Faut pas dire des conneries non plus, le mec va passer sa vie en prison et la femme en prend au moins pour 10 ans.
Quant à la question de l'intimité des familles, je pense qu'elle doit être préservée. Une famille a le droit de se retrouver et de discuter ensemble, de se prendre dans ses bras, de libérer son affection et ses émotions sans être épiée par quelqu'un. C'est assez attentatoire à la vie privée. On ne peut évidemment pas prévoir qu'ils iraient jusqu'à amener un enfant de 4 ans pour le violer EN PRISON. Mais qui y penserait ? Ça ne m'était jamais venu à l'esprit jusqu'à aujourd'hui, même s'il est vrai que je m'interroge rarement sur les lois que je pourrais bien enfreindre en prison.
Parce que dire : il faut tout le temps les surveiller pour empêcher que ça se reproduise, c'est idiot. On ne peut pas restreindre la vie privée d'une famille qui se retrouve avec un parent emprisonné, j'entends ici restreindre de toutes les familles, juste parce qu'une a déconné. Vous savez où les viols se déroulent en général ? Dans le lieu de vie familial, la chambre du gamin ou des parents... Si on suit la logique, pour éviter ça il faudrait surveiller ces endroits. Vous me direz, c'est différent, là c'est la prison, le mec est déjà accusé de quelque chose. Donc on a le droit d'être suspicieux.
M'enfin perso, j'aime pas trop qu'on me regarde quand je prend quelqu'un dans mes bras, ou mettons que je pleure tellement je suis ému de voir cette personne à laquelle je tiens beaucoup et qui vient rompre ma solitude. Je pense que tout détenu qu'ils sont, ils ont le droit à ce petit moment d'intimité avec les personnes qui les aiment et qu'ils aiment, sachant qu'ils sont par ailleurs perpétuellement surveillés, par des gardes ou par les autres détenus. L'erreur fondamentale du populisme c'est de prendre un fait extraordinaire pour en tirer des mesures ordinaires.
Le pauvre gamin faut espérer qu'il s'en remette d'ici là, il a 8 ans maintenant, peut être que si on lui trouve une famille sympa avec qui il pourra grandir il subira pas trop de séquelles psychologiques, qu'il "oubliera".