[Poème] Recueil de poèmes

  • Auteur de la discussion DeletedUser44469
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DeletedUser44469

Guest
N'hésitez pas à me corriger, ou à me dire vos avis :) J'essayerai d'apprendre de vos critiques ^^

Un souvenir
des mondes comme j'en aie vu, des endroits, oui plein,
des milliers, des centaines, qui me semblent comme un

des rôles et caractères que j'ai joué sans pair,
des élèves que j'ai pris qui ont eu de mon flair

des amours j'ai vécu qui ont tout de réel,
des amis innombrables mais surtout virtuels

des combats pour la vie semblant interminables,
des guerres gagnées sans partir de ma table

des êtres que j'ai vu par mes longues journées,
des choses qui m'ont émues sur mes plus durs trajets

Tout ça c'est rien, à côté de toi,
mais ce que je sais, c'est que c'est tout moi.

Un amour
Lorsque nous étions gamins
Tu m'as prise par les deux mains
Tu m'as embrassée sur le front
Bousculés par tout ce vent

Lorsque nous étions enfants
On s'est vus de temps en temps
Tu m'as embrassée sur la joue
Nous sommes rentrés pleins de boue

Lorsque nous étions ados
Je t'ai porté sur le dos
Tu m'as embrassée sur le cou
Ils nous ont pris pour des fous

Lorsque nous étions adultes
Bons temps nous en avions moult
Tu m'as embrassée sur les lèvres
Nous étions pris par une fièvre

Maintenant nous sommes bien trop vieux
Ils t'emportent vers les cieux
Je t'embrasse sur le front
Tout comme toi auparavant

Un rêve
Que l'on suit jusqu'au bout
Qu'on ne lâche jamais
Qui vaut plus que tout
Qui n'est même plus sensé

Que l'on protège
Que l'on poursuit
Un sortilège
Qui va sans bruit

De l'amour
De l’amitié
De faire la cour
De la pitié

Un poème
Une chanson
Anathème
En roman

Qu'est-ce qu'un rêve?
C'est la vie.

Une vie
C'est court, c'est long
Ça se vit par saison
Par année, par jour
Finie ou en cours
C'est sans direction
Mais ça n'a qu'un sens
Même ce que l'on voit
Ou ce que l'on pense
Est sans intérêt
Mais nous menons la danse
C'est ce qu'on connait
c'est ce qu'on sait faire

Ce que l'on fait
qu'est censé nous plaire
mais ne nous fait vivre
que les vœux de nos pairs
On vit mais pourquoi?
Vous criez tout fort
Car sans toi et moi
le monde il s'endort
Toute seule la vie
N'a aucune valeur
Qui se compte autrement
qu'en temps et en heures

Mais lorsqu'on lui donne
une fin assez proche
on vide nos banques,
on vide nos poches
on veut l'allonger
même prêts a payer
pour trois pauvres minutes
pour une chose sans but

La vie, sa valeur
C'est celle qu'on lui donne
Soit rien ou bien tout
Une chose assez conne

Ma vie,
ma valeur
n'est pas celle que tu crois
mais plutôt reflète ce que vous pensez de moi.

Solitude
Un enfant sans bagage
il bloquait mon passage
ces jeunes sans visage
des petits pleins de rage

Un soldat sur mon chemin
voyez comme il y en a plein
ils sont tous sur le terrain
sans quiconque tenant leur main

Une mère au berceau
elle a perdu toutes ses eaux
elle cherche ce qui est beau
au milieu de ses sanglots

Un homme sans amour
Vivant dans une tour
Un compte a rebours
Plus un seul secours

Un pauvre loin d'ici
sans aide et sans abri
même pas un ami
pour changer tout ceci

Eleanor Rigby
Father Mckenzie
50 ans d'ici
Toujours rien appris.

Un ange
Tout a débuté un soir
En haut de
Ma tour d'ivoire

Mon coeur se mit
A battre fort
Je le sentis
Dans tout mon corps

Quand je la vois
De tellement loin
C'est sans façon
Tenir sa main
M'est impossible
Même je me plains
Quand mon coeur bat
Taram-tin-tin

Elle me manque
C'est tous les jours
Quand je la vois
Je vole, je cours

Vous savez quoi?
C'est vraiment triste
Mon disque se fige
Sur une seule piste

C'est bête
Je sais
Mais pas le choix
Ce n'est pas grave
C'est elle et moi

L'amour n'est pas chose qu'on fuit
Mais chose que l'on porte toute une vie
Si l'écrit arrive dans mes songes
C'est parce que je parle de mon ange...

Un ami
Comme toute histoire
Qui vaut la peine
Je ne sais pas
Où ça mène

Seulement que
Le début
C'était l'école
La suite
Un peu plus folle
Une journée
Sans sens ni rôle

Sinon que d'être
Le départ d'un copain
Un bon, un vrai,
Un qui te serre la main
Et te suit dans le noir
Même quand t'as plus espoir.

Comme dit, il est parti
Mais dans mon coeur il vit
Même séparés par la mer
Nous restons la même paire
Des amis unis
Par hasard pour une vie

Six pieds sous terre
Rien à y faire
Sinon que vivre
Une vie
Dont il serait fier.

Mon ami.

Cri de détresse
Au-delà de cimes
Je me promène
A la recherche
De quelques rimes

Non pas pour décrire
Ni définir
Ce que je pense
Ou ressens

Mais afin d'oublier
Une peine terrible
Une haine toute flamme
Une douleur
Une peur fatigante
Parce que
Honnêtement

J'ai honte.
Honte de moi,
Honte de toi
Honte de l'humain
De ce que je suis,
De ce que je fais...

Une honte envahissante
Une terreur dominante
Et pour cette chose abominable
Je m'en vais
Qui veut me trouver
N'a qu'à suivre ces lignes

Au-delà des cimes
Je me promène.

Un désir
De fuir, de crier
De lire, de chanter
Incroyable, mais vrai
Des choses insensés

De faire, de luire
Avancer, construire
D'étonner, de mentir
Ça me fait grand plaisir

M'énerver
M'en aller
M'enticher
M'allonger

Un désir
D'évasion
D'attention
De choix
De toi

De pleurer
De baiser
D'aimer
Mais enfin
Et surtout :
De vivre.

Nature (commande)
La nature, cette chose indéfinissable
Qu'on croit évidente, qu'on dessine à la table
Qui nous rigole au nez lorsqu'on veut la comprendre

A qui tout revient, très vite ou très tard
Qui quand on la défie
Envoie tout en pétard
Et qui pour nous n'a aucun merci

C'est le soleil du jour
Et les planètes la nuit
La mort très certaine
Et tout ce qui vit

Qu'est-ce que la nature ?
C'est moi, c'est vous, c'est nous tous
Défendons la, il nous faut rien de plus.

Death Note (commande)
La mort est une valeur sûre
Il suffit d'une morsure
D'un dard de scorpion
Ou un peu de poison

Il suffit de peu,
Car avec ce journal
Juste un brin d'encre

Même ton propre nom
Peut signer ta fin
Fais gaffe...
Ou je t'y inscris de ma main.

Saabriinaa (commande)
Lorsque je l'ai connu,
c'était mon alliée
Que j'ai sans doute
De nombreuses fois
Beaucoup trop embêté

Si je fis cela c'est
Parce que pour moi
Elle était un danger
Elle aurait pu me prendre mon titre
De pipelette de l'année

Maintenant, bien mieux que ça
Elle est mon amie
Survivants d'Hermonassa,
notre vraie et seule patrie

Son nom, eh bien c'est saabriinaa
Au profil que voici
Gentille mais forte
Elle fonce aux portes
De tous nos ennemis

C'est ainsi que s'achève
Ce poème à sa gloire
"Lorsque le monde devient trop sombre,
Elle rayonne dans le noir"

Amitié (commande)
Un groupe d'amis
Tous différents, à priori
Mais malgré cela
Tous unis
Par une force commune

rets, le premier,
à l'origine du groupe
sab la deuxième,
joignit sa troupe.

Sab la gentille
Mais parfois perdue
Marrdine qui, elle,
d'ironie est mordue
Neirda le grand
A la langue bien pendue
Hermès gardien
Du fruit défendu

La cannelle précieuse
Absente à l'appel
Max le loup
Se nommant le bel
Doudou précoce
Une arme il recèle
Et un rets caché
Dont les mots ensorcellent

Gui le camarade
A travers toute épreuve
Bea l'ancien
Donne le sens à notre fleuve
Greg le modeste
Maintes fois fit ses preuves
Et Aka l'inconnu
C'est rarement qu'il se meuve

C'est cela qu'est notre groupe,
des amis malgré tout
Ces différences nous rassemblent...
Pourquoi pas vous?

War (commande)
Boom go the bombs, falling on our heads
boom go the guns, piling up the dead

Crash go the tanks, over rubble thick,
Crash go the waves, with boats full of our sick

Flying go our planes, off to Germany
Sailing go our ships, down to Normandy

Many many years, we have fought and cried
Many many times, our armies have been tried

Our allies they are many, our enemies they are too
But soldiers keep on dying, we're whittled down to few

We must keep on fighting, no matter what the cost
For liberty, for freedom, for those that we have lost

They say that we are winning, they hear the victory bells
While us, we are still hurting, from sights and sounds and smells

They think that this is over, they sing and shout and yell
But what they're all forgetting is the war from mankind's hell

We will still remember, many years from now
Wake up in the night, with sweat apouring from our brow

It never really finished, in fact it's only just begun
With all of this in mind... Who can really say
«We won»?

War (traduction)
NB: cette traduction est fournie afin d'être dans les règles du forum et n'est en aucun cas censé être un poème en soi

Boom font les bombes, tombant sur nos têtes
Boom font les canons, faisant des tas de morts

Crash font les les chars, sur les ruines épaisses
Crash font les vagues, sur nos bateaux remplis de malades

Nos avions s'envolent pour l'Allemagne
Nos navires embarquent pour la Normandie

De nombreuses années ça fait qu'on se bat
De nombreuses fois nos armées ont été testés

Nos alliés sont nombreux, nos ennemis aussi
Mais à force que nos soldats meurent ce chiffre devient de plus en plus petit

On doit continuer à se battre peu importe le coût,
Pour la liberté, notre liberté, et ceux qu'on a perdu

Ils disent que nous gagnons, qu'ils entendent les cloches de la victoire
Mais nous on supporte toujours les images, les sons, les odeurs

Ils pensent que tout est fini, ils chantent ils gueulent ils hurlent
Mais ce qu'ils oublient tous c'est la guerre sortie de l'enfer

Nous nous rappelerons toujours même à des années de maintenant
On se réveillera pendant la nuit la sueur ruisselante au front

Ce n'était jamais vraiment fini, ça ne fait que commencer
Et si c'est ça notre lot, qui peut vraiment dire "on a gagné"?

Invasion
Les airs de corsaires
Ne m'ont jamais plu
Les pirates foncèrent
Mes stocks ils ont bu
Sans jamais payer
Pas un rond, pas un sou
Les gens ils se plaignent
Qu'ils boivent tout le rhum
L'alcool qu'ils prennent
Dépasse notre summum
On n'y peut rien
Maintenant c'est trop tard
Car fini le rhum
Sorti le ricard
Disparue la bière
Tout bu le vin
Plus de vodka
Ils seront jamais pleins...

La Reine des cœurs (commande)
Rouge est la reine, bourreau des cœurs
Grande est sa haine, engendrant des horreurs
Coupez-leur la tête*! C'est tout ce qu'elle sait dire
Mais rien qu'à l'entendre, on ne s'empêche de frémir
Familles déchirées, enfants en pleurs
Chiens, hommes et monstres la fuient en terreur
Le sang et la mort sont ses uniques plaisirs
Tout le monde cherche à se sauver des ires
De la reine au cœur rouge et ses cinq cent soldats
Pour si peu que sa tête vous fasse rire aux éclats

Jamais elle perd, du moins c'est ce qu'on dit
Folle, oui elle l'est, du pouvoir de la vie
Ou plutôt celui de le trancher ainsi
Comme un morceau de pain qui devient moisi
Elle règne d'une main de fer, moins forte qu'elle ne croit
Car bientôt, on dit, c'est elle qui perdra
Le peuple se lève, ils en ont tous marre
Du tyran en rouge qui les mène à la barre
J'espère que je vis pour voir tout cela
Que la prochaine tête coupée ne soit pas celle à moi.

Bleu, acte 1
Elle est la flamme
mon cœur, la chandelle
qu'elle fera briller
d'une lueur éternelle
car je ne vois rien
sinon que par elle
parmi les femmes
on ne trouve plus belle.

Son nom, on peut dire
me rappelle la mer
elle saura que je
ferais tout pour lui plaire
même aller jusqu'à
remuer ciel et terre.

Ma femme, ma chérie,
tu es tout ce que je veux
nous savons aussi
que la vie, c'est à deux
alors joints-toi à moi
et crions tout fort
"Ne nous séparez pas!"
car sans toi, je suis mort...

Je voudrais tellement. (Bleu acte 2, trad)
Tu m'as mené mais on n'a pas la même destination
toi pour qui j'aurais marché des nations
Ma confiance fut mal placée, cela m'est bien clair
même si elle l'était en tout ce qui m'est cher

Je voudrais que tu ressentes une fraction de ceci
cette flamme qui dévore d'un baiser tout petit
Un feu qui consomme tout sur son passage
qui monte, qui brûle, dévastant il ravage

Je voudrais que tu saches la douleur que ça cause
les blessures profondes et les bleus qui imposent
qui crèvent mon coeur bien plus que leurs mots
comme une petite souris sous les griffes de mille oiseaux

Je voudrais que tu voies la croix que je porte
chaque petit détail qui montre combien tu m'importes
Je voudrais que tu voies, que tu comprenne bien
que la vie est un don: n'accepte pas moins...

I wish... (Bleu acte 2)
You led me on, but we're at different destinations, you for who I would have crossed nations.
My trust I misplaced, that much is clear, despite that it be in all I hold dear.
I would that you felt but a fraction of this, a flame that devours yet starts with a mere kiss.
A fire that grows till 'tis all-consuming, that rises in circles, burning and searing.
I would that you knew the pain that it causes, the cuts that run deep and the hundreds of bruises
that scar my heart much more than their words, like a poor little mouse clawed by thousands of birds.
I would that you saw the cross that I bear, each little detail to show that I care.
I wish that you could, more than anything else, see that life is a gift, please don't settle for less.

La mort (commande)
Pour ceux qui ont tout vécu c'est la prochaine aventure
Aux grands guerriers, le dernier ennemi
A ceux qui veulent vivre, la peur dans la nuit
Ce que les jeunes pensent n'arrive qu'aux mûrs

Le voile qui couvre notre sourire d'antan
Le silence qui marque la fin de notre temps
Une paix qui met fin à l'énorme brouhaha
Les anges nous amènent, nous portent sous leurs bras

Notre mal n'est pas de quitter la vie
Mais de laisser tout ce dont on aurait envie
Ce n'est pas une maladie dont il faudrait guérir
Mais l'étape de la vie la plus longue à venir
On dit bien qu'il y aurait une fin à tout
La mort, eh bien, c'est notre fin à nous.

Bleu, acte 3.
Without I feel hollow, with I feel whole
When you're far my heart stops beating, when you're near it lights up my soul
When we touch my skin is fire, my need for you is strong
My thoughts are all for you my love, for you're where I belong

I may be a good poet, I'm never really sure
Without you I'll never know it, 'cause the words marched out my door
They walked a thousand miles to put a smile upon your face
I hope that you will read them, when shadows take my place

For if you do not want me, you only have to say
But if you think you need me, don't make me go away
I want to make it better, to help you everyday
To love you and to hold you, in every single way

I know you would not hurt him, no matter what the cost
But think on what you're doing, how much you will have lost
Your heart is held at ransom, your life not your's to live
The only real question ? Who is going to give.

Bleu acte 3, trad
NB: cette traduction est fournie afin d'être dans les règles du forum et n'est en aucun cas censée être un poème en soi.

Sans toi je suis vide, avec complet
Quand t'es loin mon coeur ne bat plus, quand t'es là mon âme s'illumine
Quand on se touche ma peau s'enflamme, mon besoin de toi est fort
Mes pensées sont toutes pour toi parce que tu es mon chez moi

Je suis peut-être un bon poète, j'en suis jamais vraiment sûr
Sans toi je ne le saurai jamais parce que mes mots ont pris la porte
Ils ont marché mille miles pour mettre un sourire sur ton visage
J'espère que tu les liras quand les ombres me remplaceront.

Car si tu ne me veux pas, il suffit de me le dire
Mais si tu penses me vouloir, ne me fais pas m'en aller
Je veux tout faire aller t'aider tous les jours
T'aimer et te tenir dans toutes les manières possibles

Je sais que tu ne le blesserais pas, quel que soit le coût
Mais penses à ce que tu fais, ce que t'auras perdu
Ton coeur est pris en rançon, ta vie pas tienne à vivre
La seule vraie question? Qui se rendra en premier.

Temudjin (commande)
C’est l’histoire de Temudjin
Ce grand homme qui nous fascine
Et de l'empire qu’il a créé
Par la force de ses armées
Des milliers de batailles sanglantes
Une descendance devenue arrogante
Qui couvrit la Terre telle l’herbe les plaines

Jeté par sa tribu natale
Il dut s’enfuir face à son rival
Avec ses frères il fit ses armes
Khasar ses muscles
Kachiun son charme

La nation, il l’unifia
Par ruse, par force et politique
Leurs ennemis, il les nomma:
Jins, Tatars, le monde entier

Le grand Genghis, le conquérant
Qu’ils virent arriver en chevauchant
Les murs ne les protégèrent point
Sa tente noire signa leur fin

Les flèches mongoles
Et les soldats
Vidèrent l’Asie
De haut en bas

Rien ne put leur résister
Chaque tentative fut écrasée
Même sa mort ne l’arrête pas
Par ses fils il continua

La destruction abominable
Des dizaines de nations ingérables
Les frontières interminables

Un siècle, c’est tout, puis terminé
Ses territoires départagés

Ne l'oublie pas, petite gamine:
Tu es une fille de Temudjin...

Amazones (commande)
Ancienne civilisation
Matriarcale, guerrière
A l'excès, leur
Zèle incontestable,
Ostensible leur fit de
Nombreux ennemis:
Elles en devinrent des
Symboles du féminisme.

Fin (commande)
Ainsi tombe une nuit éternelle
Une lance mettant fin à cette chose si belle
Ma vision se baisse, il n'y a plus rien
Au bout de la laisse je ne vois plus mon chien
Il aboie tout fort mais je l'entends à peine
Personne me secourt mais je ravale ma haine
Elle ne me sert plus, c'est bien triste à dire
Pas plus que l'amour ou cette envie de vivre
Je suis fini, tout juste commencé
Mon sang s'évanouit, mes veines sont vidées
C'était un hasard, que je sois ici
Ce soir, pas un autre, malchance infinie
Ainsi se termine l'histoire de ma vie
Un pieu dans mon coeur, de nulle part sorti
Les ombres m'entourent, personne ne me trouve
Voilà la fin: le noir me recouvre.

Bleu, acte 4
Elle qui est à moi
Comme sa passante à Baudelaire
Une flamme dans le noir
Une brise, une bouffée d'air

Partie bien trop vite, hélas
Son coeur je n'y aie vu que feu
Comme ce pauvre Robert-Houdin
Des difficultés dont il se fit un jeu

Évadée dès l'aube
J'en remercierai Hugo
Coeur brisé mais vendu
A la femme aux murs trop hauts

J'ai voulu l'aider
A connaitre le bonheur
Mais rapidement, la vérité
Ce n'était pas mon heure

Alors je l'attendrai
Ici ou bien là-bas
Ma passante de Paris
Dont mon coeur ne peut être las...

Bleu, acte 5
Le bonheur est une chose fragile
Son amour n'était qu'artifice
Le trouver, souvent difficile
Ses sentiments on ne peut plus factices
Le garder, une mission futile
Moi qui fit tant de sacrifices
Tout ce que ce mal annihile
En quoi ais-je mérité ces supplices?

Je m'en veux, je sais que c'est mal
Contre ses murs je me briserai
A chaque fois de lui renvoyer la balle
Mais si j'arrête là, je sais
A chaque problème, refaire ma malle
Qu'à mourir je ne tarderai
Mes pas résonnent en quittant la salle
Cette souffrance, je m'en passerais

Je l'aime, mais c'est bien trop tard
Elle a trouvé mieux, c'est sûr
Les coups de mots, les cent mille dards
Quelqu'un qui sut franchir ses murs
Des regrets, que lui, qui vaut des milliards
Qui n'aura pas à vivre mes blessures
Avant son temps, je l'ai rendu vieillard
Dont le coeur n'aura aucune fissure...

Atlas
Atlas qui supporte le monde
Tel toi qui es au centre du mien
Laisse-moi donc t'aider un peu
Avec ce poids qui est le tien
Tu en rajoute à chaque fois
Prétexte : ne pas vouloir tomber
Regardes, toi qui veux tout jongler
Autour de toi, le tiers s'effondre
Tu ne manqueras pas d'y succomber
Seul, on meurt, durement écrasé
Alors qu'ensemble deux mondes ou plus
On n'a aucun mal à les soulever.

Bleu 6
Hoping I'll forget you every single day,
But my memories still haunt me
They just won't go away
My feelings won’t diminish
No matter what you say
Your photo is the only thing
That I could get to stay

I'm tired, I've been beaten
I've nothing left to lose
I know that I was set up
But there's naught that I can prove

I write these words although I know
That I've already lost
I fought with honour, honest truths
So much that it has cost
Cause you believed the lies,
Those snakes who wanted blood
People who don't know me
And never really could
Not half as much as you do,
Or did, or would, or should.

I gave you all the answers
You chose not to believe
Your harsh words were like steely knives
No hint of a reprieve
You left me for another,
I found out with dismay
So now I'm hoping I'll forget you more
With every passing day

Traduction
NB : comme toujours, cette traduction n'a en aucun cas vocation à être un poème en soi.

J'espère t'oublier tous les jours
Mais mes souvenirs me hantent
Ils ne veulent pas partir
Mes sentiments ne diminueront pas
Quoi que tu puisse dire
Ta photo est la seule chose
Que j'ai su faire rester

Je suis fatigué, battu
J'ai plus rien à perdre
Je sais qu'on a monté un coup contre moi
Mais rien que je ne puisse prouver

J'écris ces mots bien que je sache
Que j'ai déjà perdu
Je me suis battu avec honneur, avec la vérité
Ça m'a tant coûté
Car tu as cru aux mensonges
Aux serpents sanguins
Des gens qui ne me connaissent pas
Et jamais ne l'auraient pu
Pas la moitié de ce que tu sais, toi
Ou savais, pourrais savoir, devrais savoir

Je t'ai donné toutes les réponses
T'as choisi de ne pas y croire
Tes mots durs étaient comme des couteaux
Aucune ombre d'un sursis
Tu m'as quitté pour un autre
J'ai appris avec consternation
Alors j'espère t'oublier
Un petit peu plus à chaque journée

Tsunami
Dévastatrice
Déferlante sur le banc
Rien sur son chemin.
Détruit les maisons
Les échoppes, les pavés
Plus rien n'est debout.
Vague trop claire
La lumière l’obscure
Nous ne l'avons vu.
Emportés par l'eau
Le danger nous chassant là
Où nous n'irions pas
Pour si peu qu'on ait
Le choix qui s’imposera
Nous fait peur, hélas
Il faudra choisir
On ne peut rester ici
Sauf pour y mourir.

Bleu, acte 7
Reborn from the ashes of the heart you were given
Shining bright in the dark into which I was driven
By the hurt that you left here for me to face
The only thing left that could fill up the space
I wish I was lying, that there was no pain
But when the sun's leaving, you must expect rain
I'm giving you up, though you're already gone
I'm only just starting when you have moved on
It's not that I'm weak, no, never think that
But it's been stronger than I am, from right off the bat
So now I am rising back up off the floor
Throwing the pain in the closet and slamming the door
I'm done with the moping and all the duress
This wishing and waiting for a single caress
I wanted the truth, all that I've had is stress…

...

Hell, the fact is, honey... I'm still a mess.

Bleu acte 7, traduction
N.B: cette traduction n'a pas vocation à être un poème en soi.

Renaquit des cendres du cœur que je t'ai donné
Luisant dans les ombres où j'ai été chassé
Par la douleur à laquelle tu m'as opposé
La seule chose restante pouvant prendre ta place
J’aimerais mentir, dire que j'ai pas eu mal
Mais quand le soleil s'en va, faut s'attendre à la pluie
Je renonce à toi bien que tu sois partie
Je commence à peine, tu t'en es déjà remis
Je ne suis pas faible, non, ne pense pas cela
Mais dès le début c’était plus fort que moi
Maintenant je me relève du sol
Je jette ma peine dans l'armoire et je claque la porte
J'ai fini de pleurer,
D’espérer, d'attendre ne serait-ce qu'une caresse
Je voulais la vérité, j’ai eu que du stress


La vérité, chérie… je suis toujours hyper mal

Bleu, acte 8
Si j’avais su ce qui se passerait
Ce jour de fin d’année
Je t’avoue, je t'en assure
Je n'y serais pas allé
Car bien qu'il fut sympa
Du moins en grande partie
Il n'a valu en aucun cas
La douleur qui l'a suivi
Je serais resté chez moi,
Prétextant une malaise
Je serais venu plus tard
T'offrir ces mots qui te plaisent
Je t’aurais dit tout ce que je pensais
Sans être remis en question
Même si j’en connais pas les formes
Tu aurais bien compris le fond
J’aurais rangé mes ardeurs
Attendu un jour plus beau
Mais non, je suis venu
Car tu me manquais trop
Je serais resté sur mon tel
Loin de tout ce mal
Que vous ne puissiez pas briser
Ce cœur qui s’emballe

Oui, je t’aurais menti
Mais ça n'aurait pas pu être pire
Que d’être honnête mais être seul ici
Avec mon cœur devenu martyr
Mensonge je n'en ai donné point
En parlant avec toi
Mais des regrets, eh bah j'en ai un:
J’aurais dû mentir pour ça.

Bleu, acte 9
Je m'en veux de ne pas être assez pour toi,
je m'en veux de ne plus t'avoir dans mes bras,
je m'en veux d'être faible, lâche et le reste,
je m'en veux d'échouer à chaque épreuve, chaque test
je m'en veux pour tes maux sans en être la cause
je m'en veux toujours que notre histoire soit close
je m'en veux de te parler si souvent de mon mal
alors que je sais ce qu'a fait cet animal
je m'en veux de croire être ce qu'il te faut
quand tu mérites plus que ne peuvent dire mes mots
je m'en veux, tu le sais, tu sais que je dis vrai
que tout ce que j'ai dit ne peut être que vérité
mais tu m'ignores, tu me fuis, tu ne sais faire que ça
tu te caches dans le silence, te disant « Il s'en remettra. »
tu le dis, le répètes, jusqu’à même le croire
puisque tu es incapable de voir
cette chose que tu ne saurais concevoir
c'est que je ne m'en remets pas
pas beaucoup, pas un peu, pas du tout, hélas.

Orlando
Le fleuve de mes larmes déborde de mes yeux
tel la Seine de ses bancs,
n'en fasse malheur à ceux
qui en sont la cause,
qui inspirent mes vers, mes textes, ma prose
Quarante-neuf morts
La vie en communauté c'est pas notre fort
On me dira qu'j'en fais pas partie
Que j’ne peux pas comprendre
Mais malheureusement si
Ils étaient humains
Le tueur aussi
Tout le reste on s'en fout
C'est juste un gâchis
Des gens qui s'aimaient
Des frères, pères et amants
Partis trop tôt
Pourquoi ? On sait pas
On en cherche la raison
Mais elle n'est pas là.
Qui suis-je pour parler ?
Personne, juste un homme
Qui en a marre qu'on se tue,
qu'on s'bastonne
Pour rien, des conneries
Je ne sais pas pour vous
Mais ce soir, ici
Je suis fier de vous dire
Je suis LGBTQI.

Loups (commande)
Tapis dans l'ombre, on vous espionne
La nuit dans les bois, nos hurlements résonnent
Tous seuls nous sommes forts, ensemble invincibles
Rien ne vous protège si vous êtes notre cible
Nos ennemis sont légion mais nous allons les battre
Quand nous en aurons fini ils seront tous en plâtre
Rejoignez-nous si vous l'osez
Mais que l'on soit bien clair
Nous sommes combattants
Et nous en sommes fiers
Aucun lâche, aucun noob
Ne se trouve dans nos rangs
Si ça ne vous va pas, on vous rentre dedans

Nous sommes les Loups, vous êtes notre proie
Les Loups prendront tout, car tel est notre droit.

Bleu, acte 10
Toi qui voulais m'oublier
Après tout ce qu'on a vécu,
Qui bloques tes mémoires,
Tu dis me connaître,
J'en suis pas convaincu.
Tu reviens me parler,
Après tout ce temps
Prétendant ne pas avoir connu
Cet amour que j’aimais tant…

Je ne sais pas ce qui t'y pousse,
Peut-être une peur de retomber
Ou bien encore les après-secousses
D'un mal inavoué.
Tu reviens, en ce jour
Comme si on était juste amis
Mes sentiments ne sont rien
Car ça t’arrange ainsi.

Je sais bien que tu as quelqu’un
Et que t'as vécu tant de choses
Mais moi aussi j'ai été blessé
Par cette histoire mi-close
Alors si je la ramène c'est que
Sans vraie discussion, je ne peux
Même pas passer à la prochaine
Ah non, c'est impossible,
Parce que c’est toujours toi que j'aime…

No more bruises
Je ne te dis pas cela pour te convaincre, le choix est le tien
Mais pour que tu le fasses en connaissance de cause
Te dévoiler ma vérité est ce qui s'impose...

Je ne suis pas fort, mais je me battrais pour toi
Je ne suis pas doué avec les mots, mais tu les fais naître en moi
Je ne suis pas un musicien, mais mon cœur bat la chamade
Pour toi, sans qui ma vie serait fade.

Je suis encore fragile, mais mon épaule te soutiendra
J'ai besoin d'un appui, mais t'auras toujours mes bras
Je suis perdu, mais je préfère l'être avec toi
Plutôt qu'être seul au bon endroit

Je ne suis pas Superman, mais je peux être le tien
Tout faire chaque jour pour que tu ailles bien
Je suis loin d'être parfait, mais avec toi je peux tout faire
A chaque instant cela devient plus clair

Je ne suis pas un X-man, je n'ai aucun pouvoir
A part celui de t'aimer, toujours te vouloir
A côté de moi, vivant notre histoire

Je ne suis pas Iron Man, avec son armure
Ni Captain America avec toute sa bravoure
Je ne suis pas un héros, même pas un peu
Mais avec toi, tout cela devient plus qu'un jeu

Si j'étais Spider-man, tu serais ma Mary-Jane
Même quand t'es avec Harry, je sais ravaler ma haine
Que tu saches que c'est à ce point que je t'aime
Que c'est pour toi qu'je laisse mon cœur subir ces blèmes

Car oui, c'est un mal que de te voir avec lui
De savoir que je ne t'aurais jamais suffi
Mais c'est un mal que j'accepte, car ton bonheur m'importe
Plus qu'une envie de possession, même un amour de cette sorte

Je me demande juste s'il t'offrirait autant
Je l'espère sincèrement, de tout mon cœur
Qu'il saura te donner ce que tu ne veux pas de moi: le bonheur.

The man who would be king
Monsieur le « Président »,
votre prétention
ne montre que votre lâcheté:
Toujours plus vous vanter
Pour ne rien avoir à prouver

Monsieur le « Président »,
Votre gueule
Est assez grande pour deux
Mais sans tête pour réfléchir
Faut avouer que c'est pas mieux

Monsieur le « Président »,
vous insultez tout le monde
des religions à la science
En passant par
notre intelligence

Monsieur le « Président »,
Vous nous faites bien rigoler
Mais franchement l'idée
de vous au pouvoir
Ne peut que faire pleurer

Monsieur le « Président »,
On dit que deux têtes valent mieux qu'une
Mais pas s'il en faut dix mille autres
Juste pour combler vos lacunes

Monsieur le « Président »,
vous dites que vous créez des emplois
Combien de ceux-ci sont juste
Pour réparer vos mauvais choix ?

Monsieur le « Président »,
On commence à avoir marre
De vos allégations terribles
Et de votre allure de star

Monsieur le « Président »,
Ne me croyez pas en colère
C'est simplement que votre succès
A le don de stupéfaire

Monsieur le « Président »,
vous qui seriez roi
Les pays libres vous attendent
Mais d'ouverts vous n'y
Trouverez pas nos bras

Monsieur le « Président »,
vous ne connaissez rien à la politique,
Cela est votre base entière
Mais l'expérience dans ce job
Est plus que nécessaire

Monsieur le « Président »,
Avec vos idées datées
Votre programme populiste
Sans politique qui n'existe
Aux slogans irréalistes

Monsieur le « Président »,
Ce que nous ne comprenons pas
N'est pas la peur de ces américains
Mais que l'on pourrait pour cela élire
Un petit con comme toi.

Plus jamais
Moi qui voulais me soigner
Je n'ai fait que m'enfoncer
Dans un puits sans fond
Dont je ne pourrai sortir
Même en trois cents ans
Mon plus fort désir

Moi qui croyais aller mieux
Je tombe encore des cieux
Me briser sur la terre
Je voudrais être ensevelie
Vingt mille lieux sous la mer
Seule, comme en vie

Moi qui pensais être bien
Je suis une moins que rien
Pour me définir je me dis tienne
Sans mot qui me soit propre
Quoique, peut-être bien « médiocre »
Sous les coups que tu m'assènes

Je sais que je devrais t’arrêter
Que te laisser faire c'est nous blesser
Mais pour cela, rien ne m'a préparé
Ça n’arrive qu'aux autres, après tout
Tu m'aimes, pour moi, de bout à bout
Je dois l'avoir mérité, tu n'es pas fou

Enfin, c'est ce que tu dis
Devant les larmes sur mon visage
Pleurant devant la porte
Alors que je fais mes bagages
Je suis partie pour de bon
Libérée de ta prison

Cinq ans que ça dure, c'est autant de trop
J'ai enfin la force de m’en aller
Je fonce tout droit, go
Finis les coups, les bleus
La violence terrible
Qui se voyait dans tes yeux

Je n'ai plus besoin de toi
Plus besoin de personne
Je ne suis plus qu’à moi-même
Trouve-toi une autre bobonne
Plus de bleu, plus de rouge, plus de noir
Je peux de nouveau m'asseoir

Je pourrais te traiter de tous les noms
Mais pour toi je n'ai pas d'haine, juste honte
Que pour que tu puisses t'aimer
Tu dois toutes nous rabaisser
Que tu ne connaisses pas l'amour
Juste un désir de possession

Tu restes enfermé dans ta vision du monde
Mais moi je suis enfin délivrée
En voyant mes filles, je n'ai qu'une chose à dire :
Jamais, plus jamais.

Lettre ouverte au FN
Si je vous dis ce que je pense, on me traitera de con
Bien que celui qui insulte ne pourrait être plus intelligent

Du coup, je le dis quand même, en vous passant un balai
Je n'en ai plus besoin, je dis, mon seuil est nettoyé
Le vôtre, par contre, il faut le dire, est en bien piètre état
Donc prenez-le par la manche, il vous le faut bien plus qu’à moi

Passez un bon coup, je dis, avant d’venir parler
Vos dialogues de sourds ne sauront pas m'impressionner
On se fiche de vos railleries qui se basent sur aucune preuve
De vos accusations, vos insultes, vos mouvements, vos manœuvres

A force on se lasse de vous, toujours les mêmes angles d’attaque
Ces argumentations stériles avec lesquelles on nous matraque
La haine n'est pas une arme sachant être digne des français
Cette nation qui prône par-dessus tout : liberté, égalité, fraternité

Français on peut le naître certes, mais aussi le devenir
Fiers de vivre par cette devise, pour tout ce qu'elle veut dire
Si vous ne voyez pas la vérité dans mes mots que voici
Sachez qu'vous n’êtes pas la solution, non, vous êtes le souci

Vous me direz bien sûr que si je n’aime pas ça,
Comme tous les autres, je peux bien rentrer chez moi
Mais moi j'aime ce pays, ces gens, même ceux
Qui ne me ressemblent pas, parce que comme eux
Je ne me sens pas étranger, les valeurs je m'y retrouve

Ce sont d'ailleurs vos propres arguments qui me prouvent
Que j’ai raison de dire que la France a encore de l'espoir
Pas par vous, heureusement, mais par ce défouloir
Que vous êtes devenus à force de vouloir nous monter
Les uns contre les autres, des anglais aux congolais

Vous prêchez la patrie sans en connaître son cœur
Ne vous inquiétez pas, il ne sera jamais votre heure.

Lecture on love
Love comes in many forms
And braves a thousand storms
It is the bough that bends
Though it never breaks
It always mends
The cuts that people leave
That cause your heart to bleed
These stitches shall it weave
To protect your soul from greed

Love has not one image
But each and every shape
It may not stop the damage
But it will fix you up with tape
It is a rare thing, this love
Yet eminently common
Giving hearts the wings of a dove
In every man and woman

Love doesn't have a gender,
Nor a size nor an age
Not even a colour
A place or a wage
As long as all lovers
Are on the same page

They say love is blind
Maybe we should be too
To the little differences
You say separate me and you

That being said, I'm glad they exist
I would hate to be just like any other « -ist »
I see what you're saying, and sadly I agree
We do need that wall : to save us from thee.

Traduction
NB: le texte que voici n'est pas un poème, seulement une traduction à peu près pour éviter la censure.

L'amour existe en bien des formes
Et endure des milliers d'orages
Il est la branche qui se plie
Mais qui ne casse jamais
Il repare toujours
Les coupures que les gens laissent
Qui font saigner ton cœur
Il te fait des sutures
Pour te protéger de leur avidité

L'amour n'a pas qu'une seule image
Mais toute et chaque forme
Il ne t'évitera pas les dégâts
Mais te rescotchera
C'est une rare chose que l'amour
Mais aussi des plus communes
Il donne au cœur des ailes de colombe
Dans chaque homme et chaque femme

L'amour n'a ni genre,
ni taille ni âge
Ni même une couleur,
un endroit ou un salaire
Tant que tous les amants
sont à la même page

On dit que l'amour est aveugle
Peut-être devrait-on l'être aussi
Envers les différences
Que tu dis nous séparent

Cela dit, je suis content qu'il y en ait
Je détesterais être comme un de ces "-istes"
Je vois ton message et suis malheureusement d'accord
On a bien besoin de ce mur: pour nous sauver de toi.

Vows
When nothing seems to be going right
And the stars are going out in the middle of the night
Don't be afraid of the dark and the cold
I'll be right beside you, I'll be your hand to hold

No matter the weather, be it rain or snow
If you share my umbrella, I'll never let you go
As you are my lighthouse, I'll be your safe harbour
Your gallant white knight with your love as my armour

Just say the word and I can be yours
To prove it till my heart is covered in sores
Oh to think that a few words could ever suffice
Is an affront to the people of sugar and spice

But still I must say this, these words of my own
That out of my heart into my mouth have flown
This is my promise, this is my vow :
To love you forever, starting right here right now.

Traduction
Quand rien ne semble aller
Et les étoiles s'éteignent au milieu de la nuit
N'aie pas peur du noir et du froid
Je serai là pour te tenir la main

Qu'importe le temps, qu'il pleuve ou qu'il neige
Si tu partages ma parapluie je ne te lâcherai jamais
Comme tu es mon phare, je serai ton havre sûr
Ton chevalier blanc en armure fait de ton amour

Dis-moi un mot et je suis le tien
Pour le prouver jusqu'à ce que mon coeur soit couvert de bleus
Penser que quelques mots pourraient suffire
Serait un affront au peuple de sucre et d'épices

Mais je dois tout de même dire cela, ces mots qui sont miens
Qui de mon cœur arrivent dans ma bouche
Voici ma promesse, voici mon vœu :
T'aimer pour toujours, à partir d'aujourd'hui et maintenant.

Pluie (sujet imposé)
Pluie battante sur un sol enneigé
Goutte après goutte ci et là parsemée
Coulant sur mes joues, me réchauffant
Malgré cette rafale de vent
Qui vient d’envoler mon écharpe

Pluie tombante sur le parquet
Dans ce parc où je venais, enfant, jouer
Mouillant mes chaussures, les souillant
Malgré mon manteau si grand
Pourtant posé comme escarpe

Pluie tenace sur la durée
Ne semblant vouloir s’arrêter
Défiant mes défenses, les défaisant
Sous ce temps bien accablant
Mais pour autant pas dénué de charmes

Pluie qui à sa fin renaît
Car encore je la voyais tomber
Vidant mes yeux rougissants
Mais il a fini de pleuvoir, finalement
C'est bon, j’en ai marre : je sèche mes larmes.

Je suis
Je ne suis pas poète
Je fais juste rimer des mots
Qui sortent de ma tête
Pour faire parler mes maux

Je ne suis pas engagé
Mes sujets sont bateaux
Rien à faire de l’armée
De qui on fait ces tableaux

Je ne suis pas écrivain
Je ne vous prends pas de haut
Mais je ne mangerai pas dans votre main
Car je ne suis pas un hobo

Je ne suis pas prof
Et encore moins bobo
Mais on peut dire que je suis bof
Et à la limite d’être coco

Je ne suis pas philosophe
Je ne détiens pas le savoir
Je ne saurais vous dire
S'il vaut mieux être ou avoir

Je ne suis pas politique
Pour vous dire comment vivre la vie
De ces hommes avec tous leurs tics
Qui dirigent notre pays

Je ne suis pas quelqu’un de bien
Sûrement pas celui qu'il vous faut
Je suis un moins que rien
Et mon navire prend de l'eau

Même pas sûr d’être humain
Ou plutôt, pas sûr de vouloir être
De ceux qui tuent nos frangins
Et des gosses qui viennent de naître

Je ne suis pas comme vous
Mais nous sommes tous semblables
Peut-être bien que c'est ça
Qui me fait péter des câbles

Je ne suis pas là pour faire la morale
Ni vous dire ce qu'on doit faire
Je veux juste faire comprendre au maréchal
Que l’on se fatigue de sa guerre

Je ne suis rien de cela
Juste un bonhomme sans histoire
Qui sort des rimes par ci par là
Pour ne pas broyer du noir

Je ne suis toujours pas poète
Et ce peu importe ce que tu crois
Je ne sais toujours qu'une chose dans ma tête :
Je suis quand même sûr d’être moi.

Flocon sur un champ sans nom (Sujet imposé: neige)
Je tombe en masse mais suis unique
Mort noyé sous l'ombre des piques
Dans cette mer de mes semblables
Qui se sont montrés incapables
D’arrêter un moment ce massacre
Qui me laisse comme un goût âcre

Le fleuve m’emportera
Je me fondrai dans ses bras
Lui qui m’amène si loin
De cette bien terrible fin
Qui me sauve pour un jour
Prêtant serments d'amour

Et malgré ma froideur constante
Sa proposition parfois me tente
Me reposer une semaine ici
Rien qu’une semaine de ma vie
C’est tout ce qu'il demande
De l’accompagner avec sa bande
Faire jolie figure sur les photos
Que l'on prendrait avec ses potos

Mais il m’oubliera comme tout le reste
Il sortira en mettant sa veste
L’année prochaine sans regrets
Pour l'ami parti à l’armée
C'est vrai, je ne connais rien d'autre
Que cette guerre infinie entre leurs et nôtres
Insensée sans doute, mais c'est dans mon sang
Impossible d’être ailleurs que dans les rangs

Si je me bats, c'est pour changer des choses
Pour qu'enfin nous ayons gain de cause
Je veux servir un but, un vrai, un bon
Pas mourir sans rime ni raison
C'est pour cela que je m’engage
Pas par peur, pas par honte ni perte d'un gage
Mais parce que je veux être plus qu’un soldat d'hiver :
Plus qu’un flocon de neige en cet univers.

Il faudrait
Que l’on s’aime
Que l’on sème
Les graines
Qui deviendront
Des arbres
Qui deviendront
Des feuilles
Où l’on écrira
Ces mots dits tout bas
Puis on les criera
Ensemble sur la place
Une foule indignée
Qui détruira tout
Tel un raz-de-marée
Et enfin, dans ce vide
On pourra construire
Une vie humaniste
Ne plus détruire
Juste pour prouver qu’on existe
Mais faire, devenir
Ce que l’on a toujours été
Des humains, frères, époux
De l’internationalité.

Poème sans E
I go walking of an autumn day
As calm as t'wind cross a Normandy bay
All on my own without a worry
No point in rushing, not in a hurry
Just taking in sights and sounds
That flow upon us in jumps and bounds
Unknown to whom may stick around

But in an hour unusual for it
I find a sort of unity twixt brook and bark
As I walk through woods of brown and dark
A harmony in music from a past now lost
A song from childhood I had forgot
Calling us back to an unfamiliar start

And I fall into dark, to stay in that spot
Till infinity should turn to ash and dust
And starlight should dim
As t'music shall fail.

Traduction (absolument nulle j'en conviens):
Je marche, un jour d'automne
Aussi calme que le vent dans une baie de Normandie
Tout seul sans souci
Nulle raison de me presser, je ne me hâte pas
Juste à intégrer des vues et des sons
Qui nous entourent sautant, rebondissant
Inconnus à qui y reste

Mais à une heure incongrue
Je trouve une sorte d'unité entre fleuve et écorce
En me baladant à travers les bois bruns et sombres
Une harmonie musicale d'un passé perdu
Une chanson d'enfance que j'ai oublié
Qui nous rappelle à un début qui n'est plus familier

Et je tombe dans le noir, pour rester là
Jusqu'à ce que l'éternité devienne cendres et poussière
Que les étoiles ternissent
Et la musique disparaisse

Mes armes
Comme tant avant moi
Mes mots sont mes armes
Que j'ai faites à l’école
Mes textes, mes régiments
Conquérant l’espace
Qui était vide sur ce papier
Certains avaient des poings
D'autres un ballon
Un ami avait l'humour
D'aucuns se laissaient faire
Moi non ; j'avais des verbes
Des noms, des phrases
Pour raconter des histoires
La vie, des rêves inaccomplis
Pour convaincre, protéger
Enfin me tenir debout
Parmi les moqueurs, les brutes
Les tyrans et les adultes
Ne plus être un enfant
J'ai appris à parler
Puis sans attendre
À lire ; ensuite à écouter
En dernier à écrire
J'ai compris que ce monde
Préfère l'individu
Et cet individualiste
Je le suis devenu
Apprenant à expliquer
J'ai su me faire entendre
Mais : grand malheur
J'ai manqué de comprendre
Que je le devenais
Ce mal que j'eusse voulu
Éviter ; je me croyais
Supérieur car j'oubliais
Notre mère patrie
La société.

Chacun a ses forces
Qu'il amène au tout
Certains les usent
Certains les cachent
Encore d'autres en abusent
Et bien trop les gâchent
Le tyran n'a de pouvoir
Que celui qu'on lui laisse
Si on lui enlève son lot
Il n’y a que lui
Que ça blesse
Je ne regrette même pas
De rejoindre cette foule
D'abandonner cette solitude
Car je ne me perds pas
Je me partage avec vous
Les fermés se plaindront
Et parleront de providence
Mais pour moi
Un peuple qui s'auto-gère
C'est juste un État d’évidence.

L'hiver
Des flocons qui tombent sur un manteau blanc
Qui couvre rapidement les planches d'un banc
Des arbres dénués de leur parure orangée
Des gens frissonnants dans ce parc sans murs
Dormant à l'abri d'un pont sans couvertures

Les familles se tassent sous le bombardement
De la neige amenée par les rafales de vent
Les maisons chaudes pour un jour abandonnées
Les feux de cheminée sont enfin laissés éteints
Le bonheur des parents n'est pour une fois pas feint

Mitraillés par l'orage fait de taches blanchâtres
Pour faire plaisir aux enfants on se plie en quatre
On avance à travers le tourbillon, entranchés
En ce jour de paix gagné d'une guerre éternelle
Contre le froid qui partout autour s'amoncelle.
 
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DeletedUser42587

Guest
Mais c'est que c'est plaisant à lire en plus
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J'aime bien, un peu trop car, car je suis avare de rimes et que je pourrai me délecter de bien plus, mais ton poème est apprécié!
 

DeletedUser25803

Guest
Joli dans l'ensemble, un piti problème sur l'orthographe(ou eaurtaugraffe, ça dépend), surtout les accents : "rôles", "caractères", "à côté" etc...
Je pense que tu as voulu faire un poème en alexandrins(en tout cas c'est le mètre qui prédomine très largement) mais certains vers font plus "Des milliers, des centaines, qui me semblent comme un" , " des élèves que j'ai pris qui ont eu de mon flair ", "des choses qui m'ont émues sur me plus durs trajets",13 syllabes (et des 'tites fautes), et un à 11: "des guerres gagnées sans partir de ma table".
Après ton poème résume bien le jeu grepolis, c'est donc un bon point positif ,maintenant je te conseille d'être plus rigoureux^^
 

DeletedUser44469

Guest
Un clavier qwerty, ca tue les accents :) Sinon le metre je n'ai rien tente du tout, c'est venu tout seul...

Et comme j'ai mis en libelle, c'est la premiere fois que j'ecris :p
 
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DeletedUser

Guest
C'est vraiment pas mal, ça se lit bien, les tournures de phrases sont bien faites etc... Mais j'ai une question. Pourquoi te sens-tu obligé de dire sur chaque topic que tu a écris 1 poème. Je peine à comprendre (mais ça n'enlève pas le fait que celui-ci soit bien écrit.)
 

DeletedUser44469

Guest
Chaque topic? Ben j'ai ecrit qu'ici....
 
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DeletedUser

Guest
Pas mal non plus.

Je parle de la pub faute sur certains topics.
 

DeletedUser44469

Guest
J'ai change ce que je dis :) maintenant j'invite juste a regarder le receuil ^^
 

DeletedUser42587

Guest
rets tu peux aussi mettre le lien de cette page dans ta signature, pour ce faire tu copies l'adresse dans la barre tout là haut.
Puis tu vas dans ta signa, tu cliques sur lien, tu colles l'adresse que tu as récupérés et entre les 2 balises (j'ai bien dis entre pas dans), au lieu de l'adresse tu notes Mon Recueil ou un truc du genre
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Comme j'ai fais dans ma signa pour mon Essai

ps: m'autorises-tu à mettre ton deuxième poème dans ton premier post et de les mettre sous la forme de spoiler ?
 

DeletedUser42587

Guest
Voilà, tu peux éditer ton premier message, histoire d'introduire ton recueil peut être?

ps: recueil c'est "uei" l'ordre, moyen mnémotechnique: Un Enfant Intelligent
Notre langue est complexe je l'avoue. (idem pour cueillir, accueil ...)

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DeletedUser44469

Guest
Dommage, j'en connais plus d'enfants intelligents... depuis que je ne suis plus enfant, en fait ;) 3eme ajout... ne vous moquez pas, c'est un effort a 1h40 du mat :)
 
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DeletedUser

Guest
Bonjour à tous !
Hé bien c'est la première fois que je vais dans ce forum et ce sujet m'intéresse !
Je peux mettre mes écrits ?
 

DeletedUser2929

Guest
Bonsoir Léthée,

Si tu souhaites publier des écrits il suffit tout simplement de créer un sujet dans l'Agora, comme l'a fait l'auteur de ce recueil :)
Tu peux me contacter par messagerie privée pour plus de précisions.


Bien à toi,
Atoclès.
 

DeletedUser44469

Guest
Tu pouvais me demander Lethee si tu savais pas quoi faire, je veux bien t'aider aussi ^^ l'alliance n'arrete pas quand on clique sur deco :p
 

DeletedUser2929

Guest
Après être venu pour modérer, je viens donner mon avis ^^

Pour un commencement c'est vraiment pas mal du tout, et le fait que le français ne soit pas ta langue natale est d'autant plus louable. Actuellement ce sont des poèmes assez simples. Simples mais plaisants. Un amour est selon moi le plus réussi car il soulève des émotions, qui sont à mon goût plus raffinés que tes réflexions (des autres poèmes). Mais ce n'est que mon ressenti.

Continue à écrire et à t'améliorer, à travailler plus longuement tes textes, à t'essayer dans d'autres sujets, ce sera fructueux :)
 

DeletedUser44469

Guest
merci ^^ je vais essayer de compliquer un peu, de tenter autre chose que les poemes... la diversification ne pourra pas faire de mal, en tout cas :)
 
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