[RP] En sillonnant Katane ...

DeletedUser44744

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Notre compagnon mis dans une sacoche sous sa cape, les poissons. Suivi les dernier méandre du ruisseau menant à la cascade : le bruit s’était tu.
Des sabots, doucement posés sur le sol firent un léger choc à sa gauche. Mais il ne vit rien.
*Trop tard... Un jour peut-être rencontrerais-je le but de ma quête.*

Il plongea ses grosses mains, ou plutôt des pattes, avec cinq doigt gros et poilus. D'une pilosité blonde ou rousse, munis de légères griffes. Soulevant une pierre il soupira, la reposa en repris une autre la souleva, une forme s'agita et il coinça rapidement dans sa poigne une écrevisse brune, aux petites pinces qui s'agitait dans tout les sens. Il la tua sèchement priant en silence.
Ses yeux verts aux pupilles grosses et rondes scintillèrent quand il lança à sa gueule la créature, et un bruit sec claqua quand il referma ses crocs sur sa proie.

Il s'assit sur un rocher au bord de la petite falaise et le regretta de-suite, un homme, et une femme était posté en contrebas, ils parlaient. Il était évident qu'il allait se faire remarquer.
 
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Ce jour-là, la contrée habilla la Forêt d'un beau vert alors qu'un chaud soleil refléta l'été naissant.
Cette forêt aussi sublime que profonde, abritait divers mystères. Face à notre homme, un ruisseau rythmant les saisons de quelques arbrisseaux dans le creux d'un vallon.

Assoiffé, Orthopédix plongea ses mains dans ce court d’eau frais afin de se désaltérer, son visage s’y reflétant devint soudain flou. L'Eau de sa mémoire farouche, rappela à notre homme chaque mot énoncé, chaque syllabe, qu’eut pu prononcer Héra dans une profonde cacophonie de mensonges.
L'Eau ne put oublier et lui rappela chaque jour son enfance…

Au loin, un torrent au chahut furibond, dont le grossier courant se tarit en trois bonds.
Notre homme, abreuvé, se remit de ses émotions avant de se relever afin de suivre ces grands bruits et grands fracas.
Arrivé au sommet, il vit ce fier torrent, dont les flots écumeux rongeaient les fondements d'une vieille ruine. Il le vit tout couvert d'une obscure bruine, qui s'élevait par l'air en tourbillons fumeux.

Tout autour, les mousses et fougères frissonnèrent. Alors que des bruits de sabots se firent entendre, clintonies et trilles tremblotèrent.
Les iris, cornouillers et trientales se hérissèrent, toutes ces mélodies firent tendre l’oreille de notre homme, à la fureur et clameur du torrent. Son regard cherchant la source de ses bruits de sabots, il vit soudain au loin une cavalière.
 
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DeletedUser42587

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Elle resta quelques secondes sans repondre, jaugeant l’homme.
On m’appelle Noa, dit-elle sans le quitter du regard.
Mais qu’est-ce qui te fait croire que je connaisse la région ?

Elle rangea sa dague dans un étui accroché à sa cuisse et attacha sa monture à une branche.
Tout en restant sur ses gardes, elle prit place sur un rocher au bord de l’eau. Se tenant de biais pour avoir un œil sur l’individu. Un minimum de prudence restait nécessaire.
Pliant se jambes, elle enroula ses bras autour et attendit, tête posée sur ses genoux, que ce Tseufos ne daigne répondre.

Soudain, malgré le bruit de la cascade, elle se rendit compte que c’était calme autour d’eux, bien trop calme. Les oiseaux ne chantaient plus. Même l'air avait cessé de faire virevolter ses longues mèches brunes. C'était comme si la nature retenait son souffle. Un frisson la parcourut.
 
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DeletedUser43193

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La cavalière lui révéla son nom : Noa.
Mais elle lui demanda aussi ce qui lui faisais penser qu'elle connaissais la région ...
Après réflexions il lui répondit :

J'ai moi aussi entendu dire que cette contrée était peu peuplée , donc j'ai supposé que ...

Il s'interrompu brusquement quand il s'aperçut que quelque chose la préoccupait.
Comprenant la cause de son malaise , il scruta les environs et aperçu brièvement une créature en haut de la cascade -où se trouvait auparavant Noa ...

Dans le passé , il avait été chevalier , et soudain , mué par un instinct protecteur, il dit à Noa :

J'ai aussi entendu dire que ces contrées n'étaient pas sûre ... je ne doute pas de votre capacité à combattre, mais il serais sûrement plus prudent que nous restions ensemble , au moins pour cette nuit ... je ne suis pas certain de ce que j'ai aperçu en haut de la cascade, mais ça n'avait rien d'humain ...
 
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De l'eau. Il lui fallait de l'eau de toute urgence. Contrairement à son habitude d'ailleurs, l'eau n'étant pas sa boisson préférée, mais de toute manière il n'en avait pas besoin pour la boire, il avait sa gourde pour ça. Par contre pour se nettoyer oui. Sa barbe hirsute lui donnait un air de détraqué et son regard vitreux n'aidait en rien. Mais ça il n'en avait cure, depuis quelques temps rien ne le motivait à se faire beau. Par contre le sang qu'il avait retrouvé sur ses vêtements et ses mains étaient plus dérangeant. Enfin moins que les doigts coupés qu'il avait retrouvé dans sa sacoche. Qu'avait-il donc pu faire cette nuit ? A qui appartenaient-ils ? Il ne voulait surtout pas se faire connaître, au contraire il voulait être aussi discret qu'une ombre, mais apparemment l'alcool avait voulu autre chose. Il faut avouer que cette boisson que le tavernier appelait "Bave De Zeus" était assez forte, même pour lui. Il en avait même gardé une bouteille !

Dans le but de faire disparaître toutes ces traces aussi désobligeantes qu'étranges (non ce n'était pas lui... Du moins il ne s'en rappelait pas), Lorredan cherchait donc un point d'eau depuis un moment. Il avait quitté l'auberge au petit matin et maintenant le soleil était haut dans le ciel et il commençait à faire chaud, surtout sous sa capuche, qu'il décida d'enlever. Qui pouvait-il y avoir dans des bois comme ça alors que la guerre faisait rage à quelques centaines de lieux de là où il venait ?

Malgré ce qui lui restait d'alcool dans le sang, il remarqua vite que son analyse était particulièrement fausse : devant lui se tenait un couple, ou du moins un homme et une femme, qui ne semblaient pas encore l'avoir remarqués. Il changea donc de direction, ne voulant pas se faire voir, quand il entendit la cascade. Son cerveau embrumé fit rapidement le rapprochement avec ce qu'il cherchait, et il ne put se résigner à repartir, il décida de se rapprocher discrètement en les contournant, pour attendre qu'ils partent. Ce faisant il découvrit une troisième personne, elle aussi cachée derrière un arbre. Il jura un peu fort et se recroquevilla, elle avait dû l'entendre !

 
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Elea sursauta en entendant un juron dans son dos. Elle se retourna vivement et chercha du regard la source du bruit. Ce faisant, elle vit un homme qui devait tenter de se cacher, mais qui, curieusement, était encore plus visible que s'il n'avait rien tenté pour. Elle se demanda qui pouvait bien être cet homme qui risquait de la faire se découvrir, même si elle ne savait pas bien de quoi ou de qui et pourquoi elle se cachait. Avoir des compagnons de route pourrait être plaisant, elle en avait marre de parcourir les routes seules. Mais l'homme qu'elle avait vu en premier, et qui discutait avec la cavalière avait quelque chose qui ne lui revenait pas.

Discrètement, elle s'approcha de l'homme qui avait l'air bien mal-en-point. Ne voulant pas être découverte, elle lui fit signe de se rapprocher de sa cachette, bien meilleure. Elle espéra qu'il aurait assez de bon sens pour être un peu plus discret que précédemment, s'il décidait de se rapprocher. Elle ne voulait pas que l'attention de l'homme plus loin soit attirée de ce côté.

Tseufos l'avait elle entendu se nommer. Cela ne lui disait pourtant rien. Elle ne comprenait pas du tout pourquoi elle se méfiait de lui mais elle avait appris, même si elle n'avait pas une grande expérience de la vie, à faire confiance à son instinct.
 

DeletedUser44744

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*Avais-je été découvert,
ces être infimes avaient l'air bien menaçant, dans leur façon de tendre l'oreille, de guetter,
méfiant étaient les humains mais jamais il n'en avait vu avec les sens si avisés,
les muscles aussi prêts à la détente pour la fuite que pour l'attaque, toujours prêts à passer à l’offensive, jugeant leurs entourages, remarquant chaque détails.
Il avait pensé que sa carrure lui permettrait toujours de vaincre de si petite créatures.
Il était un Amarok, une race puissante ! Bien plus que les humains, êtres impurs et sauvages. Mais ces deux là semblaient forts, intelligents et rapides, tandis qu'il était lui farouche, désarmé et perdu.*

Déçu de ne surmonter sa peur et de se montrer aux étranges étrangers, il hésita à s'enfuir, mais le regretta.

" Je ne suis pas un lâche " souffla t-il d'une voie animale. Il s’appéta encore une fois à se montrer et à saluer les étrangers. Mais il était difforme et surtout à la carrure menaçante avec ou sans son capuchon. Il resta en retrait.

Il resta pensif, s’assit dans sa lassitude inconfortable. A l’abri des regards, espérant à la fois la venue des étrangers à sa rencontre mais les craignant pourtant à la fois. Il lui fallait une arme. Une arme humaine et précise, qui le ferait paraitre à un respectable guerrier.
Il jeta à ses pieds sa lourde cape... Une silhouette couverte d'une fourrure brillante, blonde, ou rousses à certains endroits, se montra à l'air libre. Il avait une tête prolongée, une tête à l'air sympathique presque. Mais décorée de deux crocs luisants qui sortaient de sa gueule !
Une longue queue touffue servant surement de balancier à sa masse imposante reposait sur le sol, sortant d'un habit spécial, percé le couvrant comme un pagne guerrier, de la taille au genoux, et protégeant son poitrail robuste d'un renforcement de cuir retenu par deux bretelles se croisant dans son dos.
Ses deux bras ballants, à la morphologie humaine, mais aux maints félines munies de griffes, remirent en place sa sacoche sur son coté droit.
 
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A la vue de cette cavalière, il sut enfin d'où provenaient ces bruits de sabot, rythmant le pas de sa monture.
Une monture gracieuse, à la crinière si douce frémissante sous les caresses de la femme, ses naseaux dilatés bronchèrent sans cesse.
Son souffle parut si rapide sans que rien, elle n'y puisse, dut sentir ses muscles puissants onduler sous ses cuisses.
Ralentissant ses foulées, calmant sa chaleur, cadençant le rythme de toutes ses ardeurs, la cavalière se dirigea vers un individu.

Après quelques mots échangés, la femme s'éloigna quelque peu de l'homme et s'assit sur le marbre lisse d'un rocher, bordant l'eau.
A ses côtés, coulèrent les perles d’eau, immensurables flots, glissant entre les roches sans véritables accroches. Comme un rideau de pluie, la chute d’eau s’enfuit. La femme, caressée par la bruine fraîche, était d'une grande beauté, magnifiant ainsi cette forêt.

De là où se tenait Orthopédix, la nature sembla magnifique, du haut de la montagne, où l’eau ondula sensuellement.
Les rochers s’enivrèrent de fraîcheur intemporelle, tout comme cette femme, gouttelettes éparpillées en écrins de plaisir, pinceaux aux mille larmes embellies de transparence, un arc-en-ciel de désir jaillit de la cascade.
L’Homme émerveillé par tant de beauté, pataugea dans le bénitier de la terre, se tenant au sommet de cette chute subliminale, éperdu.
 
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Mince, elle l'avait vu ! Et elle lui demandait de se rapprocher, il n'y comprenait plus rien. Mais tout ahuri qu'il était, il ne se posa pas plus de questions et se rapprocha le plus silencieusement possible (ce qui ne veut pas dire qu'il y arriva). Il en profita pour observer la jeune femme de plus près, elle était vraiment belle. Sa tenue moulante lui plaisait beaucoup (allez savoir pourquoi) et son regard assuré le mettait en confiance. Il décela quand même une lueur de crainte qu'il associa au risque de se faire prendre et se demanda bien pourquoi elle voulait se cacher des autres qui continuaient leur discussion face à la cascade.

Arrivé à son niveau, il s'assit et tenta de cacher tant bien que mal toutes les marques de sang sur lui. Mieux valait ne pas alarmer la jeune femme. Elle le regarda et son regard lui fit l'effet d'une douche froide. Toute trace d'alcool sembla disparaître de son corps. Ses yeux dorés ne pouvaient lâcher le regard intense de la jeune femme, ses yeux bleus l'hypnotisant du plus profond de son âme. Il bougea la tête, ne voulant supporter plus longtemps un tel délice.

Il se déplaça lentement vers l'arbre voisin et s'accroupit pour regarder la scène, mais sans y faire attention, son esprit occupé par quelques sombres pensées. Quand soudain le comportement de l'homme de la cascade changea, il sembla se montrer plus méfiant. Son regard tourna, et Lorredan eut peur de s'être fait remarquer, mais apparemment c'était le haut de la cascade qui l'intéressait. Il suivit son regard et aperçut une silhouette à contre-jour, trop vite pour savoir de quoi il s'agissait. Mais apparemment il n'était pas le seul à fuir le front, et beaucoup de personnes se trouvaient dans un lieu que les cartes nommaient comme "inexploré".

 

DeletedUser42587

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La voix de Tseufos lui paraissait lointaine, tant elle était perdue dans ses pensées. Elle fixait un point invisible dans le bassin dont l’eau se parait de la couleur émeraude des feuillages alentour, trahissant une certaine profondeur. Elle ne saisit que la fin d’une phrase. Il avait parlé d’une chose non humaine en haut d’une cascade.
Elle tourna la tête vers lui, mais il lui tournait déjà le dos, et s’affairait auprès de sa monture.
Il lui fallut quelques secondes pour sortir totalement de sa rêverie et se rendre compte que c’est de cette cascade qui se dressait devant eux qu’il avait parlé.
Levant brusquement la tête, son regard resta fixé sur la silhouette qui surplombait la cascade.


Il ressemble pourtant fort à un humain ! Dit-elle à l’attention du Tseufos, mais suffisament fort pour que le fracas de la cascade ne couvre ses mots.

L’homme là-haut la fixait de ce regard qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle sourit en repensant au don d’Aphrodite, et machinalement, elle caressa un tatouage à la base de son poignet gauche. Il représentait un ruban noué autour de son articulation, et emplie de broderies et dessins divers et variés.
C’est par ce tatouage, apparu un matin après avoir reçu une prophétie, qu’Aphrodite lui avait fait don des pouvoir de son ruban, là où sont tous les charmes, désirs et tendresse. Charmes qui tromperaient le cœur des plus sages.

Elle n’attendit pas la réaction de Tseufos pour inviter l’envouté à descendre les rejoindre. Trop heureuse d’avoir trouvé deux compagnons de voyage.

 
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Soudain, éblouit par tant de beauté que lui offrit cette forêt, Orthopédix se remit de ses émotions et vit au loin cette femme lui faisant signe de les rejoindre au pied de la cascade.
*Serait-ce encore un piège venant des Dieux ?*

Pieds et poings liés à ses courbes harmonieuses, volontairement soumis à un éventuel sortilège, prisonnier de sa silhouette merveilleuse, il se mit en marche afin de rejoindre cette femme.
*Dois-je me méfier de sa beauté insidieuse ?*

Quand s'immisça ce désir incontrôlable, il la contempla avec ses manies délicieuses, car, près d'elle, il arriva enfin.
Bien que fasciné, Orthopédix resta sur ses gardes, se rappelant des muses de Poséidon dont il eut déjà dû résister et ne pas succomber.
Vastes sont les pensées que cette nouvelle muse pu noircir, châtiant et envoûtant l’âme de notre semi mortel. Enchaîné à ses soupirs, le genou en terre, il ne put être libre qu'en étant pétrifié.
Afin de la saluer, il lui fit une allégeance bien éphémère avant de détourner son regard.
 
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DeletedUser11347

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Alors qu'il sillonnait avec son regard ocre l’immense mer de feuille qui s'étendait à perte de vue, il vit un oiseau sortir de son abri. Il se saisit de son arc, et attrapa la première flèche disponible dans son carquois. Il positionna sa flèche, banda son arc et puis ajusta sa mire pour visée l'oiseau en plein vole. Il lâcha la flèche qui partir embroché le volatile. Il enfila son bras gauche et sa tête dans l'arc pour le positionner dans son dos, et se dirigea à la poursuite de son futur repas. Il sautait de cime arbre en cime arbre pour se rapprocher du point de chute. Une fois arrivé a proximité il commença a retourner dans l'ombre des branchages en sautant de branche en branche pour se rapprocher du sol. Une fois arriver sur une branche qui se trouvait à plus ou moins deux mètres du sol il se laissa tomber et atterri en souplesse sur le sol. Il vit sa proie quelques pas plus loin. Il se rapprocha et retira la flèche du corps de l'oiseau. Il l'essuya avec un linge qu'il avait sortit de sa sacoche, et la rangea dans son carquois. Il prit ensuite l'oiseau qu'il enroula dans le linge, et le rangea dans la sacoche.

Ça faisait cinq ans que Artémis ne lui avait pas rendu visite. Il l'avait pourtant recherché dans chaque recoin de la forêt et demander l'aide de tout les arbres mais il n'a jamais trouvé le moindre indice. C'est elle qui lui avait appris a se débrouiller seul en forêt, mais cette éloignement le faisait souffrir. Elle lui avait dit qu'un jour il devra quitter cette forêt, le temps était venu pour lui. Il allait sillonner toute la terre qui se trouvera sous ses pieds jusqu’à ce qu'il la retrouve. Il s'élança sur un petit sentier et quitta le cœur de la forêt et éclairer par quelque rayon de soleil il fit ses adieux aux arbres millénaires.
 

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La jeune sorcière jeta un coup d’œil à l'étrange personnage qui avait faillit la faire repérer. Lorsqu'il s'étais approché d'elle, elle avait pu remarqué qu'il empestait l'alcool, et son allure n'était pas beaucoup plus glorieuse, bien qu'un certain charme bien dissimulé se dégageait de sa personne. Peut-être aurait il meilleure mine avec des vêtements propres et s'il se lavait. En le détaillant, elle pu remarqué des tâches de sang qu'il tentait tant bien que mal de dissimuler.

*Sûrement le résultat d'une bagarre dans une taverne. Cet homme m'a l'air d'un ivrogne notoire*


Ne pouvant pas lui adresser la parole tant qu'elle n'aurait pas décidé si elle voulait se montrer ou non, elle reporta son attention sur la scène. Au moment où elle leva les yeux vers les personnes en face d'elle, elle vit un homme descendre du haut de la cascade, semblant subjugué par la femme sur le rocher. Elle était en effet très belle et Elea, du haut de ses 22 années, ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Sa beauté à elle ne lui avait jamais servi, bien au contraire.

Son regard s'assombrit considérablement à cette pensée. Mais elle se rabroua. Aujourd'hui, elle était différente. Aujourd'hui, elle avait ses propres armes, et elle était plutôt douée dans son art. Un jour, elle aurait sa vengeance.
 

DeletedUser43193

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Après s'être occupé de son cheval qui en avait grand besoin, il le laisse s'éloigner un peu plus loin .
Se retournant, il vit Noa faire un signe vers le haut de la cascade , se demandant si la créature était revenue , il regarda vivement dans cette direction.
Pour la troisième fois dans la journée, il aperçut une silhouette, celle-là était celle d'un homme, un homme de forte carrure.

Répondant à l'invitation de Noa , l'homme commença à se diriger vers eux .
Au fur et à mesure qu'il s'approchait , Tseufos put le voir plus en détails.

Il portait nonchalamment une imposante massue -de bois d'olivier à première vue- sur son épaule gauche, et était vêtu d'une tunique vraisemblablement taillée dans la peau d'un lion !

Regardant ensuite son visage Tseufos sourit, l'homme semblait complètement hypnotiser par Noa.

Néanmoins il ne lut aucune intention malveillante dans son regard, aussi se dirigea-t-il vers le bassin.
La chaleur de la journée le rattrapant soudain, il se déshabilla, et plongea promptement dans l'eau.

L'eau était vivifiante et lui fit le plus grand bien.
 

DeletedUser44469

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Après un long moment a courir sur la route, notre jeune nécromancien croisa une caravane de marchands qui allaient dans sa direction. Prenant pitié de cet homme presque mort de fatigue, ils le prirent dans un de leurs chariots et le firent boire et manger.

- Qui êtes-vous pour courir si loin si vite, monsieur? Pour quelle raison?

- Qui je suis est sans importance, et la raison n'est pas la mienne a vous divulguer, cependant, je peux vous dire que je vous remercie tous de m'avoir accueillis. Que puis-je faire pour me rendre utile, le temps que nous arrivons?

- Nul besoin de cela, a moins que vous sachiez parler le langage ancien des Vedrusi, monsieur.

- Quelle chance, les langues mortes sont ma spécialité. Quel texte souhaitez-vous traduire? Et pourquoi m’appelez-vous monsieur?

- Et bien, nous en avons plusieurs, et nous voudrions connaitre leur valeur... Pour ce qui est de vous appeler monsieur, nous avons présumés qu'avec votre armure et votre épée, vous ne pouviez qu’être quelqu'un de noble.

- Peut-être fut-ce le cas, mais il ne l'est plus actuellement. Maintenant je suis simple serviteur de notre maître a tous. Amenez-moi les textes, et je verrais combien je vais pouvoir vous être utile.
 
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DeletedUser42587

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Ce sentiment de plénitude fut de courte durée. L’homme, qui paraissait pourtant sous le charme, détourna le regard.
Noa fronça les sourcils. Aphrodite lui avait bien dit que son présent ferait de sa beauté un avantage, histoire de faire un pied de nez à tous les malheurs qu’elle lui avait valu enfant.

Est-ce cette forêt qui altérait les pouvoirs du cadeau de la déesse ? Ce ruban même qui avait fait ses preuves sur Zeus lui-même ? Peut être n’était-il pas un simple mortel ? Cette idée la traversa, mais elle ne s’y attacha pas. Pourtant elle avait cru voir un sourire satisfait lorsqu'il avait détourné son regard, comme un fait exprès
Elle en fut si troublée qu'elle en oublia de le saluer. Ou le fit-elle sciemment? Cela est-il elle passa à autre chose.


Je ne me suis que bien trop reposée. Passer la nuit à côté d’un point d’eau est-ce une bonne idée ? Les créatures qui peuplent ces bois, quelles qu’elles soient, vont venir s’abreuver à un moment donné. Ce n’est pas que je doute de vos capacités guerrières, loin de là, mais cela ne m’enchante guère.

Sur ses mots, elle se retourna vers le bassin et plongea son regard dans celui de Tseufos qui s'y rafraîchissait.
Attendant que son charme divin agisse.

 
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De son attitude plus que féline, la femme se retourna vers l'homme dans le bassin, le dévorant d'un désir profond dans ses yeux.
*Encore une muse jouant avec malice car sans doute pleinement consciente de toute son emprise qu'elle possède sous la prunelles fiévreuses des hommes...*

De sa beauté savoureusement frémissante sous un plaisir, effleurant notre peau suave d'envie, émana une danse endiablée où nos êtres se veulent mêlés, avant de s'acoquiner dans l'ultime. Une certaine sensualité émana de ses mouvements, capable d'enflammer et de déployer tout hommes de leurs sens, les consumant ainsi d'un brûlant désir fougueux.

Et en cet instant, alors que la femme, ayant remarqué que le barbare ne succomba pas face à sa beauté, usa de tout son charme sur l'autre individu, Orthopédix esquissa un léger sourire sous l'ironie de la situation.
Son esprit bien qu'embrumé à l'appel divin de la chair de cette femme, il sentit tout de même ses sens trompés pas des pensées indécentes et sulfureuses.
Mais il se refusa de succomber à sa merci.

Qui donc pouvait être cette femme ? Encore une muse envoyée par les Dieux ?
Serait-ce Héra qui l'envoya afin de le charmer ? Ou encore Aphrodite afin de se venger de la mort de son fils Eryx ?
Orthopédix resta de marbre, se posant d'innombrables questions.
 
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Et voilà qu'ils étaient trois maintenant, décidément ce n'était plus une contrée inexplorée mais un parc d'attraction cette forêt ! Et le nouvel arrivant avait une mine assez spéciale, on aurait dit un homme des cavernes... Qui n'était pas sans lui rappeler un héros, sans doute à cause de la peau de bête qu'il portait en guise de pagne. Tout ce beau monde roucoulait et se lançait des petits regards et des sourires en coin, Lorredan ne comprenait plus rien. Pour sa défense il avait été élevé en retrait du monde extérieur, dans sa Guilde, et en tant que mercenaire n'avait connu que la guerre. Curieux, il regarda plus attentivement les protagonistes : un guerrier et son cheval, sans doute un rôdeur, peut être même un chasseur de prime, de ceux qui pourchassent les déserteurs comme lui... Il faudra s'en méfier. A côté de lui se tenait une femme splendide. Son regard s'attarda quelques minutes sans qu'il puisse se détacher de sa beauté, mais détourna vite la tête, elle lui rappelait trop un mauvais souvenir. Néanmoins il se dégageait d'elle une aura peu naturelle. Quant au dernier, sa musculature imposante le rendait jaloux.

Il remarqua également le regard en coin méprisant de sa compagne de cachette, mais il n'y lut aucune peur ou colère, elle n'avait pas dû remarquer le sang, ou n'en avait cure. Tant mieux pour lui.

Intrigué par l'étrange conciliabule qui se tenait devant eux, il se décida à se rapprocher silencieusement (selon lui).

 
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DeletedUser43193

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Se dirigeant calmement vers le bord une fois satisfait de sa baignade il entendit les paroles de Noa.
Son regard croisa soudain le siens et il réalisa comme elle était belle ...

Ses yeux gris le transperçait et sa peau d'ivoire semblait si parfaite ... si douce ...
Malgré l'eau glacée il se sentit prit d'une fièvre brûlente quand son regard détailla ses courbes ... un désir intense l'envahit ...

*Je pourrais la suivre jusqu' ...*

Un craquement sec d'une branche qui casse alerta son instinct constamment à l'affût et le força -bien que contre son gré- à diriger le regard vers la source du craquement ...

Ses yeux perçant en trouvèrent directement l'origine :
Mal caché, un homme les épiait , à quelque pas, dans un taillis à l’orée de la forêt .

Il accéléra le pas, se dirigeant vers ses armes, son regard ne quitta l'individu qu'une fois, pour se diriger vers le colosse -qui était déjà armé et plus près de la forêt que Noa ou lui - et s'assurer qu'il l'avait aussi repéré ...
 
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Bon, sa discrétion légendaire lui avait encore fait défaut, il était découvert. Le cavalier l'avait remarqué, et sans doute le barbare exhibitionniste aussi. Perdu pour perdu, autant se montrer se dit-il. Il espérait seulement que personne ne trouverait bizarre un guerrier en armure légère perdu au milieu de la forêt... Enfin vu l'accoutrement des autres, il avait l'air banal.

Il s'avança en dehors de sa cachette, levant les mains en guise de paix. Sa main gauche étant enroulée de bandage et il avait mis sa sacoche sous sa cape. Il avait pris soin de remettre sa capuche en se cachant, et un bandeau cachait la partie inférieure de son visage. Il s'avança lentement, à découvert.

Arrivé au niveau des trois personnes, il s'inclina et déclara :


Veuillez pardonner mon intrusion, je ne voulais point vous déranger, je ne suis que de passage.

Anxieux, il attendit la réaction du chasseur.

 
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