contrairement aux lutins étaient moins excitées.

L’air était embaumé d’un parfum de fleurs printanières très agréable, qui me faisait me sentir ailleurs, en plus du monde incroyable qui m’entourait. C’est alors que, sans aucune gêne, l’oiseau qui jusque-là me tenait, me lâcha. Je ne pus réprimer un cri de terreur. Le sol s’approchait à grande vitesse, puis le choc arriva. Je m’écrasais complètement sur le sol, je pensais être mort, mais le sol s’enfonça comme s’il était élastique, sans que je ne ressentit aucune douleur, puis se releva avec une certaine violence qui me projeta dans les airs à une hauteur inconcevable, puis lorsque je retombai sur le sol, c’était la même chose et, petit à petit, j’allais enfin pouvoir redécouvrir la terre ferme. En retombant, je pouvais apercevoir un groupe de quatre gnomes bienveillants qui, le sourire aux lèvres, essayaient de me rattraper dans un tissu qu’ils tenaient tendu aux quatre coins, mais n’y arrivaient pas, leurs petites jambes se déplaçant trop lentement.

Au bout d’un long moment, ces sauts interminables se stoppèrent enfin. Fatigué et éreinté, j’avais les yeux lourds et j’allais m’endormir sur place, et j’eus le temps d’apercevoir les quatre gnomes qui se penchaient sur moi, l’air énigmatique et discutant sûrement de ce qu’ils feraient de moi.


Lorsque je me réveillai, j’étais dans une petite maison. Autour de moi, beaucoup d’ustensiles disparates et étranges ainsi qu’une salle ronde assez sombre, éclairée par une lucarne qui pendait du plafond et dégageait une lumière faible. J’étais allongé dans un lit bien trop petit pour moi. Je mis quelque temps à remarquer plusieurs visages penchés sur moi, l’air intrigué. Des gnomes ! J’étais donc chez eux, ils m’avaient ramené suite à mon évanouissement. Ils parlaient un langage que je ne comprenais pas, l’un d’eux me servit un bol dans lequel se trouvait un liquide chaud, une sorte de soupe. Je la buvais, et instantanément je me sentis mieux. Au bout de quelques temps, je retournai dehors pour découvrir quelles merveilles pouvait cacher ce monde.

Une fois dehors, j’observai un ciel toujours aussi limpide et toujours aussi bleu. Sur le sol, de petits lézards multicolores se déplaçaient à une vitesse incroyable, qu’ils en étaient presque invisibles. Je les voyais à un endroit, puis une seconde après, ils étaient plusieurs mètres en avant. Je continuai ma visite, et quelle ne fut pas ma surprise quand, dans le ciel, je vis un énorme dragon doré se déplacer, tel le roi des cieux, ses ailes battaient le vent avec une aisance et une majesté éblouissante, sa queue ondulait dans les airs, comme un serpent géant que l’on retrouve dans les légendes. Je l’observai jusqu’à ce qu’il disparaisse au lointain, ébahi.

A une certaine distance, je voyais un cheval blanc immobile qui me regardait. Je m’approchait un peu plus, il semblait méfiant, lorsque je remarquai une corne sur son front. C’était une licorne, et comme elle ne bougeait pas, je m’élançai à sa poursuite et elle se mit à fuir. Elle semblait désirer que je la suive, ce à quoi je m’employais avec curiosité. Au bout d’un moment, elle accéléra le pas, si bien que je me retrouvais à courir littéralement après elle pour ne pas la perdre de vue.

Elle finit enfin par s’arrêter au bout d’un moment. Essoufflé, j’en profitai pour reprendre mon souffle. Je pouvais apercevoir non loin un lac, dans lequel la licorne n’hésita pas à se jeter. Je m’approchai du lac et pouvait apercevoir son reflet qui s’enfonçait tout au fond. La curiosité et l’émerveillement prenant le dessus sur la prudence, je me jetai à l’eau. Dès le premier contact, j’entendis de toute part des murmures indistincts, comme une multitude de voix qui foisonnaient autour de moi. Bientôt une sensation étrange s’empara de moi. Je cru que j’allais mourir, mais ce fut comme si la chose se passait avec sérénité. Je ne ressentis aucune douleur.


Lorsque je me réveillai, j’étais assis dans mon fauteuil, chez moi dans ma maison, le journal à la main, avec un arôme de chocolat dans la bouche. J’étais indemne, à cela près que j’étais trempé jusqu’aux os.

J’eus tôt fait d’enlever et de sécher mes vêtements, et pendant ce temps je me remémorai tout ce qui s’était passé. Je me souvenais de tout. Je finissais de prendre mon déjeuner, car curieusement il ne s’était écoulé que très peu de temps ici en comparaison du monde où j’étais, lorsque l’idée me vint de retenter cette expérience magique.

Une fois préparé, je pris le sachet et, un à un, dévorai tous les chocolats. De nouvelles aventures commençaient.

Texte 3:
Je me réveillai en pleine chute.

Je suis tranquillement en train de manger des chocolats sur un banc, et l’instant suivant je me retrouve en plein ciel avec le sol qui se rapproche un peu trop rapidement à mon goût. Non mais c’est quoi ce délire !

J’essayai de trouver une solution, tentai de me sortir de cette situation. Je ne pouvais tout simplement pas me laisser mourir écrasé sur un sol fait de… Crotte ? Il faut dire que le sol avait une teinte assez suspecte : marron foncé, comme une… Eh bien comme une crotte ! Je compris alors deux choses d’une importance extrême : j’allais mourir ; j’allais mourir en m’écrasant dans une crotte qui s’étendait à perte de vue. Génial.

Mais alors que cette réalisation faisait son petit bout de chemin dans mon esprit, alors que j’allais justement m’écraser et mourir, je m’arrêtai miraculeusement. Une force invisible sembla me retenir jusqu’à m’arrêter, avant de me lâcher. Je tombai et m’enfonçai dans le sol.

Je me débattis, retins mon souffle, tentant d’empêcher le sol à la texture boueuse d’entrer dans ma bouche et mon nez, jusqu’à ce qu’un morceau se frayât un chemin entre mes lèvres fermées. Je le recrachais aussitôt, dégoûté, avant de me rendre compte que le sol à la couleur crotte était en fait… du chocolat !

J’avais donc apparemment mangé un chocolat enchanté qui m’avait fait atterrir sur une planète faite en chocolat… Eh ben ça faisait une sacrée histoire à raconter à mes enfant tout ça !

Rassuré quant à la constitution du sol, je m’efforçai tant bien que mal de remonter à la surface. Mais mon souffle se faisait court, laborieux. J’allais bientôt me noyer dans cette boue au chocolat ! Je fis des mouvements sans queue ni tête avec mes bras, usant de mes dernières forces vitales pour tenter de me sortir de ce bourbier, quand tout à coup ma main sortit de terre (ou, si je puis me permettre, sortit de chocolat). J’avais dû réussir à nager jusqu’à la surface de ces chocolats mouvants.

Je bougeai la main dans toutes les directions cherchant un appui, et elle cogna tout à coup contre une sorte de branche. Je tirai dessus de toutes mes forces et m’extirpai de ma situation. J’étais enfin libre. Jusqu’à que des petits hommes de chocolat avec leurs lances et leurs arcs me fissent prisonnier.

Ils m’encerclaient quand je sortis enfin la tête du chocolat, les pointes chocolatées de leurs lances et flèches convergeant vers ma tête, prêts à me gaver de chocolat au moindre geste brusque.

Je finis de sortir des chocolats mouvants et étant enfin debout, je pus me rendre compte que ces petits hommes en chocolat m’arrivaient à peine au genou. L’un d’entre eux, certainement leur chef, s’avança vers moi et me scruta, comme une bête de foire. Il était fait tout en chocolat (de la tête aux pieds en passant par la barbe qui lui tombait aux chevilles), portait des habits en chocolat et avait sur la tête une sorte de couronne en chocolat.

Il me salua dans ma langue, ce qui me surprit, puis s’agenouilla devant moi et entama une prière à un certain dieu appelé Tablette, à laquelle ses soldats répondirent en chœur par un « ChocolAmen » plein d’émotions. J’avais donc en face de moi des petits bonshommes en chocolat qui semblaient me prendre pour un messager de leur dieu Tablette. De mieux en mieux.

Le roi en chocolat se releva et me fit signe de le suivre. Il se présenta en tant que Chocolarthur, Roi des Chochommes m’expliqua qu’il avait un Chocolâteau non loin de là, qu’il m’attendait depuis très longtemps et que tout me serait expliqué en chemin.
« Vois-tu, mon cher Neil, ta venue ici a été prévue il y a des millénaires, il se murmure même que ta venue ici est liée au destin de ce monde. Nous connaissions ton prénom, ton âge, où et quand tu atterrirais dans ce monde : tout ce qu’il y avait à savoir sur toi. Ton aide nous sera précieuse dans les guerres à venir et tu permettras à notre peuple de retrouver sa grandeur d’antan. »

Je ne comprenais pas grand-chose à ce qu’il disait, mais je le laissais parler, il semblait aimer le son de sa voix.

« Nous sommes les chocolats au lait, nous vivons sur le Chocontinent, et nous sommes en guerre continuelle avec nos ennemis les chocolats blancs. En effet, à leur arrivée sur le Chocontinent il y a de cela quelques siècles, ils nous ont volé notre source de chocolat chaud, une ressource vitale pour notre peuple étant donné que c’est ce qui coule dans nos chocolartères. Sans ce chocolat chaud, nous faiblissons, et notre peuple se meurt. »

Ce Chocontinent semblait surréaliste. J’avais une tonne de questions à poser à ce Chocarthur comme comment j’étais arrivé là, et au lieu de ça il me parlait de l’histoire de son peuple…

« Nous avons besoin de toi, si tu ne nous sauves pas cette guerre est perdue et nous nous éteindrons. Il faut que tu nous aides à vaincre ces chocolats blancs. La survie d’un peuple en dépend ! »

Ma tête tournait. J’avais juste mangé un chocolat que cet inconnu m’avait donné, et sans rien demander à personne je me retrouvais dans un monde tout en chocolat et je devais sauver les pauvres chocolats au lait des méchants chocolats blancs. Je nageais en plein délire.

« Il faut que tu négocies avec les chocolats blancs. Dis-leur que nous avons besoin de ce chocolat chaud pour vivre. Ils n’écouteront jamais l’un des nôtres, nous sommes trop ridicules pour eux.
- Et si j’accepte cette mission, qu’est-ce que j’y gagne ?
- Tu rentreras chez toi. La prophétie dit que tu nous arriveras du ciel en ce jour, et que par le ciel tu t’en retourneras, une fois notre peuple libéré.
- Je n’ai donc pas le choix. Comment est-ce qu’on rencontre ces chocolats blancs ?
- C’est très simple, je t’emmène à eux, répondit-il avec un large sourire. »

Et c’est ce qu’il fit. La route nous prit trois jours. Trois jours durant lesquels je fus témoin des événements les plus extraordinaires.

Je vis des rivières, des torrents de chocolat liquide dévaler des collines de chocolat couvertes d’herbe en chocolat sur lesquelles paissaient du bétail en chocolat. Le rêve. Et ce n’est pas fini. Nous sommes passés devant une mer en chocolat. Une mer tout entière, avec des vagues, des marées, des bateaux, des poissons en chocolat. Imaginez !

Bien sûr le plus dur fut de se nourrir sans perdre la ligne. Je dois avouer que je fus inquiété quand je sentis mon pantalon se serrer, mais alors que je pensais ne plus pouvoir supporter de manger du chocolat à longueur de journée, nous arrivâmes au château des chocolats blancs.

Grandiose serait le meilleur mot pour le décrire. Des colonnes et des donjons et des tours de chocolat s’élevaient dans le ciel.

Une fois à l’intérieur, j’obtins immédiatement audience avec le roi des chocolats blancs, à condition que je m’y présente seul. J’y allai et vis un homme tout en chocolat blanc de deux mètres environ. Je ne lui laissai pas le temps de parler :

« Rendez leur terre ancestrale aux chocolats au lait. Votre occupation est en train de les tuer.
- Et en quoi est-ce que cela me concerne ? demanda-t-il.
- Comment pouvez-vous laisser vos semblables mourir ainsi ? lui répondis-je.
- Ce ne sont pas mes semblables, ils sont faibles et petits et… foncés !
- Mais dites-moi, quand vous saignez, n’est-ce pas du chocolat chaud qui coule, comme pour les chocolats au lait ? » Ça devait être le cas. Il… blanchit, piégé par ma question.
« C’est ce que je pensais, continuai-je. Ce sont donc vos semblables que vous le vouliez ou non. Laisseriez-vous un chocolat blanc mourir ? Lui interdiriez-vous accès à sa force vitale ?
- Bien sûr que non ! s’emporta le roi. Ce serait du meurtre pur et simple.
- Dans ce cas pourquoi interdisez-vous l’accès au chocolat chaud aux chocolats au lait ? Ils y ont autant droit que vous !
- Vous avez sûrement raison, je vais y réfléchir. »

Ce fut à mon tour de m’emporter : « Non, vous n’allez pas y réfléchir, vous allez le faire, sinon je jure que je vous bouffe ! »

Et alors que je finissais cette phrase pleine de colère, je me retrouvai sur un banc, au soleil dans un parc. À côté de moi se trouvait une boîte de chocolats, vide, avec une note dessus : « Mission Accomplie ».

J’avais du mal à comprendre ce qui m’était arrivé… Avais-je rêvé ces trois jours sur le Chocontinent ? Avais-je été drogué ? N’était-ce qu’un mauvais tour que quelqu’un me jouait ?

À ce jour je n’ai toujours pas les réponses à ces questions. Je ne sais pas si les chocolats au lait ont obtenu gain de cause, ou si les chocolats blancs les ont éradiqués. Voilà pourquoi j’écris ces pages. Pour me souvenir. Je reviens toutes les semaines sur ce banc dans l’espoir d’y retrouver l’homme qui m’a donné ce chocolat.

Il m’a dit s’appeler Forrest et je me rappelle avoir entendu au moment de croquer le chocolat qu’il me proposait la phrase suivante : « La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber » Eh ben j’aurais mieux fait de l’écouter.

Formulaire de notation :
Texte 1
Note : x/20
Commentaire :

Texte 2
Note : x/20
Commentaire :

Texte 3
Note : x/20
Commentaire :

Bonne chance à nos participants.
 

DeletedUser23121

Guest
Texte 1
Note :13/20
Commentaire :
Malgré une fin un peu trop rapide, le récit est bien construit l'univers est bien décrit et les sentiments et les émotions sont perceptibles.
Cependant je n'ai pas compris le rapport entre le 1er paragraphe et le second.
Bien joué pour l'effort

Texte 2
Note : 15/20
Commentaire :
Pas grand chose à dire, les contraintes sont respectées. Malgré tout j'ai relevé une certaine lourdeur due à quelques redondances.
Ex : "C’était comme si j’avais accès à un monde que je n’aurais jamais pu concevoir dans la réalité, comme si, mon imagination prenant le dessus sur toute autre chose, je me retrouvais dans un univers fictif et incroyable."
Quoiqu'il en soit le récit est plaisant par sa diversité de situations.
Bravo.

Texte 3
Note : 18/20
Commentaire :
Là, j'ai adoré. Le récit est sympa (même si j'ai failli avoir une overdose de chocolat ^^) l'univers est très plaisant.
J'ai adoré les références au chocolat telles que le "dieu appelé Tablette", « ChocolAmen », « Chocolâteau », "Chocarthur" etc.
J'ai bien aimé aussi les petites réflexions en fin de paragraphe du genre, "Génial" ou encore "de mieux en mieux" qui traduisent bien l'état d'esprit du protagoniste.
Le dénouement est un peu simpliste mais il a le mérite de mettre à jour des faits de sociétés tels que le racisme, les dictatures et enfin qu'il nous faut respecter et surtout accepter la diversité.
Pour finir, j'ai adoré la référence à "Forrest" c'est super bien vu, je ne l'avais pas vu venir celle-là ^^.

Très joli récit qui m'a fait sourire, je félicite l'auteur, clap clap.

Voilà c'est tout pour moi, BRAVO aux trois auteurs.
 
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DeletedUser

Guest
Texte 1
Note : 14/20
Commentaire : Alors tout d’abord, tu ne raccroche jamais le téléphone ? :-D Et puis manger des chocolats qui arrivent mystérieusement dans ta boite au lettre, ce n’est pas très censé ^^
Un texte sympathique, une bonne maîtrise de la langue et de bonnes tournures de phrases. On y retrouve la présence des émotions décrites à savoir principalement la surprise et la peur ainsi qu’une description de créatures imaginaires. Toutefois une description un peu plus poussée et fournie par moment aurait été bénéfique au texte.

Texte 2
Note : 13/20
Commentaire : Avant toute chose, le texte respecte la limite maximale mais sur ce point, se trouve être un peu long à mon gout. Et c’est partit pour faire les courses à jeun.
Concernant le texte, il y a de la description en pagaille, du vocabulaire et des figures de styles. Mais beaucoup de répétitions et de redondances. Nous sommes en présence d’un univers fantastique mais aussi un peu beaucoup trop fantaisiste à mon gout ^^Dans l’ensemble le texte me plait. Malgré ce fait, il y a des passages que j’aurais supprimé comme ceux du subconscient, des utopies ... (laisser le lecteur le penser de lui-même), et d’autres que j’aurais plus développé car j’ai parfois l’impression qu’on se retrouve là sans savoir comment.
Minute tatillon :-D : Tu rebondis tu rebondis, et tu t’endors comme une masse en faisant tu trampoline ? Niveau souffle et battements de cœur, pas sûr pas sûr. Et puis, si je saute d’un pont, tu le fais ? :p Parce qu’avec la licorne ^^ Heureusement que c’est de l’imaginaire où tout est beau, joli et irrationnel.

En conclusion, bon texte somme toute un peu long avec des points à retravailler selon moi. Et puis les fantaisies, ce n’est pas trop mon truc ;-)

Texte 3
Note : 15/20
Commentaire : On commence avec des phrases légères voir familières. Déjà ça m’a un peu bloqué. Mais pas trop quand même ^^
Un remake des Voyages de Gulliver où l’on retrouve un conflit du type Lilliput contre Blefuscu. Je ne sais pas si c’est voulu mais si c’est le cas, c’est une très bonne idée. Pour le texte en lui-même pas grand-chose à redire. Univers chocolaté fantastique, un texte plutôt bien écrit en règle générale, très imaginatif. Une petite attaque sur le racisme et une fin moralisatrice que l’on peut rapprocher d’un proverbe.
Attention au passage quand le personnage sort du chocolat. Je pense que tu devrais le revoir de sorte à mettre l’extirpation du chocolat et ensuite l’encerclement. Parce que là tu tires sur une branche (d’où sort elle ?) et tu t’extirpe avant d’être fait prisonnier. Il t’encercle quand tu sors la tête. Et ensuite tu sors et tu te lèves.
Après, c’est peut être moi qui me perd tout seul :)
 
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DeletedUser46521

Guest
Texte 1
Note : 15/20
Commentaire :
Bon texte, bon style d'écriture assez propres à l'écrivain (tournure des phrases original) mais je trouve le sens global de l'histoire un peu bidon, pas très recherché.

Texte 2
Note : 14/20
Commentaire :
Texte plutôt normal, rien d'extraordinaire, mais pas de point négatif ou autre sur la façon de s'exprimer, bref, un peu simple mais qui marche bien.

Texte 3
Note : 17/20
Commentaire :
Texte assez fantaisiste, bien écrit, bonne tournure, quelque phrases "en dehors du styled'écriture des autre", mais j'ai vraiment aimé :)
 

DeletedUser19733

Guest
Up encore des volontaires pour noter et que je puisse annoncer les résultats?
 

DeletedUser44469

Guest
Texte 1
Note: 11/20

Commentaire: Trop court (les espaces font presque le tiers de la taille du récit), je trouve que l'intrigue en pâtit. Les définitions sont plutôt bien faites même si pas suffisantes en quantité et il y a très peu de fautes, j'aurais donc voulu en lire un peu plus... Je trouve intéressant le choix de la couleur des yeux, ainsi que le choix des créatures, auraient-ils une signification pour l'auteur? En bref: c'est dommage que ce soit si court, ça aurait pu être sympa comme histoire.

Texte 2
Note: 9/20
Commentaire: Certes, le texte respecte plutôt bien les contraintes, il est d'une longueur admirable, mais on ne s'y retrouve plus entre les moments trop détaillés et les moments ou l'intrigue saute à la prochaine étape tel Néo entre les bâtiments... Fais gaffe à ne pas tomber: On n'est plus tellement dans le fantasy, on est surtout dans la fantaisie (à ne pas confondre), donc à la limite (pour moi) du hors-sujet... Cela dit, l'écriture en soi est excellente, et je pense que sur un autre sujet, un autre texte, j'aurais pu mettre une bien meilleure note. C'est dommage, car c'est un très bel effort.

Texte 3
Note: 14/20
Commentaire: Avoir gardé l'élément chocolat jusqu'à la fin est un choix louable, et dans ce cas, c'est assez bien réussi. Je ne déplore qu'une chose, c'est la partie "crotte" au début qui donne un côté gamin qui je trouve déprécie le texte entier. L'histoire est bien menée, la longueur maximale du texte est utilisée correctement.
Les références servent leur but, notamment celle de Forrest qui est parfaite pour la situation. Bravo, je n'aurais pas mieux fait :)

Un grand merci à tous les participants, la section a besoin de gens comme vous ^^
 

DeletedUser19733

Guest
Bonjour

Il est temps de vous annoncer le podium de cette battle.

1er : Kyllmen avec le texte 3 et une note de 16/20
2ème : Miss92 avec le texte 1 qui reçoit un 13,25/20
3ème : Fëanturi avec le texte 2 et une note de 12,75/20.

Félicitation à vous 3 et à très bientôt pour une nouvelle battle.
 

DeletedUser44469

Guest
Félicitations Kyllmen, c'est un bon texte et une victoire méritée :)
 

DeletedUser23121

Guest
Bonjour,
Bravo à Kyllmen, victoire bien méritée.
Merci aux autres participants qui ont eux aussi de bonnes moyennes.
 
Statut
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