Les Plus Belles Recettes d'Halloween ♨
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L'homme vouté marchait d'un pas lent mais assuré. Du pas de ceux qui savent qu'ils vont changer leur destinée... encore une fois. Il y a longtemps que l'excitation des premières fois l'avait quitté et il ne comptait plus le nombre de cycle effectués.
Il arriva enfin devant une grande porte en bois. Il tira de sa poche la lourde clef de fer lui permettant d'ouvrir le vieux verrou qui en protégeait l'accès. D'allure fatiguée il paraissait bien improbable que ce dernier offre une quelconque protection, et pourtant renforcé magiquement, tenter de le forcer pouvait s'avérer fatal.
L'homme poussa la porte et entra. La pièce était simple, une cheminée avec un grand chaudron, une grande table avec un unique grimoire et un stock impressionnant d'ingrédients des plus divers. Il en vérifia l'état, la passe magique les avait conservés depuis sa dernière venue. Il nota tout de même qu'il devrait refaire son stock de souffles de premier né, il y en avait juste assez pour ce cycle.
Il démarra un grand feu dans la cheminée y suspendit le chaudron pour y mettre à bouillir de l'eau. Puis s'approcha de
son grimoire. Humectant le bout de ses doigts il en tourna les pages jaunies jusqu'à tomber sur la recette qui l'intéressait :
La Recette du Philtre de Vie.
Ingrédients :
Un grand chaudron d'eau, symbole de toute vie.
3 Premiers souffle de nouveaux nés, pour ressentir l’exaltation des premiers instants.
2 Exhalations de mourant, car tout a une fin.
3 Sabots de Centaure, pour s'ancrer dans la terre.
2 Plumes de Phénix, pour forger sa destinée.
Une pincée de sel, sans quoi la vie serait bien fade.
3 dents de Lion, sinon on ne pourrait la croquer.
2 grands verres de Nectar et 1 once d'Ambroisie pour être gardé par les cieux.
1 poignée de fine poussière, car né poussière je redeviendrai poussière.
Et enfin une goute de sang du futur buveur
La préparation suivait aussi un protocole précis et l'ordre de mélange était aussi important que les divers éléments. Mais le vieil homme connaissait par coeur ces lignes et il en fredonnait les instructions pendant qu'il s'affairait au dessus du chaudron :
Préparation :
Les 4 éléments primordiaux d'abord il vous faut lier.
Sur un feu de bois et dans un chaudron de fonte, l'eau vous verserez.
En petit morceaux les sabots vous découperez, pour à l'eau la terre lier.
Le feu vous ajouterez, pour cela une grande plume de Phénix plonger vous devez.
La vie et la mort vous maitriserez, quand au sein d'une arabesque magique les souffles vous aurez mixés.
L'air alors vous dominerez quand l'arabesque dans cette mixture, incorporée sera.
Ces dernières instructions, particulièrement cryptiques, lui avaient donné bien du mal au début, maintenant il ne se posait plus de questions. Une bulle magique lui permettait de mélanger les flacons contenants les divers souffles et il plongeait celle-ci au fond du chaudron ou la mixture en ébullition dissolvait les barrières magiques, la magie des souffles se liait alors au reste des ingrédients.
L'homme repris sa litanie :
Quand irisée la couleur devenue sera.
Une pincée de sel vous jetterez.
L'une après l'autre les dents vous tremperez.
Pour chacune d'elle la précédente fondue attendre, vous devrez.
Aux Dieux vous en appellerez, délicatement le nectar vous verserez.
La brume du destin au dessus de la potion se former vous verrez, quand à la suite passer vous pourrez.
Râpée l'Ambroiserie vous utiliserez, jusqu'à ce que les brumes dissipées vous aurez.
Pincée après pincée, la poussière vous ajouterez.
Quand dorée la potion sera devenue
En flacon la mettre le temps sera venu.
L'homme retira le chaudron du feu et tira un flacon de ses étagères dans lequel il versa la potion dorée. Bien qu'entièrement rempli au départ il ne restait presque plus rien du contenu du chaudron. Le petit flacon de crystal n'était qu'à moitié plein. Peu importait il lui suffisait d'une gorgée.
L'alchimiste retourna à son grimoire et entama les dernières lignes de la recette.
Dans les deux heures le philtre boire vous devrez,
Non sans avoir une goute de votre sang, fraichement tiré auparavant, ajouté vous aurez
L'homme pris sur la table un petit couteau et s'entailla le pouce avant de faire couler une goutte de sang dans le flacon.
Puis il porta celui-ci à ses lèvres et en absorba le contenu.
Quelques instants plus tard il ressentait déjà les premiers effets du philtre.[/QUOTE][/SPR]
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Le Philtre de Vie
***
Pour pouvoir concocter un philtre de vie, je devais prendre un chemin à travers l’Hymette au Sud-Est d’Athènes afin de trouver selon une histoire un vieux sage, réputé pour avoir aidé plusieurs seigneurs au cours de diverses guerres, grâce à des sorts et autres potions.
Après 2 jours de recherche, je commençais à me décourager mais je me souvins de mon importante tâche. Perdu dans mes idées, je déambulais sur le chemin de crête, c’est alors que je trébuchai pour rouler le long d’une pente et tomber quelques mètre en contrebas, face à une discrète ouverture dans la paroi, insoupçonnable depuis les hauteurs.
Je sentis une vive douleur au flanc gauche en me relevant, mais qu’importe je savais que j’étais proche de l’accomplissement de ma quête. Une fois devant cette grotte sombre - de prime abord - je m’approchai pour tomber nez à nez avec un vieil homme, mais dont l’âge n’avait rien retirer de la superbe et de la fureur qui brillait dans son regard. Son visage ridé fermé, il me regardait, avec ses yeux gris qui semblaient scruter au plus profond de mon âme. J’étais comme pétrifié, et il brisa ce silence par une voix sympathique mais ferme à la fois.
- « Bienvenue jeune homme, t’es-tu égaré ? »
Et moi de répondre, la voix chevrotante.
- « Pas… Pas vraiment. A vrai dire, je crois même avoir trouvé la personne que je cherchais. »
« Fort bien ! Alors entres donc, tu vas te réchauffer et appliquer un onguent sur cette côte fêlée. »
Il m’invita donc à entrer, et je découvris un fabuleux spectacle : une fois enfoncé de quelques centaines de mètres dans la grotte à l’aide d’une torche, on arrivait véritablement dans un palais. Les plafonds scintillaient grâce à une pierre que je n’avais jamais vu, les murs étaient taillés à la perfection, plus lisse encore que la surface d’un lac par une journée sans brise. Et sachant que personne ne connaissais l’existence précise de ce lieu, il semblerait que ce soit l’oeuvre titanesque de cet homme…
Arrivé au coin d’un feu, il me fit signe de m’asseoir et m’amena une coupe.
- « Bois ça, ça calmera la souffrance et laisse moi t’appliquer ce baume. »
- « Merci de faire tout ça pour un inconnu, qui de surcroit vient vous déranger dans votre quiétude. »
- « Je sais pourquoi tu viens, c’est bien pour ça que je t’attendais, et je ne suis pas tout à fait innocent dans ta chute ! Je choisis qui j’ai envie de voir, j’avais arranger les pierres en haut du sentier de façon instable et rajouter une huile pour être sûr qu’elles te fassent chuter. Je suis désolé, mais c’est le meilleur moyen de préserver ma cachette. »
- « Alors vous avez accepté de me recevoir et connaissez la tâche qui m’amène jusqu’ici ? »
- « Tout à fait, et tu as la bonne personne face à toi. J’ai accepté car cette quête est noble, néanmoins je vais t’éclairer mais je ne suis pas en mesure d’accomplir cette mission à ta place. »
- « C’est déjà une aide précieuse, et je vous en suis reconnaissant. Comment dois-je m’y prendre ? »
- « Prends déjà quelques jours de repos, pour que ta côte se soit solidifiée, tu auras besoin de toutes tes capacités physiques… »
Je passerai donc quelques jours dans ce « palais » troglodytique mais tout à fait accueillant. L’onguent faisant effet à merveille, j’ai vite récupéré et pus repartir au bout de 4 jours. Pendant ces 4 journées, le vieux sage m’a indiqué tous les ingrédients que je devais trouver et la partie ne s’annonçait pas facile, puisque le dernier devrait m’être fourni par Hadès lui-même.
***
Je commençai alors par le plus proche, le miel de thym de l’Hymette, réputé dans toute la Grèce. Après avoir récolté autant de piqûres que de centilitres du sucré nectar, je me remis en chemin. Direction le Sud pour rencontrer des marchands Carthaginois, traversant la mer avec des ingrédients exotiques. Je devais me procurer du cacao, afin de procéder à sa torréfaction et en extraire les arômes exquis.
Arrivé à Sparte, puisque beaucoup d’esclaves et de marchands débarquaient à proximité, je me mis à la recherche de l’ingrédient. Un seul marchand en vendait, et évidemment devant mon intérêt pour le produit gonfla outrageusement le prix. Je n’étais pas en mesure de payer ce montant, aussi il me proposa « gracieusement » de combattre pour lui dans l’arène de Sparte pendant le prochain tournoi, le lendemain.
Devant une impasse, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter sa proposition. Heureusement, je savais combattre avec une lame, et plutôt brillamment à vrai dire. Ce n’était pas un combat à mort, comme pour les esclaves, mais étant donné qu’il s’agissait de vraies armes, les fins tragiques étaient monnaie courante. Je disputerai 4 combats dans la journée, et je me mis à prier les Dieux pour sauver Eurydice et non la rejoindre…
***
Pour mon premier combat, je fis face à un jeune marin qui avait volé dans les ressources qu’il transportait, sa peine était donc de combattre pendant le tournoi. Bien plus chétif que moi, je pris aisément l’avantage, et mon bouclier encaissa tous les coups d’épées, avant que d’un balayage avec ma jambe droite je fasse tomber mon adversaire, et plaquai ma lame sur sa gorge. Première victoire, encore trois !
Le deuxième combat m’opposait à une de ces brutes de Sparte, qui participait au combat pour le plaisir. Heureusement plus de muscles que de cervelle, il se jeta tête baissée dans le combat. Il avait une force d’ours, mais inutilisable tant que je possédais une arme et un bouclier. Lors d’une de ses charges aveugles je pus esquiver le choc et balancer d’un coup de poignet la pointe de mon épée au contact de son mollet, l'imbécile s’effondrant de tout son long dans la poussière sans pouvoir se remettre sur pied. Un court répit m’attendait avant le troisième combat.
Mon prochain concurrent n’était pas aussi impressionnant que le précèdent, mais son regard déterminé me fit frémir. A moi de prendre l’ascendant psychologique avant le combat, j’avais une mission à accomplir ! Après un duel de regards, le début du combat fut annoncé et nous chargeâmes tous les deux. Le choc fut violent, je perdis mon bouclier, lui son épée, et nous avions le souffle coupé. Dans un effort terrible, je me relevai en récupérant doucement ma capacité à respirer, je me dirigeai vers lui pour le maitriser au sol, mais un coup de pied bien placé me fit perdre l’équilibre. Il se jeta sur son arme tandis que je me relevais, et il m’attaqua avec vigueur. Sans bouclier, je dus esquiver ses coups ou les contrer à l’aide de ma propre lame. Il s’acharnait à l’attaque pensant que j’étais débordé, et je pus passer outre sa garde et lui entailler la cuisse. Il tomba à genoux et d’un coup de pied dans le casque je l’étendis, sonné par le coup. Les Dieux m’auraient-ils entendu ?
Le dernier combat m’opposait à un combattant légèrement plus grand que moi, mais j’avais confiance en moi après 3 victoires. La combat fut engagé, mais pas de charge comme plus tôt. Non, nous nous étudions, notre façon de se déplacer, de tenir notre garde, les faiblesses accumulées au fil des combats de la journée.
S’approchant, il décocha un impressionnant coup d’épée qui fit éclater un pan de mon bouclier fragilisé. D’un coup de pied je l’éloignai et ripostai en enfonçant ma lame dans son épaule. C’était sans compter sur l’armure, qui m’autorisa juste à l’écorcher en non la traverser, et lui permis de m’asséner un violent coup de poing dans le flanc gauche… La douleur fut terrible, même soulagé par l’onguent, la côte n’était pas totalement ressoudée, et elle était maintenant cassée à en juger par le bruit qui résonna dans mon corps.
Plaquant le bouclier sur mon flanc, je répondis par un coup d’épée qui rencontra son égide et la fissura. Une douleur vive m’appris que je venais de me faire ouvrir l’épaule droite en esquivant le coup destiné à mon poumon. Profitant de son extension, je chargeai de toute ma force avec mon écu et le déséquilibrai, mais dans mon élan mon arme avait accompagné le mouvement de mon bouclier, et s’était logée sous son sternum. Le pauvre diable resta étendu sur le sol, les yeux écarquillés tandis que je me relevais, son sang maculant mes avant bras.
Qu’avais-je fait ?
***
Nettoyé du mélange de plusieurs sangs à la surface de me peau, je pris une nuit de sommeil pour récupérer avant de repartir. C'était sans compter sur le souvenir de la mort de cet homme de ma main, qui me hanta toute la nuit. Apercevant les premiers rayons du soleil, chose qu’il ne verra plus jamais, je me fis une raison. J’aurais pu y rester aussi et je n'étais pas l'organisateur de ces jeux, c’était surement une épreuve des Dieux dans ma quête. Pas totalement consolé par cette idée, je me résous néanmoins à reprendre la route, le marchand m’ayant offert le cacao.
Je devais ramener quelques centilitres d’huile d’olive, apportant au mélange la matière grasse nécessaire à regorger les chairs de la pauvre Eurydice. Ingrédient utilisé par tous, je n’eu aucun mal à remplir ma fiole en ville, et pus partir en quête du dernier ingrédient : les figues d’Olympie.
***
En effet, au pied du Mont Kronion, poussent de délicieuses figues, qui se marieront avec le miel pour adoucir le goût amer du cacao. Le voyage ne fut pas de tout repos, avec les reliefs de la région qui freinaient considérablement l'avancée à cheval. Une fois arrivé, je pus cueillir quelques figues et les ranger dans ma bourse de toile, avant de décider d’établir un camp de fortune pour passer la nuit car le soleil commençait à décliner. Je fus réveillé par les hennissements de ma monture, le feu étant presque éteint j’en déduis que c’était la fin de la nuit, peut être un prédateur nocturne frustré de n’avoir rien trouvé et s’attaquant par dépit à plus gros que lui. Je m’approchai discrètement pour voir une meute de chacals se disputer une carcasse d’animal encore fraîche un peu plus loin. Je devais absolument les éviter…
Au bout de quelques dizaines de minutes, ils avaient déchiqueté leur proie et emporté quelques morceaux, les premiers rayons du soleil illuminaient le sommet, je décidai alors de ne pas trainer dans les parages, le temps de sceller mon cheval et de lever le camp, j’aurai assez de visibilité. En chevauchant je vis le groupe de chacals au loin, et accélérai le rythme. Je devais terminer ce philtre au plus vite, j’avais déjà perdu trop de temps à mon goût. Après cette longue chevauchée, j’arrivai enfin à l’Hymette, et je retrouvai le sage.
***
Pendant la préparation, je racontai ma folle épopée et bénéficiai encore une fois de soins de qualité. Cet homme était vraiment exceptionnel ! La base du philtre préparée, et en ayant vivement remercié mon nouvel ami, je pris soin de ramener la précieuse potion dans sa fiole de verre, le voyage me parut durer une éternité tant l’enjeu était important.
Hadès ne fut pas ravi d’apprendre la réussite de cette quête, mais après avoir donné sa parole devant Perséphone, sa femme, il devait me permettre d’accéder au dernier ingrédient.
Je devais récolter le venin d’un serpent, puisque le mal et le bien forment un tout, comme la vie et la mort, la lumière et l'obscurité, le Maître des Enfers pourra alors créer le complément positif de ce qui avait tué Eurydice. Je m’enfonçai alors dans la forêt hostile environnante, à la recherche d’un maudit reptile, et tombai sur une vipère ammodyte dont le venin est mortel. Voilà qui était parfait pour créer le philtre, il ne restait plus qu’à la capturer…
Je m’étais équipé de pièces de cuir épaisses pour contrer d’éventuelles morsures, et d’une longue branche courbée au bout pour faire rentrer l'animal dans le sac, puisqu’il cherchera à se cacher dans le premier trou qui pourra lui servir de cachette. Ce ne fut pas long, après avoir sorti ses crocs, la tête soulevée grâce au bâton, il s’est engouffré dans le sac que j’ai refermé immédiatement. Apporté à Hadès, il se servi du venin pour ajouter le dernier élément au philtre.
Quelques heures après, Eurydice se réveilla avec de la fièvre mais bien vivante, prête à combattre pour reprendre des forces et vivre.
***
Voir la pièce jointe 9064
Liste des ingrédients
- 1 kyathos de miel de thym de l'Hymette
- 1 drachme de cacao
- 1 kyathos d’huile d’olive
- 5 figues d’Olympie
- 3 gouttes d’anti-venin issu de venin de serpent
Préparation
Pour commencer, il faut faire infuser le cacao dans 2 kyathos d’eau bouillante, afin de libérer l’arôme du chocolat et ses vertus.
On y ajoutera ensuite doucement le miel et l’huile dans cet ordre tout en mélangeant afin d’obtenir un mélange homogène et lisse, légèrement plus épais que de l’eau.
Ensuite, on extrait seulement la chair des figues pour la réduire en purée, qu’on liera à la préparation.
L’anti-venin est à ajouter juste avant l’administration du philtre, dont il n'est pas obligatoire d’utiliser la totalité, mais au minimum une bonne moitié.
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Objectif:[/U] Préparer un filtre de vie afin de rendre la vie à Eurydice.
Ingrédients:
- Une plume de Phénix.
- Écaille de serpent de mer.
- Une fiole d'eau du Styx.
- Trois gouttes du sang de Polyphème.
- Une pomme du jardin des Hespérides.
- Crin de centaure.
Ustensiles:
- Mortier et pilon.
- Chaudron.
- Couteau d'argent.
- Bols.
Réalisation:
Après avoir versé sang et sueur, bravé la mort à de nombreuses reprise et ayant fait preuve de courage et d'esprit, vous êtes maintenant en possession des ingrédients nécessaires.
Le philtre doit être réalisé au sommet du mont Olympe (40° 04′ 55″ Nord 22° 20′ 57″ Est ) au moment de la 3eme lune d'hiver.
. Tout d'abord, versez la fiole d'eau du Styx dans un bol et faites y infusé la plume de phénix jusqu'à que la solution prenne une couleur orangé. Lorsque c'est le cas, versez les gouttes de sang du Titan une à une.
. Piller ensuite l'écaille de serpent de mer à l'aide du mortier et du pilon jusqu’à obtenir une fine poudre.
Découpez la pomme délicatement à l'aide du couteau d'argent puis extrayiez les pépins.
. Versez le premier bol dans le chaudron sous lequel vous aurez au préalable allumer un feu
. Ajoutez y la poudre au fur à mesure jusquà obtenir une préparation de teinte doré.
. Lancer y ensuite les pépins. Attention, risque de potentielles déflagrations. Ne soyez pas surpris.
. Ajouter le crin puis remuer le tout fortement jusqu'à obtenir une légère fumée rose.
Votre philtre de résurrection est près.
Il ne doit en aucun cas être soumis aux rayons d'Hélios pendant les trois jours qui vont suivre.
Passez ce délais, il est utilisable et posséde le pouvoir de ramener quiconque du royaume des morts.
Je te souhaite bonne chance pour cette recette des plus difficiles.
Salutations NeirdaRoiklem
Ps: Retrouvez le guide de l'alchimie et les potions pour les nuls chez votre libraire le plus proche
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[SPR]Filtre de vie pour Eurydice.
Pour commencer, il vous faudra:
-
1 fiole en cristal, pour contenir le filtre.
-
1 chaudron, de taille standard.
-
1 pilon et 1 mortier, toujours utile.
-
1 mixeur, il est normal que vous ne connaissiez pas cette chose.
-
1 cuillère en bois, adapter au chaudron.
-
1 note de musique, si possible un FA provenant d'un piano.
-
2 tasse de jus de rose, si vous voulez quel garde sa beauté.
-
1 tasse de rhum, pour réveiller le pancréas.
-
3 goutte de parfum, pourquoi pas ?
-
2 tomates, de chez Priape vous aviez deviné.
-
1 écaille d'hydre, celle de la 34eme rangé en partant de la fin de la patte arrière gauche bien entendu!
-
1 paires d'ailes de fée des saisons, encore fraîche, ça va de soit.
-
1 citron, enfin le jus de ce citron plutôt.
-
3 tasse de lait, vous pouvez en mettre 4.
-
5 cuillère de poudre d'ectoplasme
- Le coeur de l'être aimé, Orphée.
Une vie pour une vie même avec les filtres de vie mes chers,
et puis, il serait trop facile de réaliser un filtre de vie autrement tss !
Tout d'abord allumer un feu et placer votre
chaudron au dessus.
Pendant que celui si chauffe, couper le
coeur en morceau avec le sabre Muramasa bien aiguisé, prenez vos
tomates coupées au préalable en fines tranches, le jus de
citron et le
lait puis prier Cronos pour qu'il vous emmène dans le futur (En espérant tomber sur une cuisine équipé d'un mixeur!).
Une fois arrivé chercher un objet avec une lame en métal flottant dans une sorte de bouteille transparente (peut être une bulle, si vous croisez un Homme-Futur demander gentillement) sur une base relié à un fils. Pour que l'objet fonctionne, il vous faudra demander à Athéna, déesse de la stratégie, comment faire puis demander à zeus l'énergie pour faire fonctionner l'objet qui est en réalité un
mixeur. Maintenant que ça semble marcher, mettre le coeur avec le lait à l’intérieur de la bouteille comme Athéna vous l'a conseillé.
Mixer puis rajouter vos tomates et le jus de citron puis re-mixer. Retourner dans votre monde en le demandent fermement à Cronos.
De retour ?
Réduire l'
écaille d'hydre en poudre à l'aide du
pilon et du mortier. Rajouter la
poudre d'ectoplasme lorsque l'opération est fini.
Dans le chaudron mettre le
jus de rose et les
ailes de fée, mélanger avec votre
cuillère en bois jusqu'à ce que les ailes soient fondues. Vous pouvez ensuite rajouter vos préparations, le
rhum, le
parfum et la
note de musique.
Laisser bouillir jusqu'à obtenir un liquide bleu. Prélever alors 10 cl du mélange dans la fiole et laisser reposer pendant 12h30 pour obtenir votre filtre.
Le faire boire au défunt tout de suite après l’obtention du filtre de vie, au delà des 2 min de repos en plus vous n'aurez plus un filtre de vie.
Vous ne pensiez tout de même pas que ces filtres étaient aussi rare à cause des tomates! [/SPR]
