[Récit] - Shiroyasha -

  • Auteur de la discussion DeletedUser55944
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DeletedUser55944

Guest
Bonjour tout le monde :)

Je ne sais pas vraiment par où commencer ni comment titré la discussion qui va suivre, j'ai voulu m'essayer à l'écriture d'un court passage, qui donnera peut être suite, je n'ai pas pour habitude d'écrire des choses pour les montrer, j'écris d'habitude pour extérioriser certaines pensées, certains sentiments et j'ai voulu m'essayer à l'exercice un peu plus sérieusement, je suis un novice en la matière et je me doute que ma manière d'écrire va sembler très "primitive" pour certains, mais c'est à la fois ce que je recherche je pense, je cherche principalement à véhiculer des émotions, c'est pour moi le principal moteur qui fait qu'un lecteur s’imprégnera et s'ancrera dans l'histoire, je me doute que la forme n'y sera pas en grande partie et je pense que c'est ce qui me fait cruellement défaut, et j'attends donc en le publiant d'avoir des avis, peu importe votre niveau d'écriture, je prendrai tous les avis et tâcherai de les appliquer et de retravailler les passages s'il le faut, même si le but principal reste mon plaisir de m'exercer à l'écriture avant tout et ma propre satisfaction.

Merci à Dark de m'avoir conseillé de le poster ici et de m'avoir déjà donné son avis, je ne l'aurai sans doute pas posté autrement.
Merci à tous et.. Bonne lecture ! <3

Chapitre 1

J'émerge de mon sommeil... « Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça. » me dis-je. « Qu'avais-je fais de mal pour mériter ça, pour que nous méritions ça. »


Alors que je commence à ouvrir mes yeux rouges, irrités par mes pleurs, j'aperçois mon réveil : Il indique 20h passées. Cela faisait déjà plusieurs heures que c'était arrivé. Je ne cesse de me répéter pendant plusieurs minutes les mêmes interrogations que j'avais déjà à mon réveil en sachant qu'aucune réponse ne viendrait. Avant de m'écrouler de chagrin et de fatigue dans mon lit, j'avais tenté de l'appeler, sans réponse.
« Peut être ne voulait-il plus me parler ? »
Cette idée me glace le sang et je perds alors soudainement toute envie de sortir de mon lit, la seule envie me venant étant de pleurer toute les larmes de mon corps en pensant à lui. Pour autant je ne peux pas, il ne voudrait pas me voir comme ça, je dois être forte si je veux le revoir.

Je sors de mon lit, en m'avançant d'un pas nonchalant jusqu'à ma fenêtre. Il fait déjà nuit et le seul bruit audible est la voiture de mon père qui revient tout juste du travail. Il allait encore vouloir savoir ce que j'avais fait quand il n'était pas là.
Je lui en veux tellement.

Je m'avance dans le couloir, j'entends mon petit frère, le plus grand des deux, il est sur sa console. Il m'avait vu pleurer et était au courant pour lui, pour autant je ne veux pas le mêler plus à cette histoire, il est trop jeune pour pouvoir être d'une aide quelconque, pourtant qu'est ce que j'aimerais qu'il puisse en faire plus. Sa simple présence me réconforte tout de même mais ça n'est pas suffisant.

Je me dirige vers la salle de bain qui est à l'étage, histoire de me passer un peu d'eau sur le visage, je ne veux pas que mes frères me voient avec les yeux encore à moitié pleurant.
« A table ! »
Déjà. Moi qui voulait esquiver mon père...Je ne pourrais pas y échapper.
Soit, il faudra bien que je l'affronte de toute manière...


Tout le monde est à table, le repas est servi, l'atmosphère est pesante, aucun regards ne se croisent et rien ne semble pouvoir briser le silence qui règne.Même mes frères restent silencieux, eux qui sont pourtant si bruyant, je préférerai même qu'ils soient comme à leur habitude alors que je déteste ça, ce silence résonne comme le vide qu'il y a dans mon cœur en ce moment.
Je touche à peine à mon assiette.
« Manges. »
Pas besoin de croiser son regard, il me ferait rappeler tout la peine que je ressens, et je ne peux pas craquer devant mes frères, surtout pas devant eux. Je me force alors à finir mon assiette, je ne veux pas qu'il me réprimande à nouveau et qu'il hausse le ton.

Tout le monde a fini de manger. Je débarrasse la table avec ma mère et je tente de m'échapper de la pièce en suivant les deux petits diablotins.
« Attends. »
Je me fige brusquement, j'ai peur, peur de ce qu'il va me dire ou faire..
« Assieds-toi, je veux que tu m'écoutes. »
Je me redirige à table, la peur me domine, mais je ne sais pas moi même de quoi j'ai peur, je tente tant bien que mal à contrôler mes légers tremblements et m'assieds en face de mon père.
« Ce garçon, je ne veux pas que tu le revois, tu ne le reverras plus, si tu t'avises de lui reparler ou de le revoir, je devrais agir en conséquence, tu comprends ? »
Ma mère est là, je cherche de l'aide dans ses yeux, une once de réconfort en elle, mais seul le néant répond à mon appel.
« Oui. » répondis-je, dépitée.
« Tu peux y aller. » rétorqua durement mon père.


Je sors de la pièce, ravagée. Je m'enfuis et me barricade dans ma chambre, ayant monter les marches d'escalier 2 par 2, j'arrive dans ma chambre rapidement, le souffle coupé par la peur et je finis par me faufiler dans mes draps.
Les larmes finissent pas couler d'elles mêmes, sans pouvoir les arrêter ni même vraiment le vouloir, je me pose tant de questions et les mots de mon père sonnent dans ma tête comme un écho assourdissant : Tu ne le reverras plus.
Pourquoi fallait-il que ce soit lui qui décide de ça ?
Le chagrin et la fatigue eurent à nouveau raison de moi, et je m'endormis, habillée, le visage encore mouillé de mes larmes et la dernière chose à laquelle j'eus pensé avant de m'écrouler dans les bras réconfortants de Morphée était :
« Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça ? »
 
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DeletedUser48010

Guest
Bonjour,

J'ai tout bien lu :p
C'était plutôt bien écrit, quelques petites fautes par ci par là mais ça arrive même aux meilleurs :p
J'ai pris bcp de plaisir à te lire et la fifille que je suis à hâte de savoir ce qui a bien pu se passer avec ce garçon, ça donne envie de lire la suite :)

Bonne journée
 

DeletedUser55944

Guest
Bonjour Sabrina :)

Ravi de voir que tu as pris du plaisir à me lire et que mon histoire te donne envie d'en savoir plus sur cette histoire, je vais m'atteler à écrire une suite tout aussi correct que ce que j'ai présenté si mon écriture semble convenable, si tu as le temps de détailler mes fautes quand tu en auras le temps (autres que celle d'orthographe, bien que les signaler serait bien hehe), ça serait très gentil de ta part.
Merci d'avoir réagi à mon sujet en tout cas et bonne journée également <3
 

DeletedUser19844

Guest
Je suis tombé sous le charme <3
C'est sympa, Un bon début de scénario, hâte de voir la suite :p
Le début d'un grand rédacteur ^^
 

DeletedUser54122

Guest
Coucou, j'ai beaucoup aimé aussi, c'est très plaisant
Par contre j'exige une suite ! :p on veut savoir ce qu'il s'est passé
 

DeletedUser44469

Guest
Je rejoins l'avis des autres, à savoir que j'ai besoin de la suite pour en dire plus ^^
 

DeletedUser55944

Guest
Bonsoir ! Merci Dylan, Mama et Rets d'avoir réagi à mon passage, j'ai compris que vous vouliez une suite alors je me suis m'y d'arrache pied durant mon après-midi et tenter de ne pas bâcler la suite, je vous laisse vous faire votre avis, en espérant que vous preniez le même plaisir à lire (ou plus, c'est bien aussi).
Bonne lecture ! <3

Chapitre 2

Une semaine avait passée depuis l'incident. Ça ne va pas vraiment mieux, la seule personne qui pourrait me rendre le sourire est loin de moi, le seul réconfort que je peux trouver à reprendre les cours est que je suis loin de mon père, chez ma tante.
Malheureusement il a donné des consignes strictes : ni de téléphone portable, ni d'ordinateur. Même en étant loin de lui, il continue à contrôler mes communications. Comment être avec un garçon, gentil et attentionné, peut-il le mettre dans cet état ?
Il n'est pas différent de nous.

Après m'être préparée et avoir dis au revoir à ma tante, je m'empresse de rejoindre l'université. Bien que la rue soit bruyante, je suis perdue dans mes pensées. « Comment va-t-il ? A-t-il reçu mes messages ? »
J'avais envoyé il y a quelques jours des messages avec le téléphone de ma tante sans qu'elle le sache pour m'excuser à nouveau auprès de lui, je ne sais pas ce que mon père lui a dit, je suis terrifié à l'idée que mon père ait pu lui faire quelque chose de mal et qu'il m'en veuille. Combien de temps allait-il falloir avant que nous puissions nous revoir ?
Mes questions ne trouveront pas de réponses maintenant, me voilà déjà devant l'entrée de la fac' et les cours vont commencer dans une dizaine de minutes. Je cherche du regard une petite tête blonde près de la machine à café, elle est là habituellement, compte-t-elle arriver en retard comme à son habitude ? Ce n'est que le premier jour de cours pourtant !
La sonnerie retentit, tant pis, elle arrivera sans doute après.


Le cours a commencé, ma professeure de chimie est la même que l'année dernière, j'ai de la chance de l'avoir encore cette année, elle qui avait dit détester les deuxièmes années l'année passée. Quelqu'un toque alors à la porte de la salle de cours, je ne peux m'empêcher de sourire en sachant qui se cache derrière la porte.
« Veuillez m'excuser pour mon retard madame, problèmes de transports ! »
Son excuse sonne comme une mélodie, travaillée et peaufinée au grès de ses retards ponctuels depuis des années maintenant. Elle n'a pas changée depuis ces vacances d'été, ni même depuis que je la connais, toujours la même tignasse blonde reconnaissable entre mille, toujours souriante, sympathique et gentille, c'est à se demander si elle n'a jamais de problèmes elle.
Elle s'installe à côté de moi, me salut discrètement et pour ne pas changer, nous papotons de tout et de rien. Devrais-je lui dire par rapport à lui ? Et si elle me disait de ne plus le revoir pour ne pas m'attirer de problèmes supplémentaires ? Je crains sa réponse...
La journée passe sans que je ne trouve le courage de lui dire ce qui était arrivé à la fin de l'été, je continue de faire bonne figure devant tout le monde tout au long de la journée jusqu'à ce que vienne l'heure de rentrer chez ma tante. Enfin seule.

Je prends donc le chemin pour rentrer chez ma tante, la tête remplie des mêmes interrogations que j'avais durant la matinée, au son des moteurs de voitures et de bus qui continuèrent leur incessant balai jusqu'à ce que je sois enfin arrivée.
Je m'en veux de ne pas m'être confiée à mon amie, elle qui m'a pourtant déjà tant aidée, à maintes reprises, et voilà que je doute d'elle. Je me sens vidée de toute mon énergie...
Je suis montée dans ma chambre sans manger et je me suis couchée rapidement après m'être débarbouillée, rageant contre le monde, rageant contre moi-même.


Mon réveil sonne. Une nouvelle journée de cours commence. Encore dans les vapes, je me dirige vers la salle de bain. Je n'ai pas vraiment de temps à perdre si je veux arriver assez tôt, je décide donc de me dépêcher et de me préparer rapidement pour ne pas tarder. Après avoir fait mon bout de chemin quotidien, j'arrive à l'université où je m'empresse d'aller à la machine à café. J'aperçois une chevelure dorée comme le blé. Je m'arme de courage et fonce la voir, la saluant comme à mon habitude, enchaînant sur mon histoire de cœur avec lui.
Après de longues minutes d'explications, elle partage à la fois mon bonheur et ma tristesse, cet amour à double tranchant, cet amour que ma famille n'acceptera jamais. Et je suis coincée, déchirée.
« Tu as pu reparler à ce garçon depuis ? Tu connais son numéro peut-être ? » me lança-t-elle.
Soudainement, je me suis senti légère, portée par un petit nuage, bien sûr que je connais son numéro ! Il me suffit de le contacter avec son téléphone, ma famille n'en saura rien, c'était pourtant évident d'y penser, suis-je bête !

Elle me donne alors son portable, les doigts tremblotants, excitée à l'idée d'avoir des nouvelles de lui, j'envoie un message.

  • Coucou ! <3
La réponse ne se fit pas attendre.
  • C'est bien toi ?.. <3
Une larme chaude s'échappa alors de mon œil humide, et d'autres emboîtèrent le pas. Il ne m'avait pas oublié, au contraire, il n'avait cessé de penser à moi tout ce temps, et cette simple idée me rendit rayonnante tandis que les larmes de joie s'écoulant sur mon visage continuèrent de perler sur mes joues.
 
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DeletedUser48010

Guest
Et bien je trouve cette deuxième partie meilleure que la première, beaucoup plus fluide :)
 

DeletedUser55944

Guest
Merci, j'ai pris plaisir à l'écrire, mais je le trouve moins bien que le premier tout de même, je ne sais pas si c'est la mise en page qui fait que le rythme du premier était plus saccadé mais je trouve qu'il colle avec l'état d'esprit du personnage qui est réellement terrorisé, après du point de vue du lecteur la première partie est moins agréable lire sans doute, mais je ne sais pas comment faire ressentir la terreur du personnage et faire en sorte que la lecture soit fluide pour autant, je ne sais pas si mon choix est le bon, le meilleur, si tu as des conseils pour que je m'améliore, je prends ^^
 

DeletedUser55944

Guest
J'ai essayé de travailler un petit poème, j'espère qu'il vous plaira en attendant la suite de mon histoire. <3

Le Cyborg


Seul face à l'immensité de ce vaste espace

En quête de compagnie, recherchant sa place

Fait de fer et de chair, de mercure et de sang

Mi robot mi humain, apathique et vivant



Sa carapace gelée et inorganique

Son cœur brûlant en fusion et mélancolique

Ressassant d'antérieurs souvenirs, son album

Regrettant cette époque révolue des Hommes



Aboutissant d'un particulier métissage

Ayant passé les époques et les âges

Simple badaud, contemplant les effets du temps



Ardent, arpentant son immuable destin

Poursuivant son rêve, continuant son chemin

A la découverte de ce monde excitant
 

DeletedUser55944

Guest
Hello tout le monde, la suite de ma petite histoire devrait arriver bientôt, je vous poste encore autre chose, après ça vous aurez le droit à la suite de mon écrit je pense ^^


La Princesse chaton et le Cyborg

Il était une fois, une Princesse chaton et un Cyborg. Les deux n'étaient pas forcément fait pour se rencontrer, en réalité ils n'étaient pas fait pour se rencontrer mais le destin les a réuni. Elle croyait au destin. Lui non.


C'était le Cyborg qui était venu lui parler sans raison particulière, il faut dire, il a l'habitude d'aborder les gens, il avait la particularité d'avoir un grand cœur et de vouloir aider les autres, c'était sa façon d'exister. La Princesse chaton elle était à l'opposé du cyborg, elle était craintive après avoir vécu tout ce qu'elle avait vécu, elle n'allait pas vraiment bien et malgré son grand cœur, il était vide, elle n'avait personne à aimer, se sentant délaisser par ses proches et par ses semblables, personne ne semblait vouloir la comprendre, elle qui donnait tant pour les autres. Elle s'apprêtait à un long sommeil.

Le cyborg montra de l'affection pour cette princesse particulière et sans le savoir la tira de son souhait léthargique, elle se prit d'affection pour le Cyborg également et tomba amoureuse. Le Cyborg compris hélas trop tard son erreur qui n'en était pas vraiment une, il était certes heureux en compagnie de cette princesse mais il ne pouvait répondre à son appel, n'étant qu'un Cyborg. Pensant l'aider en ne la berçant pas d'illusions, il lui brisa le cœur malgré toute la diplomatie dont il pouvait faire preuve en tant que mi robot mi humain.

Le cœur du Cyborg se brisa peu de temps après celui de la Princesse, pour la première fois de son existence il sentit son cœur vide. Il voulait s'éteindre, pour un moment, une heure, une journée, une semaine, une année, une vie. Il avait tenter de s'éteindre, maladroitement, inconsciemment, peut être pour se soulager, heureusement la Princesse lui reparla, en disant l'avoir pardonné, bien qu'il sache que ce n'était qu'en partie vrai, mais il ferait tout pour se faire pardonner par ses actes. Le Cyborg accepta la malédiction de la Princesse chaton qu'il trouvait être une douce malédiction. Il accepta de rester là pour toujours et de la soutenir quoiqu'il arrive.


Bien des choses passèrent, et l'affection toute particulière que porter le Cyborg pour la Princesse chaton et le soutien qu'il apportait commençaient à ne plus suffire pour la tirer de son envie de dormir, elle voulait veiller sur son protecteur depuis ses rêves, mais lui ne voulait pas être protéger depuis les rêves, il ne croyait pas tellement aux rêves lui qui était fait de programmes rattachés au réel.

La Princesse chaton perdait petit à petit confiance envers le Cyborg qui semblait avoir arrêté de vouloir la comprendre, comprendre le vide dans son cœur, comprendre son envie de rejoindre le monde des rêves, pour autant le Cyborg avait une promesse en ayant accepté sa malédiction, et il n'avait pas cessé son combat.

A de nombreuses reprises, la Princesse mis la foi du Cyborg à rude épreuve. Il n'avait pas foi au monde des rêves, intangible, transcendantal à ses simple yeux, il avait foi en la Princesse, qui elle était bien réel.


Le Cyborg s'était alors fixé un objectif : montrer aux yeux des autres êtres de ce monde à quel point la Princesse chaton était une personne tout simplement incroyable qui ne demandait qu'à être écouté et aimé pour ce qu'elle est et non pour ce que les gens voudraient qu'elle soit, et il se battrait jusqu'à ce que le cœur de la Princesse soit rempli de joie et d'amour et qu'elle sorte de son envie de torpeur pour toute une vie.
 

DeletedUser55944

Guest
Les deux ont un cœur <3

J'ai essayé de faire en sorte que ce soit très imagé, je me doute que c'est pas forcément facile de comprendre ce que j'ai voulu transmettre quand on ne s'identifie pas à un personnage ou qu'on ne s’imprègne pas de l'histoire, mais pour te répondre, les deux ont un cœur, c'est une certitude :3
 

DeletedUser55944

Guest
Bonjour tout le monde ! Comme j'avais dit je poste le chapitre 3 du récit :)

Chapitre 3

La journée était passée en un éclair, je n'avais pas su me détacher du téléphone un instant, comment aurais-je pu m'en séparer d'ailleurs, cela faisait tellement longtemps que j'attendais de lui reparler et d'avoir de ses nouvelles, j'aurais souhaité entendre le son de sa voix mais ça ne fut pas pour aujourd'hui, j'avais du rendre le portable mais mon amie allait m'en trouver un chez elle qui n'est pas utilisé, après tout plus forcément besoin d'avoir les SMS, MMS ou ce genre de moyens de communications, Internet suffit et se trouve partout.
Il faut juste que je fasse attention à ne pas me faire prendre avec le téléphone, ma tante et mon oncle sont certes plus laxistes que mes parents mais ils mettront au courant mon père et je n'ose pas imaginer ce qu'il serait capable de faire, non pas qu'il soit violent, mais il me réprimanderait encore plus durement et je ne veux pas me passer à nouveau de ma joie de vivre...
La fin de la journée se passa sans encombres et je m'endormis la tête dans la lune, les yeux pleins d'étoiles, songeant à retrouver mon soleil.


Une certaine routine commence à s'installer. Le réveil sonne et je me prépare, sortie de ma torpeur, je me rends compte du jour que nous sommes : je vais enfin récupérer un portable et pouvoir lui parler !
Excitée à cette idée, je m'empresse d'aller en cours et d'y retrouver mon amie. Je la retrouve rapidement, ayant sûrement battu quelques records de vitesse le long de l'avenue, et j'aperçois son petit sourire en coin.
A peine ai-je dis bonjour qu'elle sort le téléphone de sa poche. Je ne peux me contenter de sautiller sur place en serrant mon amie contre moi en guise de remerciement. Je me dépêche de connecter au Wi-fi de la faculté pour lui demander de ses nouvelles sur une application que je lui avais dit de télécharger la veille.

  • C'est moi ! :D

Pas de réponse de toute la matinée, peut être est-il occupé ? Mon écran s'illumine. Il écrit !

  • Coucou ! Désolé, j'ai cru que j'allais demander à mon prof en pleins cours comment fonctionne ce foutu truc, je m'y retrouvais pas !
Je ne peux m'empêcher de sourire en lisant son message, et m'empêcher de lui répondre. On se raconte nos petits ragots, il me raconte ses sorties avec ses amis et moi celle avec ma famille, ce qu'on a fait du Week-end dernier, nos journées, des banalités qui pourtant me rendent heureuse quand je les partage avec lui.
On en vient à prévoir notre prochaine rencontre. Ça fait tout de même presque deux semaines qu'on ne s'est pas vu, sans qu'on puisse se parler de vive voix depuis ce qui était arrivé.
On se met d'accord pour se voir dans deux jours. Je suis comme une folle à l'idée de le revoir. On s'est donnée rendez-vous chez ma meilleure amie, que je connais depuis toute petite. Je devrais sécher les cours mais ça en vaudrait la peine. En rentrant chez moi, je repris ma discussion avec lui jusqu'à ce que vienne l'heure du coucher et que je tomba endormie.


Mon réveil sonne. Je saute immédiatement hors de mon lit, c'est le jour J ! Je me suis levée plus tôt ce matin pour ne pas louper mon train et pour pouvoir me pouponner. Je n'aimais pas mes cheveux courts, mais ma mère veut que je les ai court. Je me demande comment il préfère mes cheveux d'ailleurs. Ayant fini de m'habiller, je me sauve en esquivant ma tante et pars en direction de la gare.
J'embarque à bord du train. Ma meilleure amie viendrait me chercher dans le hall de la station tandis qu'il arriverait chez elle en voiture. Je m'imagine avec lui, un sourire béat s'affiche sur mon visage, et une vieille dame me fixe, se demandant sans doute ce que signifie cette euphorie naissante sur ma figure. Je me tourne alors vers la vitre du train, gênée qu'on m'ait remarquée.

Le trajet se passa bien et je ne vis le temps passé. Arrivée à la gare, je descends en cherchant ma complice de l’œil mais à peine ai-je le temps de descendre que quelqu'un me saute dessus.

« Hello ! » cria-t-elle au milieu de la gare.

Elle m'avait manquée. Il faut dire, nous avions grandi ensemble en étant voisine, ce n'est pas comme si c'était une simple amie, elle connaît pratiquement toute ma vie. C'est à elle que je me confie par rapport à mon copain, mes sentiments, nos discussions, ce que nous avons fait ensemble, et ça bien avant que nous partagions nos sentiments lui et moi.

« Coucou ! » répondis-je chaleureusement.

Après ce court échange, nous nous dirigeons vers l'appartement. Elle a reçu un message de mon petit ami disant qu'il est déjà arrivé, et nous ne sommes plus qu'à 5 minutes d'arriver nous aussi.
Les battements de mon cœur commencent à s'intensifier et mes mains deviennent moites, je suis impatiente de le revoir et de le serrer dans mes bras.
Au loin, je distingue une ombre. Tant je suis stressée, j'ai l'impression d'avoir la vue troublée. Je n'ai qu'une envie : courir pour aller voir si c'est bien lui, mais j'aurais l'air d'une idiote si je m'empressais de courir dans les bras d'un inconnu ! La silhouette se met à bouger dans notre direction, je presse alors le pas.

C'est bien lui. Je me précipite pour le rejoindre et sans un mot, il m'embrasse et me prend dans ses bras, essuyant mes larmes de bonheur, me faisant oublier la cage dorée dans laquelle je vis depuis tant d'années maintenant.
 
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DeletedUser55944

Guest
Solitude

Revêtant son habit d'Hiver,
Son froid couvre mon âme ;
Me berçant dans son mélodrame,
L'univers m'indiffère.

Ignorant la fin de la trame,
La froideur prolifère.
Ingurgitant des somnifères,
Disparaît ma flamme.

Aux vivants, aux autres : Salam.
Surgie la lisière,
Terminer ce monde asilaire,
Concluant ce programme.​
 
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DeletedUser55944

Guest
Une autre histoire avec le Cyborg en attendant que je finisse le Chapitre 4 ^^

La petite Fille et le Cyborg

C'était une journée banale parmi d'autres pour le Cyborg jusqu'à ce qu'il croisa une petite Fille qui semblait craintive, solitaire. Leurs premières rencontres furent laborieuses, mais la petite Fille intriguait le Cyborg. Il voulait apprendre à la connaître. Il revint la voir de plus en plus régulièrement au même endroit, et elle lui ouvrit son cœur.

Il découvrit pourquoi la jeune Fille aimait la solitude et venait se réfugier ici : elle était hantée par des « Cogneurs ». Sa famille ignorait ses appels et préférait ignorer ces fantômes qui la harcelaient régulièrement sans raison. Sa solution avait été de fuir loin de ses fantômes mais elle savait qu'ils reviendraient dès lors qu'elle quitterait sa cachette. Elle était néanmoins heureuse de pouvoir se confier au Cyborg qui jour après jour était là pour elle. Elle s'était trouvée un ami, un grand frère.
Le Cyborg fulminait. Il voulait aider la petite Fille à combattre ces esprits frappeurs, mais il n'avait accès qu'à la cachette de la petite Fille, il ne pouvait que la consoler en l'écoutant et en la réconfortant par les mots...

Un jour la petite Fille lui annonça qu'elle avait une maladie et qu'elle ne pourrait plus venir ici quelques temps, devant partir loin d'ici pour être soignée. Pendant quelques temps, le Cyborg patienta en attendant le retour de celle qu'il considérait comme sa petite sœur. Un beau jour elle revint, semblant être guérie de sa maladie mais pas des êtres qui la hantaient. Le temps passé, le corps de la petite Fille semblait meurtri de bizarres entailles. Elle disait que ses coupures la soulageaient. Le Cyborg ne comprenait pas. Il se sentait impuissant. Il était impuissant.
Malgré cette frustration, il savait redonner sourire à la petite Fille quand elle lui racontait ses malheurs. Il était heureux que la petite Fille le considère comme son 'Onii'. Leur complicité grandit avec le temps. Ils semblaient se connaître depuis leur naissance, comme réellement lié par le sang.

Le Cyborg était heureux d'avoir rencontré la petite Fille, lui qui cherchait une amie, il avait trouvé une sœur. Une sœur confidente, une épaule sur laquelle pleurer, une amitié faite pour durer.
Le Cyborg fit alors une promesse à la petite Fille. Le Cyborg déclara à sa benjamine qu'il la sortirait de sa solitude et l'accompagnerait hors de sa cachette, la protégeant contre ses hantises. Le jour suivant.

Le jour suivant, le Cyborg vint la retrouver et lui tendit la main qu'elle s'empressa de prendre et ils partirent découvrir ensemble ce vaste monde recelant encore pleins de mystères.
 
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