DeletedUser44744
Guest
[SPR]Suicide
La nuit était sombre, fraiche, silencieuse.
Le père, la mère, et la fille dormaient,
Le fils au sommeil agité s'était levé.
Doucement il écouta les plaintes rêveuses.
Il était paisible, il était presque heureux,
D'un pas léger il franchit l'escalier pentu,
Comme poussé par un sentiment méconnu.
Il s'assit alors en tailleur, fermant les yeux...
L'aube le trouva étendu, au même endroit,
Et l'un de ces parent le trouvant endormi,
Secoua doucement ce corps, froid, et sans vie.
Shigeru 26.o5.2o14[/SPR]
[SPR]Audace
Le fait qu'elle ne me rende pas mes regards,
Me plonge en une tristesse mélancolique ;
Je cherche sa proximité restant pudique,
Mon cœur s'emplissant de bonheur rien qu'à la voir.
Elle est beauté, charme, et douceur mystérieuse.
Son esprit, lui, est caché par un voile pur,
Rayonnant sous mes yeux sans aucune ouverture.
Je n'ose aborder créature si trompeuse.
La peur du refus et de la blessure cachent
Les plus beaux sentiments de mon cœur amoureux ;
Peur de perdre l'être qui m'est le plus précieux...
Belle et joyeuse elle est ange, mais je suis lâche ;
Et je fuie son regard quand sa voie me menace,
Elle est ma force, mon courage, et mon audace.
Shigeru 26.o5.2o14[/SPR]
[SPR]
29/04/13 La belle mort.
L'amour tue son homme et la mort les tue tous
L'amour est une joyeuse mort qui pousse...
L'amour dure à vie la mort plus encore
Et la mort en amour est une joyeuse mort
La mort prend la vie et l'amour la redonne
Ma vie craint la mort mais à l'amour s'adonne
Et déjà il arrive, insaisissable
Et déjà il nous attire insatiable.
Nature arrogante pliée à ces saisons
Cœurs flamboyant de ses radieuses passions
Hommes et femmes voués à s'y retrouver
Organisme si bouleversé par son arrivée
Subtile fumée de joie à l'amour passé
Frappe aussi les feux du prince de la mort.
sonnet, chute . . Shigeru[/SPR]
[SPR]janvier 2013 Le jour où la nuit tomba.
A tout ceux qui ont passé leur existence,
A la guerre dans cet exil de souffrance
La joie n'est plus pour eux qu'un ancien souvenir
Ils ont vu tant d'homme qui avant de mourir
Se sont battus avec fierté pour leur patrie ;
A laquelle ils donnent leur précieuse vies...
Ils ont tous vu le plus grand carnage humain,
Ils n'avaient comme bien que leurs vies et leur pain
Mais aujourd'hui encore ils sont si touchés
Qu'ils ne peuvent vivre avec pleine gaité.
Ils pensent aux jours où leurs amis sont tombés ;
Pour, désormais, ne jamais plus se relever...
. . . . . . . . . Shigeru[/SPR]
[SPR]Je l'aime à en mourir, elle est ma vie elle est ma lyre.
Elle était là, et de ces yeux me regarda,
Tout se dissipa, ma conscience s'embruma
Transformant en beauté son corps et son visage,
Je me détournais, engourdi par ce clivage.
Elle m'avait volé le cœur j'en était sur,
Ne voyant plus que ses yeux, et sa chevelure.
Les profonds gouffres de la passion amoureuse,
Et les mèches, garantes des caresses langoureuses.
Je l’aimait déjà et elle me le prouva
Son regard me fixa et il s'intensifia.
Je sentais mes mains sur ces cuisses et ses joues,
La frôlant et la câlinant un peu partout.
Je la regardait m'imaginant l'embrassant
Et là encore s'accrurent mes sentiments.
Je n’avais jamais rien pu ressentir de tel,
Rien d'aussi précis instinctif et naturel.
Puis appelée à me quitter elle s'en fut.
Laissant là mon cœur perdu, mon amour à nu.
Volé, blessé, jamais je n'ai pensé mes plaies,
Et chaque jour elles me font pleurer.
L'espoir de te retrouver est si limité...
Toutes mes chaudes larmes te sont destinées.
09/11/2014.....Shigeru
[/SPR]
La nuit était sombre, fraiche, silencieuse.
Le père, la mère, et la fille dormaient,
Le fils au sommeil agité s'était levé.
Doucement il écouta les plaintes rêveuses.
Il était paisible, il était presque heureux,
D'un pas léger il franchit l'escalier pentu,
Comme poussé par un sentiment méconnu.
Il s'assit alors en tailleur, fermant les yeux...
L'aube le trouva étendu, au même endroit,
Et l'un de ces parent le trouvant endormi,
Secoua doucement ce corps, froid, et sans vie.
Shigeru 26.o5.2o14[/SPR]
[SPR]Audace
Le fait qu'elle ne me rende pas mes regards,
Me plonge en une tristesse mélancolique ;
Je cherche sa proximité restant pudique,
Mon cœur s'emplissant de bonheur rien qu'à la voir.
Elle est beauté, charme, et douceur mystérieuse.
Son esprit, lui, est caché par un voile pur,
Rayonnant sous mes yeux sans aucune ouverture.
Je n'ose aborder créature si trompeuse.
La peur du refus et de la blessure cachent
Les plus beaux sentiments de mon cœur amoureux ;
Peur de perdre l'être qui m'est le plus précieux...
Belle et joyeuse elle est ange, mais je suis lâche ;
Et je fuie son regard quand sa voie me menace,
Elle est ma force, mon courage, et mon audace.
Shigeru 26.o5.2o14[/SPR]
[SPR]
29/04/13 La belle mort.
L'amour tue son homme et la mort les tue tous
L'amour est une joyeuse mort qui pousse...
L'amour dure à vie la mort plus encore
Et la mort en amour est une joyeuse mort
La mort prend la vie et l'amour la redonne
Ma vie craint la mort mais à l'amour s'adonne
Et déjà il arrive, insaisissable
Et déjà il nous attire insatiable.
Nature arrogante pliée à ces saisons
Cœurs flamboyant de ses radieuses passions
Hommes et femmes voués à s'y retrouver
Organisme si bouleversé par son arrivée
Subtile fumée de joie à l'amour passé
Frappe aussi les feux du prince de la mort.
sonnet, chute . . Shigeru[/SPR]
[SPR]janvier 2013 Le jour où la nuit tomba.
A tout ceux qui ont passé leur existence,
A la guerre dans cet exil de souffrance
La joie n'est plus pour eux qu'un ancien souvenir
Ils ont vu tant d'homme qui avant de mourir
Se sont battus avec fierté pour leur patrie ;
A laquelle ils donnent leur précieuse vies...
Ils ont tous vu le plus grand carnage humain,
Ils n'avaient comme bien que leurs vies et leur pain
Mais aujourd'hui encore ils sont si touchés
Qu'ils ne peuvent vivre avec pleine gaité.
Ils pensent aux jours où leurs amis sont tombés ;
Pour, désormais, ne jamais plus se relever...
. . . . . . . . . Shigeru[/SPR]
[SPR]Je l'aime à en mourir, elle est ma vie elle est ma lyre.
Elle était là, et de ces yeux me regarda,
Tout se dissipa, ma conscience s'embruma
Transformant en beauté son corps et son visage,
Je me détournais, engourdi par ce clivage.
Elle m'avait volé le cœur j'en était sur,
Ne voyant plus que ses yeux, et sa chevelure.
Les profonds gouffres de la passion amoureuse,
Et les mèches, garantes des caresses langoureuses.
Je l’aimait déjà et elle me le prouva
Son regard me fixa et il s'intensifia.
Je sentais mes mains sur ces cuisses et ses joues,
La frôlant et la câlinant un peu partout.
Je la regardait m'imaginant l'embrassant
Et là encore s'accrurent mes sentiments.
Je n’avais jamais rien pu ressentir de tel,
Rien d'aussi précis instinctif et naturel.
Puis appelée à me quitter elle s'en fut.
Laissant là mon cœur perdu, mon amour à nu.
Volé, blessé, jamais je n'ai pensé mes plaies,
Et chaque jour elles me font pleurer.
L'espoir de te retrouver est si limité...
Toutes mes chaudes larmes te sont destinées.
09/11/2014.....Shigeru
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