{RP} Personnages de Thêta

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Tu joues sur Thêta? Tu aimes écrire? Viens nous raconter l'histoire de ton personnage, de son alliance, de ses divers succès et déboires!




ornot arriva sur Thêta un peu par hasard ... ou pas.
Ayant déjà des villes sur d'autres serveurs, elle avait envie de tenter l'aventure autrement sur celui-ci. Elle voulait fonder et guider une alliance.
Elle en créa deux ou trois, recruta quelques membres. Puis, n'en étant pas satisfaite, elle leur donna les droits avant de partir.

C'est là qu'elle reçu une missive d'un dénommé Jonstar, roi de Macédoine. Le guerrier l'avait remarquée. Il avait été ébloui par son charisme, son habileté, tant à la plume qu'à l'épée.

Dès lors, il mena un combat acharné pour qu'ornot accepte sa proposition. Il voulait en faire la reine de Macédoine.
ornot n'était pas convaincue, et n'accepta pas de suite. "Ce Jonstar, un beau parleur", se disait-elle.
En même temps, ornot recevait bien d'autres demandes, qu'elle refusait tour à tour.

S'en suivirent des jours et des jours d'acharnement pour Jonstar. Il la supplia, et la supplia, et la supplia encore! Il alla même jusqu'à se mettre à genou devant elle! "Les grands esprits se rencontrent!", lui disait-il!

Il la supplia tant et tant, qu'elle finit par accepter. Elle n'oublia pas de poser des conditions. L'une d'elles: Jon, mais surtout Star, devait être à son service du levé jusqu'au couché du soleil... de Macédoine.
Le roi accepta.




*Cette histoire est tirée de faits réels.
 
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Très beau (et très amusant) RP ornot. je me lance donc timidement.



"Marcoh, jeune intrépide, doué de sens du combat et d'honneur dès sa naissance, décida de s’implanter dans une de ces mers de ce monde Théta.

La mer 43 lui parut plus qu’intéressante pour fonder son premier village.
Il travailla dur pour faire de son petit village une immense cité.
Jaloux de sa ville, énervé des refus de se soumettre à eux, les anciens dirigeants de la mer décidèrent de l’attaquer.
Marcoh compris vite que ces chefs, bien trop téméraires, voulaient se débarrasser de lui. Il analysa les attaques de chaque joueur et décida de répliquer en conséquence.
Une fois la grande bataille terminée, le résultat fut radical, Marcoh avait conquis les trois villes des anciens dirigeants et les alliances ennemies avaient été dissoutes.

Quatre semaines après son installation en mer 43, Marcoh devint le meilleur joueur de cette mer et ne fut plus jamais embêter.
Depuis ce jour, chaque matin Marcoh monte dans la plus haute de ses tours pour étendre son regard sur son vaste domaine. Fier d'une domination certaine, il savait que son ascension n'avait été que le fruit d'un dur labeur.

Lassé des villages voisins inoffensifs, il décida d’accroître son empire en mer voisine, la mer 44. C’est sur cette mer qu’il implanta deux colonies et fit la connaissance d’un homme sage. Il décida de le rejoindre dans son alliance pour l’aider dans l'organisation et partager ses savoirs.
Ce fut le premier jour où Marcoh se soumit à un gouvernement, l’homme solitaire que l’on connaissait avait tissé des liens d’amitié.

Plutard, Marcoh devint le commandant en chef des armées de la plus grosse alliance du monde Theta."
 
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Valderonis

Dès son plus jeune âge Valderonis passa le plus clair de son temps dans les chantiers maritimes.
En effet issue d'une famille persécutée il fût remis à l'âge de trois ans à son oncle charpentiers.
Il appris à maîtrisé les outils, puis à organiser un chantier. La vie en ce temps là était paisible pour lui,
ses cousins, son oncle et la douce Adela élu alors de son coeur.

Jusqu'au jour fatidique ou l'empire voisin engagea des pirates afin de réduire à néant la flotte de
son voisin , le chantier naval fût alors victime d'une attaque d'une virulence extrême. Petit à petit
une armée fût lever et la résistance s'instaura, Valderonis grimpa les échelons jusqu'à devenir
amiral des forces navales d'Atlantide.
Ils ne restaient à son armée plus qu'à prendre le large avec la flotte afin de faire capitulé l'adversaire,
malheureusement les dieux n'étaient pas de son côté.

Poséidon déchaîna la mer , sa femme Adela péri ainsi que des centaines de bateaux. Sa flotte
affaibli et très croyant il continua sa route vers un nouveau cap inconnu espérant ne pas à avoir
affronté les dieux ou à servir de nouveau un régent haïs des dieux.
Les jours passèrent , la flotte avançaient alors vers l'inconnu. Au 42 ème jours alors que la famine
commençaient à tué des hommes et le moral des autres un signe des dieux lui fût envoyé sous forme
d'un pégase qui se posa sur son navire. Courageux Valderonis monta le pégase et parti en éclaireur ,
après quelques heures il revient vers ces généraux et annonça la présence d'une terre fertile
à seulement quelques lieu de là.

La flotte au complet pu mettre enfin pied à terre , se rassasié et boire de l'eau. Un campement
de fortune fût rapidement établit. La hiérarchie fût la même que dans l'empire d'Atlantide. A la tête
de l'empire Valderonis commande à ses généraux eux même dirigeant des régions de l'empire.
L'exploration de l'île ne dura que 6 jours avant que fût découvert des villages vieux de plusieurs
centaine d'année et d'autres réfugiées.

Valderonis n'eut alors qu'une obsession essayé de comprendre à quoi joue les dieux.

Sa quête le poussa à établir un empire fort d'un temple et de nombreux croyant. N'est admis
en l'empire que des croyants et des hommes jurant fidélité à l'empereur. Ceci ne choque personne
étant donnée l'aura que dégage Valderonis et du fait du lourd héritage du passé.
Peu de temps après il rencontra Stilico issue de l'exode de santorin.
ils se remémorèrent d'ancien temps et il appris la chute de Santorin détruit par un volcan
la preuve de l'implication des dieux dans le destin de son peuple.
 
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depuis la nuit des temps , ce monde s'entredéchire mais une flammèche d'espoir subsiste malgré tout dans le coeur des hommes ...

Depuis toujours la légende se transmet de génération en génération :​

" Un jour , des brumes de l'aurore , s'élèvera un magnifique guerrier masqué ... au terme d'une lutte âpre et disputée il unira le monde et apportera la paix "​


Bon y a plus qu'a ... :cool:




Edit : 7/12/2010


Les Chroniques sont des fragments de mon aventure dans ce monde que je dévoilerais peu à peu sans ordre chronologique ...


Episode 1 des Chroniques de Z o r r o :

"Plus la montagne est haute , plus la chute est longue ... "​

En arrivant sur ce monde , Une alliance , et quelle alliance , se détachait des autres . Celle-ci revendiquait son élitisme haut et fort , regroupant des guerriers aguerris .
Joueur juvénile , je ne pouvais prétendre à une place parmi ceux qui me faisait rêver .
Le temps passe , et les points montent ... les liens se font et se défont ! N'ayant pu d'alliance , je profite de l'opportunité pour enfin rejoindre l'alliance qui m'attire depuis le début et que je côtoie de prêt ou de loin depuis longtemps ...!

Malheureusement l'alliance a perdu son lustre passé . Et les gloires du passée quittent une par une le monde ... les cités sont abandonnées et les vautours s'engraissent !
J'assistais et je participais donc à la chute de cette alliance mémorable .... qui je l'espère restera pour toujours dans les mémoires des joueurs de thêta , tout comme les noms des guerriers qui ont contribuer à sa légende !​
 
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La descente aux Enfers...

Une petite ile perdue dans ce vaste archipel...
C'est par un beau matin que naquit le jeune homme qui allait devenir un serviteur des Dieux Noirs...

Jadis mon noble géniteur m'avait inculqué les valeurs et les dogmes des souverains de ma région, A peine 16 ans et j'étais devenu le capitaine de la cavalerie des Foudre de Granjat. Ce consortium pacifique ne recherchait pas l'éxpansion mais plutot l'enclavement du groupe. Mes ardeurs guerrières eurent tôt fait de me dérouter du droit chemin de la vertue...

C'est ainsi que plongeant mon ile dans un bain de sang je fis secession de la monotonie ancéstrale de mes aieux.

Aidé par un sombre héraut, je m'employai à emprisonner et à faire périr dans les souffrances les plus impies les hommes et femmes érudites de ma contrée, famille comprise.

Et c'est ainsi, que spolié par mes voisins je pu devenir un des rares serviteurs du maître des fléaux, Hadès en personne. C'est ma rencontre avec le prince Apophyse qui me permis de devenir l'un d'eux. ce jeune seigneur des enfers réussis à me convaincre d'abandonner la vie pour quelque chose de bien plus ennivrant... Massacrer les vivants afin de faire don d'une multitude d'âmes à notre bienaimé maitre.

Lorsque de leurs remparts, nos ennemis aperçoive l'un de nos pavillons, notre réputation leur fait savoir que nombreuses seront les voiles à s'abbatre sur leur port.
 

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Le navire approchait des côtes.

Jon Star dit le narcissique attrapa sa longue-vue.
Après quelques secondes pour régler la lunette, il sourit.

Eh bien.. j'ai l'impression que nous sommes arrivés à destination !

Le navire accosta bientôt au port de la citadelle du bord de mer. Neutralis avait une réputation de grande cité commerciale et culturelle. Jadis, car de nos jour elle était devenue le repère de tous les bandits et hors-la-loi de Grepolis.

La nuit commençait à tomber, aussi le temps pressait.
Jon Star mit pied à terre, les sourcils froncés.

Beaucoup de choses ont changées depuis la dernière fois que j'ai mis les pieds dans ce paradis... Archibald! Décharge la cargaison! Allons trouver le seigneur Zerxios!

Au détour d'une ruelle nauséabonde, une suave voix féminine l'interpella :

Bonjour mon beau, tu dois être fatigué par ton long voyage... Je pourrai m'occuper de toi... Je sais m'y prendre avec les virils de ton genre...

Amusé, J. Star regarda dans la direction d'où semblait venir la voix. Une rousse, mince et pâlote lui offrait un joli sourire, ainsi que d'autres attributs à la vue de son regard tout à coup étincelant... :D

Eh bien gente dame..
- Damoiselle!..
..pardon : gente damoiselle, j'ai à faire quelques affaires qui ne sauraient attendre demain, bien qu'une créature comme vous ne se ferait aucunement attendre également... maaaais... je vous promets de revenir fit il en souriant, et en effectuant une courbette

La jeune femme fronça les sourcils, puis sourit.

Soit. Adieu alors, marin.

Suite au prochaine épisode.
 

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STILICO, DE LA CITE D'HYMERIA
Basileus des Fils de Santorin


Satire retrouvée dans la maison d'Argonos, noble Santorin de la ville d'Hymeria, disparu peu de temps après...


Inspire, Muse, le phorminx aux cordes bovines,
Et les odes épiques de celui qui les tend,
Car aujourd’hui s’élève, par ma satire s’entend,
L’histoire de Stilico, aux mœurs bien libertines.

Deux fois béni des Dieux, deux fois déchu par eux,
Sa lignée était haute, son port prestigieux,
Mais maudit par Tyché, et bien libidineux,
Ce que donna son père, fut perdu par sa queue.

Par une verve de feu, et une épée habile,
Stilico s’éleva, et au loin répandait,
La gloire d’Atlantis, et de tous ses secrets.
Son palais était d’or, d’argent tous ses navires,
De fer était son cœur, déréglés ses plaisirs.

Dans sa jeunesse déjà, on douta de ses goûts,
De ses amis déjà, on soupçonnait les vices.
A peine vingt printemps, il était accusé,
D’une folie impie, digne des pires supplices.
Ainsi il abîma, plusieurs virilités,
De nos dieux vénérés, objets de sacrifices.

Parlant bien haut le jour, mais plus encore la nuit,
D’une arrogance sans nom, il horrifiait l’ennemi,
Tandis que ses clients, goutaient dans ses orgies,
Les tributs extirpés aux nombreux peuples soumis.

Etonnant Stilico, cette langue si habile,
Qui souvent lui permit, d’un guet-apens tendu
Par quelque courtisan, ou conseiller subtil,
De s’en faire une gloire, et même un attribut.

Les provinciaux criaient, contre son avarice,
Les femmes également, mais pour d’autres délices,
Tandis que suppliaient les sages de Santorin,
De faire taire ce noble, aux tortueux desseins.

Bien qu’il fût à l’honneur, au loin on l’exila,
Aux confins de l’empire, à gouverner les bois,
Les nus et les crédules, afin que par sa loi,
Il instruise le sauvage, et s’éloigna du roi.

Sage fut Basileus, qui l’avait éloigné !
Terrible fut sa femme, qui le fit ramener !
Plus orgueilleux encore, le cimier sang et or,
Stilico revenait, chargé de mille trésors !

La foule l’acclama, on lui rendit ses titres.
Chez lui coulait le vin, dehors un sang hostile,
Et les sages qu’on vénère, dont on loue les avis,
Restaient cloîtrés chez eux, à maudire la folie,
Du brillant Stilico, aux mœurs si sordides.

Au maniement de l’arc, nul ne le surpassait,
Dans la maîtrise des lois, tous il les dominait,
A l’épée, à la rime, en tout il excellait,
Mais c’était de sa lance, que trop il se servait.

Des femmes de ses amis, il brisa la vertu,
De celles de ses ennemis, il en fit des battues,
Mais il poussa le vice, et l’esprit enivré,
S’aventura la nuit, à la couche sacrée,
De la Reine d’un roi, qu’il voulait posséder.

Maudite soit la reine, qui s’est laissée séduire !
Bien sot était le roi, qu’il l’avait fait venir,
Salir la douce pourpre, de la couche d’Atlantis,
Et ternir l’honneur, faire douter de ses fils.

On étouffa les bruits, fit taire les bavards,
Plus d’un témoin du soir, une fois rentrés chez eux,
Ne devait plus revoir, la mer sous ces cieux.
Depuis le noir Styx, ils maudissent leur départ.

De trop haute naissance, et parfois apprécié,
L’ivoire et l’or du sceptre, si auguste était-il,
Durent peser doublement, de toute leur majesté,
Afin de faire déchoir cet Achille d’argile.

Réduit à un domaine, il perdit toutes ses terres,
Réduit à un navire, on vendit ses galères,
Déchu de ses dignités, il n’en garda pas une,
Et s’adonnait au vin, à chaque clair de lune.

L’empire, partagé, entendit la rumeur,
Du brillant Stilico, réduit à s’adonner,
A toutes ses débauches, dans son intimité,
S’apaisa Santorin, et s’accrut son honneur.

L’écume frappa la roche, et les années passèrent.
Stilico vieillissait, et doucement disparu,
Le souvenir de sa peine, et de toutes les misères,
Dont il était l’auteur, et l’adversaire vaincu.

Mais Fortune est habile, malgré sa cécité,
Et de sa corne remplie, s’écoule sans raison,
Justice et abondance, peur et malédiction.
Le grand Stilico, aux tempes bien blanchies,
Allait redevenir, un héros malgré lui.

Et quant le jeune souverain, fils d’une reine douteuse,
Eut atteint l’âge d’homme, et disposa des lois,
On dit qu’il voulu clore, l’histoire malheureuse,
En écorchant un homme, dont on disait parfois,
Qu’il était certes ivrogne, mais peut-être son père.

Epuisé par la vie, abruti par ses nuits,
Notre vieux héros, par une nuit embarqua,
Et d’un courage louable, enfin il sortit,
D’une lointaine retraite, pour voir enfin son roi.

C’est alors que survint, non pas la mort d’un homme,
Mais celle de toute une race, et des ses édifices.
Des plus hautes demeures, aux plus beaux hippodromes,
Des sujets déclassés, aux plus hautes lignées,
Poséidon ne laissa, qu’un souvenir affligé,
Par une nuit d’horreur, aux mils et un supplices.

On dit que Stilico, du pont de son esquif,
Vit s’effondrer la terre, qui certes le fit naître,
Mais qui devait aussi, mettre sa chair à vif.
Des larmes s’écoulèrent, dont il n’était pas maître.
Du noble était-ce la plainte, propre à tout Santorin,
Ou bien la joie malsaine, de survivre au souverain ?

Sa voix était puissante, célèbre son passé,
Son port était altier, rapide sa pensée,
Bientôt s’agglomérèrent, autour de sa tour,
Des rescapés d’un soir, qui se firent une cour.

Etait-ce folie d’humain, ou respect d’un passé ?
On le désigna roi, changeant la destinée,
D’un homme de peu de foi, et souvent aviné,
Qui devint en une nuit, maître des Rescapés.

Rescapés je vous dis, que mes Muses s’accordent,
A mon âme meurtrie, et mon cœur frémissant.
L’homme que vous avez choisi, n’est pas celui qu’il sied,
A un empire puissant, et digne d'autrefois,
Qui restaurera la gloire, et repoussera les hordes,
Sauvages qui nous guettent, et veulent votre trépas !

Que le foudre de Zeus, me frappe si je mens !
Que les harpies me prennent, si jamais je prétends
Que ce Basileus, est digne de gouverner,
Les Survivants du drame, qui nous a épargné!...

(suite manquante..)
 
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Ecoutez, reines et rois de Théta, l'histoire de Goldring, deux fois mort et deux fois revenu dans ces mondes.

Au début était un roi d’Epsilon, un autre monde, plus ancien que Thêta. Le nom de ce roi ne vous dirait rien, mais à la tête d’une quinzaine de villes, il gérait un petit empire.

Toutefois ce roi était arrivé sur ce monde alors que d’autres avaient déjà des empires constitués de nombreuses cités. Il pensait nulle ses capacités à devenir un jour l’un des leaders de son monde, principalement du fait de sa naissance tardive.

En second lieu, ce roi se déplaisait dans son alliance. Elle était stratégiquement bien située autour de lui et elle comptait quelques membres actifs mais un point l’horripilait : tous les échanges diplomatiques avaient l’élévation intellectuelle que peut avoir un enfant de 12 ans (NDLA : et pour cause) et étaient truffés de fautes d’orthographe et d’approximations Essèmesse (un langage codé particulièrement désagréable en temps de paix). Le résultat était simple : il ne passait plus sur le forum de son alliance, n’arrivant pas à comprendre la moitié des propos qui s’y tenaient et trouvant la moitié compréhensible d’une vacuité totale.

Il décida de transférer une partie de son âme ici, sur Thêta. Arrivé une à deux semaines après la création de ce monde il était un jeune roi sur qui l’histoire aurait des choses à dire et qui appartiendrait à une alliance d’êtres évolués, d’érudits ou de personnes matures.

Hélas ! Trois fois Hélas ! Si la progression de ce roi était bonne, les propositions d’alliance qui lui arrivait comportaient des textes discourtois, des propos outranciers, quand ce n’était pas dans le nom même de l’alliance que se trouvait une faute d’orthographe.

Alors qu’il n’avait encore que deux cités, tout à fait au début de son expansion, un roi, membre de l’alliance des ALPHA CRISTAL le pris pour cible et lui vola ses deux villes. Sans alliance, trois fois moins puissant que son adversaire, la lutte fut âpre et dura sur trois jours. Mais elle était sans espoir face à un roi trop expansionniste pour accepter la négociation. Ainsi mourut ce roi sur Thêta.

La vie sur Epsilon était devenue morne. Une dix septième cité avait rejoint l’empire sans qu’aucun risque ne fut pris, l’engouement pour sa première vie avait disparu.
Un jour en passant sur le forum de son alliance il entendit pleurer un petit roi. Ce roitelet pleurait comme pleure un enfant de 12 ans (NDLA : et pour cause). Le roitelet expliqua que ses cités ayant été conquises par un lointain ennemi, il ne lui en restait plus qu’une.
Le vieux roi décida de faire le sacrifice suprême et d’offrir au jeune roitelet l’ensemble de son empire.

Le temps de la retraite avait sonné.

Rapidement il regretta son geste. Alors le vieux roi se réincarna. Et c’est ainsi que le troisième jour du 10éme mois je naquis. C’est ainsi que naquit Goldring !

Je revenais sur Théta sous un nouveau nom. J’assumais le retard pris sur les autres rois, mais les deux objectifs étaient toujours présents.

Les débuts furent laborieux. La progression se passait bien mais les propositions d’alliance étaient toutes aussi calamiteuses les unes que les autres.

Un jour survint l’offre que tous les rois attendent. Celle qui nous fait fantasmer. Celle de celui qui fut mon premier frigo en ce monde : Nikkitta.
Je vais tenter de vous la retransmettre ici dans ses propos d’origine : « Salu si tu aderres pas à mon aliance je te pete la gaule connard tu dois me raipondre pour dem1 ou je t’atk. »
Evidemment je n’eus qu’une réponse : le silence méprisant.

Un rapide tour sur la carte me fit remarquer une alliance à proximité de moi qui ne m’avait pas contacté : La Ligue du Péloponnèse. La présentation était propre, le nom correctement orthographié. Je demandais à adhérer et était admis dans la journée.
Nikkitta attaqua réellement. Il faut lui rendre hommage sur ce point. Il tint parole.
Je l’ai battu sans avoir besoin de ma nouvelle alliance.

Sur mon île un autre joueur était sans alliance. Connaissant les méthodes de Nikkitta je le prévins.

Je découvrais ma nouvelle alliance et n’en croyait pas mes yeux : même si je restais l’un des rois les plus âgés de mon alliance, la maturité de tous les membres, leur capacité à émettre des idées construites était largement au delà de mes attentes.

Quelques jours plus tard, Nikkitta ayant reconstruit son armée, il envoya le même message de menace que celui initialement expédié. Le destinataire, cette fois ci, était le joueur isolé que j’avais prévenu. Il me semblait trop faible pour pouvoir résister à Nikkitta. Je lui conseillais d’adhérer en urgence à mon alliance et envoyais un message de provocation à Nikkitta.

Le résultat fut prévisible mais au dessus de mes attentes : je reçus quatre attaques de quatre rois de l’alliance de Nikkitta. Je repoussais sans problèmes les deux premières, alertais mes alliés et partit me coucher.
A mon réveil les deux attaques suivantes avaient été annihilées par mes alliés. Dans la nuit j’avais reçu des dizaines de birèmes, des centaines d’archers, d’hoplites et de fantassins à l’épée. Si bien qu’au petit matin, à 6h01, lorsque la bataille eut lieu j’avais à nouveau une défense complète.

La Ligue du Péloponnèse n’était donc pas qu’une alliance de rois et de reines évolués. Elle était aussi une alliance fiable.

Aujourd’hui je suis devenu l’un des leaders de cette alliance. Particulièrement attentif à ce qu’elle conserve son âme et sa spécificité, notre recrutement reste élitiste.

Avec six cités, je suis loin des lustres d’antan. Mais j’espère bien les revoir très bientôt tout en étant enfin dans l’alliance que je cherchais depuis si longtemps ! Celle où je me sens à ma place.
 
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Bande annonce


ornot se réveilla, sorti de son petit lit, et regarda entre les barreaux.
Elle repensa à la Macédoine, qui n’était plus. A présent, elle était enfermée dans cette cage, contre son gré, avec son… allié Jonstar…



Jonstar : "Dis ornot, tu veux faire quoi cette nuit ?"
ornot : "La même chose que chaque nuit, Minus, heu… Jonstar ! Tenter de conquérir le MONDE!"


Générique :
http://www.youtube.com/watch?v=T4koPQkV2iw


Le premier épisode très bientôt sur vos écrans!
 
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!!

Ehhh !!!!

:mad::mad::mad:

Ornot, voyons...

Tu n'as pas le temps de conquérir le monde quand je suis avec toi la nuit :D
 
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Bonsoir,

normalement, ce sujet devrait être archivé
Je le réouvre en vous souhaitant une agréable nuit
gag'


ps: je ferme

edit ² : réouverture
 
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bon bah je tente de relancer ;)

L'Unijambiste de la mer 35

On s'est tous un jour éveillé sur ce monde, au milieu d'un village en construction sur une île perdue parmi tant d'autres. On ne connaissait pas sa position ni nos voisins. Moi ce fut pareil, sauf qu'en bonus il me manquait une jambe. ne me demandait pas pourquoi ou comment, je n'en dirai pas plus.

Au départ, j'ai fait partie commune avec quelques voisins, qui eux aussi s'étaient retrouvés là. Mais il faut bien se l'avouer, c'était une parodie d'équipage.

Finalement, j'ai embarqué dans une flotte beaucoup plus populeuse, se réclamant d'une ville grecque. On ne voyait pas souvent le capitaine et ses lieutenants, sinon pour crier des ordres de temps à autres.

Bien sûr, j'aurai pû mener moi-même mon propre équipage. Mais un vieil imbécile comme moi était aussi inexpérimenté qu'un moussaillon. Aussi mettais-je ce temps de servitude à profit pour m'instruire. Cartes, instruments, journal de bord d'autres marins me livrant leur expérience, bref plus le temps passait, plus j'apprenais.

Arriva ensuite un moment où notre flotte navigua de concert avec d'autres armadas vers un cap inconnu. Moi entre temps, j'avais gagné la confiance de certains, ainsi que certaines responsabilités. Et à force d'exercer ces dernières, je compris où nous allions: dans le mur. Ou un mur de récifs, si vous préférez. En tout cas un naufrage certain, ça vous pouviez en être sûr.

Je contactais donc mes camarades de bord, ainsi que ceux d'autres navires afin de changer de cap. Je m'étais fait beaucoup d'amis et j'étais écouté. La mise en place des nouveaux plans avançait, sous le silence de notre capitaine. Je tentais d'aborder le sujet avec lui plusieurs fois, ne voulant pas spécialement prendre sa place. Celui-ci ne répondais jamais, sinon par un regard.

Finalement, une date fut donnée pour mettre en application notre nouveau cap, et la veille mes amis et moi-même allèrent nous coucher la joie au coeur, pour mieux l'y mettre à l'ouvrage le lendemain.

Imaginez alors ma surprise lorsque, me levant le matin je me retrouvais aux fers (ma jambe de bois elle-même enchainée...) ! Lorsqu'on me sortis de mon trou à l'aube, le capitaine me convoqua et m'averti que tous mes camarades étaient également aux arrêts. De là, il m'annonça qu'il était prêt à me pardonner mes "erreurs", du moment que je restais sous son seul et unique commandement. Lorsque je m'inquiétais du sort de mes amis, il m'annonça que leur sort à eux était scellé: on les avait jeté à la mer.

Lorsqu'il me tendit un verre pour sceller ma repentance, je la pris. Mais le seul toast que je porta, fut à la liberté et non à la traitrise. Et sur ces mots, je montais sur le pont et invitais quiconque avait confiance en moi à me suivre...

Mutinerie ou recherche de liberté, là n'est pas la question, je pense. Chacun doit suivre sa voie, j'ai choisi la mienne et d'autres avec moi. Ainsi soit-il, on ne refait pas le passé. Nous retrouvâmes nos anciens camarades, et la moitié de l'armada nous suivit...

A présent j'étais chef par la force des choses. Il m'a fallu trainer ma jambe et mes béquilles à travers le monde, mais je dois dire que j'ai eut de la chance. Je me suis entouré de lieutenants fidèles en qui j'ai toujours eut confiance. L'un d'eux à pris la relève maintenant, mais je reste encore des fois à la barre.

J'ai remarqué un groupe de trois iles près de mon village d'origine, peut-être est-ce là-bas que je finirais mes jours. En attendant, je file le long du vent, regardant où le vent m'emporte, appuyé sur mon éternelle béquille...
 
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