[RP] En sillonnant Katane ...

DeletedUser2929

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Son odorat lui indiquait que plusieurs personnes se trouvaient de l'autre côté de ce monticule de terre et de ronces. Il sentait leurs chairs et leurs battements cardiaques, en l'occurrence plutôt prompts. De la nervosité ou de l'excitation... qu'importe, il ne pouvait rester ici, il lui fallait voir et comprendre de ses propres yeux.
Un rayon de lumière passa à travers les rameaux puis atterrit derrière la butte. Sans nul doute un signe discret émanant de son souverain céleste. Il n'hésita donc pas davantage et grimpa sans effort.

Trois humains dont une femme s'observaient comme des étrangers. Ils venaient apparemment de se rencontrer, et quelque chose de mystique provenait de cette dernière, créant un rapport de force inconscient. Les protagonistes étaient au bord du même ruisseau dans lequel il s'était baigné quelques heures auparavant. Il avait eu beaucoup de chance.

L'échange non verbal de l'homme crasseux qui se baignait et de la séductrice barbare s'interrompit net lorsqu'un craquement fit écho aux oreilles de tous. Sa tête se tourna également vers le sous-bois qui séparait la clairière du reste de la forêt. Un homme à moitié masqué en sorti, les bras en l'air, et déclara qu'il voulait rester en vie.



*Il vaut mieux que je n'essaye pas de faire la même chose...*
 

DeletedUser

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Elea soupira lorsqu'elle vit l'homme caché près d'elle s'avancer vers les autres, sachant qu'il avait été repéré. La discrétion n'était vraiment pas son fort, à se demander comment il avait pu la surprendre lorsqu'il était arrivé dans son dos. La scène devant elle changeant, elle réfléchit à sa position. Elle ne pourrait pas rester cacher trop longtemps, il lui faudrait bien, à un moment donné, sortir d'ici, ne serait ce que pour manger ou boire. Attirer l'eau à elle n'était pas ce qu'il y avait de plus discret.

La jeune fille décida donc de sortir de sa cachette, ne sachant d'ailleurs toujours pas vraiment pourquoi elle s'était caché. La surprise mêlée à la vue de ce Tseufos l'avait décontenancée. Mais il y avait cette femme et personne ne lui avait fait de mal. Sa méfiance était en train de se transformer en paranoïa. Comment expliquer pourquoi elle s'était cachée à leur arrivée ? Tant pis, elle en avait marre d'attendre qu'ils veuille bien partir et de toute façon, la compagnie humaine lui manquait. Enfin humaine... Pas sûre que tout le monde soit bien humain ici, ou du moins ordinaire.

Prenant enfin sa décision, elle sorti de derrière son arbre, prête à invoquer son don pour la protéger, au moins le temps de s'enfuir. Ne sachant pas vraiment comment se présenter, elle alla le plus naturellement possible jusqu'à la rivière pour boire un peu. Elle savait qu'elle donnait l'impression d'être sans défense mais ses sens étaient à l'affût de toute menace qui pourrait planer sur elle. Relevant la tête, elle sourit à la ronde, souhaitant se donner l'air sûre d'elle.


- Bonjour à tous. Il y en a du monde dans cette forêt aujourd'hui.
 

DeletedUser44744

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Il avait vu le barbare passer, il était alors venu rejoindre les autres, et un groupe de personne se composait en bas, comme par enchantement, s'il n'y avait pas là de quête ou d’événement créé par les dieux...
Il avait pris son temps pour réfléchir et voyant les différents personnages s’affairer, un homme musclé aux armes complexes et cachées, et avec un regard concentré, aux réflexes imprévisibles de grand guerrier, un barbare à la forte carrure, puissant comme un, sinon plusieurs taureaux, accompagné d'une femme les unissant et dotée de farouches aptitudes, avec un tatouage, un homme spécial bandé et trébuchant, suivi à l'instant même d'une autre femme qui sortait des bois.

Aaro, car s'était son nom se cacha à nouveau dans sa cape, camouflant tout ses attributs non humains...
Il sortit des fourrés, se pointa au sommet de la cascade dans une impatience qu'il n'aimait guère:


Salut à vous, cria t-il. Je suis Aaro, je vis des fruits de cette forêt depuis une longue année, les dieux m'ont guidés en ces terres. Je n'ai jamais vu un seul humain, ou autre créature intelligente fouler cette terre. J'en présume qu'il est tant pour moi de suivre les buts divins et de me joindre à vous, du moins je pourrais vous guider jusqu'à la sortie de cette foret.
 
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DeletedUser44469

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La plupart des textes que lui amenèrent les marchands furent largement sans intérêt, ce n’était que d'histoires sur la vie de tel ou tel choses qu'on peut apprendre dans n'importe quel bibliothèque ayant un minimum d’équipement. Cependant, il y en avait 4 qui valaient son attention.

Il y avait un livre de sorts dont, même pour lui, certains étaient bien trop compliqués pour en deviner l'effet précis. Il fut même content de pouvoir en deviner le sens général. *Peut-être devrait-il le demander a ses anciennes connaissances...*

Le deuxième, après longue étude, s’avéra n’être qu'une encyclopédie, ce qui en soi était intéressant, car ils sont très rares... bien que pas vraiment utile.

Le tiers, il le mit de côté, une carte indiquant les différents temples et endroits sacrés, ça lui servira sans aucun doute.

Le quatrième... ils avaient trouvé quelque chose. Ils allaient être riches.


- Savez-vous ce qu'est cela?

- Non, monsieur.

- Il s'agit du dernier parchemin de la Reine Etoile. Regardez, vous voyez comme il brille légèrement? C'est son papier spécial. Où l'avez-vous trouvé?

- Le messager a qui on l'a confié; c’était mon père, monsieur.

- Tu connais la valeur qu'il a, ce parchemin? Il vous vaudra dix mille pièces d'or et un terrain, vous pourriez commencer une vraie entreprise avec ça. Il suffira que vous la donniez au roi.

- Monsieur, nous vous devons grand. Que pouvons-nous faire pour vous?

- Vous être occupés de moi, et ce voyage, me vaut déjà bien cher. Je ne vous demanderai donc que trois choses: ce livre, cette carte, et que je sois libre de vous rendre visite quand je le souhaite.

- Monsieur, vous êtes bien généreux, et modeste. C'est un honneur d'accepter.

C'est ainsi que le jeune nécromancien fit ses premiers amis dans cette terre qu'ils appelèrent Gunthera...
 
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DeletedUser42587

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Noa se tenait debout à côté de sa monture, son arc bandé en direction du sommet de la cascade.
Tout était allé très vite. Un homme, était sorti des bois, bras en l’air, comme s’il se rendait. Sa tête était encapuchonnée et le bas de son visage caché par un tissus. Son bandage à la main laissait penser qu’il était blessé. Debout sur son rocher, elle avait observé le manège de ses compagnons. Ils s’étaient naturellement postés entre elle et l’individu. Tseufos avait tout juste pris la peine de couvrir sa nudité. L’autre homme, qui n’avait toujours pas donné son nom, et dont la carrure était impressionnante, était en première ligne.
Alors que le nouvel arrivant était sorti des bois, plus ou moins sûr sur ses deux jambes, Noa s’était levée pour se diriger vers sa monture, derrière son compagnon sans nom, une main sur son destrier, au cas où.
Une jeune fille était alors sortie des bois et s’était dirigée vers la rivière d’un pas peu rassuré. Elle avait, en apparence, le même âge qu’elle. Elle était sorti des mêmes bois que le blessé, quasi du même endroit d’ailleurs. Formaient-ils un duo ?
*Ils semblent bien trop différents pour voyager ensemble*


Mais elle n’eut pas le loisir de s’attarder dans sa réflexion. Son cheval devint brusquement nerveux. Couchant ses oreilles en arrière et piétinant le sol. Ses sens étaient en alerte et ceux de Noa le devinrent. L’instinct de survie de sa monture ne lui faisant que rarement défaut. Elle saisi donc son arc et une de ses flèches métalliques, prête à se défendre.
C’est à ce moment précis, qu’au sommet de la montagne, une silhouette fit son apparition. Cachée sous une lourde cape, la tête coiffée d’une capuche. L’ « être » en question disait appartenir à la quiétude de ces bois.
Pourtant, Noa garda son arc bandé en sa direction. La cascade n’était pas haute, et malgré qu’il veuille se cacher d’eux, il était difficile de leur cacher son apparence peu humaine, car d’en bas, ils pouvaient à leur aise regarder sous la capuche.
Et ce qu’elle y voyait n’était pas, au premier abord, bien humain.

 

DeletedUser

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Soudain, la situation dérisoire prit une toute autre tournure. L'échos de divers bruits permit à cet homme, ô combien sous le charme de cette femme mystérieuse, de se libérer de son envoûtement.

Le feuillage des buissons trembla et deux êtres en sortirent, l'un suivant l'autre.
Tout d'abord un homme, bras en l'air, paraissant fébrile et instable sur ses pieds, puant l'alcool à des rondes.
*Sans doute un ivrogne perdu dans les bois.*
Derrière lui, une jeune femme, qui d'un pas discret se dirigea vers la source d'eau afin de s'abreuver. On eut cru qu'elle ne s'était pas désaltérer depuis des années. Son haut déchiré, en disant long sur elle, confirma ses pensées, sa route n'était pas récente. Était-elle également perdue ?

Mais la quiétude ne provint pas de ces deux derniers. Alors que l'étalon de la muse se prit de nervosité, une bête fit son apparition au sommet de la cascade.
*Serait-ce donc cette bête qu'Eurysthée m'envoie capturer ?*
C'est au même moment où la femme se plaça derrière notre homme, qu'Orthopedix avança de quelques pas, prenant ainsi place devant elle, face à la cascade, et la saisit d'une main rassurée par la taille, comme pour la rassurer.
Bien que celle-ci pu sembler mystérieuse et dépourvue de toute innocence, son coeur d'homme ne pu se résoudre à rester indifférent, il se promit ainsi de la protéger.

Son dos se fit large, laissant pleinement apparaître sa musculature dorsale. Les jambes fléchis, ses pieds prirent racine dans la terre. Son regard, ne quittant pas la bête, refléta l'absence totale de peur. Une véritable muraille infranchissable se dressa devant la femme, face à cette apparition bestiale.
De sa main droite, Orthopédix renforça la prise de sa massue, la basculant de son épaule au sol. Sous l'impact de son arme redoutable, un léger tremblement naquit du sol.

Il resta ainsi immobile, sa position offensive et rassurante, attendant que la bête daigne se rapprocher, prêt à lui faire face et s'acquitter de sa tâche.
 
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DeletedUser43193

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En peu de temps beaucoup de monde s'était finalement révélé ...
Les deux premiers n'ayant pas l'air d'avoir de mauvaises intentions , il prit le temps d'enfiler un bas et une tunique en cuir.

Une silhouette se dressa ensuite -encore une fois- en haut de la cascade ...
Comme les autres, il remarqua rapidement que malgré la cape qu'il portait, l'individu n'avait pas tout d'humain ...

Il doutait que Noa ait besoin de protection maintenant qu'elle avait un arc entre les mains , mais il apprécia que le colosse s'interpose entre la bête et elle .

* Comme moi celui-ci est noble d'esprit , même si son bras risque de gêner Noa quand elle voudra tirer avec son arc ...*

Néanmoins il commençait à douter que la bête soit belliqueuse ...
Si c'était celle qu'il avait aperçue plus tôt lors de sa rencontre avec Noa, elle les épiait depuis un petit moment déjà ... et elle aurait déjà pu les attaquer maintes fois.

Son intention se porta donc sur les deux autres arrivants restés en retrait , et plus précisément sur l'homme en armure légère ...
Il connaissait bien ce genre d'homme ...

* Un mercenaire ou un déserteur sans aucun doute*
Connaissant lui même mieux que personne les horreurs de la guerre et ce qui pouvais pousser à déserter, il n'était pas méfiant pour cela.

Mais dans le cas où c'était un mercenaire ... il avait déjà eu des contrats sur des capitaines mercenaires ... ils étaient imprévisibles et agissaient souvent seulement dans leur intérêt ... de plus celui-là empestait l'alcool ...
 

DeletedUser44744

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Chers amis, je ne suis pas là pour vous faire de mal, je suis une créature des dieux, je ne suis venu ici que pour répondre à ma quête poussé par un instinct que je qualifierais de divin, je ne connais pas bien mon passé, mais je peux vous confirmer ne pas être un guerrier !
Je suis un amarok, pacifiste et sage !
Je vous prie de m'accepter dans votre groupe, je pense pouvoir servir, ma quête est noble je le sens !
Sinon je m'en irais. Je me suis peut-être trompé de destinataire.


Dans l'ombre de sa cape son visage était imperceptible, mais la première humaine semblait avoir vu ses crocs, ou ces yeux briller, et puis il était beaucoup plus imposant que les autres, même pour le barbare qui d'ailleurs semblait plutôt prêt à foncer sur lui qu'effrayé.
Ces proportions ne semblait pas vraiment humaine il est vrai, soit, il courba son dos et s'assit, attendant une réponse.
Mais rajouta tout de même :

Il semble que vous ne me connaissiez pas, mais ce autant que vous ne vous connaissez vous même...
Si nous commencions par nous présenter? on verra ensuite ?
 
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DeletedUser42587

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L'homme au pagne en peau de bête s'était placé devant elle, tandis qu'elle bandé son arc vers la silhouette, l'attirant fermement contre lui de sa main. Cette prise, bien que fort rassurante, et agréable, la surpris.
Il la pensait faible, cela ne faisait aucun doute. Il faudrait qu'elle lui apprenne qu'elle venait de Sparte quand l'occasion s'y prêterait.
La créature repris la parole à nouveau.

*Voilà que les créatures parlent notre langage maintenant! Je vais sans doute me réveiller sur ce rocher plat, en aval de la cascade*

A l'abri derrière la masse de muscle qui s'était offerte en rempart devant elle, elle tourna la tête pour voir ce que faisait les deux autres arrivants.
La jeune fille, aux habits vieux et sales était restait en retrait près de l'eau, tandis que le blessé n'avait bougé d'un poil.
Se sentant de trop dans la partie offensive du groupe, elle attrapa la main de son protecteur et la détacha délicatement de sa taille en lui soufflant un merci. Elle se retourna et se dirigea d'un pas léger vers la jeune fille. Elle détacha la petite gourde qu'elle avait à sa taille et la lui tendit en souriant:

Tiens il te seras bien plus aisé de boire à l'aide de la gourde.
 

DeletedUser

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Elea avait observé la scène comme si elle n'étais pas ici, comme si ce n'était qu'un rêve. La créature en haut ne lui avait donc étonnement pas fait peur.

*Il faut vraiment que je pense à dormir*

Elle avait essayé de distinguer les traits de la créature mais, mis à part sa carrure, elle n'avait pas pu bien voir, la fatigue embrumant ses yeux bleus. La rivière l'avait assez requinquée pour qu'elle ne s'écroule pas, mais c'était tout. Tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était un lit moelleux à souhait, plein d'oreillers en plume et de couverture confortable.

Ayant un peu mal à la nuque à force de regarder vers le ciel, et étant tout près de la cascade il lui fallait beaucoup lever la tête, elle baissa les yeux. Elle pu ainsi voir l'archère se défaire de la protection - qui lui paraissait tout à fait inutile - de l'homme à la peau de bête et s'avancer vers elle pour lui proposer de boire à sa gourde. Elea lui adressa un sourire entre l'ironie de la situation et la gratitude sincère. Le geste lui faisait plaisir mais la situation était assez cocasse.

*Si elle connaissait mon don, elle saurait qu'il est plus pratique pour moi de boire directement à la source. Mais mieux vaux ne pas en dire trop, beaucoup n'aiment pas les sorcières, en particulier de l'eau.*

- Je te remercie Noa, c'est comme ça que tu te nommes si je ne m'abuses ? Permet moi de me présenter, je m'appelle Elea.
 

maxdu59

Titan // Comédien Détendu
Il se trouvait l'autre côté de la rivière, derrière la couverture des arbres, écoutant les paroles de différentes personnes, sur la rive par delà le cours d'eau, invisible à leurs yeux car bien caché. Il était entrain de marcher dans la forêt quand il avait commencé à entendre des mots. La civilisation ne semblait donc pas absente dans cette partie de la forêt. Mais il serait vite comme étant dangereux, sa tenue le trahissant, mais, en contrepartie, repoussait les personnes inintéressantes. Son dernier acte lui avait permis d'obtenir suffisamment d'argent pour s'éloigner un peu du monde, pour une fois, et il s'attelait à l'exploration d'une région peu connue. Réfléchissant, il sortit un pilon de poulet froid d'un de ses sacs, et le mangea. Le soleil déclinait dans le ciel, et il ne pourrait pas s'éloigner du groupe d'individu sans faire de bruit, à cause de ses affaires. Principalement de la nourriture pour lui, mais aussi pour son sabre qui était pendu dans son fourreau à sa gauche, ainsi que des pierres à aiguiser etc.
Il se leva donc avec son paquetage, franchit la barrière végétale, vêtu d'un long manteau de cuir recouvrant une armure légère et différents lieux où ranger des armes, un capuchon plaçant son visage dans l'ombre. Il sortit une dague de son fourreau, et la leva en direction du soleil, dirigeant la lumière vers la rive opposée, cherchant à attirer l'attention du groupe, avant de ranger son arme.

*La capuche. Enlève-là. Sinon, ils n'auront jamais une once de confiance envers toi et risquerait de te tuer *
Cette pensée le fit sourire. L'une des personnes était vraisemblablement douée à l'arc, il ne valait mieux pas prendre de risques. Il abaissa son capuchon, dévoilant un visage fin, blanc, des cheveux jusqu'aux épaules.
 

DeletedUser

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Décidément, c'était un boulevard cette forêt. Un nouvel arrivant du haut de la cascade, un barbare en pagne, un chasseur (prudence), une archère et une femme... Jamais il n'avait vu tant de sorte de gens différents rassemblés en un même endroit, hormis à la Taverne. D'ailleurs il avait soif. Et il n'était toujours pas lavé. Le mercenaire se dirigea donc vers le point d'eau, d'un pas toujours titubant et, n'ayant pas vu le cailloux au bord, trébucha et tomba dans l'onde, eclaboussant au passage les deux demoiselles qui papotaient.

Tout penaud, il se releva et présenta ses excuses, et retomba en glissant sur un galet. Sa chute fit tomber sa capuche, qui dévoila son visage jeune et ses cicatrices, une sur l'oeil droit, une sur la joue et la dernière sous le menton. Ses cheveux courts n'étaient pas trop mouillés, et de toute façon ils sècheraient vite. Par contre, son bandage commençait à s'effilocher et des lambeaux commençaient à partir, dévoilant une peau noire et des morceaux de tatouages blancs luisant. Il s'empressa de la cacher sous sa cape, et sortit de l'eau rapidement faire sécher ses affaires. Il se retourna vers le groupe, et aperçut un homme (encore !) sortir du bois de l'autre côté de la rivière, un petit sourire au coin des lèvres. Se retournant, il vit qu'il n'était pas le seul à l'avoir vu, et se calma.

Lorredan s'approcha donc de son ex-compagne de cachette et de l'archère et leur proposa, en se concentrant pour bien articuler :


Excusez moi de vous déranger, mais le jour tombe et je suis trempé.. Que penseriez vous de faire un feu et de se poser là pour la nuit ? Nous repartirons demain chacun dans sa direction et tout ira bien

 

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Elea regardait l'homme qui sortait des bois lorsque l'homme qui avait été brièvement caché avec elle tomba lamentablement dans l'eau. Levant les yeux au ciel, elle bloqua inconsciemment l'eau pour ne pas qu'elle se retrouve trempée. Elle ne voulait pas à avoir à user de son don pour se sécher. A cette pensée, elle sursauta. C'était exactement ce qu'elle venait de faire, utiliser son don. Il fallait vraiment qu'elle apprenne à réfléchir avant de faire quelque chose.

Lorsqu'elle entendit les paroles de l'ivrogne, elle se dit qu'il avait une bien belle voix. Grave et chaude, le son était apaisant.


- Un feu est une bonne idée, un vent frais commence à se lever, et je ne pense pas que l'un de vous souhaites tomber malade. Je vois qu'une nouvelle personne arrive vers nous. Cette rivière serait-elle à la croisée de nombreux chemins ?


Elle s'éloigna donc de l'eau et entreprit de chercher aux alentours un peu de bois sec pour le feu, laissant les autres décider de la conduite qu'ils voudraient tenir.
 

DeletedUser43193

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Tseufos finit par s'asseoir sur un rocher et regarda un à un toute les personnes qui étaient arrivés quasi simultanément.
Il ne croyait en aucun dieu, il laissait cela aux autres, il avait vécu trop d'horribles moment dans sa vie pour croire encore que les dieux protégés ceux qui croient en eux ...
cependant un tel rassemblement en si peu de temps le laissait pantois ...

Et voilà qu'un nouvel arrivant fit son apparition , sortant des bois ...

Il attendait que celui-ci s'approche lorsque l'ivrogne tenta soudain une manœuvre risquée pour sa condition : se laver.
Il tomba bien entendu lamentablement en trébuchant sur un rocher, éclaboussant bruyamment Noa et l'autre jeune femme ...
Bizarrement celle dont il ne connaissait pas le nom ne parut pas mouillée ...

Il ne s'attarda pas sur ce fait étrange car l'ivrogne proposa bientôt de camper ici ...

La jeune femme parut en accord avec cette proposition car elle alla par la suite chercher du bois pour faire un feu.

Il réfléchit quand à lui ... ce point d'eau plutôt facile d'accès il semblerais, attirerait certainement des bêtes dans la nuit ...
Néanmoins ils étaient nombreux à présent et la bête qui venait de les rejoindre semblait amicale, et en tiendrais surement plus d'une à distance , rien que de par son apparence ...


*Il faudra juste organiser des tours de garde et être vigilant*

Ne ressentant aucune fatigue après sa baignade, il se dit qu'il prendrai certainement le premier.
 

DeletedUser33604

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Pendant ce temps, dans une contrée lointaine ,un empire était sous la proie des flammes , Tirynthe !!! jadis fondé par Persée , lui mème descendant du héros mi-homme- mi-dieu : Héraclès.

Chris le Tirynthien , le nommais t'on ,lui mème arrière petit fils et dernier survivant fut accablé en regardant se qui se passait sous ses yeux.

Que faire se disait t'il , que me reste t'il maintenant Tirynthe n'est plus .....

Le hululement d'une chouette derrière son dos le fit se retourner , il s'approcha vit a ses pied un petit, s'accroupis lentement le pris dans ses main, se leva, dans le tronc de l'arbre un trou il passa sa main dedans pour y déposer ce dernier sous les yeux persan de la mère percher sur la branche juste a coté.

Chris se retourna une dernière fois vers le spectacle macabre , une larme a l'oeil coulait le long de sa joue un esprit de vengeance s’installât au plus profond de lui mème.

Il commença a avancer vers l'inconue, sous les yeux de la bienvaillante Athéna ...
 
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DeletedUser

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Elea revint sur ses pas les bras chargés de bois sec - contenant du bois qui n'était pas vraiment sec quand elle l'a ramassé mais ça a été vite arrangé - et entreprit de mettre des pierres en cercle pour poser le bois à l'intérieur. Elle se leva et regarda des compagnons.

- Quelqu'un sait-il allumer un bon feu ici ?

Elle laissa le tas de bois en attendant que quelqu'un vienne s'en occuper et marcha jusqu'à l'homme trempé qui semblait transi de froid. Elle regarda ses bandages et se dis qu'ils étaient en piteux état.

- Il va falloir changer tes bandages, ils sont sales et ta blessures risquerait de s'infecter.


Sans attendre son avis, elle alla chercher son sac en peau blanche qu'elle avait posé près d'un arbre en arrivant à la rivière et sorti de quoi faire une bandage bien propre. Elle retourna ensuite vers le blessé et s'assit près de lui en attendant qu'il retire son bandage et lui permette de lui en mettre un nouveau.
 

DeletedUser44744

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Notre homme, fort bouleversé, ne sachant plus trop comment se comporter, commença à descendre roche par roche la cascade.
De bond en bond il se rapprochait des individus et arrivé à leur niveaux essayait de garder une distance raisonnable, il n'avais pas non plus une totale confiance en ces étrangers... Il fit un cercle de cailloux et partit cueillir des baies.
Cherchant dans sa sacoche il sortit des objets et outils variés dont un court couteau. Il vida prés du bassin deux poissons qu'il avait dans son sac. Et confectionna un petit feu qu'il maintint entre ses deux paumes dans un cornet de feuilles fraiches et humides.
Il tenta farouchement, de se rapprocher du bois, en alluma un foyer rudimentaire.

Il déposa ses poissons au dessus et s'en éloigna aussi vite, attendant de voir la réaction des étrangers, en derniers recours il leur céderait volontiers son repas. Bien qu'il préféra en manger une partie. Il s'assit dans son cercle de pierres. Et récita des vers de plusieurs langages.

La saison s'annonçait fort sympathique... Il avait put trouver des fraises, des casseilles et des myrtilles sauvages.
 

DeletedUser42587

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La lumière diminuait peu à peu, le soleil avait pris sa teinte orangée et la dispersait dans tout le ciel, rappelant celle du feu de camp qui trônait désormais au milieu d’un petit cercle de pierre. Elle ne se souvenait pas qui l’avait allumé, elle était à ce moment là trop occupée à pester contre l’ivrogne qui l’avait éclaboussé.
Elle avait du s’écarter du groupe pour se changer. Elle s’était alors emparée de son arc et de son carquois ainsi que d’un sac de cuir souple qui se trouvait dans une des besaces de la selle de son cheval. Après quoi, elle avait du s’engouffrer un peu dans les bois, en gardant le repère du feu sans trop s’éloigner mais suffisant pour pas qu’on ne la voit.
En revenant au camp, la jeune fille abordait un pantalon de cuir brun, ainsi qu’un haut à manche longue du même cuir, qui cachait une fine cotte de maille. Ses pieds étaient fourrés dans des bottes lui remontant presque sous le genou et dans lesquelles étaient désormais cachées ses dagues. Malgré que l’une d’elle prônait à une lanière fixée autour de sa cuisse.

A hauteur de son cheval, elle attrapa les sacoches de cuirs qui pendaient de part et d’autre de la selle et les posa au pied de l’arbre auquel sa monture était attachée. Ses gestes étaient vifs et précis, si bien que la selle reposait déjà elle-même au sol, près des sacoches. Elle s’était résignée à passer la nuit avec le groupe, la lumière diminuant bien trop vite pour reprendre la route. Elle récupéra sa longue cape de fourrure et la posa sur ses épaules. Elle prit le contenu d’une des sacoches, son arc et son carquois et s’installa sur la pierre du cercle la plus proche de son cheval. Son arme fétiche à ses côtés, elle ouvrit le baluchon de cuir et en sorti deux oiseaux chassés plus tôt dans la journée et entreprit de les plumer.
Le calme régnait sur la petite communauté. Et quelle communauté ! Des hommes, des femmes, mais pas tous aussi humains qu’ils n’y paraissaient, et un être qui semblait tout droit sorti de la mythologie.

 

DeletedUser43193

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La nuit était maintenant tombée et seul le feu et la lune éclairaient les alentours.
Noa, revenue des bois pluma deux oiseaux qu'elle avait sortit d'une de ses besaces et les mit ensuite à cuire.
L'odeur qui ne tarda pas à flottée dans les airs le mit en appétit.

Il lui restait du cerf qu'il avait chassé, mais il décida d'attendre qu'elle ait fini .
Il sortit donc des fruits sec et commença à en grignoter silencieusement , les yeux perdus dans les flammes dansantes devant lui ...

Un crépitement plus bruyant que les autres le fit sortir de sa quiétude.

Voyant qu'il lui restait un peu de temps, Tseufos dégrafa de sa selle une couverture enroulée à l'intérieure de laquelle il avait entreposé ses armes -il ne pouvait porter son épée dans le dos lorsqu'il voyageait à cheval, il gardait donc seulement son cimeterre plus court à la taille-
il sortit son épée avec l'intention de l'aiguiser plus tard, il restait encore des couteaux et dagues de différentes tailles ainsi qu'un arc de cavalerie qui lui servait à chasser.
Il laissa ce dernier dans la couverture , prit plutôt une pierre à aiguiser et commença à affiner cérémonieusement le tranchant de son épée.

Il savait que c'était inutile car elle était constamment tranchante, mais ce geste l’apaisait ...
Cette épée splendide au pommeau finement ornementé de gravures était d'une très grande valeur pour lui.
 

DeletedUser

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Voyant la bête s’approcher, Orthopédix resta sur ses gardes, à l’affut de ses moindres gestes et mouvements.
Arrivée à la hauteur du groupe, cette dernière confectionna un feu de camp et offrit deux poissons, qu’elle avait au préalable vidés, en guise de festin. Par ce geste il comprit l’hospitalité de cette bête.

Ne s’en souciant plus, le barbare se dirigea vers la source d’eau et retira son pourpoint de cuir, dévoilant ainsi sa musculature saillante et impressionnante.
Sur son buste se dessinait une profonde griffure, due à sa lutte contre le lion de Némée qu’il dû mener lors de son périple à la demande d’Eurysthée. Ce lion était pourvu d’une peau coriace, invulnérable, que ni le feu, ni le fer ne peut entamer, dont il se servit pour se revêtir à l’issue de sa lutte acharnée.

Le buste nu et transpirant, Orthopédix plongea, pétulamment, ses mains dans l’eau afin de se débarbouiller avant de rejoindre à nouveau le groupe.
Rafraichit, il prit place autour du feu, déposant sa massue à ses pieds. Cette arme était une pièce de bois, hérissée de nœuds et du départ des branches coupées, étroite à l’extrémité, servant de poignée, et lourde et évasée à l’autre extrémité. Une massue qu’Orthopédix confectionna lui-même lors de son voyage avec une branche d’olivier sauvage, dont le bois est aussi lourd que serré.

Installé, sentant la brise du soir effleurer ses épaules et caresser son buste nu, il observa le campement ainsi que l’ensemble de ses occupants.
 
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