[Patoche2404] VS [Yushi] - [Arbitre: ornot]

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
Salut!

Je déclare le vote ouvert, pour ce battle opposant Patoche à Yushi! Il prendra fin vendredi 11 février, à 19h00.

Les conditions étaient les suivantes:


- Battle opposant Patoche2404 à Yushi
- Arbitre : ornot
- Type: Texte libre
- Thème: Rencontre avec un extraterrestre
- 10 000 Caractères maximum
- Nombre de Personnages : L'extraterrestre + un autre personnage choisi par l'auteur.

Pour voter, rien de plus simple! Il vous suffit de compéter le formulaire ci-dessous:

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[B]Création 1[/B]
Note:x/100
Commentaire :

[B]Création 2[/B]
Note:x/100
Commentaire :

Les textes vous sont présentés de manière anonyme.


1er texte:

Exploration.
---------------------------
Chapitre Premier.
Départ


Journal de bord du capitaine Jackson,
Expédition n° 0643
Destination, Planète E-457
Objectif : Exploration.
Début de l’enregistrement : 21 Décembre de l’an 4399
.

Je suis le capitaine Jackson envoyé par la NASA pour un projet d’exploration classé top secret par le gouvernement. J’écris ce journal pour laisser à ma famille une trace si je venais à disparaitre dans cette expédition.
« Nous sommes le 21 Décembre de l’an 4399 je reçois une lettre de convocation de la part de la NASA ; je suis convoqué pour une mission d’exploration. Tout ce que je sais c’est qu’elle est classée confidentielle. Cela fait déjà des années que je ne suis pas retourné dans l’immensité de l’espace. Mon envie l’emporte ; j’accepte. Ma mission est simple : explorer une nouvelle planète E-457, et ramener des minéraux. Le voyage se fera seul ; en apprenant cela je suis un peu nerveux. Personne ne sais ce qu’il pourra m’arriver.
Le 22 Décembre 4399, je prends place à minuit dans ma capsule d’embarquement. A minuit dix, le décompte puis le décollage. J’ai dû m’endormir, je ne me souviens plus de ce qui s’est passé. Je me réveille le lendemain dans mon fauteuil ; ma navette est petite, mais je ne compte pas y passer ma vie. Elle est composée d’une cuisine, d’une chambre – quoique petite- et d’une bibliothèque. Ma curiosité l’emporte, je plonge dans les livres et j’y passe la nuit : de grands classiques sont devant moi :
« Vingt milles lieux sous les mers, L’Avars, et autres pièce de théâtre. » Je passe mes journées à lire ; je ne pense à rien d’autre. J’ai dû lire la moitié de la bibliothèque lorsque que je reçois sur mon ordinateur un message.
J’ai déjà passé plus de un mois dans l’espace, le Nouvel An est passé ; nous sommes en l’an 4400. J’apprends que j’approche de la planète E-457, mais il me reste encore plus de un mois avant d’arriver ; d’ici là j’aurais fini la bibliothèque.
Les jours passent, les heures tournent, les minutes fuient, les secondes s’écoulent comme du sable fin. Je ne suis pas encore au bout de mon voyage. J’espère que celui-ci ne vas pas durer, et comme si je l’avais souhaité mon radar m’indique que la planète se rapproche de plus en plus. Encore quelques semaines et j’y serai.
Après une bonne nuit de sommeil, en me dirigeant vers la salle de commande j’apprends que je ne suis plus qu’à quelques jours de la planète ; je commence à préparer ma mission. Je suis arrivé à destination ; j’engage l’atterrissage.

Chapitre second :
Une nouvelle planète​

Je viens de poser le pied sur une nouvelle planète : la nuit les étoiles n’illuminent pas les cieux. Vue du ciel il y a plus de terre que d’eau ; le sol est chaud. Je me demande comment on va faire pour vivre ici mais ma mission est de ramener des minéraux. J’obéis mais pour les trouver il faut que je me déplace. J’espère que personne n’habite ici.
Je fus surpris par ce que je découvris sur la planète : la terre était orangé , l’eau qui ruisselait dans la rivière était verte, les plantes mesuraient quatre fois la taille de celles qui sont sur Terre, les animaux sont étranges : quelques un ont trois yeux, plus de sept pattes, deux bouche. J’ai l’impression de rêver ; d’avoir trop bu mais ceci est bien réel.
Le ciel n’est pas bleu mais blanc, les étoiles n’existent pas, le vent n’est pas inodore mais il déplace avec lui un parfum fruité, agréable à sentir. Les plantes ont des yeux qui nous suivent lorsque l’on passe devant eux , et pour nous effrayer laissent des nuages de fumés : jaunes ,verts, bleus, roses ; certains comme j’ai pu le constater nous font tourner, la tête d’autres nous endorment, d’autre nous font fuir tellement l’odeur, est immonde.
Je fus émerveillé par la beauté des fleurs multicolores, par les papillons à trois ailes, les arbres aussi transparents que du cristal et avec des reflets bleutés. Je fus captivé par les oiseaux aux couleurs chatoyantes, aux battements de leurs ailes qui laissent derrière eux des spores multicolores, leurs cris sont comme le chant des sirènes : ils nous hypnotisent.
Un jour je fus surpris de regarder le ciel, pour y déceler dans cette espace blanc une bribe d’étoile. En regardant le sol, je m’aperçus que je venais d’aspire les spores d’une plante destinée à nous endormir, je ne pus garder mes yeux ouverts, je ne sentis même pas le sol s’écraser contre moi.
Quelques heures plus tard je me sentis transporter par une personne, son visage était flou, je ne suis pas resté réveillé longtemps je me rendormis sans doute l’effet des spores ne s’est pas atténué.
Lorsque j’ouvris finalement les yeux je me trouvais dans une maison, allongé sur ce que l’on pourrait appeler un lit : il ne ressemblait pas à ce que nous avons sur Terre ; ici ils sont mous, contiennent un mélange visqueux qui ne nous permet de s’enfonce. Tout autour de moi est étrange : les murs ont la même couleur que la terre. Effrayé je voulus m’enfuir, je me mis debout, commençai à sortit mais avant de toucher la porte je me rendis compte que j’étais attaché au mur par un chaine fixée au poignet. Soudain un bruit se fit entendre dans le couloir.

Chapitre Troisième :
Rencontre​

Les heures passèrent et personne ne vint. J’étais toujours prisonnier, je me sentais comme un animal de compagnie. La faim commençait à se faire sentir. Le soir tombe, la pièce devint obscure, quelqu’un ouvrit la porte et alluma la lumière : je fus ébloui. Je protégeais mes yeux avec ma main, et j’aperçus un petit être qui se tenait debout. Il n’est pas très grand, n’avait pas de cheveux. Petit à petit, je retrouvais ma vue, et je vis devant moi un être vert qui me regardait avec des pupilles aussi grandes que ma main. Il me dévisageait de la tête aux pieds. Je pense qu’il ne devait rien voir de tel sur sa planète et que ce fut le premier humain qu’il vit. Ses yeux s’illuminèrent pour devenir d’un bleu éclatant : je fus pris d’une douleur à la tête lorsque j’entendis un bourdonnement puis ceci –je ne sais pas comment c’est possible mais cette chose parlais ma langue - :
« Qui es-tu ? »
Je devais essayer de me faire comprendre, je tentais le tout pour le tout :
« Je suis le capitaine Jacob Jackson, astronaute envoyé en mission sur ta planète, je ne te veux rien.»
« Tu ne ressembles à personne d’ici : qu’est-ce que tu es venu faire ici ? »
« Je suis venu en mission pour explorer ta planète, nous avons besoin de plus d’informations pour savoir où nous allons venir habiter »
« Nous ne voulons personne !!! »
Sa voix se répercuta dans ma tête que je crus qu’elle allait exploser.
« Nous ne sommes pas vos ennemis, nous ne vous voulons pas de mal, pourquoi suis-je attaché ? »
« Je t’ai trouvé sur ma route, comme tu étais endormi j’ai fait de toi mon animal de compagnie. Mon ancien animal te ressemblait, mais il est mort, je me lasse d’être seul, je vais t’appeler « Ostec » dans ma langue cela veut dire ami. Maintenant mange ! »
Il tendit alors devant moi une assiette dans laquelle flottait ce qui pouvait ressembler à des vers. Après avoir déposé la gamelle, ses yeux perdirent leur luminosité, il sortit de la pièce en éteignant la lumière. Ceci était vraiment dégoûtant, la « soupe » était acide : elle me brulait la gorge à chaque gorgée. Je jetai le tout sur le sol. Les jours passèrent, je ne reçus plus rien à manger, ni à boire.
Au bout de quelques jours il revint me voir, me tendit la même chose toujours aussi acide. Je ne l’acceptai pas, la lui rendit. Ses yeux s’illuminèrent alors de couleur rose, et je sentis un vent froid me traverser comme s’il procédait à un sondage de mon corps. Il leva sur moi un regard bleuté ce qu’il signifiait qu’il aller entrer en contact avec moi :
« Pourquoi ne manges-tu pas ? »
« Je ne suis pas comme toi, je ne peux pas manger cela »
Ses yeux se remplirent de larmes.
« Je suis désolé de t’avoir blessé, je ne voulais pas te faire de mal, ne m’en veut pas. »
« Je sens en toi une grande peine, je sais que ta famille te manque mais si tu ne manges pas mes parents penseront que tu es malade et demanderons ta mise à mort je ne veux pas te perdre Octec »
« Oui ma famille me manque, mais je ne peux pas m’échapper d’ici, je suis désolé ,ta nourriture me tue.»
Ses yeux s’éteignirent, il disparut dans le noir


Chapitre Quatrième :
Retour à la maison.​

A cause de la soupe je fus pris de terribles maux de ventre durant la nuit, soudain quelqu’un me pris dans ses bras, fatigué je m’endormis. Je sentis avant de sombrer dans le sommeil, comme une plaque de métal sous moi puis le vide.
Le lendemain lorsque j’ouvris les yeux, j’avais regagné ma navette : était-ce un songe ? Pourtant ceci semblait réel, je me redressai péniblement sur mes coudes, car mon ventre me faisais souffrir. Lorsque je fus debout comme par enchantement flottait devant moi, une curieuse lettre ; je la pris :
« Mon cher Octec, mes parents avaient décidé de te tuer car ils te croyaient malade. Je ne veux pas ta mort car pour moi tu es précieux, je t’ai ramené dans ta navette, maintenant part, ne reviens jamais. Je ne pourrai pas te sauver éternellement, dit à tes amis de la Terre de ne pas venir ici, car ils souffriraient trop. J’essayerai de rentrer en contact avec toi par la suite, mais pour le moment part, mes parents risquent d’arriver.
Obys. »

Le petit extraterrestre que je connaissais à peine venait de me sauver la vie, finalement je l’aimais bien ce petit être.
En espérant qu’il n’hante pas mes nuits en essayant de m’appeler.»
Voila mon journal s’arrete ici je suis revenu sur terre et j’ai cité tout ce que j’avais vu à mes employeurs, personne n’ira sur cette planète. Avec Obys, malgré la distance qui nous sépare, nous sommes devenus ce que l’on pourrait appeler des « Octec » ou amis.


2ème texte:​

Prologue.

Planète Terre, 2 015.

Centre du VLA, Nouveau-Mexique.

Projet Phoenix (RASESS).


Tout ce dont j’arrive à me souvenir de cette époque lointaine, c’est la monotonie et la régularité avec laquelle mon travail avait lieu. Je venais d’être rattaché au Projet Phoenix, plus exactement appelé RASESS pour Recherche d’Artefacts et de Sondes Extraterrestres dans le Système Solaire. J’étais ce qu’on pouvait considérer comme un mathématicien et physicien de génie : mon domaine de prédilection s’axait en particularité sur la probabilité ainsi que la communication appliquée non verbale en chiffres premiers. De la même façon, j’étais également à la pointe en ce qui concernait la physique moléculaire et quantique. Plus clairement, j’étais ce qu’on appelé à l’époque un geek.

Ce que je me souviens avec exactitude, c’est ce qu’il s’est produit le 24 mars de cette année là. J’étais, comme depuis quelques mois, de surveillance nocturne : pas vraiment excitant, plutôt morose à vrai dire. Passer sa soirée en compagnie de centaines d’écrans avec un fond sonore vide ou légèrement parasité c’était plutôt grotesque. Alors pour passer le temps, je jouais aux échecs contre … l’intelligence artificielle de l’ordinateur : tout aussi déprimant que d’entendre la même chose au long de la soirée. Quoi qu’il en soit, c’est ce même soir qu’il s’est produit l’impensable et l’incroyable. Il était environ trois heures du matin lorsqu’une espèce de mélodie fut captée par les antennes du VLA. Je peux vous assurer qu’à ce moment-là, on perd toutes ses capacités et qu’on se retrouve figé pendant deux ou trois secondes. J’ai ensuite repris mes esprits et réagis promptement : il fallait que j’oriente les antennes secondaires et tertiaires vers la source du signal pour essayer de le trianguler rapidement. Je me suis également attelé à la tâche de réveiller le personnel et d’appeler le centre de recherche spatial en Guyane, ainsi que celui de Floride.

Nous avons mis plusieurs heures à définir ensuite la provenance exacte de ce signal, et c’est le satellite Hubble ainsi que le James Webb Space Telescope qui nous ont fournis les premières images du site estimé. Nous ne pouvions y croire : devant nos yeux ébahis s’offrait un objet spatial inconnu.

Chapitre premier : lancement.

Planète Terre, 2 017.
Centre du CSK, Floride.

Projet Phoenix (RASESS).


Deux ans, c’est ce qu’il a fallu pour me former en tant qu’astronaute totalement indépendant. C’est aussi le temps qu’il a fallu pour sortir le nouveau modèle de fusée X-38 modèle II : tout le système automatisé devait permettre à l’astronaute de se trouver dans une sorte d’hibernation prolongée durant le temps de vol jusqu’à l’Objet Spatial Inconnu #1.

C’est aussi le temps qui a été nécessaire pour fiabiliser et complètement tester le caisson de stase B2. Il s’agit en fait d’un système complexe, permettant à l’astronaute de se trouver en hibernation durant le trajet : la circulation sanguine extracorporelle alliée avec une température proche du zéro permet de ne pas vieillir, ou tout du moins de ralentir considérablement le vieillissement. Une année dans le caisson et c’était environ 25 ans qui s’écoulaient en dehors.

J’ai été formé durant ces deux longues années pour devenir pleinement le premier astronaute à être mis en hibernation dans l’espace. Je peux vous dire qu’on commence à se poser des tas de questions à ce moment-là. Malheureusement, il n’existe aucune réponse. Mais j’avais été choisi, car mes compétences et mes aptitudes dans plusieurs domaines pourraient me permettre de comprendre ce qu’était cet objet.

Je me souviens de la peur que j’ai senti me prendre aux tripes lors du décompte final. La peur de ma vie pour tout vous avouer, tout du moins, c’est ce que je croyais à cette époque.

Chapitre second : contact.

Système solaire, 2 066.

Proche planète Jupiter.

Projet Phoenix (RASESS).


Cela faisait 49 ans que je me trouvais en stase. Tout le système complexe automatisé avait pour ordre de me réveiller environ une année terrienne avant le contact avec l’Objet Spatial Inconnu #1. Il fallait que je retrouve l’usage de tous mes muscles, qui s’étaient trouvés inactifs pendant une grande période. Un sous-système d’électrodes permettait de réduire l’atrophie des muscles, mais pas suffisamment pour ignorer une remise en forme.
Je ne savais rien ce qu’il s’était passé sur Terre pendant ce temps là. Normalement le système informatique devait recevoir un message en provenance de la terre pour que je puisse me tenir au courant, lors de mon réveil, de ce qu’il s’était produit pendant mon sommeil.

Je me souviens de ces longs mois de rééducation musculaire. Je me rappelle de toutes ces lectures m’expliquant les nouvelles avancées technologiques, me racontant les changements politiques et m’apprenant l’évolution de ma situation. Le vaisseau avait jugé bon de recalculer une trajectoire d’interception pour ma rencontre avec l’OSI #1. Je me trouverais à environ 1 500 millions de kilomètres du soleil, soit à une distance équivalente Soleil-Saturne. Mais la nouvelle trajectoire me plaçait à plus ou moins un million de kilomètres de la planète …

Tout au long des mois, j’ai vu l’OSI #1 grandir sur mes écrans. J’ai pu prendre des notes, réaliser des calculs grâce à sondes et laser emportés. J’ai pu observer les marquages sur la coque … une coque fort semblable à du fer, sauf que ce n’en était pas. Cela ressemblait plus à un alliage carboné sans en être un également. Je venais de découvrir une matière totalement inconnue.

Système solaire, 2 067.
Proche planète Jupiter.

Projet Phoenix (RASESS).


J’ai vu, lors des derniers jours l’OSI #1 devenir immense, remplissant la vue de toutes les caméras et me cachant celle des étoiles et des planètes. Je devenais de plus en plus excité. Et stressé. Et émoustillé. Et nerveux. Mais c’est la journée du 28 mars qui restera gravé dans mon esprit, comme on grave le nom des morts sur la pierre.

" Le contact va s’effectuer sur ce que je crois être un sas, ou tout du moins quelque chose qui y ressemble, annonçais-je au journal de bord. Je suis à présent à environ 500 mètres de l’OSI #1. L’X-38 a adapté sa vitesse sur celle de l’objet, tout en appliquant une dérive d’environ cinq degrés un. Tous les systèmes sont opérationnels, et les lasers indiquent maintenant 328 mètres.

La dérive est désormais de six degrés cinq et les sas sont entièrement alignés. 253 mètres, toujours en approche. Les rétrofusées s’enclenchent et ralentissent la vitesse d’approche à 15 mètres par seconde. Environ 14 secondes avant l’impact et les rétrofusées s’activeront au dernier moment pour réduire ma vitesse à cinq mètres par seconde.
La vérification des systèmes du sas indique qu’il est pleinement fonctionnel. L’ordinateur de bord indique dix secondes avant l’impact. L’objet est vraiment immense, si vous pouviez voir ça Houston. Cinq secondes, les rétrofusées s’enclenchent pour la dernière fois. Je suis à trois mètres … deux … un.

Contact Houston. "


Chapitre troisième : insolite.

Système solaire, 28 mars 2 067.
Proche planète Jupiter.

Projet Phoenix (RASESS).


Comme prévu lors du contact, le message racontant les derniers instants a été directement envoyé par l’ordinateur de bord en direction de la Terre. Si jamais quelque chose devait m’arriver, au moins ce message raconterait mes derniers moments. Ce n’était pas forcément réconfortant, mais tout de même, on pourrait peut-être savoir ce qu’il s’était produit si jamais je venais à mourir.
Revêtir la combinaison dans cet espace exigu fut la pire expérience de ma vie. Déjà que sur Terre elle était encombrante, imaginez-vous en train de la porter dans un placard à balai. Mettre une jambe après l’autre, se glisser ensuite sous le plastron tout en glissant les bras dans les protections. Et laisser le système robotique assembler les dernières parties, le laisser vérifier l’étanchéité de la combinaison. Ramasser le casque, le mettre. Entendre le clic et tester à nouveau l’étanchéité complète de la combinaison. En tout et pour tout, vingt longues minutes. Enclencher le système d’enregistrement vocal.

" Système vocal enclenché : suite du journal du 28 mars. La combinaison est entièrement sécurisée Houston. Ce fut juste rude et exténuant de la mettre, mais maintenant tout est bon. J’ordonne à présent au système de me descendre au niveau du sas, de façon à ce que je puisse pénétrer dans l’OSI #1.
Ouverture interne du sas. Je rentre à l’intérieur. Le système verrouille automatiquement la porte derrière moi comme prévu. L’analyse de la composition atmosphérique de l’OSI révèle la présence de carbones, souffre et nitrate. L’oxygène y ait également présent, mais à un taux inférieur à deux pour cent.
L’atmosphère du vaisseau est extraite pour remplir mon sas, de façon à ce que je n’emporte aucune souche virale avec moi. La seconde porte s’ouvre.
Je pénètre dans l’objet Houston.
L’intérieur est sombre avec une légère lueur bleuâtre. J’active la sonde lumineuse pour y voir plus clair.
Oh mon … C’est impressionnant, Houston … Incroyable. L’objet semble être un vaisseau, construit en une seule et même matière. Une sorte de composé carboné simili métal. Toutefois, ce n’est pas du métal. Je prélève un échantillon.
Aussi loin que mon regard porte, je ne vois aucune ligne droite, aucun angle. Tout est rond, arrondi. Même les portes, si ce sont bien des portes, sont rondes. Je vais voir si je peux trouver quelque chose d’intéressant.

Je me trouve dans une grande salle. Plus ou moins au centre de celle-ci se trouve une sorte de console … je présume. Je vais voir si je peux en tirer quelque chose.

C’est incompréhensible. Tout du moins actuellement. Houston, je prends quelques photos, que j’envoie dans la base de données de l’ordinateur. Je vais continuer d’inspecter l’intérieur. "


L’intérieur du vaisseau était vraiment impressionnant, incroyable et complètement impossible à comprendre. La disposition était aléatoire, de petites salles s’emboîtant avec des grands, ou des plus petites. Et le tout sans aucune ligne droite, sans aucun angle.

" Cette salle est différente. Il y a au centre, trois … longues caisses. Je vais m’en approcher. On dirait comme une sorte de couvercle au dessus, mais impossible de voir à travers. C’était comme s’il y a avait du brouillard. Ça ne peut pas … attendez. C’est impossible …
Houston … ce sont des extraterrestres. "



Épilogue.

Système solaire, 28 mars 2 067.

Proche planète Jupiter.

Projet Phoenix (RASESS).


Le plus rude fut le choc initial. Essayer de comprendre ce que j’avais en face de moi me demanda énormément de force et de courage. Des extraterrestres … des êtres vivants intelligents d’une autre planète. C’était complètement incroyable et utopique.

Toute notre vie, nous avons tenté de contacter d’autres races intelligentes, où qu’elles puissent être, dans l’espoir un jour de les rencontrer et probablement de partager. Mais tout ceci n’était surtout qu’un rêve.

" Houston, j’a … je n’arrive pas à y croire. "

Ce dont je m’en souviens tout à fait c’est qu’au bout d’une vingtaine de minute de recherche et d’observation, un fin brouillard est apparu à mes pieds. Et un sifflement continu, comme une pression s’échappant par une valve fut également audible.

" Il se passe quelque chose. J’ai l’impression que … que les caissons s’ouvrent. Oui … ils … s’ouvrent. "

Les 3 caissons devant moi s’ouvraient lentement. Je restais simplement figé, dans l’impossibilité de bouger. Une rencontre du troisième type … j’étais complètement abasourdi. Des caissons sortirent trois êtres vivants doués d’intelligence. Ils m’observèrent un long moment.

Ils étaient petits et trapus. Leur peau, d’une couleur sombre contrastait avec la lueur bleue émanant de ce brouillard. Leurs yeux émeraude m’observèrent avec une attention éveillée. L’un d’eux s’avança vers moi, et communiqua.

" Nous venons en paix "
, m’avait-il dit à l’époque.

Bonne lecture aux votants, et bonne chance aux participants :)
 

DeletedUser11638

Guest
Création 1
Note:70/100
Commentaire : Un texte bien mené, même si je trouve l'intrigue un peu simple. La rencontre avec l'extraterrestre aurait pu être plus poussée. Une grave faute envers la langue française: C'est l'Avare! :p

Création 2
Note: 95/100
Commentaire : Un bon texte qui m'a tenu en haleine, même si la fin semblait toute tracée, bien qu'elle permette un grand nombre de possibilité. Le vocabulaire est très bien choisis, et donne l'impression d'être dans l'espace. Bref, un bon texte :)


Bravo aux deux participants!
 

DeletedUser

Guest
Bonjour Bonjour,

J'apporte mes votes à ce travail.

Création 1
Note:70/100
Commentaire :
Histoire sympathique, mais les changements de temps Passé simple/ Présent / Imparfait ont quelque peu heurté mes yeux.

Création 2
Note:90/100
Commentaire :
J'ai plus accroché à ce texte, qui est vraiment bien écrit. On s'y croirait. Seul regret, une fin un peu trop courte n_n

Cordialement,
 

DeletedUser

Guest
Création 1 : 65/100.
Commentaire: Je salue comme toujours l'effort. Je note un peu dur néanmoins pour deux raisons. La première c'est le fait de passer d'un temps à l'autre alors que ce n'est pas nécessaire et que quelques erreurs d'orthographe nuisent à la lecture. La seconde c'est que le sujet me semble tiré d'un livre de Werber dont j'ai oublié le titre...

Création 2: 80/100.
Commentaire: le sujet est bien maîtrisé comme l'orthographe.
 

DeletedUser

Guest
Création 1
Note: 79.5/ 100

Commentaire:Très beaux texte mais un peux trop classique


Création 2
Note: 97.8/100

Commentaire : Superbe texte qui est assez accrocheur et les définitions son très biens.

En touts les cas, Bravo à touts les deux!!!
 

DeletedUser2929

Guest
Création 1

Note : 70/100
Commentaire : Histoire avec un aspect banal trop marqué à mon goût. Ce qui ne m'empêche pas de l'avoir apprécié. Et dommage pour la conjugaison.


Création 2

Note : 96/100
Commentaire : Magique. On se laisse transporter avec facilité, une lecture qui fût pour ma part très agréable.


Bravo aux deux concurrents pour ces superbes textes.
 

DeletedUser

Guest
Création 1
Note:70/100
Commentaire : Le texte est un peu simple et les phrases sont peu recherchées. On a l'impression que c'est vrament fait "avec les moyens du bord". Néanmoins, la lecture est agréable et sympathique.

Création 2
Note:90/100
Commentaire : J'ai beaucoup aimé ce texte. Je ne saurais quoi dire de plus si ce n'est de continuer sur ce bon chemin.
 

DeletedUser

Guest
Hey ! Salut !

Le temps de votation étant arrivé à son terme, voici donc venue l'heure des résultats tant attendus !!!

1er texte : Yushi : 420.5 points
2ème texte : Patoche2404 : 548.8 points


C'est donc l'ami Patoche qui l'emporte, félicitations à lui !
Tu as gagné un bisou d'ornot ! :D
(Faudra quand même que je lise ton texte à l'occasion^^)

ornot
 

DeletedUser7903

Guest
Merci merci :D.


Owii owii un bisou d'ornot. Je vais penser à faire plus de battle avec toi comme arbitre :eek:.

Je félicite Yushi pour son texte : tu m'a bluffé sur ce coup là :eek: je savais presque plus quel texte était le mien :cool:
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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