[Grepolis] Récit caricatural sur : Alexandre le Grand de Grepolis

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DeletedUser47401

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L'histoire se passe sur Hermonassa, peu après le moment où la fameuse Coalition, dont Alexandre Le Grand de Grepolis (on préfèrera dire Alexandre...) fait partie, est parvenue à dominer le monde en construisant les 7 merveilles...
Après cette noble et belle victoire, les empereurs de la Coalition étaient désireux qu'on immortalise leur exploit sur un parchemin afin qu'ils aient une place au Panthéon, réservé aux Héros.
Alexandre est alors choisi d'office pour entreprendre le discours, car il est manifestement à l'origine de l'initiative. Et puis aussi la légende dit qu'il possède une impressionnante épée qu'il manie comme un dieu, ce qui lui vaudrait la reconnaissance de ses pairs !
Enfin bref, on lui a donc adjoint un scribe pour l'écriture du parchemin. Ou plutôt une scribe, ce qui est assez rare dans cette société ultra patriarcale qui n'avantage pas les femmes.

Jusqu'ici rien de bien extraordinaire pensez-vous. De nos jours c'est tellement banal de voir une flopée d'empereurs s'enorgueillir d'avoir accompli "l'exploit" de bâtir ces monuments.
Mais si vous aimez les histoires surprenantes, lisez donc la suite car le meilleur est à venir !

Un jour, une jeune femme blonde d'une extraordinaire beauté (d'après ce qu'on dit, avec ses courbes harmonieuses et sa longue chevelure d'or, ce serait l'incarnation de l'idéal de beauté féminin) a été interpellée par des soldats, alors qu'elle traversait la ville seule et, détail un peu suspect : elle avait le fou rire !

Il faut bien comprendre qu'à cette époque de troubles majeurs, où les pauvres soldats d'Alexandre étaient devenus complètement paranoïaques (avec toutes ces guerres et même parfois les trahisons des alliés etc.) et bien qu'un tel comportement leur a semblé de suite très suspect, eux qui sont ultra disciplinés, chargés d'assurer la sécurité de la ville jours et nuits, en permanence à la recherche du moindre indice de guerre. Pour tenter de mettre au clair la situation, les soldats ont donc jugé préférable d'emmener la femme dans leur quartier général en vue d'une interrogation.

Au QG pour commencer, on lui demanda comment elle s'appelait et d'où elle venait. C'est donc ici qu'on apprend qu'elle se prénommait Callixène et qu'elle est Thessaliene. On lui ordonna ensuite de poser sur une table tous les objets qu'elle possédait.
Quelle ne fut pas la surprise des soldats lorsqu'elle sortit le parchemin qu'elle dit avoir écrit en présence d'Alexandre, pour la Coalition !
En effet le parchemin était tout à fait unique : orné de paillettes d'or et agrémenté de toutes sortes de décorations très sophistiquées, il ne pouvait s'agir que d'un parchemin réservé pour une occasion vraiment très spéciale... Si bien qu'on la soupçonna de l'avoir volé ! La jeune femme nia cette accusation, en prétendant que le parchemin n'était pas conforme à ce qu'attendait l'empereur Alexandre, et que par conséquent il a préféré s'en débarrasser !
Les soldats, dans le doute, ont quand même examiné le parchemin de plus près : on pouvait y observer, entre autres, de somptueuses enluminures qui témoignaient de la victoire de la Coalition, mais en prêtant attention plus particulièrement au texte, on pouvait observer que la jeune femme disait sans doute vrai : il y avait d'ajouté des niaiseries qui ont totalement rendu caduc ce parchemin, de manière irréversible. Quel gâchis !
Les soldats lui ont alors confisqué le parchemin, avant d'exiger d'elle plus d'explications, notamment sur ce qui s'était passé quand Alexandre avait pris connaissance d'une telle bêtise.

Voici une -modeste- reproduction du parchemin en question :

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La Coalition Hermonassa
menée par Alexandre Le Grand de Grepolis
réunissant sous une même bannière
les Myrmidons, la Meute, L'Agence touriste et les **Semper Xi**

est venue
a vu
a vaincu !


C'est donc d'une main de maître que la Coalition s'est appropriée le Monde

Et pour ajouter à sa Gloire,

Elle a vaincu Asérisque et Péril !

(N.B. : Alexandre veut parler d'Astérix le Gaulois je suppose... Quelle tristesse !
par contre qui est Péril ??)

Car à vaincre sans Péril on triomphe sans Gloire !

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Callixène, pour répondre aux exigences des soldats, s'était alors mise à raconter toute la scène avec Alexandre.
Elle leur expliqua notamment qu'au moment où elle avait dessiné la dernière petite fresque, elle avait soudainement saisi le sens originel de la phrase précédente et pris du même coup conscience de son irréparable bêtise ! Elle expliqua que sur le moment elle n'avait pas trouvé mieux que d'émettre un long soupir, ce qui n'échappa pas à l'empereur qui lui demanda ironiquement :

"Qu'y a-t-il ? Mon discours t'ennuie ou bien ?"

La jeune femme lui montra donc le parchemin, et lorsque Alexandre repéra l'erreur, il resta silencieux dans un premier temps, mais en fixant néanmoins la demoiselle d'une manière assez étrange comme s'il avait voulu la transpercer de son regard. Et puis il a commencé à sortir sa grande épée...
Mais il se contentait simplement de l'admirer sous tous les angles, en frottant doucement son pouce sur la lame tranchante.
Callixène essaya de surmonter sa peur, en s'excusant timidement. Puis, consciente malgré tout du charme qu'elle exerçait sur Alexandre, elle se rassura un peu et osa lui demander :

"Avez-vous besoin de quelque chose ? Si vous le désirez je pourrais vous offrir quelques services ? Enfin vous savez ... "
Le fougueux Alexandre ne la laissa pas terminer, il semblait s'impatienter mais parvenait tout de même à se contrôler : sans doute l'extraordinaire beauté de Callixène lui ôtait toute envie de violence. Il se mit simplement à grogner, avant de lâcher prestement :

"Ainsi tu voudrais me servir, c'est bien ça ? Alors que tu es incapable de noter correctement ce que je dis !"
Il marqua une pause, mais incapable de contenir son agacement plus longtemps il ajouta avec véhémence :
"Et d'abord, qui t'a autorisée à écrire tes commentaires personnels ?!"

Le bouillant Alexandre semblait reprendre -non sans mal- ses esprits et il rangea calmement sa précieuse épae. Puis il poursuivit :

"Mais tu te rends compte que tu viens de réduire à néant ce parchemin unique !"

Il faut dire que ce parchemin représentait l'aboutissement de plusieurs années de combat, et aurait permis d'officialiser sa domination du monde au sein de la Coalition ; ça pouvait même le rendre célèbre, lui et toute son alliance...
S'en était trop pour lui : il se laissa emporter par sa rage et il recommençait à sortir son imposante épée : décidément cette épée semblait être une obsession et la sortir devait être une sorte de manie à chaque fois qu'il était furieux contre quelque chose... Or Alexandre devait absolument laisser sortir sa colère, ça faisait inévitablement parti de son caractère et c'était apparemment un besoin irrépressible chez lui ; sauf qu'il s'interdisait de toucher à la jeune femme...
Et puis soudain comme si son épée le démangeait, il se mit à la caresser ; la pauvre Callixène devait penser qu'il commençait à perdre la raison ! C'est alors que les choses devinrent encore plus étranges : la jeune femme sembla apercevoir l'épée se mettre à trembler, de plus en plus fort ! Alors Alexandre, un sourire en coin, conseilla à la jeune femme de partir si elle ne voulait pas assister au spectacle de sa fureur...
Mais l'intuition féminine de Callixène lui disait qu'elle n'était pas réellement en danger avec lui, et malgré qu'elle soit toujours un peu effrayée, elle sentait que quelque chose d'extraordinaire était sur le point de se produire, si bien qu'elle décida d'écouter son intuition, et resta afin de satisfaire sa curiosité du moment, mais en prenant tout de même ses distances.

D'après les dires de la jeune femme, ce ne fut pas un regret pour elle d'être restée : à cet instant Alexandre aurait vraiment dégainé son épée pour de bon, la maniant à deux mains en fendant l'air à toute vitesse et en la faisant tournoyer. Il semblait se confondre avec son épée en faisant corps parfaitement avec elle dans sa danse frénétique ; comme possédé, il était mû par une énergie incroyable, presque surnaturelle ! Il semblait ne plus penser, telle une machine de guerre prête à combattre sans peur une armée entière s'il le fallait ; sauf qu'il se battait contre... Du vide ! Oui, mais ça n'en était pas moins impressionnant à regarder pour autant, toujours selon la jeune femme, qui malgré tout affichait un grand sourire.

On devine enfin qu'Alexandre, après s'être vidé de son trop plein de fureur, n'a pas voulu faire de mal à cette jolie demoiselle, elle qui, après avoir assisté à la fulgurante répartie de l'empereur, ne paraissait pas en être affectée plus que ça, bien que ce jour restera sûrement gravé dans sa mémoire pour le reste de sa vie. Que s'est-il passé réellement, nous n'en saurons rien : Callixène était repartie de plus belle dans son fou rire ! Après cela les soldats, déconcertés, ont préféré ne pas insister davantage et en rester sur ces dernières explications.


Conclusion : Si l'on ne remet pas en causes les paroles de la jeune femme, il existe plusieurs interprétations possibles qui, tout comme cette histoire, semblent plus ou moins extravagantes, et dont certaines vraiment osées ne peuvent provenir à l'évidence que de personnes à l'esprit mal tourné... Certaines théories audacieuses feraient par exemple allusion aux rapports compliqués qu'entretiendrait Alexandre avec les femmes.
Une chose est sûre : tout cela ne fait qu'alimenter davantage la légende sur l'illustre et grand Alexandre !


***
FIN
 
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