DeletedUser
Guest
Holà,
J'ai travaillé ces derniers jours sur un petit récit parlant du désert (un peu comme Saint-Exupéry ) et j'aimerai vous le faire découvrir aujourd'hui.
Et avant toute chose, s'il vous plait, pas de messages intempestifs, uniquement des commentaires sur le texte ou d'autres choses s'en rapprochant.
Bonne lecture !
J'ai travaillé ces derniers jours sur un petit récit parlant du désert (un peu comme Saint-Exupéry ) et j'aimerai vous le faire découvrir aujourd'hui.
Et avant toute chose, s'il vous plait, pas de messages intempestifs, uniquement des commentaires sur le texte ou d'autres choses s'en rapprochant.
En exclusivité pour vous, le premier chapitre de mon récit intitulé:
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Chapitre 1
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Chapitre 1
« Ce qui embellit le désert, c’est qu’il cache un puits quelque part ».
Telle était la pensée de Saint-Exupéry qui, bien que ne vivant pas dans le Sahara, savait apprécier mieux que quiconque la beauté envoûtante de ses dunes.
Par une journée d’été chaude et aride, un homme se traînait péniblement, l’estomac creux, la gorge meurtrie par la soif, ses réserves épuisées depuis déjà plusieurs jours. Il avait pour but d’atteindre un certain village du nom de Larba Irathen au nord-est du désert saharien. C’est alors que le voyageur, affaibli par ce soleil de plomb ainsi que cette chaleur écrasante, s’effondra sur le sol sableux et brûlant.
Il se réveilla quelques heures plus tard, et remarqua qu’il s’était reposé dans un lit bien confortable.
« Était-ce un rêve ? » se dit-il ; ce n’était point le fruit de son imagination, car une femme se tenait justement devant le lit, assise sur une chaise en bois et contemplant la mystérieuse personne qui se tenait devant elle.
« Vous n’êtes pas trop fatigué j’espère ?
- Qui êtes-vous ? Et qu’est ce que je fais là ?
- Je suis Kahina, votre sauveuse, ou devrai-je dire, la personne qui vous a emmené jusqu’à sa maison pour que vous ne mourriez pas. Et vous ?
- Je m’appelle Massinissa, et je suis à la recherche d’un village du nom de Larba Irathen. Je vous suis reconnaissant de m’avoir secouru, merci infiniment !
C’est alors que Massinissa se leva du lit, et commença à rassembler ses affaires quand, subitement, une vive douleur le prit. Il avait fait trop d’efforts. Il retourna donc se coucher afin récupérer des forces et de reprendre son voyage.
Le lendemain, en se dirigeant vers la cuisine, il croisa les différents membres de la famille de Kahina et tous, sans exception, étaient amicaux. Pendant le petit déjeuner, le père de famille décida de questionner ce fameux étranger : « Pourquoi êtes-vous parti de chez vous ? Pourquoi voulez-vous partir jusqu’au village que vous avez décrit à ma fille ?
- Il y a une affaire que je dois impérativement régler. Cela fait des années que je me prépare pour partir, et le sort s’est acharné sur moi si je puis dire, durant plusieurs années et même pendant ce voyage ou j’aurai surement été mangé par des charognards si vous ne m’aviez pas secouru.
- Il y a peut être quelque chose que nous puissions faire pour vous, dit le père de famille.
- Depuis quelques temps, j’ai des hallucinations et cela empire de jour en jour. Je ne peux éternellement rester chez vous, mais dieu seul sait les mirages qui m’attendent aux confins de ce désert.
- Nous vous prêterons un dromadaire, répliqua Kahina, et s’il le faut vous serez accompagné
- Cela est un peu plus compliqué que vous ne le croyez. Parfois, mes mirages deviennent réalités, mais par malheur ce sont toujours les hallucinations les plus inattendues et les plus dangereuses pour moi qui surviennent. »
Un silence de glace s’installa alors dans la cuisine, et ce fut Kahina ainsi que son frère qui cassèrent cette terrifiante ambiance en rétorquant : « Nous vous accompagnerons, n’ayez crainte ».
Après s’être correctement reposé et retrouvé ses esprits, Massinissa décida qu’il était donc l’heure de partir. Il monta sur le dromadaire prêté par la famille, et accompagné de Kahina et de son frère nommé Syphax, ils partirent vers l’aventure. Mais les illusions perçues par ce jeune homme pouvaient aller plus loin que ce que l’on pouvait penser …
Telle était la pensée de Saint-Exupéry qui, bien que ne vivant pas dans le Sahara, savait apprécier mieux que quiconque la beauté envoûtante de ses dunes.
Par une journée d’été chaude et aride, un homme se traînait péniblement, l’estomac creux, la gorge meurtrie par la soif, ses réserves épuisées depuis déjà plusieurs jours. Il avait pour but d’atteindre un certain village du nom de Larba Irathen au nord-est du désert saharien. C’est alors que le voyageur, affaibli par ce soleil de plomb ainsi que cette chaleur écrasante, s’effondra sur le sol sableux et brûlant.
Il se réveilla quelques heures plus tard, et remarqua qu’il s’était reposé dans un lit bien confortable.
« Était-ce un rêve ? » se dit-il ; ce n’était point le fruit de son imagination, car une femme se tenait justement devant le lit, assise sur une chaise en bois et contemplant la mystérieuse personne qui se tenait devant elle.
« Vous n’êtes pas trop fatigué j’espère ?
- Qui êtes-vous ? Et qu’est ce que je fais là ?
- Je suis Kahina, votre sauveuse, ou devrai-je dire, la personne qui vous a emmené jusqu’à sa maison pour que vous ne mourriez pas. Et vous ?
- Je m’appelle Massinissa, et je suis à la recherche d’un village du nom de Larba Irathen. Je vous suis reconnaissant de m’avoir secouru, merci infiniment !
C’est alors que Massinissa se leva du lit, et commença à rassembler ses affaires quand, subitement, une vive douleur le prit. Il avait fait trop d’efforts. Il retourna donc se coucher afin récupérer des forces et de reprendre son voyage.
Le lendemain, en se dirigeant vers la cuisine, il croisa les différents membres de la famille de Kahina et tous, sans exception, étaient amicaux. Pendant le petit déjeuner, le père de famille décida de questionner ce fameux étranger : « Pourquoi êtes-vous parti de chez vous ? Pourquoi voulez-vous partir jusqu’au village que vous avez décrit à ma fille ?
- Il y a une affaire que je dois impérativement régler. Cela fait des années que je me prépare pour partir, et le sort s’est acharné sur moi si je puis dire, durant plusieurs années et même pendant ce voyage ou j’aurai surement été mangé par des charognards si vous ne m’aviez pas secouru.
- Il y a peut être quelque chose que nous puissions faire pour vous, dit le père de famille.
- Depuis quelques temps, j’ai des hallucinations et cela empire de jour en jour. Je ne peux éternellement rester chez vous, mais dieu seul sait les mirages qui m’attendent aux confins de ce désert.
- Nous vous prêterons un dromadaire, répliqua Kahina, et s’il le faut vous serez accompagné
- Cela est un peu plus compliqué que vous ne le croyez. Parfois, mes mirages deviennent réalités, mais par malheur ce sont toujours les hallucinations les plus inattendues et les plus dangereuses pour moi qui surviennent. »
Un silence de glace s’installa alors dans la cuisine, et ce fut Kahina ainsi que son frère qui cassèrent cette terrifiante ambiance en rétorquant : « Nous vous accompagnerons, n’ayez crainte ».
Après s’être correctement reposé et retrouvé ses esprits, Massinissa décida qu’il était donc l’heure de partir. Il monta sur le dromadaire prêté par la famille, et accompagné de Kahina et de son frère nommé Syphax, ils partirent vers l’aventure. Mais les illusions perçues par ce jeune homme pouvaient aller plus loin que ce que l’on pouvait penser …
Version "page de livre"
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Bonne lecture !
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