[Patoche2404 + Nyctal] VS [Magaidh + Anyath] Arbitre : ornot

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
Oyez oyez !

Va s'ouvrir sous vos yeux ébahis, le vote tant attendu de cette battle ! Mais avant ça, quelques formalités. Je résume le défi :



Thème : Expédition, fantasy.
Type : RP
Caractères : 15 000 minimum
Contraintes : Présence d'un conseil de sages et d'une prophétie dans l'histoire. Carte de zones.

Équipe 1 : Patoche2404 + Nyctal
Équipe 2 : Anyath+ Magaidh​
__________________

Pour voter, il vous suffira de compléter ceci :

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[B]Création 1[/B]
Note:x/20
Commentaire :

[B]Création 2[/B]
Note:x/20
Commentaire :

Et voici les textes présentés de manière anonyme !

1er texte

Dans une forêt sombre, où la lumière faisait rage, vivait une société secrète que nul ne connaissait. Cette société ne vivait pas, elle survivait. Elle ne dormait pas de peur de mourir dans son sommeil. Elle ne mangeait pas, sous peine d'être empoisonnée. Ne bougeait pas, de peur de mettre le pied dans un piège. Ne respirait pas, par crainte d'être entendue. Jusqu’au jour où un jeune homme, représentant de la huitième génération, se rebella. Il en avait assez de toutes ces contraintes. Méritaient-ils tous vraiment un tel sort? Les Anciens étaient muets quant aux raisons qui les avaient poussés à agir de la sorte. Nulle explication n'avait jamais été fournie et ceux qui avaient osé poser des questions avaient subi leur courroux. Mais, lui, il avait un plan. Il y pensait depuis des lunes. Cette nuit, oh oui! cette nuit, le plan entrerait en branle...
Nul ne possédait d'informations, nul ne savait qui il était, mais tous l'attendait. Il ne devait parler, sinon il serait vite démasqué et il le savait très bien. Mais il réussit à ce que personne ne le sache, ni ne le voit... Il travaillait dans l'ombre; il en était presque une. Ce soir, c'était le bon. Le soir où le monde changerait. Il ferait tout pour que son plan fonctionne et son plan allait fonctionner; il le fallait! Tapis dans les profondeurs de la forêt, immobile et silencieux, il attendait. Il pouvait entendre son pouls battre à ses tempes et son cœur s'emballer. Sa respiration se fit haletante, bien que même un animal sauvage n'aurait put l'entendre. Il était passé maître dans l'art de la dissimulation et du camouflage. C'est alors qu'il vit ce qu'il attendait. Sans perdre un instant, il sauta en bas de son perchoir, couteau entre les dents, et, rapide comme l'éclair, il fonça. On n'entendit même pas un son. Tout ce qu'il laissa derrière lui était une lueur de la lune se reflétant sur son couteau et un corps inerte derrière lui. Il était pris dans une sorte de frénésie. L'adrénaline était à son maximum. Sa concentration inébranlable. Plus qu'un dernier. Il grimpa l'escalier à la course, volant presque. Il fracassa la porte du temple d'un coup d'épaule. Son dernier adversaire se tenait là. Droit devant, fier, avec l'assurance tranquille de faire son devoir. Avec un cri de rage, Anyath leva le bras, son couteau bien serré dans son poing. Mais au dernier instant, avec toute l'énergie du désespoir, il s'arrêta net. Devant le dernier Ancien, une jeune fille s'était postée, défiant Anyath. Les larmes coulaient sur son beau visage. Mais l'Ancien, en grand sage qu'il était, s'avança sans mot dire vers Anyath. Le jeune homme était toujours pétrifié, le regard rivé sur la guerrière, fixant ces gouttes de tristesse qui ne cessaient de couler sur son visage, le cœur pris dans un étau. Le vieil homme sourit, comme pour lui-même et, saisissant la main d'Anyath, l'obligea à lui enfoncer la lame dans le cœur. Il mourut, toujours le sourire aux lèvres, sachant qu'il avait enfin pu ôter son masque et prouver qu'il avait toujours été du côté du peuple. Les larmes coulèrent aussi vite que les jambes de la jeune femme s'écroulèrent. Elle voulait tuer Anyath, mais elle savait qu'il était trop fort. Même si elle avait conscience qu'il était l'élu, même si elle savait des choses que personne ne savaient, elle ne pouvait rien faire. Rien faire, pour l'instant, mais sa vengeance grandirait et elle finirait par le tuer. Elle se le promit. Elle ne pouvait accepter, encore, qu'un homme qu'elle aimait mourait à ses pieds. Elle se sentait démunie, impuissante. La rage au ventre, elle s'élança droit devant, sans même en perdre son souffle. Sans même savoir où elle allait, sans même savoir que sa vie allait bientôt changer. Oubliant sa conscience, son âme et sa vie. Sa frustration grandissait, elle était si grande, qu'elle aurait pu tous les tuer. Sortant son sabre, elle laissa le vent courir sur elle comme elle le faisait elle-même sur l'eau. Elle ne pouvait laisser le corps sans âme, par terre, ainsi. Elle ne pouvait laisser Anyath partir. Elle couru aussi vite qu'elle le pu pour le rattraper.
Portée par le vent, elle atterrit directement devant Anyath qui s'était arrêté, la tête appuyée contre le tronc d'un vieil arbre. Il tentait de reprendre ses esprits.
— Pourquoi étais-tu là? Pourquoi?
— Tu crois que j'aurais ignoré longtemps ta culpabilité même si je n'avais pas tout vu de mes yeux? Je ne te pardonnerai jamais! Meurs!
Elle fonça sur lui, mais ses coups ne réussissaient pas à porter. Elle était déconcentrée par sa vue voilée de larmes.
— Magaidh, tu sais que je le devais! Tu connais la prophétie! Tu connais mon rôle! Magaidh! je t'en supplie! Ne me tourne pas le dos!
— C'est toi qui m'a abandonnée!
Magaidh s'écroula sous le poids de son chagrin. Elle n'arrivait plus à se battre. Son esprit criait vengeance, mais son cœur ne pouvait la laisser faire du mal à Anyath.
— Tu m'as abandonnée Anyath...
Il s'avança vers elle et lui prit doucement les épaules. D'un geste vif, il la serra contre lui.
— Je ne t'abandonnerai jamais, mon amour. Je ne pouvais faire autrement. J'aurais tant voulu épargner ton grand-père. Tu sais que je ne le pouvais pas.
— Oh! Anyath! Que vais-je devenir sans lui? Je n'ai plus personne maintenant.
— Tu m'as, moi. Il nous faut partir maintenant. Ils se mettront vite à notre recherche.
— Je n'ai même pas pu lui dire au revoir... Grand-père... Il était avec nous, tu sais?
— Je sais. Il s'est sacrifié pour notre cause. Ne laissons pas sa mort être inutile.
La jeune fille réussit alors à reprendre ses esprits. Elle prit la main d'Anyath et ensemble, ils se dirigèrent vers le lieu de rencontre. Entourés de grandes épinettes aux branches crochues, telles des serres impitoyables tentant désespérément de s'accrocher à quelques proies, se tenait un groupe d'une quinzaine de personnes, serrés les uns contre les autres pour se protéger du froid qui régnait dans ce coin reculé de la forêt. On ne pouvait distinguer leurs traits cachés sous le capuchon d'une longue cape sombre. L'atmosphère tendue était palpable. Aucun feu n'avait été allumé pour garder leur présence en ces lieux secrète. On n'entendait aucun bruit. Rien n'aurait pu laisser croire qu'un tel rassemblement tenait lieu en ces heures et lieux. Ils attendaient calmement, mais l'impatience était visible. Ici, une haute silhouette ne cessait de sauter d'un pied à l'autre. Là, une deuxième avait la main sur la garde de son épée et on pouvait voir le fourmillement gagner ses doigts. Une troisième ne cessait de titiller le pendentif qu'elle portait autour du cou. Soudainement, sans qu'ils n'aient pu le voir, un homme sauta devant eux, couteau entre les dents, sur une position défensive. Il ne prononça aucune parole, mais leur montra un objet qui leur firent ranger les épées qu'ils avaient sorties une fois la surprise passée. Une à une, les silhouettes, semblables à des ombres, s'agenouillèrent devant leur nouveau seigneur, maintenant révélé. Anyath fit alors signe à Magaidh, restée dans l'ombre, qu'elle pouvait s'avancer.
— Maître, vous devez fuir! Tout ceci n'est qu'un piège! Quelqu'un a été mis au courant du rassemblement! Fuyez pendant qu'il en est encore temps, nous les retiendrons tant que possible!
— Fuir?
— Je vous en prie, Maître, partez! Il est encore temps pour vous, ils n'ont pas vu votre visage. Nous, nous sommes perdus, mais c'est avec honneur que nous mourrons pour vous! Partez. Maintenant!
Alors, tous, ils rejetèrent leur capuchon derrière, dégainèrent leur épée, et foncèrent vers le nord-ouest, en direction d’une menace qu'eux seuls étaient en mesure d'identifier.
— Viens Anyath! Dépêchons-nous, supplia Magaidh en le tirant vers la direction opposée.
— Moi, fuir? Mais pour qui me prennent-ils? Je n'abandonnerai qui que ce soit!
Magaidh soupira et partit à la suite de cet entêté d'Anyath.
Le jeune héros arriva devant, couteau à la main, prêt à tuer quiconque s'opposerait à son projet; à son destin. Mais il n'y avait rien, absolument rien. Tout le monde avait l'épée à la main, mais personne ne bougeait. Anyath pensa au pire, il scrutait le moindre recoin. Mais en vain, il ne voyait rien et n'entendait rien. Que la respiration de ses confrères, et les gouttes d'eau qui tombaient sur le sol.
— Pars maintenant ! Tu ne comprends pas l'ampleur de ton geste. Si tu meurs, nous mourrons tous ! On te fera gagner du temps.
— Vous croyez vraiment que je vous laisserais garder tout le plaisir pour vous? Où sont-ils que la fête commence?
Le silence fut complet. Personne n'osait parler, personne ne bougeait. Tout le monde regardait Anyath. Il se passa quelque chose, mais Anyath n'en s'avait rien. Son cœur pompait le sang à une vitesse folle. Il vit au loin Magaidh s'approcher de lui. Un sourire en coin, l'assurance dans sa démarche, les cheveux volant dans le vent, il ne voyait qu'elle.
Il attendait toujours, se demandant qui pouvaient être ses ennemis. Il scruta le moindre recoin de la forêt. Il ne se passait toujours rien. Tout le monde semblait retenir son souffle. N'y tenant plus, Anyath déclara qu'il partait en éclaireur et avant que qui que ce soit ne puisse ajouter un mot, il avait déjà disparu.
Il revint une bonne quinzaine de minutes plus tard, plus en colère que jamais.
— Il n'y a personne! Personne! Pas la moindre trace, pas la moindre piste à suivre! Qu'est-ce que tout cela signifie? Vous vous moquez de moi? Où est Magaidh?
— Je suis ici, Anyath, déclara la jeune femme du haut de son arbre.
— Viens. On part!
— Attends Anyath. Monte, je dois t'expliquer quelque chose.
Soupirant d'exaspération, il monta la rejoindre. Elle lui expliqua alors que tout ceci n'était qu'un test. Les gens en bas avaient voulu s'assurer de son identité, de son rôle dans la prophétie. Puis, elle lui parla qu'un des hommes lui avait remis une lettre écrite par son grand-père. Il lui annonçait qu'elle faisait aussi partie de la prophétie et qu'elle servirait de guide à Anyath. Leur réelle mission commençait alors. Il n’était plus temps de reculer ni d’hésiter.
Leur quête était simple. Il devait retrouver les trois sages et les réunir avant la sixième lune. Simple en apparence. Pour chacun d’entre eux, une épreuve les attendait. Dans la lettre reçue par Magaidh, se trouvait un indice pour localiser le premier sage, ainsi qu’un objet à lui remettre pour le convaincre de se joindre à l’expédition. Ensuite, celui-ci le fournirait les prochaines directives. En aucun cas et en aucune situation, Anyath et Magaidh ne devait se séparer. Car si Anyath avait le médaillon l’identifiant comme étant l’élu, celui-ci ne trouvait son sens que joint à la bague de Magaidh qui s’emboîtait parfaitement en son centre et permettait ainsi d’ouvrir la porte de chacun des trois temples qu’ils allaient devoir trouver au cours de leur périple.
Au premier jour, les ennuis commencèrent déjà. Pourtant, c’était une journée radieuse. Trop radieuse. Comme si les Dieux s’amusaient déjà des embûches qu’ils allaient mettre sur leur chemin. La chaleur devint vite suffocante et la sueur qui leur coulait dans les yeux, nuisait à leur vision. Loin de se laisser abattre, ils utilisèrent des lambeaux de tissus pour se faire un bandeau. Ensuite, à peine le goulot de leur gourde enlevé, toute l’eau s’en évapora comme par magie. Magaidh tira alors la sève d’un érable et ils s’en désaltérèrent. Puis, se furent les nuées d’insectes qui les attaquèrent de toute part et les déconcentrèrent si bien qu’ils s’écartèrent de leur chemin. Réalisant leur erreur, ils s’assirent quelques instants pour réfléchir à la situation.
— Ce bruit est assourdissant! Je n’arrive même plus à réfléchir, déclara Anyath en écrasant un énième moustique.
— Si nous réussissons à trouver de la lavande, je pourrai préparer une concoction qui les fera fuir. Les insectes détestent cette odeur.
La recherche de cette plante leur prirent une demi-journée, mais les ramenèrent vers la bonne direction. Ils broyèrent et malaxèrent les fleurs avec efficacité tout en étant bien conscient qu’ils avaient environ deux jours à leur disposition pour retrouver chacun des temples. Six jours en tout puis deux autres pour se rendre au lieu de rassemblement. Le temps jouait contre eux. Ils dormirent quelques heures en alternance et se reprirent la route.
Le deuxième jour de leur périple était étonnement calme. Ils s’attendirent au pire, associant ce calme plat à une catastrophe imminente; une épreuve incontournable, mais rien ne survint et ils trouvèrent le temple au zénith du soleil. Se réunissant au pied du grand escalier, ils commencèrent à ébaucher un plan pour convaincre le Sage de les suivre, mais qu’elle ne fut pas leur surprise en entendant la porte ouvrir.
— Je vous attendais. Ne restez pas dehors aussi exposés. Dépêchez-vous. Entrez!
Les amoureux se regardèrent en sourcillant, perpétuellement sur leurs gardes.
— N’ayez dont crainte. Je suis Seamus, le Premier Sage. Voici mon médaillon et mon tatouage authentifiant mes dires. Je suis le Premier Sage, répéta-t-il. Il faut bien que ce titre m’apporte quelques pouvoirs spécifiques comme la clairvoyance. En quoi serais-je un sage si je n’avais même pas su prévoir votre arrivée?
Il était évident, que le Sage s’amusait beaucoup, mais une lueur de bienveillance dansait dans ses yeux.
— Je suis heureux de voir que vous êtes arrivés à bon port, mais rien ne me laissait croire que vous étiez muets…
— Nous ne le sommes pas. Pardonnez notre impolitesse, mais nous sommes quelque peu décontenancés… Nous nous attendions à beaucoup plus de difficultés pour vous trouvez et vous convaincre de notre identité…
— Ah! Mais mes chers amis, me trouver est d’une facilité enfantine. Sortir d’ici avec moi est beaucoup plus complexe…
— Que voulez-vous dire, s’exprima à son tour Magaidh.
— Vous voyez, nous les Sages – et je parle ici des trois Sages, sommes liés à notre temple. Quiconque possédant un cœur pur peut y entrer, mais doivent en repartir seuls. Nous ne sommes pas autorisés à quitter notre sanctuaire.
— Mais comment alors…
— C’est tout simple, pour quiconque sait réfléchir! Répondez à une simple énigme, et je serai libre de rejoindre le lieu de ralliement.
— Une énigme? C’est tout?
— Oui, tout à fait. Mais vous n’aurez que le temps de ce sablier pour y répondre, ajouta-t-il, en leur montrant ledit objet. Quand vous êtes prêt, jeune homme. Mademoiselle.
— Aussi bien en finir tout de suite! Ronchonna Anyath, sans même s’informer des conséquences d’une mauvaise réponse.
— Sans voix, je crie. Sans ailes, je voltige. Sans dents, je mords. Sans bouche, je murmure.
Les deux compagnons se consultèrent et alors qu’il ne restait qu’un filet dans le sablier, ils annoncèrent leur réponse d’une seule voix :
— Le vent.
— Exact! Vous passez à la prochaine étape. Pour trouver le second Sage, vous devrez vous diriger vers les marécages. Je vous attendrai au point de rencontre, qui vous sera dévoilé par le dernier Sage. Bonne chance mes jeunes amis.
— Mais n’avez-vous pas besoin de notre protection? Interrogea Magaidh, anxieuse.
— Un vieil home comme moi à plus d’un tour dans son sac, répondit-il en lui adressant un clin d’œil espiègle.
C’est ainsi que les deux élus reprirent la route. Ils trouvaient que la première étape avait été plutôt simple et cela les inquiétaient. Bien qu’ils en furent heureux, ce n’était pas du tout à cela qu’ils s’attendaient. S’agissait-il d’une ruse pour tromper leur vigilance? Pourtant, aucune embûche ne vint se heurter à leur chemin et ils parvinrent au second temple avec une facilité surprenante.
Le deuxième Sage, une femme plutôt jeune, les attendait tout comme le premier. Elle avait également une énigme pour eux. La seule différence était le délai imparti pour y répondre. Réduit de moitié.
— On peut me retrouver sur chaque être humain et en différents endroits, mais on ne peut pas me prendre sur un mort. Qui suis-je?
— Le pouls, répondirent simplement Anyath et Magaidh.
— Félicitations, jeunes aventuriers. Continuez votre chemin vers l’est à présent. Vous y êtes presque.
— J’imagine que vous vous rendrez aussi par vos propres moyens jusqu’au lieu de rassemblement?
— Non, pas exactement. Le premier Sage m’y conduira.
Magaidh se tourna, intriguée vers Anyath qui haussa les épaules. Puis ils se tournèrent en entendant une porte ouvrir :
— Ah! Mes jeunes amis! Vous voilà! Je savais bien que vous y parviendriez!
— En fait, c’était plutôt… facile.
— Vous semblez sceptique?
— Nous nous attendions à plus de problèmes que ça…
— Ne saviez-vous donc pas que la jeune dame était votre guide?
— Bien sûr, mais…
— Et bien, tant qu’elle est là, son aura vous protège. Par contre, pour la dernière étape, elle ne pourra vous accompagner.
— Quoi? Mais pour quelle raison?
— Afin de vérifier que vous possédez bien les qualités de l’élu, vous devrez affronter seul la dernière partie du voyage. Sachez que le troisième Sage se trouve déjà à la dernière étape. C’est là que nous nous rejoindrons tous, déclara la Sage.
Anyath protesta, mais Magaidh l’arrêta. Elle lui fit un signe de la main timide et s’éloigna avec les deux Sages. Le jeune homme voulut la suivre, mais une porte se referma derrière eux et refusa de s’ouvrir pour le laisser entrer. Comprenant que pour revoir son amour il n’avait d’autres choix que de faire la dernière partie du chemin, il se mit en route sans plus tarder. Mais tel qu’annoncé, les choses se corsèrent dès qu’il mit le pied dehors. Un vent cinglant s’était levé et lui giflait le visage, envoyant sur lui petits débris et cailloux qui lui griffèrent la peau. Il enfila sa cape et rabattit la capuche sur sa tête, protégeant le plus de surface de son corps possible. Il tenta de s’orienter, mais le vent, qui faisait rage quelques secondes plut tôt à peine, se changea brusquement en un épais brouillard qui lui masquait les étoiles et de ce fait, ses points de repères. Se fiant à son instinct seul, il partit dans la direction qui lui semblait être la bonne.
Il avait décidé que faute de mieux, au moins il ne laisserait pas le doute s’emparer de son esprit. C’était sa seule arme, privé ainsi de ses outils. Il devait garder confiance et il constata que plus il pensait à Magaidh, plus son instinct était fort et l’attirait dans une direction donnée. Il laissa une image de la jeune femme l’envahir et lorsqu’il atteint un niveau de sérénité élevé. Il ouvrit les yeux et partit d’un pas décidé droit devant lui. À chaque foulée, il augmentait la cadence. Bientôt, il se mit à courir, évitant les troncs d’arbres morts de mouvements agiles, contournant les talus pour revenir aussitôt sur sa trajectoire. Il ne réalisa même pas qu’une meute de loups sauvages avait failli refermer sa gueule sur ses mollets. Il ne vit pas les serpents qui bondirent quelques secondes trop tard près de sa nuque. Il volait, emporter par l’affection et le désir de retrouver sa bien-aimée le plus rapidement possible.
Il parcourut ainsi une distance de deux jours de marche en une journée et demie. Le temple l’attendait au sommet d’un long couloir creusé entre des parois rocheuses. Lorsqu’il y entra, les deux premiers sages l’y attendaient et lui indiquèrent une porte, quelques pas plus loin. Il l’ouvrit doucement et aperçut Magaidh, tout sourire, tenant la main d’un vieil homme. Son grand-père.

La carte secrète:


2ème texte​


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La prophétie d'Adden


Prologue


Il y a bien longtemps, des générations avant la nôtre, notre monde a connu un bouleversement important : les vieux écrits content cela comme le Cataclysme majeur.

Les antiques légendes relatent que notre monde fut percuté par un monde parallèle, empreint de magie, générant une sorte d’aptitude à contrôler les éléments comme l’eau, la terre, le feu et le vent.

Le continent d’Adden fut le centre de ce chaos : les failles, comme nous les appelons désormais, furent le chemin qu’emprunta la magie pour se déverser sur notre monde. Les premiers habitants d’Adden ne purent supporter cette dernière, leurs corps et leurs âmes subissant d’étranges mutations. Ils quittèrent alors leurs villes pour se diriger vers les Terres gelées du Grand Nord. Là bas, la magie ne subsistait pas … elle mourait simplement au contact des terres gelées. C’est ainsi que naquit le premier peuple du Nord.

La rencontre soudaine des deux mondes a également marqué notre sol, notre terre de balafres et d’une immense faille coupant le continent d’Adden en deux parts. Ce choc a fait naître des vagues immenses, engloutissant les îles et les peuples des mers. Nous y survécûmes et nous décidâmes de nous installer sur l’Adden, terre désormais abandonnée. Nous, peuples des mers de l’Est, nous nous installâmes pour la première fois en dehors des mers, en dehors des îles ravagées par le Cataclysme majeur, sur la terre ferme.

Curieux et chercheurs, nous avons étudié durant de longues périodes les failles et la magie s’en déversant. C’est ainsi que nous nous découvrîmes la capacité de contrôler la magie … Notre peuple se divisa alors en différentes castes : les plus érudits et chercheurs d’entre nous s’installèrent dans l’ancienne cité d’Académie, perdue dans les montagnes proches de la Faille. C’est aussi ici que vont les mages et magiciens, ces gens capables de manipuler les éléments à leurs guises. Les autres n’ont simplement pas d’aptitude : ils permettent à notre peuple de survivre en pêchant ou en cultivant, en échangeant les cultures ou en défendant les immenses portes de Fadaj, dans les Montagnes Blanches.

Les hommes du Nord ont de nombreuses fois tentés de reprendre ces terres, mais la magie toujours présente, nous a permis de les faire reculer tout autant de fois. Mais les anciens mythes font part d’un artefact capable de changer la surface de notre monde une nouvelle fois. Et ils relatent également une prophétie capable de nous sauver.

Les érudits étudient cette prophétie avec grande attention, cherchant à découvrir la véritable nature de l’artefact et désirant comprendre la finalité des textes tombés de la faille d’Académie.

« L’élue sera la clé de toute chose, vivante ou morte.
Elle sera la clé de la survie de votre monde.
L’artefact du Nord signera la fin de toute vie.
Seuls les grands dragons gardiens d’argent pourront l’aider.
Seuls ces derniers trouveront la serrure de la clé.
Seuls ces derniers importent autant que l’élue. »

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Chapitre premier


« Et ainsi, les Premiers Hommes convergèrent vers les Montagnes Blanches.. »

Irima décrocha à ce moment. Elle en avait plus qu’assez d’entendre des leçons qu’elle connaissait déjà. Quand elle ne s’entrainait pas aux maniements des armes dans la salle d’armes, elle passait son temps à la bibliothèque. Quand bien même cette dernière était fermée, on n’empêchait pas une ancienne enfant voleuse de Cerres d’ouvrir une porte. Irima ferma les yeux. Une poignée de seconde seulement.

« Mademoiselle Lhumren ! tonna le vieux professeur. Soyez attentives, ou bien sortez du cours ! »

Irima opta pour la deuxième solution. Elle ramassa ses quelques livres se leva et rejoignit la sortie. Le professeur poussa un soupir. Irima passait pour être une des élèves les plus prometteuses d’Académie, mais si rebelle ! Et elle n’avait que quelques jours avant l’examen final d’Académie.

La jeune femme gagna sa chambre. En passant devant le miroir, elle ne put s’empêcher de se regarder : elle était grande et mince, reflet de son passé dans la clandestinité à Cerres. Une peau basanée, des yeux d’un bleu profond et des cheveux blancs éclatants venaient terminer cette beauté féline.

En s’asseyant sur le lit, Irima pensa aux trois jours qui lui restaient. Son apprentissage à Académie touchait à sa fin. Déjà ! Les neuf années d’étude passaient si vite. Et dès demain, les Maitres supérieurs viendraient la chercher pour la convoquer. Quel type d’épreuve lui réservaient-ils ? Chaque élève en avait une différente, d’après les rumeurs. Irima s’endormit à force de songe et de possibilité. Curieusement, son rêve la porta loin en arrière. Sa rencontre avec Maitre Naelis refit surface, comme aux premiers temps, alors qu’elle n’était qu’une enfant égarée et affamée.

Il faisait nuit. Dans ce paysage sombre, une petite ombre silencieuse se déplaçait dans les ruelles. La veille, elle avait découvert une maison où la serrure serait facile à crocheter. Le propriétaire ne s’y trouvait pas. Elle arriva devant la porte, et guetta quelques secondes. Personne, parfait. Elle crocheta la porte, qui s’ouvrit dans un petit grincement. L’ombre se faufila à l’intérieur.

Irima se mit en quête de tout ce qui était bon à prendre. Elle fouilla les armoires, tenta chaque recoin. Et imperceptiblement, un sourire grandissait sur le visage d’une ombre.

Lorsqu’Irima voulue sortit, une lame barrait la porte. La petite ombre ouvrit de grands yeux, tandis que son adversaire refermait la porte. Calmement, il verrouilla la porte, et alla allumer une chandelle, sous l’œil angoissé de la petite. Il s’assit finalement sur une chaise, et détailla Irima.

-Que me veux-tu ? demanda timidement Irima.
- Rien que tu ne puisses craindre, répondit calmement l’autre.
- Qui es-tu ?
Le sourire alla grandissant, et l’inconnu répondit :
-On me nomme Naelis. Maitre Naelis pour les occupants d’Académie.
-Vous … vous êtes un Maître d’Académie ? Et que faites-vous ici, maitre ?
-Pas de formalités entre nous, Irima. Je t’observe depuis longtemps, tu sais. Tu as tout le profil requis pour devenir étudiante. Mais pour cela, j’ai besoin de ton accord.
- Suis-je vraiment digne d’Académie, Maitre ?
-Au moins plus que la moitié des imbéciles qu’on nous envoie là-bas. Alors, acceptes-tu ?
-J’accepte Maitre !

Ainsi débuta l’entrainement d’Irima. Pendant deux ans, elle reste sous la tutelle de Maitre Naelis, qui lui apprit la majeure partie des connaissances de base d’un étudiant. Elle rêva aussi de ses nuits passées à courir sur les toits comme entrainements, les dures heures passées à se servir d’une arme. La lance, plus particulièrement.

Puis, son rêve continua. Ses années à Académie défilaient vite. Les sept furent aussi longues que les deux avec Maitre Naelis, pensa-t-elle. Puis arriva la convocation. Mais aussi proche fut telle, Irima ne put la saisir. Elle semblait osciller au loin, telle une flamme. Elle entendait son nom au loin. Et dans un éclair blanc, elle fut aveuglée. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la convocation avait disparu, et sa chambre était là. On tambourinait à sa porte en criant son nom.
-Oui oui, j’arrive. Elle n’avait même pas pris le temps de se changer hier, le songe l’avait prise tellement vite.
Elle ouvrit, la porte, et vit un Maitre Naelis rayonnant qui l’attendait dehors.
-Finalement Irima ! Dix minutes que je tambourine cette fichue porte. Allez, hâtons-nous, le Conseil n’aime pas le retard, souviens-toi.

Pendant le trajet, Nalis lui expliqua le déroulement de la convocation. Ses sept années allaient être passées en revue. Ses actions consignées dans le registre d’Académie. Ledit registre était désormais un assemblage de dix énormes volumes qui remontait aux débuts de l’université. Puis, viendrait le moment le plus déterminant. Son examen final. Celui-ci variait beaucoup, d’après les mots du Maitre.

-Jamais un étudiant n’a obtenu le même examen qu’un autre, aussi, prépare toi au pire, c’est Académie elle-même qui décide de ton sort, lui confia Naelis devant la porte de la salle. Je te souhaite bon courage.

Les battants de la porte s’ouvrirent, et Irima entra, poussée par Maitre Naelis. La pièce était sombre. Un puits de lumière percé au plafond éclairait faiblement le dallage du centre de la pièce. Une source s’écoulait sous la lumière. Le reste était noir. Irima s’avança jusqu’au centre. Toujours rien.

Un faible bruit se fit entendre, et comme une réaction en chaine, les murs s’embrasèrent. De multiples torches flambaient dans la pièce.

-Soit la bienvenue Irima, entonna le Maitre supérieur placé devant elle. Par où diable était-il venu ? songea Irima.
Le maitre reprit.
-Durant deux années, tu étudias avec Maitre Naelis. Deux longues années à apprendre les bases d’Académie. Deux années durant, tu fus sous sa tutelle. Est-ce exact, Irima ?
-C’est exact, Maitre.
-Durant sept années, tu fus des nôtres, au cœur même d’Académie. Sept années où tu confirmas tes études, où tu appris quantité de choses, où tu devins une étudiante à part entière. Est-ce exact, Irima ?
-C’est exact, Maitre.
-Aujourd’hui, tes neuf années d’apprentissage touchent à leur fin. Il te reste l’ultime épreuve qui fera de toi une Mage à part entière. Acceptes-tu l’épreuve, Irima ?
-Je l’accepte Maitre.
-Prends place au bord de l’eau et scrute là. Que vois-tu ?
Irima s’approcha du bassin. L’eau laissait entendre un doux clapotis. Elle fixa l’eau, sans rien voir. Elle attendit un peu, puis déclara :
-Je ne vois rien Maitre.
-Regarde plus attentivement.

En effet, Irima distingua une forme floue. Son regard était happé par cette apparition soudaine. Les contours se contrastèrent, et la silhouette prit forme peu à peu. C’était un homme, seul près d’un feu, dans une caverne. Il leva la tête et regarda Irima. Un index lui barra les lèvres. Irima prit peur et recula. Le reflet se brouilla et disparut.

-Qu’as-tu vu, Irima ? questionna le Maitre supérieur.
-Un homme seul, dans une caverne Maitre.
-Mets-toi en quête de cet homme, et lorsque tu obtiendras son identité, reviens nous voir. Va Irima ! Tu as deux jours pour faire tes affaires. Ta quête, elle, est infinie.

Les torches perdaient de leur intensité. Irima fit volteface, et sortit de la vaste pièce.


Chapitre second

Irima quitta l’immense salle, le regard perdu dans le lointain. Maitre Naelis était déjà reparti : il n’avait certainement pas eu le temps de l’attendre pour lui demander ce qu’il s’était passé.

Elle essaya de se rappeler des détails de la scène qu’elle venait de voir quelques instants auparavant. Un homme, seul, la barbe grise et longue. Un feu, petit et maladif. Et des ombres, mouvantes et fortes, comme s’il était dans une caverne … Et des cavernes, il y en avait partout depuis le Cataclysme. Autant dire que sa quête n’allait pas être aisée.
En remontant les infinis couloirs d’Académie, Irima repensa à toutes ces années au sein de ce lieu. Cette quête allait la propulser ailleurs, de nouveau en pleine liberté. Elle se souvint que pour l’examen final, elle pouvait partir avec l’une des bêtes de guerre d’Académie. Le souvenir des longues journées à les regarder courir dans l’enclos démesuré lui fit au cœur. Elle se rappela de ce tikr noir, un félin des plaines bordant les chutes éternelles. Elle se dirigea de façon presque joyeuse vers l’endroit où elle pourrait le revoir.

Sur le chemin, elle se prit à admirer la vue époustouflante sur les brumes perpétuelles courant dans la Faille et le panorama magnifique des Montagnes Blanches. Elle s’arrêta en essayant de regarder vers Cerres. Elle ne vit rien en dehors des immenses champs entourant la bourgade. La monotonie de ce paysage fit une nouvelle fois remonter les premières années de sa vie. Elle se remit vivement en marche, ses longs cheveux blancs dansant derrière elle.

- Vous voulez une des bêtes de guerre d’Académie ? lui demanda le gardien.
- Oui. J’y ai le droit, comme vous le savez. J’ai l’examen final.
- Hé bien, hé bien, rétorqua-t-il en se passant une main dans ses cheveux courts. Laquelle voulez-vous ?
- Le tikr noir, là-bas, répondit-elle en le montrant du doigt. Celui avec les yeux verts.
- Le tikr noir ?! Vous êtes sûre ? C’est une des bêtes les plus puissantes et sauvages d’Académie. J’hésiterais moi-même à l’approcher sans être protégé.
- Ne vous embêtez pas, j’irais moi, répliqua-t-elle.
- Attendez, vous … n’êtes pas sérieuse ? Commença le gardien alors qu’Irima pénétra dans l’enclos d’un pas décidé. Au nom de …

Irima s’avança calmement dans l’enclos. Elle passa à côté des scorpions à carapace dure du désert des Hautes-Terres, cliquetant pour aller s’affronter en des joutes enfantines à peine plus loin. Elle vit au loin les oiseaux-flammes des îles de feu, s’élançant loin dans le ciel, enflammant les nuages sur leurs passages. Son regard accrocha celui du tikr, allongé à peine plus loin, en train de se lécher une patte. Elle s’assit alors, tout en continuant de le regarder.
Le gardien observait la scène de loin, s’attendant au pire. Maitre Naelis s’approcha de celui-ci et admira lui aussi la scène.

- Elle s’en sort plutôt bien. N’ayez crainte, il ne lui arrivera rien.
- Bien Maitre, accorda le gardien en s’éloignant tout en lançant un dernier regard sur Irima.

La nuit commença à tomber et Irima était toujours assise devant le tikr. Ce dernier l’observait toujours, laissant son regard d’un vert pénétrant détailler la jeune fille. Il se leva et s’étira lentement, comme le ferait un félin. Il s’avança lentement mais sûrement vers la fille. Son pelage, d’un noir soyeux, brillé dans la nuit, à la lueur des deux lunes déjà présentes. Il s’assit alors à côté d’Irima et regarda dans la même direction qu’elle un court instant avant de tourner son regard vers elle.

Irima tourna son regard vers le félin et les deux se regardèrent un court instant encore. Elle tendit sa main vers le museau du tikr et se dernier la renifla. Il glissa alors sa tête sous les doigts de la fille et s’allongea en posant sa tête sur ses jambes. Le premier contact venait d’être fait.

Maitre Naelis regarda la scène et sourit pour lui-même en s’éloignant dans la nuit claire. Cette petite ferait vraiment des miracles.

Le jour se leva. Irima était encore endormi et le félin veillait sur elle, en regardant les alentours d’un regard vif et net. Le soleil vint à caresser le doux visage bronzé d’Irima, dispersant des reflets argentés sur ses longs cheveux blancs. La chaleur du soleil la réveilla et elle s’étira en regardant autour d’elle. En se tournant, elle aperçut le regard du félin braqué sur elle et sentit un frisson de joie courir en elle. Elle s’accroupit et avança sa main vers la tête du tikr. Ce dernier se laissa caresser en secouant sa longue queue noire. En se levant, le félin vint se glisser sous sa main gauche et avança avec elle jusqu’au bord de l’enclos. Le gardien était revenu et observa avec une incrédulité non cachée l’exploit de la jeune fille.

- Hé bien … Je … je suis impressionné, lui annonça-t-il.
- Il n’y a pas de raison, je l’observe depuis mes premières années ici pour avoir compris son caractère. C’est un félin … un chasseur. Pas simplement un tueur.
- Il n’empêche que c’est impressionnant.
Irima s’en alla calmement vers sa chambre accompagnée du tikr. Elle commença à réfléchir à un nom pour ce dernier. Elle n’avait plus qu’une journée avant de devoir quitter Académie pour remplir sa quête.

Son lit était encore défait. Elle l’avait prestement quitté la veille pour rejoindre le conseil des Sages. Elle regarda une dernière fois sa chambre et s’empressa de réunir ses affaires dans son sac. Elle prit tendrement les jumelles et la boussole que lui avait offerts maitre Naelis lors des années de son entrainement. Elle récupéra également son journal et la fourra dans son sac.

Elle se dirigea vers le placard, dans l’angle et récupéra là une vieille lame qu’elle glissa au fourreau à sa taille. En se tournant, elle vit le félin couché au milieu du lit.

- Muilin … tu t’appelleras Muilin, dit-elle alors que le félin releva la tête en la regardant.

Irima se glissa derrière la porte entrouverte et sortit la lance en fer blanc, autre cadeau de maitre Naelis. Sa main agrippa fermement la hampe froide et elle l’attacha en travers de son dos, dans le fourreau en cuir noir. Il ne lui restait plus qu’une chose à prendre. Elle se déplaça vers le coffre en bois, marqué de diverses runes et l’ouvrit calmement. Sur un coussin en velours rouge s’y trouvait une arme antique, vestige des armureries : un pistolet. La crosse en bois noir était magnifiquement ouvragée, et le barillet était marqué par des runes magiques. Le long canon était fait dans un alliage de métaux lui donnant une couleur foncée admirable. Elle le prit tendrement et le glissa dans l’étui le long de sa jambe droite. Elle prit également les balles et la poudre. Elle était fin prête.

Elle retraversa une dernière fois les couloirs d’Académie, les élèves s’écartant sur son passage. Elle passa une nouvelle fois dans l’immense cour centrale, bordé par les failles déversant la magie au sein du monde. Elle observa une dernière fois la statue de Magellan, le constructeur du pont traversant la faille. Muilin était à ses côtés, avançant calmement.

La grande porte d’Académie se dressait fièrement devant elle. Personne n’était là, personne n’était présent pour son départ. Personne n’en avait le droit. Elle reviendrait, elle le savait. Restait à savoir dans combien de temps.

Elle poussa la porte et quitta Académie, le félin gambadant toujours à ses côtés.


Chapitre troisième


Sortir de l’enceinte d’Académie lui fit des frissons. Sept ans qu’elle était restée confinée derrière les hautes enceintes de l’université. Elle était enfin libre désormais pour explorer Adden et trouver l’homme mystérieux qu’elle avait vu dans la source. Mais Adden était vaste. Trop vaste. Par où commencer ?
Des cavernes, il y en avait partout sur Adden, même, s’il elle affleurait particulièrement au Nord. Le Nord ! Elle avait toujours voulu s’y rendre. Visiter les contreforts des Montagnes Blanches, et surtout Fadraj et la Porte de Catrathaj. Oh et puis, pourquoi ne pas y aller, au Nord ? Après tout, l’homme pouvait être aussi bien là-bas. Irima se mit en route pour rejoindre la Route Impériale, reliant les deux extrêmes du continent.

Irima marcha toute la journée, ne s’accordant que de très courtes pauses. Plus vite elle irait, plus vite elle trouverait cet homme mystérieux. Les alentours directs d’Academie étaient tout ce qu’il y a de plus morne, et Irima ne rencontra presque personne. Miulin y était peut-être pour quelque chose, à vrai dire. Le félin gambadait autour d’elle, projetant des ombres noires. De toute évidence, pensa Irima, il n’était jamais sorti de l’enclos d’Académie.

Il fallut une bonne semaine à Irima pour arriver sur la Route Impériale. Celle-ci se déroulait à l’horizon, gigantesque serpent de pierre. La Route Impériale datait d’il y a fort longtemps, et tombait en ruine par endroits, faute de réparations suffisantes.

C’est en continuant vers le nord qu’Irima commença à ressentir les premiers effets de la proximité de la Faille. La brèche entre les deux mondes déversait quantité de magie, affectant les créatures alentour. Il fallait néanmoins avoir suivi une initiation pour en ressentir les effets. Bizarrement, Muilin devenait plus calme, et ne s’éloignait plus beaucoup désormais. Il ressentait probablement lui aussi les effets de la magie, à sa manière.

La Faille coupait Adden en deux, et, bien que l’eau soit présente au fond du gouffre, naviguer si près de la plus grande concentration de magie du continent relèverait du suicide. Au lieu de cela, sous le règne du roi Destaal, Premier du nom, l’architecte Magellan avait élevé un pont gigantesque pour relier les deux Terres. Bien que, tout comme la route, le pont tombait en ruine, il n’en demeurait pas moins une des plus grandes merveilles architecturales d’Adden.

Irima avait maintenant du mal à avancer. La magie contenue dans l’air le rendait étouffant. Elle continuait néanmoins sans relâche. Des volutes blanches s’élevèrent au loin, signes que la Faille était proche. Et soudain, Irima fut près du bord. Un à-pic monstrueux, en vérité. Nul ne savait jusqu’où s’étendait la Faille, mais très loin fut la première hypothèse qui vint à l’esprit d’Irima.

Et puis, elle le vit. Caché par des nuages qui le dérobaient à la vue des voyageurs éloignés, le pont se découpait à présent. C’était un de ces vieux ponts à arches, comme on n’en trouve presque plus. Sauf qu’une seule arche avait la taille des remparts d’Académie, et des arches, il en avait trois. Il avait surement du en contenir d’autre, mais le pont était continuellement en contact avec la magie, ce qui l’effritait dangereusement.

Irima mit pied sur le pont, Muilin suivant plus ou moins. Il a peur, comprit Irima.
-Muilin ! Dépêche-toi viens !

Le tikr restait au bord du pont. Irima s’approcha de lui, et lui passa la main sur la tête. Doucement, elle attrapa en grand foulard qu’elle portait sur elle, et l’attache autour des yeux du fauve. Muilin se laissa faire, ne comprenant sans doute pas à quoi jouait sa maitresse. Une fois les yeux bandés, Muilin se montra plus facile à diriger. La main posée sur sa tête, Irima le faisait avancer.

Le pont traversait toute la faille, et était de ce fait très long. Irima et Muilin mirent deux bonnes heures pour le traverser, et s’arrêtèrent, exténués, dès qu’ils eurent touché les Hautes-Terres. Ils campèrent un peu plus loin cette nuit, et Muilin retrouva sa nature exploratrice dès qu’Irima lui eut enlevé son bandeau.
Les jours suivants s’écoulèrent dans les pâturages. Irima croisa une caravane qui revenait de Fadraj. Elle put à cette occasion acheter quelques vivres pour continuer son voyage. Le caravanier lui raconta que les armées du Roi-Fol se massaient à la Grande Porte. Celle-ci tiendrait bon encore un moment, mais les créatures du Nord n’étaient pas normales.

-Elles paraissent sombres. Quand une tombe, elle se relève pratiquement au même moment. Elles semblent invincibles pour le moment, les seuls dégâts qui ont pu être causés à ces créatures venaient d’un Mage comme vous. Les temps sont durs en ce moment …

Elle quitta les marchands sur ces paroles. Le paysage commençait à laisser place à des forêts, qui recouvrirent bientôt tout le paysage. La Route Impériale passait au cœur de l’une d’elle, et les forêts ne sont jamais sûres. Irima ne marchait que depuis très peu de temps dans la forêt quand une flèche vibra et se planta dans l’arbre à côté d’elle. Irima ne perdit pas de temps. Elle s’élança, Muilin sur ses talons. Les flèches pleuvaient désormais.

Elle en déviait quelques-unes grâce à sa lance, mais elle distançait rapidement ses poursuivants. Ce n’était que partie remise. Les brigands enfourchèrent des chevaux et se lancèrent à sa poursuite. Irima fut très vite cernée par cinq hommes. Ceux-ci la dominaient du haut de leur cheval. Irima ne perdit pas la peine de réfléchir, elle savait quoi faire. Elle se propulsa en avant. Le brigand fut tellement surpris qu’il ne peut réagir. Sa tête vola au loin. Les autres se jetèrent au sol et coururent au contact. Le premier reçut la hampe dans l’estomac, et se plia en deux en chancelant. Elle fit tournoyer l’arme au-dessus de sa tête, mais le suivant eut le temps de parer ce coup-là. Mais pas le revers meurtrier qu’elle décocha.

Irima jeta sa lance, devenue inutile avec des ennemis trop proches. Elle dégaine épée et pistolet simultanément. Les deux brigands restants se ruèrent sur elle. Les lames s’entrechoquèrent, mais Irima était d’un tout autre niveau. Muilin également. Il se lança très rapidement en avant, s’affalant de tout son poids sur le premier homme, et le lacéra. Le deuxième voulut fuir, mais Muilin le rattrapa, et lui planta ses crocs dans la gorge.

Le carnage n’avait pas duré plus de cinq minutes. Un homme se tenait près du dernier cavalier, celui qui avait pris la hampe dans le ventre. Il eut un geste vif, et acheva le dernier. Il se releva lentement, et après avoir frotté ses mains sur sa chemise, déclara :

-Vous voilà enfin venue, Mademoiselle Lhumren.


Chapitre quatrième


Irima braqua immédiatement son arme sur l’homme. Le tikr se mit rapidement en position à ses côtés et darda son regard vert bestial sur la nouvelle cible. Irima garda son arme pointée dans sa direction en commença à le détailler : une chemise sale, des cheveux emmêlés et une barbe poivre et sel tressée finement.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle d’un ton glacial tout en ne baissant pas son arme.
- Tu ne t’en souviens pas ? Depuis combien de temps déjà …
- Je vous ai posé une question assez simple, l’interrompit Irima.
- Oh oui, bien sûr. Mais mon nom ne te dira certainement rien.
- Dites toujours, riposta-t-elle.
- Esirto. Es-tu plus avancé maintenant ? demanda-t-il en s’avançant.
- N’avancez pas ! dit-elle en resserrant sa prise sur l’arme. Muilin grogna à ses côtés et s’aplatit, prêt à bondir sur l’inconnu.
- Très bien, répondit l’homme en levant les mains. Peut être est-ce que ceci te rappellera quelque chose ? demanda l’homme en se posant l’index sur les lèvres.

Irima repensa immédiatement à cette scène, désormais vieille de plusieurs semaines dans son esprit. Elle se trouvait dans la grande salle du conseil des sages d’Académie. Elle avait dû regarder au fond du bassin et avait vu cet homme la regardant comme s’il la voyait, lui intimant le silence par ce même geste. Elle commença à baisser lentement son pistolet et le tikr sentit la tension s’apaiser. Il s’assit lentement tout en ne quittant pas du regard le vieil homme.

- Vous-êtes celui que j’ai aperçu dans le réceptacle des Sages ?
- Oui, acquiesça ce dernier. J’ai peut-être laissé pousser mes cheveux depuis, ajouta-t-il en se passant la main dedans. Je ne sais plus trop.
- Pourrais-je savoir ce que vous êtes ? demanda la jeune fille en s’abaissant pour reprendre sa lance.
- Ce que je suis ? s’offusqua l’homme. Je ne suis pas un objet, voyons !
- Non, non … ce n’est pas ce que je voulais dire.
- Je le sais bien, l’interrompt-il. Pour te répondre, je suis un des derniers vieux sages ayant étudié la prophétie et ayant été capable de traverser une des failles pour obtenir les réponses.
- Vous avez traversé une faille ? Mais c’est impossible, s’étonna Irima.
- C’est ce que l’on dit. Et pourtant, je me trouve bien devant toi. En chair et en os. Viens, allons-nous-en. Ces routes ne sont pas sûres. Suis-moi, ordonna Esirto.

Irima reprit rapidement ses affaires et le tikr se releva promptement en gambadant à ses côtés. Son regard était toujours fixé sur le vieux sage qui les emmena en travers de l’épaisse forêt.

- Vois-tu Irima, cette zone est dense et dangereuse. Bien peu de gens ne pénétreront jamais aussi loin dans ces forêts. Y compris les voleurs et les détrousseurs de grand chemin. Ne touche pas à ça, dit-il en montrant une sorte d’araignée noire sur le tronc d’un arbre. Sa piqûre te tuerait en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
- Où allons-nous ? demanda difficilement Irima en peinant à suivre le mouvement. Le tikr était obligé de sauter toutes les deux secondes à cause des plantes basses. Il semblait irrité de devoir le faire sans cesse. Irima posa sa main sur sa tête pour le rassurer.
- Je t’emmène dans ma caverne. Tu n’avais pas deviné ?
- Je m’en doutais, grommela-t-elle pour elle-même. Nous y serons dans combien de temps.
- Hé bien, à cette allure, dans un jour ou deux.
- Ce n’est pas possible, marmonna-t-elle.
Le visage du vieil homme se barra d’un sourire.

La nuit tomba rapidement, fraîche et humide. Irima s’était adossé au pied d’un arbre à l’écorce noire et verte, au teint maladif. Le tikr s’était enroulé entre ses jambes et ronronnait tendrement. Le vieux sage était debout, à peine plus loin, à regarder en l’air. Elle se demandait ce qu’il pouvait bien chercher à apercevoir. Cette forêt était si dense qu’elle-même ne voyait pas à plus de trente mètres. Elle s’assoupit alors en pensant à Maitre Naelis et à Académie, désormais bien loin derrière elle.

Esirto regardait le ciel étoilé et les 3 lunes à travers les arbres qu’il avait poussés à l’aide de la magie. Les étoiles signaient le début d’une nouvelle guerre et les 3 lunes étaient d’un rouge sang … Il lui fallait se dépêcher pour permettre à la prophétie de commencer. Il referma l’ouverture en laissant les arbres se remettre à leurs places. En se retournant, il vit la jeune fille endormie.
- Demain sera un autre jour, prononça-t-il pour lui-même, tout en allant s’asseoir prêt d’un rocher.

Le jour se leva timidement. L’humidité de la nuit avait enveloppé Irima d’un voile de fines gouttelettes et elle frissonna en se relevant. Muilin s’était lui aussi levé et s’agitait furieusement pour faire sécher son pelage noir.

- Il nous faut rependre la route. Nous n’avons pas beaucoup de temps, annonça le vieil homme.
La journée fut longue et exténuante. Irima avançait péniblement et le tikr était toujours obligé de sauter. Ils ne firent pas d’arrêt, pas un seul moment de pause. Esirto avançait simplement, menant la cadence. Irima faillit glisser et s’effondrer de fatigue plusieurs fois, mais elle continua d’avancer implacablement.

- Nous y voilà, annonça fièrement le vieux mage.
- C’est … ça ? demande Irima en pointant du doigt l’entrée sombre d’une caverne.
- Oui, c’est bien ça, répondit Esirto en la poussant à avancer. Le tikr observa les ombres environnantes et se dépêcha d’emboiter le pas à sa maîtresse.

L’entrée de la grotte était sombre et humide. Un lichen s’accrochait à la paroi et rendait le sol glissant. En pénétrant bien profondément, Irima remarqua que le sol commençait à se transformer et qu’il descendait légèrement. Le tikr se sentant mal à l’aise, resta sous la main droite de la jeune fille et ne s’éloigna pas.

Ils marchèrent comme cela pendant une heure … ou deux. Autant dire que la notion du temps n’avait pas lieu dans un tel endroit. Irima suivit simplement Esirto le long des galeries souterraines infinies, éclairées par la lueur vacillante des torches installées aléatoirement. Ils arrivèrent finalement dans une immense cavité, tellement vaste que les ombres étaient plus présentes que la lumière des torches. L’endroit était imposant et forcé au silence. Les yeux émerveillés d’Irima scrutèrent aussi loin qu’ils le purent, mais il était impossible de voir le bout de cette salle.

- Nous sommes arrivés, prononça le mage. Voici la salle de la prophétie. C’est ici que nous avons étudié, que nous avons cherché à comprendre. Et c’est ici que tout va débuter pour toi, Irima.
- Comment ça ? demanda prudemment la jeune fille.
- Tu es l’élue, lui répondit Esirto.

Vous avez jusqu'au dimanche 3 avril 2011, 20h00 précise, pour voter ! Ramenez tous vos coupains, je veux voir un record de votes !!!!!

Bisous :-o

ornot
 

DeletedUser11638

Guest
On se motive! ;-)

Les textes sont certes gros, mais ça prend surement moins de temps à lire qu'à écrire!
 

DeletedUser

Guest
Est-ce normal que la première carte soit noire ? Ou ai-je loupé quelque chose ?
Je voterai sans doute le week-end prochain, lorsque j'aurai le temps de lire.
 

DeletedUser7903

Guest
Bonjour,

Ces textes ont certes l'air long, mais le temps passé dessus mérite amplement la lecture et la notation de ses œuvres.

A vot'e bon cœur !
 

DeletedUser

Guest
je vote pour la 1er histoire : )
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser11638

Guest
Où est le rapport avec la battle dans ce message ?
 

DeletedUser

Guest
comment voulez-vous que je note une carte noire?:s:s:s
 

DeletedUser12577

Guest
Et bien tu la note vu que c'est un carte secrète !!
 

DeletedUser5530

Guest
Aussi bien fermer le sujet et le passer au oubliette ^^'
 

DeletedUser

Guest
Bonjour !

Je me permets un petit UP !
En effet, le délai de vote est déjà largement dépassé, et pas une seule note !
Ce serait dommage qu'il n'y en ait pas du tout ;-)
Je prolonge donc le délai jusqu'au 15 avril, 20h00.

ornot
 

DeletedUser7236

Guest
texte 1: 14/20

texte 2: 16/20

sans raison particulière, j'ai bien aimé les deux, mais je préfére le monde de la magie d'où la différence de points ^^
 

DeletedUser12530

Guest
texte 1 : 15,5 très belle histoire , j'ai bien aimé le coté trahison du début :)
texte 2 : 13 , beau texte mais j'ai pas trop accroché.

vote texte 1 :)
 

DeletedUser

Guest
Création 1

Commentaire :
Les + : contexte (j'ai eu une impression de contexte asiatique, et j'ai aimé).

Les - : Détails orthographiques choquants. Espaces avant ponctuation oubliés systématiquement. Histoire d'amour "survolée". Histoire en elle même "survolée" (c'est comme si c'était un résumé...tout va très vite). Carte secrète...noire...mouais. Utilisation des pseudos.

Impressions persos : Un petit moui. L'idée était bonne, mais pas exploitée comme j'aurais voulu qu'elle le soit. Dommage ! Mais bravo tout de même ;)

Note:13/20


Création 2

Commentaire :
Les + : Gros chatooooooon ! *-*. Environnement magique. Langage élevé. Temps d'écriture maîtrisé. Mise en page (Chapitres).

Les - : Carte peu lisible (nom des cités etc). Premier échange de dialogue dans le premier chapitre à revoir/très improbable (j'y ai pas cru, trop expéditif).

Impressions persos : Une plume agréable à lire (sauf le dialogue entre Naelius et la nenette pour qu'elle rentre à l'académie qui me laisse un peu sur la fin), un style mieux maîtrisé dans l'écriture que dans la cartographie :)-D). Une préférence pour celui-ci :)

Note:17/20
 

DeletedUser14772

Guest
je lit si j'ai le temps

Création 1
Note:x/20 18/20
Commentaire :j'aime la suspense

Création 2
Note:x/20 17/20
Commentaire : ce point en moi car iil est vraiment long
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser7903

Guest
Bonsoir,

Attention au double post Hadrien2000. Il y a un bouton "modifier" pour ajouter ou éditer les informations sur votre précédent message.
 

DeletedUser

Guest
C'est la première fois que je viens commenter cette section et je suis tombé sur cette battle par équipe. J'ai lu les textes, et voici ma notation (celle d'un complet amateur) .

Création 1
Note:19/20
Commentaire : Ne pouvant pas être pleinement satisfait de cette oeuvre, je note avec un 19 amplement mérité (sauf la carte :D)

Création 2
Note:16/20
Commentaire : On a du mal à rentrer dans l'histoire car les temps employés se mélangent, c'est légèrement brouillon. Des fautes de tournure de phrases de ci de là. Enfin, je trouve quand même que c'est un bon texte et que ceux qui l'ont écrit ont du mérite lorsque l'on voit sa taille.


Mais, j'ai un commentaire destiné aux auteurs des deux récits. La mise en page est importante, et le contenu ne suffit pas. En disant cela, je parle principalement des dialogues qui ne sont pas présentés selon le protocole habituel.

Enfin, en sortant de ce détail, bonne continuation à vous tous.

PS : Je me suis permis de voter vu que le sujet n'avait pas encore été clôturé.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Bonjour !

Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour le retard dans la clôture du vote et l'annonce du résultat. Ne modérant plus cette section, j'avais complétement oublié cette battle ! :\

Le texte 1, écrit par Anyath et Magaidh, a remporté un total de 60.5 points.
Le texte 2, écrit par Nyctal et Patoche2404, a récolté 63 points.


C'est donc Nyctal et Patoche2404 qui l'emporte ! Félicitions à eux !

ornot

p.s.: altec32, je n'ai malheureusement pas pu prendre en compte ton vote, qui a eu lieu après le délai final. Merci tout de même pour ton vote !
 

DeletedUser11638

Guest
Bravo à Anyath et à Magaidh, c'était très serré ! :)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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