[RP] En sillonnant Katane ...

DeletedUser42587

Guest
Bonjour, je vous propose ici un projet de co-écriture, ayant été abordé avec Luxentis (ex-modo de la section) et Milia, n'ayant pu naître avant.

Avant de commencer, je vous demanderai de prendre connaissances des règles de ce RP ainsi que de la liste des personnages autorisés (le premier essai de RP étant parti dans tous les sens, celui-ci sera donc plus cadré).

REGLES DU RP:

[SPR]Ce RP littéraire se traduit par l’interprétation d’un personnage de votre invention, dans un univers donné par le maître du RP (PrincessNoa), qui interagit avec d’autres personnages construits sur ce même concept

Sur la forme

Par égard pour tous ceux qui vous liront, écrivez dans un français décent.
Il est également bon d’aérez vos posts pour en faciliter la lecture et d’avoir une mise en page assez claire et lisible.
Les codes ne sont pas imposés, mais il est de coutume de suivre la structure suivante:

- Le récit est généralement mis en italique.
- Les paroles des personnages en gras
- Les pensées entre **
- Texte justifié (utilisation de la balise JUSTIFY)

Un minimum de 10 lignes est demandé à chaque message


Sur le fond

Vous contrôlez votre personnage et SEULEMENT votre personnage. Par conséquent vous ne devez en aucun cas faire agir le personnage d’un autre joueur sans vous être mis d’accord avec lui au préalable.

Quelque chose de difficile à maitriser, mais néanmoins vital: la cohérence. Vos actions doivent être en accord avec la psyché de votre personnage, en accord avec vos actions précédentes dans le RP, en accord avec ce qu’il s’est passé pour votre personnage…
Cohérence avec l’environnement et l’époque, d’autre part. Ce que fait votre personnage, ce que vous décrivez dans le RP… Tout cela doit être cohérent et à peu près « réaliste ».

En rapport avec cette fameuse cohérence, parlons un peu des gens qui font accomplir à leur personnage des actions qu’ils ne sont pas censés réaliser. Par exemple, se sortir indemne d’un affrontement, être tout puissant ou omniscient… Inutile de préciser que d’après le principe de cohérence cité ci-dessus, vous pouvez oublier ce genre de chose.

Concernant la mort des personnages, il est tout simplement interdit de tuer le personnage d’un joueur sans une autorisation explicite de ce joueur.

Vous serez peut-être (je l’espère) nombreux a prendre part au RP, de ce fait, attendez votre tour avant de reposter un message, afin de ne pas monopoliser l’action. Si vraiment il vous faut agir alors postez, mais essayez de laisser plusieurs joueurs poster entre deux de vos messages. Certains ne peuvent se connecter dans la journée donc armez-vous de patience.

Si vous arrivez alors que le RP a déjà commencé, prenez la peine de lire les messages précédents afin de prendre connaissances du contexte, de l’environnement, des personnages en présence etc.[/SPR]

PERSONNAGES AUTORISES

[SPR]Nécromancien(ne)s: Ils invoquent les morts afin de discuter avec eux pour connaître l’avenir et donc le maitriser. Leur fatigue augmente après invocation, encore plus s’ils invoquent un dieu de l’enfer.

Prêtresses: Lorsqu’elles sont confinées dans un temple, elles reçoivent les prophéties par extase. Quand elles sont itinérantes, l’extase n’est plus nécessaire, on dira qu’elle se traduit par un sommeil très agité et donc peu réparateur. Elles peuvent également donner une interprétation des rêves des autres.
Je tolèrerai les prêtres, des hommes donc, qui recevront la parole des dieux/déesses et sans obligation d’être confinés dans un temple.

Mages/Enchanteresses: Evolution de certain(e)s prêtre(sse)s, initié(e)s directement par un dieu (et seulement un), qui sous forme de prophétie lui enseigne une incantation ou un sort permanent(en relation avec la divinité) et/ou lui offre un ustensile ou amulette lui permettant d’utiliser ladite incantation ou de profiter du sort. Les nécromanciens, pourront par le biais d’un des dieux des enfers, bénéficier de cette évolution. Un banal humain peut également recevoir la visite d’un dieu qui lui enseignerai directement l’incantation/le sort et lui offrirai l’amulette/ustensile.
Le sort choisi doit suivre le principe de cohérence mentionné dans les règles du RP.

Héros: Affilié à un dieu (et un seul), dans l’obligation d’accomplir maintes et maintes missions. Il peut, dans certaines de ses actions, avoir la faveur du dieu et bénéficier d’une aide précieuse. Il n’a pas les pouvoirs du dieu, mais profite de leurs effets.

Humain(e)s: Personnes banale, humains quoi. Leur force physique est supérieure à celle des prêtresses, nécromanciens et des mages (sauf sort de puissance) mais inférieure à celle des héros.
Ils ont un lien privilégiés avec la nature et les relations aux autres, et savent interpréter les faits (empreintes, filature ce genre de chose quoi).
Leurs capacités physiques et intellectuelles augmentent en fonction de leurs hobbies/métiers etc.

Pharmacien(ne)s: Evolution possible d’un humain qui maîtrise la connaissance des plantes. Disons qu’un humain peut fabriquer des mixtures qui appliquées ou bues, peuvent améliorer une plaie, accélérer un processus de guérison etc.

Sorcier(e)s: Les potions et filtres au sens magique du terme, donc créées en mélangeant des ingrédients végétaux et/ou animaux tout en prononçant des incantations sera l’apanage des sorciers. Ces derniers pourront également avoir lien avec un des 4 éléments (terre, eau, air et feu) et un seul. Mais un lien moindre, ils pourront raviver un feu déjà existant (mais pas le transformer en boule de feu ou feu de forêt), ils pourront utiliser l’air pour transmettre un message sur une courte distance (mais pas déclencher de tempête).

Créatures Divines: Créatures créées par un dieu antique ou un dérivé/évolution se rapprochant plus de la nature. Par exemple les méduses pourraient avoir engendré une femme qui dans l’eau se comporte comme une sirène, pas besoin de respirer blablabla. Certaines créatures mythiques pourraient, en gardant a peu près leur aspect être plus humains, bref bonne chance à ceux qui emprunteront cette voie.

Dieux et Déesses: Vous pouvez en parler, mais en aucun cas vous ne pouvez interpréter un de ces personnages !
[/SPR]

BACKGROUND/UNIVERS DONNE:

[SPR]Katane est une région en marge du monde antique grec. Les villes y sont peu nombreuses mais relativement vaste et peuplée, elles se concentrent surtout en bord de mer, au nord et au sud. La vie y est confortablement pour ceux ayant les moyens de se l’offrir. Dans les terres, à part de rares villes, on retrouve surtout des hameaux, petits villages, disséminés de-ci de là en bordure des routes principales, qui relient les grandes villes du nord au sud. Ils ont, pour la plupart, été bâti par des gens peu fréquentables, exilés des grandes villes.
A l’est et à l’ouest, s’élèvent les pics agressifs des montagnes, frontières naturelles avec les régions alentours. Un certains nombre de mythes et légendes entourent la région, et il n’est pas rare d’y voir débarquer des aventuriers venus d’autres contrées.
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Pour commenter et donner votre avis, c'est par ici que ça se passera: Commentaires RP Groupe
 
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DeletedUser42587

Guest

La traversée de la forêt fut plus longue qu’elle ne l’aurait pensé. Mais le décor changeant, elle pensa qu'elle en voyait enfin le bout.
Les vieux arbres aux écorces rugueuses et foncées laissant peu à peu la place à des arbres plus jeunes, aux troncs clairs et fins. Le soleil bien haut dans le ciel commençait à s’infiltrer sérieusement entre les feuilles, rendant les formes se mouvant sur le sentier de terre moins effrayantes.
L’odeur âcre des fleurs de sureaux se fit plus légère et elle senti une brise fraîche s’engouffrer entres les branches, comme pour la pousser à sortir enfin à découvert.
Pourtant la forêt, aussi désépaissie soit-elle, n’avait pas l’air de vouloir se finir. La brise ne lui envoyait pas la direction de la sortie, mais seulement celle d’un cours d’eau. En effet, le doux murmure d’un ruisseau était perceptible à présent. Invitant sa monture à allonger son pas, elle se dirigea donc vers cette promesse de fraîcheur, délaissant le sentier.

C’est une petite rivière qui fit son apparition en contrebas. Mettant pied-à-terre, elle laissa sa monture se désaltérer avant de l’attacher au tronc d’un vieux chêne blanc. Elle rabattit le capuchon qui lui couvrait la tête et s’agenouilla au bord du ruisseau.
Elle resta quelques seconde à tenter de discerner son reflet puis elle plongea les mains dans l’eau fraîche et se débarbouilla le visage. Elle avait la sale impression d’être couverte de poussière et le liquide froid sur sa peau fut comme une renaissance. Ce voyage durait depuis des jours déjà.
Refusant de suivre la route principale, qui contournait la forêt, l’obligeant à faire un détour incroyable, elle avait pris l’option de traverser ladite forêt. La prophétie dans ses songes l’aurait mentionnée s’il avait fallu l’éviter. Aphrodite n’était pas du genre à lui faire prendre des risques inconsidérés. En effet, depuis toujours la déesse guidait les pas de la jeune femme, l’ayant sorti plus d’une fois de situations houleuses, mais non sans mal.

Toujours dans ses pensées, toutes tournées vers la déesse, elle regarda autour d’elle. Une grande pierre plate, baignée par les rayons du soleil, faisait mine de n’être là que pour elle.
Ôtant sa cape, elle la posa sur la pierre et s’y étendit. Le soleil fit étinceler le diamant se trouvant sur le bracelet argenté qu’elle portait haut sur son bras. Sa tunique en cotte de maille ultra légère laissa passer la brise.
Gardant ses paupières closes, elle tenta de profiter de la chaleur de l’astre solaire sur son visage, en ce printemps tirant à sa fin.

 
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DeletedUser44744

Guest
Une lourde cape était posée sur ses larges épaules, noire dans les endroits les mieux conservées elle paraissait ancienne, tachée de poussière et en partie grisonnante... Un lourd capuchon rigide et sobre, couvrait la tête du personnage, couvrant d'une ombre son visage. Pas une parcelle de son corps ne se prêtait aux regards extérieurs... *Pas encore, il n'est pas temps, ma volonté ne s'accomplira pas dans la précipitation impure auquelle les hommes se prêtent* Et son pas tranquille, lourd et assuré le menait avec multiples bruits de froissements de souches en souches, et d'arbres en arbres. Comme indiqué sa corpulence était imposante, et la redondance d'un texte n'en viendrait pas à bout. Ces épaules étaient séparés par un dos aussi larges que certains pins, sa cape couvrant le sol avait du être taillée sur mesure, notre personnage ne cessait de se courber et de pencher sa carcasse hors normes, en effleurant doucement les branches. Sans en briser une seule.

Il avait la démarche des vieilles personnes, ramenant souvent ses omoplates en arrière, comme un jeune homme orgueilleux, il luttait contre un dos courbé, vestige de ses durs travaux...
*Mais le temps des héros est dépassé, aujourd'hui tous se battent pour le mal, ou pour leur survie* Les oiseaux chantant à ses cotés s'enfuyait parfois quand de sourdes parole, que dis-je, des bribes d'un langage dépassé, inconnu, exotique et étrangé affluait de la bouche, ou du moins, du capuchon de l’hôte de leurs forêt, on aurait presque cru qu'il comprenait, pire qu'il communiquait avec les volatiles, qui s'enfuirent pour de bon dans le ciel de mai, *... ou de juin, cela fait un moment que je ne compte plus, je devrais, c'est bon pour le moral* pensa notre acolyte, enfin bon, le ciel printanier.

U
n peu à l'est, une rivière coulait il en était sur désormais, il entendait, le rapide clapotis d'un courant, les frémissement d'une berge de sable, l'envol de quelques échassiers et en écartant quelques tiges de ronces fleuries il tomba nez à nez devant un héron ventru, l'eau traçait un chemin bleu entre les arbres brun. L'oiseau s'envola après avoir observé plus longuement qu'il ne l'aurait du l'apparition.
 
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DeletedUser42196

Guest
Perdu dans ses pensées, l'ange était immobile, dans sa somptueuse chambre au Palais des Nuages, il méditait dans la pénombre, uniquement éclairé par l'auréole qui flottait au dessus de lui.
L'exercice de la méditation était enseigné aux anges dés leur incarnation au Palais, et ils passaient le plus clair de leur temps à essayer d'en apprendre plus sur eux-mêmes, sur la création du monde, et sur la recherche de l'origine des sentiments, et notamment le bonheur.
Pour la première fois, Luxentis n'arrivait pas à se concentrer. Au lieu de réussir à dissocier son âme de son corps, et de s'envoler observer les hommes, plus bas, sur terre, il restait enfermé, prisonnier de son enveloppe corporelle. C'était comme si une sorte de courant d'ondes négatives émanaient de la terre et bloquait ses capacités.
C'est alors que, mentalement, il reçut une sorte de secousse qui l'ébranla, le faisant frissonner de peur, puis de chagrin. De peur parce qu'il était dans l'incompréhension, mais de chagrin parce qu'au fond de lui, il savait ce qui était en train de se passer. Il était l'heure. La prophétie était en marche, et sa place dans l'histoire allait enfin être définie.



"Lux.
Luxentis.
Il est temps.
L'heure de notre fin a sonnée.
Les forces du mal ont lancées leur ultime assaut.
Les pouvoirs qu'il nous reste sont limités, et il est impossible aux anges d'utiliser leurs facultés.
De toi résulte notre salut, Luxentis.
Guides-les dans les ténèbres, Lux.
Apporte-leur la lumière.


Je ne suis plus en mesure d'agir de manière directe sur terre, désormais.
C'est à toi que revient la tâche d'intervenir,
Et bien que ce soit contraire à nos traditions,
Je vais être obligée de t'envoyer là-bas, de te rematérialiser sur terre.
D'eux dépendent la survie du monde, car l'ultime combat à commencé.
Ne les laissent pas s'égarer en chemin, tu es leur guide, tu es notre guide.
Nous comptons sur toi, Lux.
Va. Va, et triomphe, brave guerrier.
Luxentis.
Lux."


La voix s'éteignit, mais la présence de la Déesse à ses cotés était toujours perceptible, et alors que ses paroles résonnaient encore dans son esprit, il vit la pièce se brouiller autour de lui.
Il se rematérialisait..
 

DeletedUser43193

Guest
Son cheval commençait à fatiguer ... il ne l'avait pas ménager aussi ces derniers temps ...
Ayant un don pour la chasse, il avait eu tôt fait de repérer les traces de ce cerf ... mais jamais il n'aurait pensé que la bête lui donnerais autant de fil à retordre!

Il l'avait pistée sur des kilomètres mais ce n'est finalement qu'à la tombée de la nuit dernière qu'il l'avait surpris et l'avait tué de deux carreaux .

La bête ne l'avait pas vu arriver, donc ses muscles ne s'étaient pas contractés et la viande était tendre et goûteuse ... il n'avait pas oser en laisser trop , pas après cette chasse difficile pour l'avoir!
Un poids en plus pour son cheval cela dit ...

Il promis d'en laisser un peu ce soir quand il s'arrêterais pour la nuit.

L'air pur de cette terre l'apaisait , cette forêt pourtant épaisse et où il était pénible de progresser efficacement ne l'avait aucunement gêné ... il n'était pas presser après tout.

Et depuis qu'il suivait ce cours d'eau, le soleil l'atteignait enfin vraiment et il profitais pleinement de sa chaleur.

Il poursuivis donc sa route ainsi, somnolent en apparence, mais tout de même aux aguets par habitude .
 
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DeletedUser

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Des troncs entrechoqués montèrent un puissant murmure, pareil au bruit des mers, rouleuses de galets. Le printemps prenant fin sur les collines ensoleillées, fit, sous ses pas profonds, tressaillir son cœur.
Alors qu’Athéna lui offrit les armes pour s’affranchir de ces règles divines, Orthopédix poursuivit sa quête au fil des saisons.

Guidé par ses pensées les plus lointaines, il était bien déterminé à mener à bien sa tâche, une tâche qu’il entreprit sur l'ordre d'Eurysthée.
Il se mit en marche, perdu dans les bois, escorté sous la chaleur.
Les craquements de ses pas sur le feuillage, ombrages de vert, le plongent au beau milieu de cette forêt dense.
Cela faisait des semaines qu’il marchait, trainant douloureusement sa carcasse derrière lui, laissant ses muscles faire avancer ce corps sculptés et fatigué, mais pourtant tant remplit de détermination, animé par le seul besoin de mener à bien sa quête qu’il lui était imposée.

Maints obstacles il dût franchir pour atteindre ces bois. Les Dieux se mêlant de son périple, il eut dû faire face à une horde de Harpies venues des cieux, et une fois les océans atteint c’est face aux muses de Poséidon qu’il eut dû résister et ne pas succomber. Il brava ces difficultés tant bien que mal jusqu’à enfin atteindre ces bois.
Ces derniers ne lui inspirèrent que très peu, réputés pour être le terrain de chasse de maintes créatures plus terrifiantes les unes que les autres. Mais c’est avec une détermination sans faille, que ses pas se succédèrent, la massue serrée à la main.

Après quelques heures de marche, il sentit une légère brise humide. Celle-ci provenait d’un léger court d’eau. Assoiffé, il s’empressa de le rejoindre afin de se désaltérer.
 
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DeletedUser8485

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Il émergea d'un rêve trouble qui semblait n'avoir comporté quasiment qu'une seule image, celle d'un oiseau au corps de corbeau et au visage de héron, celui-ci le regardait fixement en hochant la tête de droite à gauche comme s'il se questionnait sur son sort. La scène se passait dans une forêt qui semblait être brûlée par les flammes, seulement cet endroit était entouré d'une aura blanche, limite transparente; Limos ne su qu'en dire à son réveil, il était déjà focalisé sur une forme blanche, limite brillante en contrebas de l'arbre sur lequel il s'était assoupi..

D'un saut propre et assuré il sauta vers la branche la plus basse de l'arbre, une de celle qu'il savait robuste,on aurait dit qu'il était sur de lui , seulement tout homme qui l'est n'avait pas vue que son long manteau blanc limite miteux c'était pris dans une de ces petites branches qui émanées de ce tronc surement centenaire; il perdit l'équilibre et se retrouva au sol, le bruit ne se fit presque pas entendre.
Il ouvrit les yeux quelques instants plus tard, il sentit une odeur fétide ainsi qu'un liquide visqueux lui jonchant le visage...

Son cheval était d'une voilure nacrée rappelant la couleur des licornes, Limos l'appelait "Discorde", sa monture a toujours fait ce qu'elle voulait, comme si elle clamait une liberté perdue puis retrouvée, il se disputait souvent, les gens dans les hameaux ou villages se régalaient en les voyant faire, certaines fois à leur insu les habitants croyaient à une pièce de théatre improvisée et ils récoltaient quelques pièces à la fin de la mésentente mais contrairement aux apparences, ils étaient comme deux frères; tout deux se sont sauver la vie un nombre incalculable de fois, leur histoire se rejoignait et cela suffit à les rendre inséparable...

Relevant son chapeau pour y voir plus clair, Limos au regard océan regardait l'arbre duquel il tomba, il s'en amusa, pensant sans doute qu'il n'aurait pu tomber plus bas; son cheval hennit d'une façon moqueuse.
Le vent se leva et avec lui un cri lointain , le cavalier se releva d'une traite et tendit les oreilles, Discorde semblait secoué, il agitait les sabots tel un diable, ils s'étaient retrouvé dans cette forêt un peu par hasard, voguant de contrées vierge, en montagne solitaire ou sur les plages katanaise pour flâner; ils n'aimaient pas vraiment la compagnie des hommes.

Limos grimpa sur sa monture et ils partirent au galop à travers l'épaisseur mince de cette végétation forestière en direction de ce cri.
 
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DeletedUser44469

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Le necromancien tenta de se souvenir comment il fut arrivé dans cette taverne. *Pourquoi Hades aurait-il voulu l'y retrouver?*
C'est en se réveillant qu'il vit a cote de lui une femme ravissante, dotée d'une beauté dont même les étoiles seraient jalouses. Mais malgré un effort immensurable, il ne parvint pas a s'en rappeler, et décida alors d'attendre son réveil.

Il ouvra la fenêtre, et vit une scène digne des meilleurs peintures.
*C'est vraiment dommage qu'il ait tout oublié*
Il remit son armure, d'un noir si sombre qu'on dirait qu'elle absorbe la lumière, et prit son épée, prêt pour une journée qui s’annonçait bien différente de ce qu'il avait vécu jusqu'alors. Mais parmi toutes les notes joyeuses qui retentissaient autour de lui, il senti quelque chose, qui lui était propre... le danger, ou, plus précisément, la mort... Il n'en fit aucunement dérangé pour autant. Apres tout, c’était son métier.

La beauté de la clairière dans laquelle se situait la taverne n’étant que pale a cote de celle qui gisait sur son lit, il fit tomber son armure et y retourna pour se coucher de nouveau avec elle, l'admirant comme il n'avait jamais eu raison d'admirer quiconque d'autre.

Il jura qu'il sera a elle pour l’éternité... puis, a travers sa rêverie, sentit les bras de sa douce l'entourer, l'attirant conte elle, et il s’oublia une fois de plus.
 
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DeletedUser

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Dans la même taverne, une homme finissait sa nuit sur une des tables de la pièce principale. Les rayons du soleil commencèrent à le sortir de sa torpeur et son regard vitreux s'ouvrit pour fixer sans les voir les nervures du chêne que constituait auparavant le meuble sur lequel il s'était assoupi. La dose d'alcool encore présente dans ses veines l'empêchant de réflechir, il ne se demanda pas où il était, ni pourquoi il avait encore fini dans cet état... Quoique c'était devenu une habitude depuis que l'autre gueuse l'avait... Mais c'est une autre histoire, revenons au présent.

Cet homme, plus semblable à un ours sorti de son hibernation qu'à un véritable humain, entreprit un essai de redressement, lamentablement échoué. Il chuta lourdement sur la table et décida de retourner dormir, ce qu'il fit avec autant de grâce et de volupté qu'un oiseau qui essaye de creuser un tunnel.

Quelques heures plus tard, l'ivrogne avait fini par décuver un petit peu et put enfin se redresser sans trop de mal. Il héla l'aubergiste, lui commanda une pinte de cervoise et se fouilla les poches intégralement avant de trouver quelques pièces à lui donner en échange. Sa boisson ingurgité, il se leva et sortit en titubant de la taverne, en quête d'un ruisseau ou de quelconque endroit où il pourrait essayer de se redonner un semblant d'humanité.
 

DeletedUser

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La jeune femme, assise dans l'eau claire de la rivière, se délectait de la sensation revigorante de la fraîcheur de l'eau. Après la longue route qu'elle venait d'effectuer, elle en avait cruellement besoin. Elea respira un grand coup et commença à s'amuser à créer des mini tourbillons, faisant tourner en bourrique les quelques poissons qui passaient par là. Elle prit dans ses mains un peu de cet élément qui l'entourait et entreprit de se regarder, elle n'avait pas été confronté à un miroir depuis bien longtemps.

Ses yeux d'un bleu profond et doux, que certains trouvaient pourtant glacial et acéré, étaient cernés. Son sommeil n'était plus ce qu'il était dans son enfance, elle dormait mal et peu, quand elle dormait. Ses longs cheveux d'ébène étaient emmêlés à cause du vent et de la poussière de la route. La terre sèche n'était décidément pas son terrain de prédilection. De ses doigts fins, elle entreprit de les démêler, s'aidant de l'eau pour les laver. Ceci fait, elle se trouva légèrement plus présentable. Ceci étant dis, il n'y avait personne à qui se présenter dans les environs.

Son regard s'attarda enfin sur sa tâche de naissance, au début de la droite de son cou, juste au dessus de sa poitrine, dévoilé par un haut déchiré à cet endroit, couvrant juste ce qu'il fallait pour épargner sa pudeur. Le symbole de sa déesse.

Elea n'avait pas toujours été une fervente croyante et, même encore, il lui arrivait souvent de douter. Mais certaines choses comme cette tâche lui rappelait que son doute n'était dû qu'à sa mauvaise foi. Sa déesse avait toujours été là pour elle, sauf une, qu'elle n'était pas prête d'oublier.

 

DeletedUser11347

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La branche se balançais de haut en bas, et dans un bruissement rapide une autre branche se mit a bouger de la même façon. Quelques mètres plus loin une troisième. Si on ce concentre on pouvait voir une ombre se déplacer de branche en branche. L'ombre s’arrêta sur une branche et commença l'ascension des derniers mètres de l’arbre. Une fois l'ombre sortit des feuillages on pouvait s'apercevoir que c'était un enfant d'une quinzaine d'année. A son dos était accroché un arc, ainsi que 2 lames courtes, on pouvais aussi remarquer son carquois accroché à sa taille. Ses cheveux en pagailles aussi noir que du jais descendait en bas de son cou. De son point d'observation on pouvais voir l'ensemble de la forêt.

Il avait toujours vécu au plein cœur de la forêt. La densité de la végétation présente ne laissait jamais pénétrer la lumière du soleil ainsi que le pluie des nuages en ces lieux. L'ombre des chênes millénaires l'avait vue grandir, l'avait protéger et l'avait nourri. Fruit d'un amour interdit, il fut cacher au centre de la forêt, la ou personne ne s'aventure. Fils de la dryade Quercas et d'un humain normal, il fut enlever par la déesse Artémis à sa naissance puis confié aux arbres de la forêt.

Durant son enfance Artémis lui avait appris la chasse ainsi que les bases du langage humain pour savoir communiquer avec eux. Car un jour il devra aller à leur rencontre. Elle lui avait aussi donné un nom. Elle lui donna le nom de Fysil.
 
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DeletedUser44744

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Le soleil, s'assombrissait, son pâle rayon faiblissait, il tombait désormais, et dans de longs filament lumineux enflamma le ciel de ses ombres colorées. Une chaise sommaire, constituée de trois pieds noueux, en bois morts, ressemblait à un tabouret mais avec un dossier, courbe et large, d'une bonne taille. Un amas de branches, parallèles, perpendiculaires ou de biais, tenu sommairement par d'étranges lanières, formaient un cabane pourtant solide et pratique. A la taille décrite comme respectable. Le vieillard assis sur l'objet de fabrication originale, se tenait face au soleil, devant l'entrée de son abris. Il revêtait sans pudeur un pagne et laissait nu son torse, ses jambes aux mollets musclés et son crâne.
Le soleil ébloui ses yeux, se refléta à quelques mètres sur en aval d'étranges pierres et s'estompa sur les troncs nus.

Arrivé ici des mois avant de voir tomber les premières feuilles, qui jaunirent sur un sol dur, terne craquant sous les pieds, pieds vêtus d'ailleurs de sandales de cuir d'où dépassent une semelle étrange de bois rigide, il avait vu les arbres se courber sous le poids des fruits, puis se relever, apaisés pour venir mourir durant l'automne naissant, et renaitre au printemps.

Il avait vécu de champignons, de baies et de racines, mets délicats et secrètement gardées par le tapis de feuilles mortes ou plus tard par les premières neiges.
Heureusement, il aimait à flâner. Il n'était plus un guerrier ou du moins il n'avait jamais été un guerrier mais le deviendrais surement dans les prochains jours.
C'est bien là tout ce qu'il croyait savoir. Il avait bien cru, apercevoir,ou sentir, une présence dangereuse sous ces arbres, mais il était resté.
Sa vie d'errance, de philosophie, et de contraintes avait soumis son esprit à la bonté, mais son but était au dessus de cela il le sentait, à vrai dire cela expliquait ceci. Il n'avait pas réellement souhaité atteindre cette clairière, il y avait été poussé par un instinct, animal, sauvage, ou divin !

*Qu'avais-je vécu avant, je n'en sais rien, je suis né peut-être, mais à ce jour, une nouvelle vie commence, ma renaissance à provoqué l'amnésie, je suis désormais guidé comme une bête par l’appât des dieux... Mes origines m'importent peu, je suis bon me semble t-il, débrouillard et solitaire, venir en cet endroit perdu, n’était probablement qu'une envie normale. Mes pensées me sont indiscernables.*

L'envie lui pris un matin de sécuriser sa cachette, et s'emparant de pieux artisanaux, de terre collante, et de plantes folles, il rendit aux couleurs de la nature les murs de sa tanière. Il entreprit d’épousseter puis de couvrir son gigantisme de sa grande cape noire et partit marcher.

Jamais lassé de sa nourriture modeste, de son abris humide et froid, il avait appris à se cacher à connaitre la forêt. Et ses occupants. A l'occasion d'une de ces balades, surement dans la fin du printemps tardif, il découvrit un, puis deux, puis trois crottins, de chevaux absents de cette nature sauvage toute l'année *Tiens, les dieux se serviront peut-être à nouveau de moi... C'est donc pour cela qu'on m'a mené ici.*
 
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DeletedUser2929

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La rivière reflétait les branches des arbres centenaires et la joliesse du lieu. Les flèches dorées d’Apollon transperçaient les nuages denses, puis mourraient gracieusement dans l'eau paisible des flots. C'était une belle journée fait d'ombres et de lumières, de sourires et de sang.

Le lièvre se lacéra parmi les crocs et voyagea dans l'antre de la créature. Cela faisait quelques heures qu'il ne parvenait pas à trouver de repas consistant, ce fut donc une délivrance d'avoir trouvé ce pauvre animal coincé dans un piège éraillé. La chance lui souriait. Mais contrairement à ses compères, il exprimait régulièrement un autre besoin : celui d'être propre et seyant, malgré son apparence. Sur ces entrefaites, sa crinière ondula en un geste de grâce tandis qu'il s’éclipsait vers les torrents silencieux.

S'approcher ainsi d'une source était un danger. Non pas parce qu'il avait des filiations à la chimère et ses flammes ardentes, car il avait appris à les contenir au plus profond de lui-même, mais vis-à-vis des Hommes. Ces êtres violents, sans le connaître, auraient aussitôt l'envie de l'abattre s'ils le découvraient. Ses abords de bête inspiraient la crainte si ce n'est l'effroi.

Enfant de Typhon et d'Echydna, qu'il avait reniés en comprenant qu'il ne souhaitait pas servir le même dessein. Il changea alors d'aspect hormis son attribut du feu et sa tête de lion. Il devint bipède et défenseur d'Apollon sur Terre. Ainsi c'est ce qu'il contemplait, mélancolique, dans le miroir fluide du ruisseau.
 

DeletedUser42587

Guest

Etait-ce un bruit ou bien le nuage qui cachait momentanément le soleil qui l’avait sorti de sa sieste ? Elle n'aurait su le dire, cela étant, elle n’avait que trop perdu de temps. Le soleil avait entamé sa descente et il lui fallait avancer. Non pas que ces bois lui déplaisent, dormir à la belle étoile était quelque chose qu’elle trouvait très agréable habituellement, mais cette forêt ne lui inspirait rien qui vaille.
La mélodie de la brise entre les feuillages résonnait de façon lugubre à ses oreilles. Et la beauté du paysage n’apaisait pas ce sentiment d’insécurité qui ne la quittait pas depuis son entrée dans la forêt. Mais la rivière lui semblait être un endroit plus tranquille, elle décida donc de la longer. Elle attrapa les rênes de sa monture et entreprit de marcher à côté d’elle en attendant que le sol devienne plus praticable.

Sa longue cape attachée à la selle de son cheval, elle allait donc bras nus, profitant de la douceur du jour. La brise printanière faisait virevolter ses longues mèches brunes, aussi noires que sa peau était blanche. D'aucun dirait qu'elle était assorti à son cheval, tant le pelage clair de la bête tranchait avec ses crins noirs. Ils avaient également en commun leurs silhouettes fines mais musclées. C'était là un fidèle compagnon qui jamais ne tentait d'aller a l'encontre de la volonté de sa maîtresse, si maîtresse elle était.
Noa avait l'apparence d'une jeune femme d'une vingtaine d'année. Ses iris d'un gris si particulier, dont on pourrait dire qu'ils étaient argentés, la paraient d'une beauté froide sans pareille. La cotte de maille légère recouvrant sa robe en byrros lui donnait une allure guerrière mais néanmoins féminine, aillant exactement la même coupe que sa robe de lin.
Pour plus d’aisance dans ses mouvements, elle avait fait tailler la maille jusques au bas de ses hanches, laissant à ses jambes suffisamment de liberté pour monter à cheval. A son cou, elle portait ce collier argenté, dont le métal était si dur qu’il en était incassable, et duquel elle ne se séparait jamais. A son bout pendait une amulette.
Un œil averti reconnaîtrait aisément les roses d’Aphrodite gravées sur l’amulette, mais plus beau que le contenant, c’est le contenu qui lui était précieux.

Soudain, la rivière tombait en une petite cascade, pour se déverser dans un bassin, puis reprendre son chemin tortueux à travers les pierres blanches. Il lui faudrait à nouveau s’engager dans la forêt pour rejoindre le bas de la rivière. Du haut de la cascade, elle avait une vue imprenable sur cette partie de la forêt et sur le bassin à ses pieds. Elle s'avança vers le bord pour apprécier la hauteur de la cascade donnant par inadvertance un coup de pied dans une pierre qui s’envola pour retomber bruyamment dans le bassin, au bas de la cascade.

 
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DeletedUser43193

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IL avait finalement quitté la rive de cette magnifique rivière - bien qu'à contrecœur - lorsque le chemin y était devenu trop inconfortable pour son cheval.

Il avait donc repiquer dans la forêt jusqu'à ce qu'il entende le bruit d'une cascade proche ...
Ayant grande envie de se rafraîchir malgré que les nuages aient un peu voilé le soleil, il se dirigea vers la source du bruit.

Arrivé en vue de la cascade, il vit qu'elle se jetait dans un bassin ...

*Parfait endroit pour me baigner , un bassin!*

Il contemplait la surface lisse de l'eau quand soudain une pierre dégringola du haut de la cascade et plongea bruyamment dans l'eau ...
Ses sens soudain aux aguets, il scruta les environs et aperçu finalement une jeune femme en cotte de maille près du bord, en haut de la cascade.

C'était la première personne qu'il voyait depuis qu'il avait quitter Setos , aussi la curiosité eu raison de la prudence et il s'avança à découvert, en vue de la guerrière.

Il restait tout de même à proximité d'un gros rocher derrière lequel il pourrait s'abriter au cas-ou ...
Il ne voyait pas d'arme de jet dans les mains de la jeune femme, mais lui même avait la main sur la poignée de son arbalète double, soigneusement cachée dans un repli de sa cape , il n'avait aucune intention hostile mais la vigilance restait de mise ...
 
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DeletedUser44469

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Malgré quelques soucis pour s'extriquer de sa promise, le nécromancien se leva et partit en enfilant de vitesse sa parure de guerrier, bien qu'il n'en fut pas un. Effectivement, aimant la magie sombre qu'il maîtrisait, il se plaisait plus à lire des livres soporifiques et longuets qu'à se batailler avec ses frères d'armes, car même s'il maniait parfaitement une épée, il lui manquait la force physique pour faire du mal ne serait-ce qu'a une mouche.

Aujourd'hui, il cherchait Hadès, son dieu et patron. *La dernière fois qu'il l'avait invoqué, c’était pourtant bien ici qu'il a dit de venir...*


- Seigneur, si vous etes la, accordez-moi le privilège de vous admirer.

- Je vous l'accorde.

Hadès sort de l'ombre d'un arbre, grand et pale, habillé tout en noir.

- Je veux que tu ailles de l'autre côté de cette foret, et que tu y cherches un homme marchant sans pieds. Il s'est rendu introuvable par les dieux: il incombe donc à toi, mon élu, de lui montrer ce qui arrive à ceux qui souhaitent se soustraire à la mort.
Fais cela, et ta dette sera payée.

Hadès rentre dans l'ombre, et disparaît.

- Merci, seigneur. Je partirai de suite.

La dette payée... il attendait cela depuis des années, depuis qu'il a découvert son talent pour faire vivre les morts... D'un pas décidé, le nécromancien quitta la clairière et courut sur le chemin, déterminé d'enfin être libre.
 
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Elea était maintenant allongé sur le bord de la rivière, le bas du corps toujours dans l'eau, elle prenait un repos salvateur. Le doux bruit de la cascade tout prêt d'elle la berçant, à tel point qu'elle failli oublier toute prudence et s'endormir. Elle ne connaissait pas cette forêt, ce n'était pas le moment de prendre trop confiance. Pourtant, cette forêt lui faisait penser à celle dans laquelle elle jouait quand elle était plus jeune, à Irka, avant que ne se passe ce qui avait changé sa vie. Elle ne pouvait que se sentir bien ici.

Soudain, elle entendit un bruit de sabot martelant doucement le sol. Elle sorti précipitamment de l'eau et alla se réfugier tout près de la cascade, derrière un arbre. Grand bien lui avait pris. Au moment où elle était sorti de l'eau, une pierre était venu s'écraser à l'endroit même où elle reposait quelques instants plus tôt.

Maintenant cachée, elle pu voir un homme s'avancer dans la lumière à découvert. Cet homme paraissait intrigué par quelque chose qui se trouvait en haut de la cascade mais d'ici, elle ne pouvait pas vraiment voir de quoi elle s'agissait. La méfiance de voir un homme armé l’empêcha de se montrer, et elle se contenta de le regarder. Que faisait-il ici ? On lui avait dis que la quiétude de cette forêt était rarement dérangé. Les rumeurs étaient elle infondées ? Elle espérait sincèrement que non.
 

DeletedUser44744

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Il lui fallait une arme, et les armes ne se trouvent pas dans les forêts, désormais ces paroles inutiles dans sa quête première laisseront la place au langage de l'épée !
Ceci étant parois plus commode et plus simple.
Il ajusta sa capuche, sur son mystérieux visages. Son corps entier ne semblait que trop différent, après avoir réfléchi, on eu peut en venir à une conclusion, il n’était pas humain, sa silhouette taillée dans des os larges, rappelaient plus différentes bêtes, passant des oiseaux aux félins et des reptiles aux canidés.


"Je me demande justement s'il n'est pas tant de montrer ma véritable apparences aux guetteurs de ces bois" souffla t-il... puis l'on entendit siffler son langage subtil, travaillé et mystérieux !

Suivant la rivière il marcha, dans l'intension de rejoindre les rapides prochains, menant vers une cascade propice à la détente et la réflexion, bordée de sureaux épanouis, dans leurs fins de saisons, de jonc et de roseaux frais et verdoyants.
Il avait posé des filets cachés sous un tronc déracinés, il pris deux truites, met rare et délicat, il relâcha la plus vigoureuse et ramassa dans les mailles deux goujons stigmatisés par les fins cordages. Il glissa et tomba dans l'eau, trempant sa lourde cape. Déçu il perdit un goujon qui fila comme une flèche hors de la pression qu'exerçait sa patte.
Il jura incompréhensiblement et sortit de la rivière. Il commença à délier les nœuds de sa cape, mais s'abstint, il avait entendu un bruit étrange, en contrebas, derrière les arbres touffus.

C'était une journée parfaite pour se baigner, et son habit devrait sécher sous le soleil chaud, malgré les quelques nuages qui passaient, le montrant toujours plus bas dans le ciel.
 
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DeletedUser42587

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L’homme sorti des bois et leva la tête vers elle. Elle n’eut pas peur pour autant, de son point de vue en hauteur, elle ne risquait pas grand-chose. Elle resta donc debout à le détailler.
Un de ses bras était ballant tandis que l’autre restait caché sous un pan de sa cape. Elle ne douta pas un instant qu’il fut armé. Pourtant c’est de la curiosité qu’elle croyait lire dans sa posture, plutôt que de l’animosité.
Regardant brièvement sur sa gauche, elle vit une piste. Elle devina qu’elle descendait vers le bassin, elle engagea donc sa monture sur le chemin.

Descendre ne lui prit que quelques minutes, durant lesquelles son rythme cardiaque s’accéléra. Elle avait le don de se mettre dans des situations houleuses, ses choix, guidés par son impulsivité plus que par la prudence s’avéraient souvent mauvais. Malgré cela, elle était toujours là. Sa main libre empoigna une dague par le bout de la lame, prête à la lancer sur l’homme au moindre risque. Née sparte, elle n’avait jamais crains de se battre, même si, elle le savait, son gabarit ne lui était avantageux qu’à distance.
Elle arriva d’abord à hauteur de la monture, du moins le pensait-elle, de l’homme. Puis sortant du bois, elle arriva au pied de la cascade. Il était là, immobile face à elle.
*Grand, belle carrure, un possible compagnon de voyage peut être*
Elle planta ses iris si particuliers dans ceux de l’homme:


Qui ai-je l’honneur de rencontrer dans ces bois qu’on prétend si peu propices aux rencontres, si ce n’est mauvaises ?

 

DeletedUser43193

Guest
La guerrière disparut soudain de son champs de vision.
Mais malgré le fracas de la cascade il entendit des bruits de sabots ... Apercevant une piste sur sa droite, il se douta que si elle descendait , elle arriverais sûrement de par là.
Aussi attendit-il son éventuelle arrivée, solidement campé sur ses pieds.

Elle ne tarda pas à arriver, et quand elle lui fit face, son regard sembla le transpercer ... Et si cela ne l'impressonna guère, la couleur de ses iris en revanche le fascinèrent ...
Elle s'adressa ensuite à lui ; ce à quoi il rrépondit :
Je me nomme Tseufos et vous?
Quand à ce qui à entraîner ma présence ici c'est une longue histoire ... Mais rassurez vous je suis loin d'être mal intentionné, au contraire, je ne connais pas la région, donc si je pouvais faire un bout de chemin avec vous , je craindrais moins de me perdre ...
 
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