[VOTE] Battle Inter-communautés

  • Auteur de la discussion DeletedUser7236
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DeletedUser7236

Guest
Bonsoir tout le monde !​

Vous l'attendiez tous avec ferveur. Quels sont les résultats de cette course ? Combien sont tombés en cours de route ? Combien ont abandonné ? Combien ont su se relever malgré les difficultés pour continuer ? Désirez-vous le savoir ? Accrochez vos ceintures, la nouvelle est fracassante !
Nous félicitons tout d'abord tous ceux qui sont arrivés à terme, et nous blâmons bien entendu les autres, larves répugnantes ! Un gros travail a été achevé et nous lui rendons hommage en cette soirée ensoleillée d'été.
Ainsi donc, découvrez ce qui se cache derrière ces sombres rideaux de velours !

Attention ! Prêt ?! Partez !

Equipe 1 ne respecte pas les contraintes
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Par la Grèce antique et les conquêtes du monde
Par les armées tribales et les quêtes infinies
Par les corsaires roués et les pirates immondes
Par l'Ouest tout entier et son Billy the Kid
Par l'ère progressiste qui roulera dans FOE
Par les clics de souris et les dessins de Vinci,
Toutes proportions gardées, et ce n'est pas fini,

C'est par la main des sages, des graphistes et poètes,
Par les plaines, sur les flots, sur les îles et les plaines,
que navigant, forgeant, bataillant mais de manière fictive,
Les dieux avaient prévus que l'homme serait voué à ces jeux addictifs

Et qu'il se retrouverait dans les jeux d'Innogames
Corsaire, Cowboy, Manant, Prince et même dieu
A batailler, pourfendre tous ces virils qui s'aiment
Devenant tous les jours ne serait-ce qu'un peu,
Son propre dieu parmi les autres joueurs envieux,
Au point qu'il en oublie que ce ne sont que jeux...

Zut, fichtre, mais les déesses aussi ont tout leur mot à dire
Rétablissons de suite toute la vérité, bien mieux proportionnées,
En rondeurs, en douceur et puis tout en sourire,
Libellules aériennes, prêtes à s'envoler
Nos quatre égéries n'ont pas fini d'en rire,
La femme est déjà son propre dieu, tous les jours dans FOE ![/SPR]

Equipe 2
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Mesdames, Messieurs, comas, bienvenue dans ce débat non télévisé que nous allons vous présenter dès maintenant. Nous allons essayer de répondre a la question que tout le monde se pose:
L'homme est-il son propre dieu?
Nous avons longtemps hésité entre cette question et rire ou ne pas rire, telle est la question, mais finalement, après de multiples concertations, de multiples débats pour savoir quelle thème choisir, et bien nous avons remarqué qu'il nous était imposé. ( Et nous qui croyions être en démocratie, mais bon, la liberté n'est qu'illusion, et nos moindre faits et gestes sont surveillés par les américains.)
mais bon, revenons a notre débat. L'homme est son propre dieu. Pour répondre a ce débat, nous avons inviter nul autre que dieu (l'homme étant son propre dieu) . Il s'appelle Famine de crayons , est âgé de 85 ans, et n'est pas encore gâteux. Suivra ensuite Tiro, 3 ans, jeune prématurée, qui nous parlera de sa vision très stéréotype des jeunes de nos jours. Et enfin, nous finirons avec yushi, marié depuis 25 ans à JBGO (comme quoi, il est encore possible d'être marié après 25 ans de vie commune). Mais commençons avec Famine de crayons.

Famine de crayons: Et bien pour tout vous dire Jean-Pierre, si vous permettez que je vous appelle ainsi, j'aime les crayons, mais pas seulement. Ils se trouvent aussi que je pense, que j'ai une discussion de mon esprit avec lui même. Donc, pour revenir dans le thème, je dirais que nous ne pouvons qu'être nos propre dieu. Qui domine l'homme? Et bien, il se trouve que c'est l'homme. L'homme politique domine le simple ouvrier. L'homme d'affaire domine l'homme politique. Celui qui utilise beaucoup de points premiums dominent le simple joueur. Pour moi, le seul véritable problème est est ce que l'homme ne dépend pas de la nature? Nous pourrions voir la nature comme dieu. Et bien je vais vous démontrer que l'homme est son propre dieu. Prenons des exemples concrets. Que serait Tiro sans flan? Or, le flan est fait à partir d'ingrédient naturel. Nous pourrions donc dire que Tiro dépend de la nature. Or, il se trouve que la nature n'y est pour rien. Les dinosaures pouvait il avoir du flan? Non (enfin, c'est ce qui est écrit dans les manuels d'histoire), tout cela est du à l'homme. Qui bat les œufs? Qui fabrique les caramel que nous mettons sur le flan? C'est l'homme, et nul autre que lui. (et non, pour les indécis, l'argument des êtres invisibles qui viennent mettre le caramel a été démontrer comme faux il y a quelque temps)
Voilà Jean-Pierre, je pense avoir finis ma démonstration, maintenant, je vais aller chercher mon paiement, en espérant que vous avez réuni tout les crayons demandés (bleu, rouge, à papier...)

très beau commentaire de Famine de crayons, si seulement il mangeait aussi proprement ces crayons.
Nous allons maintenant écouté l'avis du petit Tiro. Tiro, si vous voulez bien argumenter au lieu de jouer au train, sinon, vous n'aurez pas de sucette.

Tiro: jme fich dvo susete Moa, cqui mfo, cè dla DROOOOOGUE!!!DROOOOGUE!!! DROOOOGUE!!! d'aiyeur, jven dla coc si z'en voulé. Jsé, jé 3 ans, é alors? Cé rpendu dno jour les zeun qui vande dla DROOOGUE!!!L'aut zour, y en un qui céfé chopé ou chopper, jsé pu cment casdit, alor qlavé 11 ans. Voyé!bref, com cé vou, zla fé a 75 euro lgram. Z'en voulé po? Po grav, el ogmentra la rserv dmon grenié. Bref, zet un sacré gus vou. Quoé qunon, c'est Beir Angus. Bon, z'avé pa DROOOGUE!!!! mé z'avé un peu dvodka o moin?va fér 10 min qué jé plu bu, jrsiq dé dvnir sobr!Ah tendez, z'en ai rtrouvé, avé oublié qué zen é mi dan ma gourd. Mé roule un tit clop pour fnir et cé bon. Zala, cé fini!é quen jpens qué ma mèr vo qué jfas mes dvoir pour dmin! Nimport qua. Zavé dja vu un jeun fér sé dvoir d'écaul? Com si on avait bsoin dca por gané not vie. Sufi dvand dé produi ilicit. Mé bon, zém bi1 lé sucèt alor vé fér cqué vou m'avé dmandé a la bas.
Por moa, lhom est son pop dieu. Si l'été pas, cla sinifiré qcerai dpendan dqelq'1 d'ot chos et l'auré pas fbriqué dconso; djeux, et jpouré plus dilé sur gta, masacé dé person sur call of duty ou fér chié lé modo dé frum d'ino; Cé mé fé bi1 rir dé leu fér perd du tenp, é dé fér chié un comunété, alor qué peuv pa ban l'ip qué jé. É mem dicuté avéc leurs coma!sui té importan voyé, un dé seul a avoér dicuté avéc tt lé coma d'ino! Dé humoristiq, des comiq! Voé pé qé tt lé mond sé fou d'eu dens lér do.
Por moé, lhom é son pop dyeu, car cé lui qfabriq lé produi ilicit et lé reste, ri1 n'intervi1, boala! M1ténan, jé veu mé sucet!

Allez chercher vos sucettes Tiro (faites moi vite partir ce drogué!). Passons donc a l'avis de Yushi, marié depuis plus de 25 ans à JBGO. Peut-être nous donnera elle son secret en passant!

Yushi: Wohiii . Tout d'abord, c'est il! Je rappelle que le mariage pour tous a été accepté en 2013, soit il y a 30 ans. Le secret pour qu'un couple dur 25 ans, c'est qu'il n'y a pas de femmes, ainsi, pas de dépenses faramineuses en shopping, personne ne passe 4 heures par jour dans la salle de bain pour se mettre un peu de maquillage, et personne pour râler dès qu'il y a une tache quelque part! Ensuite, il suffit d'avoir une bonne entente. Le seul regret que j'ai pas rapport a JBGO, c'est qu'il passe beaucoup de temps a coder grepolis toolkit, et qu'il ne se sent plus depuis qu'il est top 5 de la bêta de grepolis, sinon, il n'est pas trop bête, il manque un peu de muscle, et il est tout blanc a force de coder, mais cela ne me dérange pas. Je l'ai rencontré. Je l'ai rencontré alors qu'il était assez jeune (rassurez vous, il était majeur et je ne suis pas un curé), il essayait de me voler mon portefeuille pour pouvoir s'acheter une nouvelle version de windows. Je trouvais cela tellement mimi que je lui est offert (oui, le petit animal vert est sensible, même s'il mange tout et n'importe quoi pour pondre des œufs Yahyoou ).
Il travaillait au blanc dans un restaurant, et s'était exilé suite à la révolte contre les comas d'innogames, ou de méchants floodeurs voulait faire régner leurs lois, se révolter contre la tyrannie anti-flood en place. Voilà comment tout cela c'est passé. Pour répondre à ce débat Jean-Brindille (oui,je vous trouve trop maigre pour être aussi dur qu'un Jean-Pierre), et bien je pense que l'homme n'est pas son propre dieu, car je pense que pour que l'homme soit son propre dieu, il faut fusionner. Non, on obtiendrait pas un YushiBGO pur (ou v1,0), même si cette être serait fantastique. Quand je dis fusion,je parle d'un être a 4 bras, 4 jambes, 2 têtes, quoi de plus normal?(quoi, j'entend que vous n'êtes pas convaincus Wohiii?). Pour moi, à l'origine, nous étions une fusion de 2 êtres, et nous avons étés séparés, par un éclair magique. (peut être lancé par un méchant coma jaloux de la beauté de YushiBGO v2,0 qui sait? On avait même lancé un méchant en tenue rouge avec une salopette bleue et une moustache pour m'empêcher de rejoindre JBGO, ma moitié). Il y aurait donc 3 types d'êtres (voir 4, car peut on dire que les comas, ces personnes hautes en couleur, peut être le orange, sont comme les autres?).
Il y a donc les femmes, qui ont données les couples femmes-femmes, les hommes, qui ont donnés les couples hommes-hommes, et les chose, qui ont données les couples hommes femmes. L'homme est son propre dieu, mais il doit atteindre un était de fusion pour être un être absolu, telle Mario fusionnant avec un champignon. Voili voilou Yahyoou

Merci bien madame...monsieur Yushi (vous comprendrez qu'il est difficile de cerner le sexe d'un dinosaure vert). Nous auront au moins la chance de ne pas avoir de bébé Yushi! Maintenant, nous vous conseillons d'éviter de manger les fruits en plastique que vous venez d'attraper avec votre langue. C'est donc la fin de ce débat non télévisé. La prochaine fois, notre débat essayera de répondre a la question:Les aigles noirs ont ils un embryon d'intelligence? Avec comme invité spécial Lady Dark, femme de Vador Dark, et le petit et vicieux Mini-Vicieux (l'ennemi des sauvetout, petits mais très malins!). Nous vous rappelons aussi que vous pouvez gagner 10 euros en appelant le 06 44, 5 euros la minutes, 3 euros le sms. A La prochaine fois![/SPR]

Equipe 3
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L’homme est-il son propre dieu ?
Depuis la nuit des temps, l’humanité n’a cessé d'évoluer.
L’homme est parvenu à ce hissé progressivement tout en haut de la chaîne alimentaire, son seul prédateur n’est autre que lui même.
Il est capable de créer des machines pour explorer les quatre coins de sa planète. Aujourd'hui l’homme peut se déplacer rapidement sur la terre à cheval, à vélo, en voiture ou encore dans un train.
L’homme navigue sur les eaux grâce à des bateaux mais aussi sous l’eau dans des sous-marins.
L’homme voyage dans les airs dans des avions et il est même allé à la conquête de l’espace grâce aux fusées.
Des plus profondes et sombres abysses jusqu’au sommet des montagnes enneigées les plus hautes, l’homme a laissé une trace de son passage.
Dans quel but ? Par orgueil ? Par fierté ? Par soif de découverte ? Pour qu’on se souvienne de lui ?
Mais peut être que l’homme tente simplement à travers toutes ses explorations de savoir d’où il vient et qu’elle est sa place dans ce monde.


Le monde moderne des hommes est différent de celui où ils pouvaient se considérer comme des dieux ou se proclamer d’essence divine.
Une sombre époque barbare où des personnes, de part le droit de naissance ou de la force physique, pouvaient faire la pluie ou le beau temps, décider du destin de leurs semblables, imposer leurs volontés à des peuples, avoir un droit de vie ou de mort sur les faibles et les pauvres, détruire des nations.
Des spectacles sanglants du Colisée de Rome, en passant par les guerres des croisades au nom de dieu, à la colonisation, pour en arriver aux guerres mondiales.
Chaque période de l’histoire de l’humanité possède son lot d’horreurs et sa part de noirceur qu’il tente de justifier, de cacher, ou simplement d'oublier.


La différence avec le monde moderne reste cependant très mince.
Les gladiateurs de Rome sont remplacés par les combattants ultimes dans des cages d’acier pour offrir un spectacle violent et sanglant.
Nous massacrons toujours des espèces animales en détruisant ou en altérant la nature où par pur plaisir sadique pour respecter des traditions d’un passé et entretenir des coutumes désuètes en exécutant par exemple des taureaux dans les arènes.
Nous exploitons les ressources de la planète avec encore plus d’avidité et d’efforts et au final nous trouvons toujours des justifications à tout ce que nous faisons.
Un dieu aurait il vraiment besoin de s’encombrer d’une conscience ou de justifier ses actions ?
Il subsiste encore des endroits dans le monde où la loi du plus fort et des mieux armés peuvent faire croire à des hommes qu’ils sont aussi puissant qu’un dieu mais il n’en est rien.
Tout cela n’est qu’une cruelle mascarade, une agréable illusion pour satisfaire des besoins primaires et bestiaux propre à un homme pas à un dieu.
Un enfant peut se prendre pour un dieu en écrasant de son pied divin une fourmilière mais il n’en reste pas moins un petit enfant soumis à l’autorité de ses parents.


Aujourd’hui comme il a toujours était le cas dans l’histoire de l’humanité chaque individu joue avec les cartes que la vie lui donne à la naissance.
Personne n’a la même main ni la même pioche et nous ne jouons pas tous sur les mêmes terrains ni de la même façon.
Notre héritage familial, notre éducation, notre condition physique et mentale ne représentent qu’une infime partie des facteurs qui nous procurent ses cartes et conditionnent dès le départ un nombre plus ou moins important des choix que nous ferons dans notre vie en les abattant en face de nous.
Nous vivons et nous évoluons dans des sociétés qui ne sont pas identiques et qui peuvent s’opposer, avec des lois, des codes, des traditions, et l’homme même s’il peut forcer son destin doit s’y conformer là où un dieu pourrait faire ce qu’il veut sans avoir de compte à rendre.
Dans une société l’être humain devra attendre d’avoir une certaine maturité pour pouvoir s’exprimer alors que dans une autre en fonction de son sexe, il n’en aura jamais l'opportunité.


Bien entendu nous savons tous que l’homme peut s’il le désire tricher et ne pas respecter les règles qui régissent sa vie au risque d’être mis à l’écart où punit plus ou moins sévèrement selon ses actes par les lois en vigueur.
Il peut aussi se battre pour faire changer cette société, en forcer les portes dans le but de faire connaître ses idéaux à tous en utilisant la force, l’écriture, la science ou la politique.
Il peut devenir plus puissant financièrement ou physiquement afin d’atteindre ses objectifs, son but.
Mais là où un dieu n’aurait rien à craindre, cet homme rebelle désirant imposer sa vision des choses devra redoubler de vigilance, être ingénieux, malin où plus impitoyable et cruel que les autres.


L’homme peut être un roi, un tyran, un chef d’état, il peut jouer à se prendre pour un dieu mais il n’en demeure pas moins au service des autres hommes.
A l’instar d’un dieu, l’homme peut construire, détruire, inventer, créer, tuer, soigner, s’exprimer au travers de l’art ou de la violence, mais il n’en demeure pas moins un simple mortel avec ses faiblesses.
Un homme exceptionnel au destin et au parcours aussi exceptionnel que lui pourra rester dans les mémoires et les livres d’histoires en fonction des ses actes bons et mauvais mais il n’en restera pas moins un homme avec sa mortalité.
Tout au long de sa vie, un homme dépendra toujours des autres s’il souhaite se sentir exister.
Qu'est-ce qu’un chanteur sans public ? Un chef de guerre sans armée ? Un président sans peuple ? Un marchand sans client ? Un peintre sans personne pour contempler sa toile ?


Au crépuscule de sa vie quand il ne lui restera qu’à se retourner et à contempler le chemin parcouru, les difficultés surmontés, les joies et les peines accumulées, les souffrances endurés, les déceptions, les regrets, les réussites il se rendra compte...
Oui, une fois que le bilan sera fait, il comprendra finalement et il acceptera le fait qu’il n’était pas un dieu mais juste un homme avec ses forces et ses faiblesses qui a vécu ou survécu pendant un bref instant.


“Tu es poussière et à la poussière tu retourneras.” Génèse 3:19[/SPR]

Equipe 4
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Jour 6*:
Je suis toujours allongée sur ma couche, emprisonnée dans une prison haute-sécurité je ne sais où. A cause de l'humidité ambiante, mes rouages et pistons rouillent à grande vitesse, à mon grand déplaisir. Peut-être aies-je commis une erreur en transformant mon corps. Non, pas de la chirurgie esthétique classique, mais une transformation en cyborg, mais je l'ai surement déjà dit auparavant. Je ne sais plus. Cela n'a pas altéré le moins du monde ma beauté, j'étais, et je suis toujours une déesse parmi les Hommes d'après beaucoup, mais grâce à cette lourde opération, je suis devenue bien plus forte, bien plus robuste, bien plus rapide, bien plus puissante. Pourquoi j'ai voulu subir cela*? Car mon ancien corps était problématique. J'étais beaucoup trop victime d'insultes venant de racailles, ou de jeunes puceaux ayant une chaudière allumée à la place des parties génitales, voir les deux. Partout où j'allais, je me sentais oppressée, enfermée, obligée de m'adapter à un monde qui semblait ne pas vouloir de moi. Cette vie ne me correspondait pas, ces lois, ces Diktats, me révoltaient. J'étais une déesse, je me devais d'assumer ce statut, pour atteindre mon but, la liberté.
Quelqu'un vient, je continuerai ce récit plus tard.

Jour 8*:
Où en étais-je déjà*? Ah oui, je disais que j'étais une déesse etc. Je suis très loin de me vanter en tout cas, du moins je l'espère, l'hybris étant un défaut fatal. La fatalité pour une déesse, n'importe quoi, mais bon.
Pour assumer mon statut, il fallait que je brise tous les liens qui me retenaient, car comme l'a laissé entendre Rousseau, un Homme libre est un Homme seul. Et c'est vrai*: les autres ne sont que contraintes et privations. On doit toujours s'adapter pour vivre «*en société*», et je dois dire que c'est particulièrement fatiguant, éprouvant parfois létal. Je me suis donc éloignée de mes proches et ait vécu au jour le jour, allant là où la vie me portait, bref, j'étais heureuse. Malheureusement, après un certain, les insultes ont repris, ce qui m'a particulièrement frustrée. Je pensais être passée au-dessus de cela. Je me suis énervée, j'ai attrapé celui qui avait, pour sa dernière fois, bafoué ma dignité. Il a souffert, et a semblé regretter ses actes. Je pense qu'il les regretterait toujours, s'il n'était pas mort dans ma fureur. Être une divinité me donnait le droit de vie ou de mort sur chaque personne, chaque être vivant, quel qu'il soit, ou qu'il était, pour ce misérable résidus de cendres qui fut autrefois l'un de mes pourfendeurs. Oui, j'aurai pu également le tuer sans m'être faite opérée, mais à ce moment, j'étais si faible, si vulnérable psychologiquement. Cette opération a changée beaucoup de choses en moi. Pour le meilleur, comme pour le pire.
Pourquoi faible et vulnérable malgré ma divinité*? Je crois que j'étais beaucoup trop humaine à l'époque, et beaucoup trop naïve. Je faisais tout mon possible pour être gentille, mais les autres pensaient que c'était de la faiblesse, et prenaient cette gentillesse pour une faiblesse qu'ils pouvaient exploiter plus ou moins facilement, et finir par abuser de ma bonne conscience. J'étais comme en enfer, et je ne tenais pas à être comme Perséphone. D'ailleurs, comme dirait Sartre, «*l'enfer, c'est les autres*». Donc j'ai vraiment bien fait de vouloir assumer mon statut hiérarchique. J'ai au moins évité les souffrances liées aux privations de liberté pendant un certain temps.
Je pouvais aller là où je le désirai, au gré de mes envies... La liberté de mouvement, quelle chose magnifique*! J'ai pu faire le tour du monde, et plein d'autres choses que beaucoup aimeraient faire. Je me sentais tellement heureuse et chanceuse à la fois. Mais maintenant, je suis enfermée derrière des barreaux, à ne pas pouvoir faire plus du quelques pas avant d'être bloquée. Certes, une heure par jour, je peux sortir, sentir le vent dans mes cheveux, mais je suis tout de même enfermée, car tout autour, il y a des barbelés, des fils de fer, et même des mines. Ma fois, toute information est bonne à prendre, surtout en prison, où une simple information peut se transformer en mine d'or. Je ne suis pas omnisciente comme les Dieux le sont, mais je tâche de l'être pour mieux me complaire dans mon rôle de déesse, et pour mieux l'affirmer devant les autres. Ces autres qui, malgré tout, me font si peur. C'est ainsi peut-être mieux que je sois emprisonnée. Moins de monde à voir. C'est l'heure pour moi d'aller me coucher, cher journal, je te dis donc à demain.

Jour 9*:
Pourquoi les gens me font-peur*? Parce qu'au fond, ils ont la capacité de détruire tout ce que l'on pensait immortel, tout ce qu'il y a de bon sur Terre. De plus, ils me sont inconnus, et je dois dire que tout ce qui m'est inconnu me fait peur. Je ne suis peut-être qu'un Homme normal, après tout, mais un Homme qui a un complexe de supériorité avancé éventuellement. Je dois sûrement souffrir, encore et toujours, à cause des gens. Après tout, comme dirait un grand maître à la peau de couleur céladon dont l'anadiplose reflète la sagesse*: « La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance.*», ce qui signifie que la peur est l'une des causes de la souffrance. La solution pour supprimer cette peur serait de ne plus voir personne, ce que j'ai tenté de faire en supprimer les liens avec mes proches. Mais je voyais toujours les autres, quoi que je fasse. J'avais tenté de m'isoler, sans succès, devenir ermite est chose impossible de nos jours, avec les téléphones portables, ordinateurs, etc. De plus, je suis cyber-dépendante, je pense. Une déesse comme moi ne devrait pas l'être pourtant... Je l'avoue, ne pas avoir mon iPhone sur moi est particulièrement énervant pour moi. Certes, c'est de la technologie, mais cela me permettait de me tenir au courant de tout, et de rien aussi, ce qui complètement bien ma soi-disant omniscience.
Je me sens si mal, si triste... Je deviens folle de rester enfermée, je suis un être de liberté... Je viens de relire mes autres textes, et je me rends compte que je perds complètement la boule.


Jour 15*:
Désolé du retard, cher journal, mais je ne pouvais pas écrire, plus de papier, j'ai du me vendre pour en obtenir.
Vouloir être moi-même une déesse m'a permit de me rendre à l'évidence*: l'Homme ne peut pas être son propre dieu. Trop de contraintes, de souffrances, l'en empêche. Il n'est pas libre de ses mouvements, et c'est cette non-liberté qui fait la divinité impossible. Il faudrait pouvoir vivre dans l'espace pour être un Dieu quel qu'il soit, ou dans une autre dimension, je ne sais pas. Un Dieu quelconque existe-t-il réellement*? Possible, mais pas sur Terre. Et ce n'est certainement pas un Homme, ni un animal, ni un cyborg comme moi.. Heureusement que ce n'est pas à moi d'en parler le plus. Pourquoi j'en parle d'ailleurs*? Ma folie doit s'aggraver...

Il y a deux jours, quelqu'un s'est fait sauter sur une mine pour en finir. Je vais l'imiter, c'est surement la seule solution. La seule liberté de l'Homme est de choisir sa mort. Cette même mort qui sera le jugement prononcé lors de mon procès. Néanmoins, je ne souhaite pas vivre mes derniers instants allongée sur une table, à attendre que le bourreau m'injecte une solution létale. Je ne souhaite pas mourir non plus devant un peloton d'exécution. Je vais donc faire comme l'autre prisonnière*: je vais franchir les murs de cette prison, et me faire exploser sur une mine. Mon dernier acte «*libre*», l'ultime acte de toute personne qui le souhaite*: choisir sa mort, que ce soit le quand ou le comment. Le pourquoi différant selon les individus*: pourquoi y aurait-il des suicides pour des raisons aussi diverses*?
J'attendrai demain, au moment où j'écris, j'ai déjà eu droit à ma promenade.

Jour 16*:
Mon dernier mot sera br

Jour 16 suite*:
Je viens d'apprendre que ma libération sous caution était acceptée, je vais donc sortir d'ici. Journal de prison, je te dis donc adieu.
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Equipe 5
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Une vie pour héritage




Mes yeux s'entrouvrent. Peu de temps. Ils se referment aussitôt d'eux mêmes. Le charme de Morphée encore actif je lutte pour ne pas me rendormir. J'ai de l'eau dans les yeux. Je peux également sentir un objet autour de ma bouche et de mon nez. Mes pieds ne touchent pas de sol, je flotte. Comment suis-je arrivée ici ? Où suis-je ? À la première question je ne peux répondre, ma mémoire est trouble. À la seconde il me suffirait d'ouvrir les yeux, ne serait-ce qu'un instant, par curiosité.

Je suis entourée de liquide, une eau jaunâtre et épaisse. Cette substance et moi-même sommes contenues dans un cylindre. Tout autour de moi la paroi est transparente. La pièce dans laquelle je me trouve est trop éclairée, sans l'eau pour faire barrage celle-ci m'aurait brûler les yeux lors de mon réveil. Tout les revêtements sont blancs du sol au plafond et les appliques sont innombrables. L'endroit est sobrement meublé et décoré, une simple petite table et ses deux chaises, et un bouquet de fleurs fanés posé dessus. Je me doute que la pièce n'est pas bien grande pourtant elle me paraît immense. La table est juste en face du cylindre, à un bon mètre de moi. À l'autre bout de la pièce j'entrevois une porte fermée, mon seul espoir que quelqu'un me sorte d'ici.

Le sommeil me tient de moins en moins, mes sens et ma lucidité s'éveillent. La réalité m'éclate au visage. Une vague de panique monte en moi, une peur indomptable qui fait se déchaîner mes pensées en une bouillie abstraite. J'essaye de comprendre comment je suis arrivée ici ; je cherche autour de moi comment sortir de là ; j'imagine ce qu'il y a derrière cette porte salvatrice de l'autre côté de la pièce ; je m'énerve car avoir peur n'aide en rien ma situation ; ce qui m'agace encore plus car m'énerver n'aide pas non plus ; je viens de comprendre que ce que j'ai au visage est un masque à oxygène; la porte s'ouvre !

Dès le premier mouvement de la porte mon cœur s'emballe, je sais que se joue en cet instant une scène cruciale pour ma survie. Seule, je ne pourrais pas sortir du cylindre, du moins je ne sais pas encore comment. Tel est ma priorité, sortir de ma prison liquide et rejoindre la terre ferme. Regagner la liberté de mes mouvements et que volent en éclats mes entraves. Que jaillisse en moi le bonheur de la liberté retrouvée pour qu'enfin mes propres forces me soulèvent et non cet immonde eau jaune. Maintenant je suis sortie d'affaire !

Une silhouette passe la porte. Mon rythme cardiaque accélère. Il s'agit d'un homme en blouse de médecin. Liberté me tends les bras. Sa blouse est recouverte de sang. Cela me révulse j'ai horreur de l'hémoglobine. Il tient dans sa main un objet qui dégouline de sang. Je ne bouge plus, comme pétrifiée. Je ne sais pas quoi faire ni même penser. Je veux sortir. Mais une autre question me taraude, m'effraie, où suis-je ? Qui est cet homme plein de sang ? Et plus important, à qui est ce sang ? Il avance dans ma direction. Mes yeux sont à peine ouvert. Mon instinct me refuse de révéler tout indice de mon réveil même si je meurs d'envie que ce calvaire se finisse. Un autre homme entre et parle au premier, je n'entends que des sons inaudibles. Je ferme les yeux, ils approchent. Je sens et entends leur présence tout près. Mon désir d'ouvrir les yeux grandit, de savoir, de comprendre, que quelque chose se passe ! Attendre m'est insupportable. Mon impuissance me dégoûte. La situation me dégoûte. Je me dégoûte. Dans quelle merde j'me suis mise ?!

_Petite pause qui fait grand bien, déclare une voix.
Un soupire pour acquiescement lui répond.

La tentation de voir est trop grande. J'ouvre alors subrepticement les yeux, je relève à peine mes paupières de peur d'être repérée. Les deux hommes sont assis à la table face à moi. L'un a les cheveux blancs, il doit avoir la cinquantaine. Il ressemble au Père Noël avec sa longue barbe blanche et son bide proéminent malgré sa grande stature. L'autre est plus jeune, pas encore la trentaine, mais la calvitie ravage déjà ses cheveux châtains et bien gras. Il est tout petit, pas un nain non plus mais pas bien loin, et a le visage hâve.
Le colosse qui ressemble au Père Noël m'inspire presque confiance mais l'autre me révulse. Ils m'ont vues dans mon bocal à poisson et pourtant ne font rien. Ils agissent comme si ma situation était normal, sans que celle-ci ne les surprenne. L'espoir que je plaçais en eux pour me sortir de là s'éteint peu à peu. Remplacé par l'effroi que se soit eux qui m'aient placée ici.

_Il a encore besoin de la dernière ? Questionne le trentenaire avec une voix d'un pathétique aigu.

Il me regarde ! Je ferme vite les yeux avant d'être prise. Ma confiance en ces étrangers est passée de basse à nulle depuis déjà quelques temps.

_Avec les complications qu'il y a eu je commence à croire qu'avoir une roue de secours était une bien bonne idée. Il nous le dira quand il aura besoin de la dernière. En attendant vas jeter ça à la poubelle.

Les yeux fermés je ne peux pas voir de quoi il parle. J'entends une chaise glissée sur le carrelage de la pièce, il se lève. Me regardent-ils encore ? Je n'en peux plus d'être plongée dans le noir, je rouvre les yeux. Ils ne me regardent plus. Le sosie du Père Noël tourne la tête dans la direction opposée, vers la porte d'où ils sont arrivés. L'autre se dirige vers le côté gauche de ma prison mais fixe l'objet ensanglanté qu'il tient dans sa main devant lui en essayant de placer le plus distance entre son visage et... la tête ? Il est proche de moi désormais et je vois plus précisément l'objet, mes yeux s'ouvrent d'eux mêmes un peu plus. Il me semble que c'est bel et bien une tête, juste une tête. Pleine de sang et sans corps auquel se rattacher. J'ai la nausée, mais pour le coup vomir ne me semble pas être une bonne idée alors je me retiens. Du sang dégouline de la tête et se répand partout sur le carrelage blanc. J'ai un haut-le-cœur et je sens un peu de vomis envahir ma gorge. L'effort est grand mais je ravale ce qui est venu et ferme les yeux. J'essaye de me calmer. Ma prison m’apparaît désormais comme un cocon protecteur, je me sens bien dans ce liquide jaune qui, je viens de m'en apercevoir, est tiède.

J'entends un bruit derrière moi, une poubelle qui s'ouvre je pense. Puis quelque chose chose tombe dans cette poubelle, le bruit du plastique qui se froisse résonne dans ma tête.

_Pourquoi ne pas l'avoir laissée avec le reste déjà ? Demande une voix derrière moi.

_Le pauvre voit le visage de sa fille partout depuis l'accident, ce n'est pas bon pour le moral gamin, maugrée celui resté à la table. Pendant que t'es là, on va libérer la dernière, il devrait bientôt en avoir besoin.

Quelques secondes plus tard le niveau d'eau de mon cocon diminue. Parlent-ils de me libérer ? Est-ce la fin de cette torture ? Ou en est-ce finis de ma relative sécurité ? Ce cylindre remplis d'eau dans lequel je suis enfermée, est il une prison, une cage ou un cocon, un abri ? J'ai peur. Le moment arrive. Je vais devoir faire un choix. Je vais devoir agir. Je dois décider si ces hommes sont ou non une menace. Je dois savoir quoi faire. Comment réagir. L'attente est terminée. Ma chance est là, je le sais, je le sens. J'en frissonne, j'ai la chaire de poule, mes poils se hérissent tel un chat avant l'attaque. Je suis tapie dans ma bulle protectrice. Je ne veux plus en sortir, l'extérieur m'effraye. Mais il le faut. Mes sens sont en éveil, toute trace de fatigue a disparu. Je suis alerte. Je sens mon sang bouillir dans mes veines. Je raisonne et déraisonne à grande vitesse. J'essaye d'envisager chacune des possibles. J'élabore autant de plans qu'il se peut, aucun ne me paraît vraisemblable. L’effroi m'a envahie depuis longtemps, mais ma panique s'estompe. Ma sensation d'impuissance s'évanouit peu à peu, je me sens de nouveau capable de surmonter des épreuves. Je sais que je peux me sortir d'ici. Je sais que je n'ai rien à perdre. Commençons !

Mes pieds touchent de nouveau le sol, mais je ne prends pas appui. Mes ennemis doivent me croire encore inconsciente. Je me laisse doucement tomber au gré de l'eau qui s'évacue. Ma tête est tournée vers mon côté gauche et repose sur la paroi. J'ouvre un seul œil, ma paupière se soulève à peine. Dans la paroi transparente j'aperçois mon visage. Mes cheveux noirs ébouriffés tombent un peu plus bas que mon épaule. Mon nez retroussé hume une odeur qui m'est inconnu, celle-ci n'est pas naturelle mais plutôt chimique. Un œil en amande me regarde. Je me vois, je suis vivante. L'eau s'est complètement retirée maintenant.

_Combien de temps avons nous avant qu'elle ne se réveille ? Questionna le plus jeune des deux hommes tout en s'approchant de moi.
_On a été plus long que prévu, elle peut se réveiller à tout instant. Pourquoi, aurais tu peur de cette chose ?, répondit en ricanant le plus vieux.

La porte du cylindre s'ouvre, je ferme mes yeux et j'attends. J'en suis certaine maintenant, ils ne me veulent pas que du bien. Des bras enserrent mon corps nu et me soulèvent. Mon cœur s'emballe de nouveau, j'espère qu'ils ne remarqueront rien. J'essaye de contrôler ma respiration au mieux. Paniquer serait la fin. Je suis sortis de mon cocon protecteur, je le sens. J'hésite, dois-je bondir maintenant ou attendre ? Est-ce trop tôt ? J'ai peur. Je n'ose pas tenter quelque chose de suite, j'attends. La présence des deux hommes, prédateurs aux côtés de mon corps nu, fait monter en moi ce sentiment d'impuissance qui nourrit tout cauchemar. Ils ouvrent la porte. Cette ouverture que je pensais être mon salue me mène vers un sort plus funeste je le sens. J'entre dans une nouvelle pièce accompagnée de mon escorte. Une odeur nauséabonde envahit mes narines. Une odeur putride, un parfum de mort. Une autre présence se fait entendre, elle fait du bruit mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il fait.

_Préparez là, ordonne une voix, celle de la troisième présence, du troisième homme. Il a un ton autoritaire, déterminé et sans appel.

On me couche. Une couchette ? Un lit au dur matelas ? Je ne sais pas mais je suis en hauteur. Ma tête est tournée vers mon côté droit, du côté des trois hommes. Je sens l'un d'eux se pencher au dessus de moi. Il m'attrape le poignet. C'est maintenant ou jamais. J'ouvre grand les yeux. J'aperçois un décor d'hôpital, murs blancs, médecins en blouse avec des masques, ustensiles de tortures ou de chirurgie selon sa perception. Ou objets de salue. Ma chance. Je sens que l'homme au dessus de moi veut m'attacher les mains, il m'enroule ce que je pense être des lanières autour de mon poignet...

Mon bras libre bouge et fond vers les outils de chirurgie. J'attrape comme je peux une paire de ciseaux. L'homme au dessus de moi réagis, il affirme sa prise sur mon poignet et appui sur mon épaule opposé avec sa main libre pour m'empêcher d'agir. Mon genou se lève et percute les côtes de mon assaillant. Sa prise se relâche. Ma main armée se lève et plante les ciseaux dans la nuque de celui que je reconnais comme étant le moins âgé des deux premiers hommes. J'enfonce la pointe tout en la relevant vers le cerveau. Je me suis trouvée une force insoupçonnée. Le corps inanimé de ma proie s'affale sur moi. Je me penche pour laisser tomber nos deux carcasses du lit de chirurgie sur lequel j'étais posée. Les deux autres hommes sont de l'autre côté du lit.

Le troisième homme, celui qui n'était pas dans la pièce du début, est le premier à réagir. Il contourne le lit pour fondre vers moi. J’attrape un plateau a porté de main et je le lui envoi. Il pare le plateau de son bras mais d'un saut je lui éclate le visage avec mon pied. Mon atterrissage est précaire. Je vacille puis tombe alors que du sang jaillit du nez de mon adversaire qui recule. À peine relevé le dernier de mes tortionnaires m’attrape et me soulève. Il me sert dans ses bras avec une force impressionnante, poitrine contre torse il me broie. Je crie. J'arrive à pencher ma tête vers son oreille. Mes dents se referment sur le haut de son oreille droite. Je serre. Je tourne ma tête dans tous les sens. Il crie. Sa prise se relâche. J'ai quelque chose entre les dents. Libéré de ce câlin forcé j'attrape un couteau de chirurgie tombé par terre lorsque j'ai lancée le plateau. Je me relève et tranche la gorge de celui qui ressemblait au Père Noël. Ce geste me fait frissonner de plaisir.

Le troisième homme a retrouvé ses esprits et arrive sur moi. D'un geste réflexe je tends le couteau. Dans sa charge l'homme s'empale dessus, au niveau du foie. Il déglutit et tombe. L'homme à la gorge tranchée émet un râle absurde puis cesse les convulsions qu'il avait entreprise. Celui avec les ciseaux dans la nuque était mort depuis longtemps.

Couverte de sang je me retrouve au milieu du chaos, vivante. Je constate l'étendu de la scène. Les deux cadavres à chacun de mes côtés. L'autre homme gravement blessé en face de moi. Mon attention se tourne cependant vers mon côté gauche. Une jeune femme couverte elle aussi de sang est allongée sur un lit d'hôpital. Elle est perfusée et des machines sont à ses côtés, dont un électrocardiogramme qui indique qu'elle est vivante malgré les apparences. Plus loin gît deux tas de chaires et de sang. Je me dirige vers ces derniers. Je comprends qu'il s'agit de corps en approchant; deux femmes. La première n'a plus de tête, et les deux sont ouvertes en certains endroits. J'observe le visage de celle qui a encore une tête. Son nez est retroussé, ses yeux en amande, ses cheveux noirs courent jusqu'au bas de ses épaules. Ce visage est, maintenant j'en suis certaine, le même que le visage que j'ai vue dans le cylindre. Mon esprit est éteint, en état de choc, je ne comprends plus rien. Je me dirige vers la jeune femme maintenue en vie par des machines. Elle a le même visage que le corps sans vie que je viens de voir. Elle a le même visage que celui que j'ai vu en reflet de la paroi du cylindre. Elle a le même visage que moi. Je ne comprends pas. Je suis épuisée. Je n'en peux plus.

Je vais alors voir le dernier de mes tortionnaires encore en vie. Il pâlit à vue d’œil. Il a des yeux en amande et le nez retroussé; la ressemblance s'arrête ici.

_Que... que... que me vouliez vous ? Je balbutie.

_Je n'avais pas le choix. Il le fallait. Je suis désolée. Je ne suis pas un monstre, juste un désespéré, un pauvre désespéré. Il fallait que je la protège. Par tous les moyens, même celui-ci, il le fallait, répond-il d'une voix bien faible en regardant la mourante allongée sur le lit d'hôpital.

_Quel rapport avec moi ?

_J'avais besoin de toi, de te créer. Pour sauver ma fille, ma pauvre fille. Elle ne mérite pas de mourir, non elle ne le mérite pas. Il n'y avait aucun moyen traditionnel au vu de l'avancée de son état. Alors, j'ai essayé...

_Essayé quoi ?

_La quasi totalité de ses organes étaient atteins. Il fallait énormément de transplantations. Le moyen le plus sûre et efficace que j'ai trouvé fut de m'aider de mes recherches. Tout ce temps dans mon labo devait me servir en ce moment fatidique.

_Des recherches sur quoi ?

_Le clonage mon enfant, le clonage...

Je m'assois par terre sans m'en rendre compte alors que mon interlocuteur s'éteint. La réalité m'éclate au visage et brise toutes mes forces plus sûrement que tout combat. Je commence à comprendre. Je réalise. Puis je nie. Tout s'imbrique, mais c'est impossible. Mes réponses me sont données, mais je les refuse. Je suis moi. Je suis humaine. Le clonage n'existe pas. Il ment. Il délire.

Un bruit me sort de mon inaction. L'électrocardiogramme fait du bruit, des bips. La courbe s’aplanit et les bips s'accélèrent. Je me lève et vais voir la mourante. Il n'y a plus qu'un seul bip qui se propage dans toute la pièce. Un bip interminable et une courbe parfaitement plate. Je me penche et regarde celle qui a le même visage que moi. Ou plutôt celle dont j'ai le visage. Je ne sais plus. Je passe ma main dans ses cheveux et je pousse une mèche rebelle. Elle est magnifique. Plongé dans son sommeil éternel elle me laisse seule dans cette pièce. Entouré de cadavre mes hauts-le-coeur me reprennent. Me voici libre. Pourtant je ne suis pas apaisée, pourtant je suis encore plus effrayé, pourtant je suis perdue. Machinalement j'enfile un débardeur rouge posé à côté de la patiente. Il est à ma taille. Je me dirige vers la porte que je n'ai pas encore emprunté et je sors.

L'air est frais, il fait beau, le soleil se lève. Je déambule dans les rues à moitié nue, avec un simple débardeur. Je ne suis qu'une ombre vagabonde errant dans des ruelles sordides. Alors que quelques instants avant je pensais me diriger vers ma mort, maintenant je le sais, je ne suis pas morte je suis née...
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Equipe 6
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Présentation de l'équipe - Battle Inter-communauté

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Equipe 7
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"Etats-Unis, Pennsylvanie, 1964.

Le jeune Dwayne sortait de sa maison des ghettos délabrés de Philadelphie. Ses parents étaient encore en train de se battre pour une raison stupide. Son père était chômeur depuis maintenant 2 mois et il ne parvenait pas à retrouver du boulot. Les seules entreprises qui embauchaient étaient contrôlées par des blancs qui évitaient soigneusement de recruter des gens comme le père de Dwayne.
La situation avait exacerbé les tensions déjà existantes entre ses parents, sa mère reprochant sans cesse son alcoolisme à son père, criant qu'il ne foutait rien, qu'il ne cherchait pas de job. Ça avait le don de mettre son père hors de lui. Alors ils se battaient...
Leurs stupides disputes lui tapait sur le système, ils ne faisaient rien pour aider la cause dans le pays, se contentant de se plaindre sans cesse de ce monde dans lequel ils vivaient, priant Dieu qu'il leur vienne en aide. Pour Dwayne la parole de Dieu était simple*: ils étaient tous égaux, les blancs bafouaient la parole de Dieu en excluant les noirs comme lui, il fallait les combattre.
La seule fois où il avait osé faire part de son opinion à ses parents, ceux-ci l'avaient frappé, soit-disant parce-qu'il manipulait la parole de Dieu et que les combats n'allaient pas faire cesser cette situation. Selon Dwayne leurs disputes n'allaient pas arranger leur situation non plus, mais il gardait ce genre de remarques pour lui, son père ayant tendance à avoir la gifle facile quand il avait bu.
Il claqua la porte et déambula dans les rues de son quartier. L'heure de la réunion approchait, et il ne fallait pas qu'il soit en retard pour son premier briefing. Il se dirigea vers le lieu de rendez-vous d'un pas décidé.


Isaac entendit la porte d'entrée claquer en bas. Son père rentrait enfin*! Il sortit de sa chambre en courant, tout excité, dévala les escaliers quatre à quatre et se jeta sur son père.
-Tu m'emmènes ce soir hein*? Tu l'as promis papa*!
-Ola doucement fils, je viens juste de rentrer, un peu de tenue, on dirait un nègre devant une offre d'emploi.
Il rirent tous les deux de sa blague.
-Figure-toi qu'un de ces déchets est venu me voir pour un job aujourd'hui*!
-Qu'as-tu fait*? Tu ne l'as pas laissé s'en sortir comme ça j'espère*?
-Ce négro a gardé quelques marques de son impertinence, il a appris qui étaient ses maîtres.
Isaac se réjouit, son père était intransigeant avec ces connards de négros et ça lui plaisait*!
-Notre leader est venu me voir aujourd'hui Isaac, tu as été choisi pour la prochaine mission, je suis fier de toi mon fils*!
Le cœur d'Isaac se souleva de joie*!
-Qu'aurais-je à faire père*? Tuer l'un d'entre eux*? Demanda-t-il en se frottant les mains à cette idée.
-Tu le sauras à la réunion ce soir*! Allons manger et je t'emmènerai.


Dwayne arriva sur le pas de la porte, il frappa à la porte cinq coups, puis trois. La trappe s'ouvrit, l'homme à l'intérieur vérifia son identité avant d'ouvrir la porte.
-T'es en retard petit, magne-toi*!
Dwayne se pressa d'entrer et se dirigea tout de suite vers la trappe. Il descendit par l'échelle et frappa à la porte au bout du couloir.
-Entre*! Entendit-il.
Cinq hommes étaient dans la pièce, penchés sur une carte. Rashard était au bout de la table, il était le chef des Black Panthers à Philly, voilà pourquoi la planque était si bien gardée.
-Assieds-toi Dwayne, on t'attendait.
Il prit la dernière chaise, écoutant les consignes de son chef.
-Ok les gars, le discours du révérend doit avoir lieu demain à la salle de sports. Si je connais bien ces connards de blancs, ils vont tenter quelque chose. Le Klan ne passera pas à côté d'une occasion de tuer un de nos leaders. Aucun blanc ne pourra entrer dans la salle évidemment, mais les vitres leur permettront de tirer depuis les immeubles à côté. Chacun d'entre nous doit s'occuper d'un immeuble. Ne laissez personne entrer, tirez à vue si un blanc approche, Dieu le veut*!
-DIEU LE VEUT crièrent-ils tous en levant le poing.
-Bien, Dwayne tu surveilleras le plus lointain, les autres vous vous occuperez de votre propre immeuble. Dieu vous bénisse*!


Isaac et son père étaient en route depuis maintenant plus de deux heures. Ils avaient quitté la ville et roulaient en pleine campagne. Isaac n'en pouvait plus d'attendre.
-On y est bientôt*?
-Oui, c'est au prochain croisement.
Ils tournèrent dans une propriété gardée par plusieurs hommes et des chiens. La père d'Isaac baissa sa vitre, ils le reconnurent et le laissèrent passer. Ils passèrent la haie et Isaac découvrit bientôt plusieurs croix avec des noirs cloués dessus, leurs amis brandissant leurs torches en cercle autour d'eux. Isaac mit sa capuche, son père également et ils descendirent de voiture. Alan, le chef du Klan vint les accueillir. Il prit la parole*:
-Voici Isaac mes frères*! Aujourd'hui il nous rejoint dans notre combat contre les engeances de Satan*!
Isaac fut accueilli par les vivats de la trentaine de personnes présente. Son cœur explosa de joie.
-En cadeau d'accueil Isaac, tu as l'honneur de brûler ces nègres qui ont tenté de me voler*! Cria Alan.
-Rien ne me fera plus plaisir*!
Isaac s'approcha lentement des croix, le regard décidé et empli de joie à l'idée de les tuer. Il approcha sa torche et mit lentement le feu aux croix. Leurs cris remplirent bientôt l'air, mais furent vite couverts par les hurlements de joie de la foule.
Isaac se retourna et vit la fierté dans les yeux de son père ainsi que ceux d'Alan. Ils lui firent tous les deux signe. L'heure était venue de connaître sa mission.
-Isaac, un révérend nègre vient en ville demain, un de leurs chefs. Tu devras le tuer. Ton père t'emmènera au poste de tir le moins susceptible d'être protégé dès cette nuit*! Une carte ainsi qu'un fusil te seront donnés, mon père m'a dit que tu tirais exceptionnellement bien.
-Ouais, je ne le louperai pas ce connard*!
-Bien, va*! Dieu garde tes pas et guidera ta main*! Nous accomplirons Son dessein*!
Son père le ramena alors à la voiture, prêt à l'emmener là où il accomplirait le dessein de Dieu.


Dwayne était assis devant les marches de l'immeuble, son flingue posé à côté de lui. Il avait l'oreille penchée vers la radio posée à côté, écoutant religieusement le révérend. Il haranguait la foule, les exhortant à continuer la lutte contre les blancs. Leur assurant que les nuages au-dessus de leurs têtes seraient soufflés par le souffle de Dieu, qu'Il était avec eux dans leur combat. Dwayne entendait les vivats de la foule, il aurait voulu crier lui aussi parmi eux, lever son poing noir vers le ciel pour exprimer sa fierté d'être noir. Mais sa mission était bien plus importante*! Il se reconcentra sur la surveillance de la rue, entendant à peine la suite du discours du révérend. Personne n'approchait de son immeuble, tout était calme.


Isaac vit la salle se remplir peu à peu. Il avait pu s'introduire dans l'immeuble abandonné sans aucun problème. Il résista à la tentation d'ouvrir le feu sur tous ces sales nègres, sa mission était prioritaire. Le révérend fit son apparition sur l'estrade, débitant déjà ses conneries sur les noirs qui soit disant étaient leurs égaux devant Dieu, que Dieu les soutenait dans leur combat. Isaac eut un rictus, Dieu était blanc, c'était un fait connu de tous sauf de ces imbéciles de nègres. Il ne pouvait en supporter plus, il éteignit la radio et posa son fusil sur le rebord du balcon pour se stabiliser. Le révérend était à plus de cent mètres, mais Isaac savait que son doigt serait guidé par Dieu. Il ralentit sa respiration et visa tranquillement à travers les lunettes. La tête du révérend semblait l'attirer et se rapprocher. Dieu était avec lui. Il appuya sur la détente. Il vit la balle transpercer l'oeil du révérend par sa lunette. Nulle autre action n'aurait pu lui procurer plus de joie*! La vue des négros grouillants de peur lui arracha un éclat de rire. La mission était accomplie, il n'avait plus beaucoup de temps pour fuir, une moto l'attendait sur le côté de l'immeuble. Il garda son fusil au cas où et descendit.


Dwayne entendit le coup de feu, cela semblait venir de son immeuble*! Il se précipita dans l'immeuble, montant les marches quatre à quatre, son flingue dégainé. Il déboula dans ce qui avait du être des bureaux auparavant. Il s'apprêtait à foncer de l'autre côté de la pièce lorsque la porte s'ouvrit. Un blanc jaillit de l'escalier derrière, son fusil à l'épaule. Dwayne le visa avec son flingue. Les deux jeunes se faisaient face, ils appuyèrent sur la gâchette en même temps, criant*: LA VOLONTÉ DE DIEU*!"

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Equipe 8
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Le visage mort, tuméfié, sur le point de céder, le regard agité, les gestes convulsifs*; cet homme n'avait plus rien d'humain, sinon, peut être, le ridicule. Il s'asphyxiait dans son anorak rouge, bombardé par une averse furieuse. Tout en mettant laborieusement un pied devant l'autre, il observait les cratères fugaces que les gouttes de pluie provoquaient dans les flaques. Derrière lui, plusieurs dizaines de méduses le suivaient, folâtrant dans la touffeur moite du maquis, parcourues d'ondes lumineuses régulières et bourdonnantes d'électricité.

Plusieurs ruisseaux se formaient, de-ci, de-là, dansant langoureusement sur les pierres tortueuses de ce sol graniteux. Cette étrange procession avançait dans la campagne, comme si l'orage et la nuit avaient accouché de ces fils inquiétants, sans que rien ne laisse présager de leur mission. Ils semblaient plutôt déambuler à toute hasard. La face macabre ne laissait rien transpirer de la douleur de ses mouvements et paraissait indifférente à ses suiveuses dodelinantes.

L'ensemble était irréel et pourtant, pris dans l'immensité de ces paysages torturés, dans la robe ténébreuse d'une lune camouflée et à travers les trombes d'eau qui assommait la terre, ils n'étaient toujours qu'une silhouette sombre ridiculement petite et quelques points clignotants, comme autant de lampes torches et un randonneur téméraire.

Plus loin, au creux d'une vallée parvenait l’écho de hurlements machinaux, la morsure du caoutchouc contre le bitume des milliers de fois, le fouet terrible de la carrosserie contre le vent tandis que les lampadaires crachaient dans le ciel tourmenté une nébuleuse lumineuse. L’autoroute, comme une artère dans un muscle mort, pulsait des millions de globules d'acier, tous chargés d'un dieu qui méprisait son monde.

Deux initiales stylisées chatoyaient au rythme de la foudre sur une chevalière qui avait l'air d'entamer le doigt bouffi et poilu de l'erre. Un «*Y*» qui embrassait un «*D*», de l'or blanc et de l'or jaune qui se chevauchaient et de fugitives lueurs bleutées.

Ses pas amenèrent cet homme sur un carrefour, où l'hésitation le paralysa. Se dressait là un haut panneau d'indications usé par le climat changeant. Les cnidaires luminescents se diluèrent dans le grain, abandonnant leur maître à son choix. Son cerveau restait muet. Il entendait juste son cœur résonner sous son torse, le clapotement violent de l'averse, le tonnerre et le souffle lointain et continu de la six voies.

L'un des deux chemins serpentait plus dangereusement sur le relief alors que l'autre s'enfonçait dans le pubis de la montagne jusqu'à atteindre une cascade qu'il connaissait bien pour y avoir bivouaquer plus d'une fois. L'habitude confortable ou le risque de l'inconnu. Bien sûr, rien ne pouvait plus lui permettre d'échapper au choix, il avait dépassé depuis longtemps les derniers endroits où il aurait pu s'abriter. Il n'y avait ici plus que des broussailles qui s'arrêtaient à la taille, juste assez grandes pour cacher quelque bête mortelle.

Une tête apparut au moment où la tempête nocturne illuminait l'endroit, juste au pied du panneau. Un homme qu'on avait décapité. Il marmonnait encore de longues litanies incohérentes sous sa moustache dégoulinante. Ses yeux éclataient de sauvagerie et quand ils se posèrent sur l'homme perdu, le sang de celui-ci se refroidit subitement. La densité de sa pilosité l'avait jusque là protéger des tremblements. Le mort gueula*:

T - Toi, je vais te buter ! Tarba tarba tarba !

H – Tu pourrais trébucher, donc range ton arba-
-lète langagière, cela vaut mieux pour toi.
Au lieu d’hurler ma mort sur l’ensemble des toits,
Enseigne-moi plutôt quel est ce lieu étrange,
Où les morts au côté des biens vivants s’arrangent ?

T – Tu n’auras rien de moi !

H – Et pour quelles raisons ?

T - Je fus décapité pour fuir la pendaison ;
Car je fus Staline et mon idéologie
Est morte à mes côtés. L’éclat de la bougie
S’est éteint. Désolé. Je ne partage plus.
Il faudra regarder vers d’autres gens. Salut.

L'homme avait encore des mots plein la bouches, qui lui collaient à la langue. Néanmoins, un nouveau sursaut de l'orage et déjà la vision disparaissait dans un craquement mat. Son ricanement hantait encore le pauvre marcheur détrempé tandis qu'il s'engageait sur le chemin descendant. Celui-ci fit fi malgré le pressentiment qui lui rongeait le cœur.

Une longue salamandre jaillit d'un bosquet. Sa peau azur tachetée d'or chatoyaient sous le rideau pluvieux, son œil biaiseux flamboyait de quelque maléfice. L'erre s'arrêta net et dans sa raideur, on aurait pu percevoir un frémissement insensible, une peur viscérale à peine contenue. Le monstre humait l'air, visiblement aveugle et se rapprocha toujours plus de l'homme. Quand son museau ventilait sur son visage un musc atroce, il eut aussi l'occasion d'admirer la formidable tissure d'écailles qui couvrait sa gueule. D'un coup de boule, la bête mit à terre sa proie et immédiatement lui bloqua les bras de ses deux larges pattes aux griffes émoussées.

Elle tenta longtemps d'attraper de ses fines dents l'anorak pour l'arracher sans gâcher la chair. Elle fut très méticuleuse mais sa morphologie et le fait que l'homme tapait de toutes ses forces des pieds contre son torse ne l'arrangeait pas. Agacée, elle relâcha brièvement les bras pour se précipiter vers les jarrets et les trancher net. Cet handicap devrait suffire. Au bout de quelques minutes, elle parvint enfin à faire ce pourquoi elle s'échinait tandis que l'autre se vidait de son sang en sanglotant comme une adolescente. Cela lui échauffait les nerfs, alors elle secoua la tête pour se ressaisir et commença enfin ce qu'elle désirait le plus*: elle broya l'un des bras pour le rendre obsolète et s'affaira à l'aide d'une griffe à tailler l'abdomen dénudé de sa victime. Une fois qu'elle l'eut ouvert, elle plongea sa patte et sortit de cette bouillie de viscères sanglantes une bible plaquée d'or. Elle s'affaissa sur le côté, laissant agoniser ce qui restait de l'humain et sortit ses lunettes d'un défaut dans sa cuirasse reptilienne. Quand elle commença à lire, le ciel se dégageait et un accident mortel causa la perte de trente millions d'euros à l’État et accessoirement, de cent cinquante six automobilistes et routiers.[/SPR]

Equipe 9
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Le Rêve de l'homme
Le plus grand est surtout le plus improbable rêve de l'homme est, et restera toujours d'être lui-même maître de tout facteur terrestre, autrement dit : Un dieu. Mais pas n'importe lequel. L'homme avant tout a besoin de satisfaire ses envies. Les pouvoirs de Zeus et des autres dieux, ne l'intéresse pas, ce n'est pas assez pour lui ...
Non, l'homme n'est point comme cela, il a besoin de : voler, faire apparaître un objet en un claquement de doigts etc...
C'est pour cela que les hommes admirent et envient les héros mythologiques qui, juste avant leur mort, rejoignent l'univers des êtres immortels...
Ceci introduit l'histoire racontée parlant d'un homme ayant beaucoup de défauts et bien peu de qualités. Qui déteste beaucoup de choses et en aiment très peu.
Cet homme c'est Delsim.

Le rêve de Delsim, et de posséder le pouvoir absolu. Non il ne souhaite pas être roi, c'est trop peu pour lui, il veut être un dieu. Certains se poseront cette magnifique, grande et très intelligente question : Pourquoi ? Eh bien sachez que l'homme sera toujours insatisfait tant qu'il n'aura pas atteint le maximum du possible. Mais Delsim savait très bien que cela était une chose assez... peu probable de devenir dieu du jour au lendemain. Un jour d'été, un jour où le soleil brillait plus que jamais, un jour où les oiseaux chantonnaient et volaient pleins de joie, Delsim, pour se changer les idées, alla se promener dans une forêt, sombre...mais malgré cela pleine de gaieté.
Il réfléchit à : s'il était "dieu" comment créerai-t-il le monde ? Comment le façonnerait-il ?
Un monde sans hommes, sans concurrents. C'était primordial pour lui.
Un monde qui contiendrait les animaux que l'on voit dans les livres pour enfants.
Un monde pacifique...
Une douce lumière éclaira Delsim. Ceci l'étonna, la nuit était tombée depuis déjà 1 heure.
Épuisé et désespéré, il suivi cette lumière pendant longtemps, longtemps, je dirai même 1 ou 2 heure. Et dans la pénombre, et le brouillard il aperçût encore la lumière. Il entendit un bruit, leva la tête brusquement et tomba nez à nez avec un homme, très grand, très imposant, à ce moment précis, Delsim comprit, que... cet homme était un dieu. Il ne savait pas pourquoi, mais il en était sûr. Alors qui marmonner deux ou trois mots, "l'homme" disparu en un claquement de doigt.
Regardant au loin sous la lune qui éclaire les feuilles vertes de l'été, Delsim, pensant à sa rencontre dernière, murmura quelque chose...
Malgré ce grand miracle, la tristesse ne s'échappait pas du cœur du malheureux. L'objectif fixé n'était toujours pas atteint pendant que le temps passait petit à petit : nous n'avons qu'une seule vie, mieux vaut en profiter.
C'est ainsi que sous un chêne éclairé par cette lune qui changeait tristesse en gaieté, le pauvre Delsim s'endormit doucement...
Le lendemain, la lumière du soleil le réveilla à l'aube...
Delsim, avait pris sa décision : il partirait à la recherche du dieu qu'il avait vu...
C'était un jour comme les autres, les oiseaux chantaient, le soleil brillait de mille feux. Delsim marchait tranquillement, encore dans cette forêt qui lui semblait interminable...
Après quelques minutes de marche, Delsim arriva dans un petit village, perdu au fin fond de cette vaste forêt...
Proche d'une des maisons de ce petit village, se tenait un homme...
Assoiffé et affamé, Delsim voulut courir vers lui mais la fatigue et la douleur l'en empêchait.
Tout d'un coup, sa vision se troubla, sa tête tourna, il eut des maux de têtes et se sentait très mal.
Il entendit une voix qui disait : "Rejoins-moi, suis-moi!!! Et ta vie sera heureuse..."
Une fois ses esprits retrouvés, il marcha vers l'homme...et c'est là qu'il se rendit compte que cet homme à l'air si sympathique...avait disparu!!!
Après s'être reposé dans ce village, il repensa à sa vision "superficielle". Il avait déjà compris, compris qu'il devait retrouver quelqu'un qu'il avait déjà vu et observé...un dieu!
Alors que Delsim avait quitté ce village perdu, il aperçut des animaux fuyant, au loin... Il décida d'aller voir ce qu'il se passait.
Une fois arrivé à destination, il eut à peine le temps de se retourner pour voir un puissant tourbillon, aspirant tout, sur son passage!
Delsim n'eut pas le temps de courir : il s'était déjà fait aspirer...
Juste avant ce drame, il remarqua une ombre ailée lançant quelques "projectiles" triangulaires et dorés vers le tourbillon...et vers lui!
-Où suis-je?
Delsim ouvrit les yeux. A son plus grand étonnement, il était en vie... Mais où était-il?
Il se trouvait dans un long couloir, achevé par une porte éblouissante...
Il marcha, traversa la porte...et se retrouva nez à nez avec un conseil...de dieux!
Comment le savait-il? Ils étaient tous dotés d'ailes et de toges miraculeusement scintillantes.
Aucun doute possible maintenant, Delsim se trouvait bel et bien à l'enceinte des dieux : l'Olympe!
Maintenant, il en était sûr, sur du sentiment qu'il ressentait : la peur.
Après les avoir dérangés en pleine discussion, et en voyant leur air plein de colère, Delsim n'espérait plus qu'une seule chose...que ces dieux lui laissent la vie sauve!
Ces dieux, lui demandèrent ce qu'il faisait ici, et il leur conta, plein de peur, son aventure.
Les dieux lui répondirent que c'était impossible, qu'aucun dieu ne pût lui dire de venir et que si c'était le cas, ce dieu serait sévèrement puni par leur chef. La confusion s'était installée dans l'assemblée des dieux et chacun accusait son voisin d'avoir commis le crime.
Tout à coup, le roi des dieux se leva. Delsim le reconnu...c'était le dieu qu'il avait vu dans la forêt! Le dieu expliqua à ses camarades pourquoi il avait fait cette action et le calme fut revenu petit à petit dans l'assemblée...
Il proposa à ses camarades de métamorphoser Delsim en dieu. Ce dieu connaissait le rêve de Delsim... Tout le monde n'était pas d'accord et on demanda à Delsim de sortir de la salle pour qu'un vote se mette en place.
Delsim exécuta les ordres. Il attendit quelques minutes, puis on lui dit de rentrer.
Quand il arriva dans la grande salle de l'Olympe, un siège de plus était installé et on demanda un miroir pour Delsim.
Quand il se vit dans la glace, il n'en crut pas ses yeux... Il avait des ailes!
L'un d'entre lui adressa la parole d'une voix roque et menaçante.
Si tu veux vraiment siéger ici, tu vas devoir répondre à un seule et unique question :
Pour toi quelle est la question à laquelle nous tous ici présent, ne pouvons pas répondre.
Delsim tout timide et embarrasser de devoir adresser la parole à un dieu, un vrai, comment à marmonner quelque mots puis ils dit d'un coup plein d'assurance :
Eh bien mon ami, la seul question à laquelle vous ne trouveraient jamais la réponse est telle :
Savez-vous pourquoi Delsim, est mon nom et non le vôtre ?
Ils commencèrent à prendre la paroles les uns les autres si bien que l'on entendait plus le moindre mots prononcé.
Puis l'un d'entre stoppa net la cohue.
Eh bien parce que ta mère t'as donné celui-ci et la nôtre un différent.
Non très chère, répondit Delsim.
C'est tout simplement parce que jusqu'à ce jour je n'étais qu'un simple mortel. Aujourd'hui je suis un dieu. Et Delsim signifie : Des cieux.
Merci à vous d'être si ignorant répondit le garçon avec insolence.
On l'invita à prendre place sur son nouveau siège... Bien que la plupart des dieux le dévisageait d'un air vexé et désapprobateur.
Delsim avait réalisé son rêve mais aller désormais transformer la vie des mortels en cauchemar.
Ainsi se termine l'aventure d'un pauvre homme, pas tellement pauvre finalement.
[/SPR]

Désormais place au vote ! Petite explication, système traditionnel, vous donnez une note sur 20 en utilisant la votation suivante :

PHP:
[B]Création N°1[/B]
[B]Je mets la note de : [/B][SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°2[/B]
[B]Je mets la note de :[/B] [SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°3[/B]
[B]Je mets la note de :[/B] [SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°4[/B]
[B]Je mets la note de : [/B][SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°5[/B]
[B]Je mets la note de :[/B] [SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°6[/B]
[B]Je mets la note de :[/B] [SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°7[/B]
[B]Je mets la note de : [/B][SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°8[/B]
[B]Je mets la note de :[/B] [SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

[B]Création N°9[/B]
[B]Je mets la note de :[/B] [SIZE=5].../20[/SIZE]
[B]Commentaires :[/B]

Un simple copier/coller du code ci dessus, la note de votre part ainsi qu'un petit commentaire non obligatoire mais fortement appréciable même pour dire pourquoi vous préférez ce texte sans être technique fera plaisir à ceux qui auront composés.

Désormais, trêve de cérémonie, place aux votes et que le meilleur gagne !
 
Dernière édition par un modérateur:

Yushi

Adorateur de Gaïa
Salut,

Petit rajout de la participation de l'équipe 6, l'image n'était pas passée :)

Bonne journée,
Yushi
 

DeletedUser11937

Guest
coucou
alors, on vote pas ? :eek:


Création N°1
Je mets la note de : /20
Commentaires : l'image est superbe, le texte est pas mal... mais il ne respecte pas les contraintes. dommage, je t'aurais mis 13

Création N°2
Je mets la note de : 13/20
Commentaires : j'aime l'humour et les references aux joueurs de grepo qu'il y a dans le texte. Par contre pour un debat, je trouve les argumentations pas assez developpés. L'image correspond parfaitement au texte, par contre je trouve que les 3 persos sont mal integrés a la création.

Création N°3
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : Un texte philosophique... pourquoi pas :p dans le fond, j'aime pas trop mal :) Pour certains passages, tu va peut etre un peu trop vite. Pour le graph', j'aime que moyennement. C'est pas qu'il est mal fait, l'idee est pas mal, mais j'arrive pas a savoir ce que ça represente :p bravo quand meme ^^

Création N°4
Je mets la note de : 14,5/20
Commentaires : l'idee est bien, meme si le theme a été vu et revu plusieurs fois. :p Ce recit d'un homme qui est peut etre condamné a mort colle bien au theme imposé :) Pour le graph, ça sature beaucoup trop :-( et a certains endroits, j'arrive pas a voir ce qui est représenté.

Création N°5
Je mets la note de : 17/20
Commentaires : J'adore. Le recit est très bien fait, belle intrigue et qui va super bien au theme. L'image est aussi très belle, rien a redire, bravo :)

Création N°6
Je mets la note de : 16/20
Commentaires : Belle image et beau texte, bien réalisés :)

Création N°7
Je mets la note de : 16/20
Commentaires : L'image est bien, mais ça sature... :-( Le texte est bien, mais je trouve que certains passsage (surtout la fin) ne sont pas assez devellopés...

Création N°8
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : le graph' est bien fait ;-) Par contre, le texte, j'accroche pas du tout, jtrouve ça trop bizarre --"

Création N°9
Je mets la note de : 13/20
Commentaires : Le texte est bien, mais pas assez etoffé malheureusement. Pour le graph', j'accroche pas. le fond est trop simple, et les triangles vont pas du tout. mais vous decouragez pas vous 2 :p


Jsuis nul pour faire des comm' :x
 

DeletedUser30890

Guest
Bonjour bonjour :)

Création N°1
Je mets la note de : .../20
Commentaires : Jolis texte et image, mais ne respecte pas les contraintes...

Création N°2
Je mets la note de : 17/20
Commentaires : L'image et le texte vont très bien ensemble, j'ai beaucoup aimé les rappels que l'image fait des pointes d'humour présentes dans le texte. J'aurais peut-être mis une meilleure note si les personnages étaient mieux intégrés à l'image. :)

Création N°3
Je mets la note de : 18/20
Commentaires : Le graph est très bien fait, j'aime bien l'idée qui est pas mal recherchée. Quant au texte, c'était un réel plaisir à lire.

Création N°4
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : L'image est...originale on va dire ^^ Mais le texte est bien écrit, et j'aime bien la fin :)

Création N°5
Je mets la note de : 19/20
Commentaires : Très beau texte malgré qu'il mette du temps à démarrer. L'image est également très réussie et en rapport avec le texte. :)

Création N°6
Je mets la note de : 17/20
Commentaires : Une très belle image et un bon texte :)

Création N°7
Je mets la note de : 15/20
Commentaires : Je ne vois pas vraiment le rapport entre le texte et le thème... Quand même 15 parce que c'est bien écrit et que l'image est pas trop mal ^^

Création N°8
Je mets la note de : 12/20
Commentaires : Rien à dire pour l'image, mais pour le texte... Euh... J'ai pas bien saisi le concept :x

Création N°9
Je mets la note de : 13/20
Commentaires : L'image est moyenne, et le texte ne rattrape pas le coup, même si l'histoire est bien ficelée et bien trouvée, il y a pas mal de fautes de syntaxe (par exemple "entre" au lieu "entre eux") et pas mal de répétitions qui 'gâchent' un peu la lecture :/
 

DeletedUser

Guest
Création N°1
Je mets la note de : .../20
Commentaires :Dommage que la participation ne compte pas, j'ai bien aimé l'image et le style "poème" m'a plu également.

Création N°2
Je mets la note de : 14/20
Commentaires :L'image ne m'a pas aussi convaincu que la première. Le texte, grâce à ces 3 styles d'écriture m'a quand même bien fait marrer.

Création N°3
Je mets la note de : 16/20
Commentaires :Très beau rendu de l'image. Texte cohérent avec l'image. Avec petit brin de folie, de cruauté et de noirceur et je pense que cela aurait parfaitement collé avec la faucheuse.

Création N°4
Je mets la note de : 12/20
Commentaires :Image pas trop à mon gout et dont je ne trouve pas de lien avec le texte. S'agissant d'un journal intime, je trouve qu'il manque de profondeur et d'"intimité".

Création N°5
Je mets la note de : 14/20
Commentaires :Belle image, Texte bien rédigé, cru et sanglant.

Création N°6
Je mets la note de : 15/20
Commentaires :Très belle photo de Paris, et texte très agréable à lire. Dommage que l'image ne soit pas un plus travaillée.

Création N°7
Je mets la note de : 13/20
Commentaires :Très beau texte sur une triste réalité qu'ont vécue les Etats-unis. Dommage que l'image n'ait pas de rapport avec celui-ci.

Création N°8
Je mets la note de : 14/20
Commentaires :Image peu commune. Texte bien rédigé.

Création N°9
Je mets la note de : 15/20
Commentaires : Image simple. Dommage qu'elle ne soit pas à la hauteur du texte.

Bravo a tous pour vos participations.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser22055

Guest
Création N°1
Je mets la note de : .../20
Commentaires : Con, ouais le mot correspond bien, c'est con. La créa est quand même sacrément bien réalisée. Le mec de Vitruve c'est pas forcément d'une originalité sidérante, d'ailleurs j'y avais moi-même pensé avant de devoir me retirer, mais ça correspond parfaitement au sujet et le résultat est sympa. Pour le texte je suis pas fan. Il n'est pas mal écrit, le rapport avec l'image est bien là mais le rendu j'adhère pas...
Voilà, j'imagine la déception des auteurs, la disqualification est logique mais pas méritée.
J'ignore ce qui s'est passé mais s'ils avaient rendu leurs travaux à l'avance, quelqu'un aurait quand même pu leur faire remarquer que ça ne convenait pas aux règles.

Création N°2
Je mets la note de : 05/20
Commentaires : Bon qu'on se le dise, que l'image convienne peut être au texte et soit amusante c'est un fait, maintenant faut reconnaître que ce que j'ai devant moi c'est quand même une sacrée horreur. Avec paint et 3min 37 devant moi, test à l'appui, je fais mieux.
Pour le texte, on voit tout de suite que c'est humoristique, il n'empêche que les idées (ce qui s'en apparente le mieux... ou plutôt ce qui s'en éloigne le moins) auraient pu être développées davantage. Ou en fait non, il aurait carrément fallu changer d'idées. Quant à l'humour, bah on dirait le mien, c'est pas terrible, il aurait fallu l'utiliser plus modérément et lire la notice avant (...). Tiro qui nous parle comme babar ça va 2 lignes mais après on sature, et pour la drogue merci de respecter les droits d'auteur, ©jdg.
Au niveau de l'écriture, c'est pas du soutenu mais ça le fait, on pardonnera également toutes les erreurs d'orthographe comme de ponctuation, il aurait été malsain d'avoir l'air sérieux.
Cela dit, bien que ça vole pas haut, c'est pas chiant à lire. On va donc être clément et accorder la moyenne. Euh non en fait.

Création N°3
Je mets la note de : 10/20
Commentaires : Une main, c'est une main ! Omg comme je suis trop un bg, j'ai trouvé ! Ouais sur l'image, le gros truc jaune-urine dont l'auriculaire s'est dissocié, c'est une main ! T'sais la main de dieu, comme Maradona wesh.
Il m'aura quand même fallu une vingtaine de jours pour remarquer que ça s'y apparentait. On peut d'ailleurs trivialement repérer le costume de supporter par dessus.
Bon après réflexion, on va quand même émettre l'hypothèse qu'il ne s'agit peut être pas d'une représentation antique du football et donner un autre avis. Alors voilà, l'image est originale, c'est tellement dommage qu'on ne distingue pas ce qui est dessiné... J'en viens même à me demander si ça représente quelque chose, c'est pour dire... Un autre détail me chagrine, il aurait été judicieux d'utiliser plus de 4 mots.
Pour ce qui est du texte, bof... J'adhère pas, ça manque de modestie tout ça. Maintenant je ne sais pas s'il on peut considérer que c'est par cette auto-déification que l'auteur s'identifie au sujet mais dans le doute et parce que j'en ai envie, je vais dire que non. En outre il faut souligner le fabuleux paradoxe avec la citation finale, lorsque l'on sait qu'elle est l'exact contraire.
Sinon quelques erreurs m'ont fait bondir, et d'autres bien rigoler (j'espère que c'était le but, sincèrement). Et merci d'éviter toutes ces accumulations qui doivent être utilisées avec davantage de parcimonie.

Création N°4
Je mets la note de : 09/20
Commentaires : Hum cette image... L'idée était peut être bonne, m'enfin juste l'idée... On distingue pas grand chose, si ce n'est le "Christ" descendu par minous (clap) et l'autre donc je ne citerai même pas le nom. Après je ne sais pas ce que ça représente, et j'aime pas.
Pour le texte, déjà on se demande l'intérêt de ces astérisques, sachez que si c'est pour porter chance ça fonctionne pas, il n'y a qu'à voir ma note.
J'admire avec quelle faculté extraordinaire ce texte parvient à transmettre la souffrance décrite (touuuuuuuuuuut au long du récit) au lecteur, personnellement j'ai rarement autant souffert qu'en lisant ça.
"Je viens de relire mes autres textes, et je me rends compte que je perds complètement la boule." Voilà qui est rassurant.
Donc pour faire court, c'est d'une redondance à faire pâlir les messages de ryry et, c'est le cas de le dire, ça manque cruellement d'humanité. Pour ce qui rapproche ce texte de l'image associée, je dirais quelques pixels.
Mais bon, Sartre et Rousseau sont cités donc on vous pardonne, braves petits.
Ah et une dernière petite chose, pour les pubs à Apple soyez plus subtils à l'avenir.

Création N°5
Je mets la note de : 15/20
Commentaires :Sérieusement, ils auraient pu faire un texte plus long...
Bon je commence à lire... C'est bien écrit, quelques erreurs orthographiques par ci par là, pas de quoi en faire un drame. Une fille dans un tube, pas besoin d'être moi pour savoir que c'est du clonage, on dirait le début du premier film Pokemon... Bon elle ouvre enfin les yeux et... Oh punaise, waiiiit, azy clique sur stop, puis retour en arrière, le bouton d'au dessus oui, voilà. Elle a les yeux fermés, elle entend que dalle, et elle remarque un soupir... Plus de doute, c'est bien Mewtwo, surement un remake de pokemon.
Bon trêve de conneries, le texte est sympa, correspond à l'image et s'il n'est ni dénué de défauts ni d'une originalité débordante, j'ai apprécié.

Création N°6
Je mets la note de : 13/20
Commentaires : L'expo universelle de 1900 c'était bien pensé. L'image aurait mérité d'être plus travaillée, c'est dommage. Pour le texte mis à part quelques fautes d'orthographe et un récit qui aurait nécessité d'être un peu plus étoffé notamment au niveau de l'expo, le résultat est satisfaisant.
Et Issu, c'est naze.

Création N°7
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : Stop pavés :x
Bon l'image je suis fan. Tant sur le fond que la forme ; quelques trucs à améliorer peut être mais globalement c'est top. Pour le texte c'est plus contrasté, enfin façon de parler.
2 personnages, le récit s'alternant entre chacun d'eux, pour aboutir à une confrontation, bien pensé. Le narrateur qui prend partie, c'est risqué, surtout s'il prend les 2 tour à tour, moins bien. Références historiques, religieuses, why not. Par contre dès lors que la religion entre en jeu, on peut se demander si on est pas hors-sujet, comment peut-on être notre propre dieu en ayant un dieu ? On peut pervertir, interpréter de travers (volontairement ou non), ses paroles mais dans tous les cas on les suivra, qu'elles soient vraies ou non, qu'on les croie ou pas, et cela va à l'opposé du sujet. Bref. Sinon assez bonne orthographe.

Création N°8
Je mets la note de : 18/20
Commentaires : Tiens un zizi, je suis trop shocked, je boycotte. Nan mais franchement, je comprends même pas que certains s'en soient plaints... Surtout que c'est zoli en plus.
L'image est bien réalisée, pour le rapport avec le thème, je vous en parlerai quand je l'aurais retrouvé, il s'est barré le coquin :x
Et puis le texte... En rapport avec l'image pour commencer et bah, je sais pas. Dur à décrire, on comprend rien, on ne sait qui nous emmène on ne sait où, il croise on ne sait quoi et au final on ne sait pas quoi ; je pense que ça résume bien. Alors on a d'autre choix que de saluer l'artiste, en faisant mine d'avoir compris, de l'avoir suivi et on en redemande, encore plus de texte et plus d'image, parce que c'était putain de bon.

Création N°9
Je mets la note de : 07/20
Commentaires : Le manga. Juste trop bien pensé, les japonais ils révolutionnent le monde, c'est grâce à eux que j'ai ma PS3, et mes baskets Niké, ou les chinois j'sais plus... mais on s'en fout je suis pas raciste, c'est tous les mêmes. Donc voilà les japonais qui créent tout et n'importe quoi, quoi de mieux pour prouver qu'ils sont leurs propres dieux ? En plus l'image est trop belle, trop bien faite, je surkiffe. Pour le texte c'est pareil, l'histoire est très bien tournée, la ponctuation et l'orthographe sont irréprochables...
Voilà mon coup de coeur, il a mérité sa note.


2h00 pour écrire quelques commentaires, dernière fois que je vous rends service hein... Bon j'ai faim, tchô.

Edit[SUP]1[/SUP]: Miam c'était bon.
Au passage une pensée à Arte et Matthias qui n'ont malheureusement pas pu exposer leurs créas.

Edit[SUP]2[/SUP]: Et oui fegueux t'es nul, et pas que pour les commentaires :)

Edit[SUP]3[/SUP]: Toi aussi doudou.

Edit[SUP]4[/SUP]: Après réflexion, je pense qu'en fait j'ai été trop généreux sur les points, j'ai fait un ptit réajustement.
 
Dernière édition par un modérateur:
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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