battle : Le rêve d'un empereur

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TEXTE 1 :

Le rêve d'un empereur


Mon rêve. Un rêve. Le rêve. Pourquoi? Pourquoi s'envole t-il comme une feuille qu'on jette au vent? Pourquoi la vie est si dur? Qu'ai-je fais de mal? Toute ces questions que je me posais n'eurent aucune réponse. Mon rêve s'éloignait plus le temps passé. Aujourd'hui, le temps me rattrape, j'ai belle et bien soixante ans. Je suis paysan, et je ne cesse de croire en la paix, de croire en l'amour, de croire... Oui. De croire... Le mot est parfait, je crois...mais ce rêve se réalisera t-il un jour? Je ne suis qu'un simple et misérable paysan et je n'ai jamais reçu d'éducation.

La vie continuait à se dérouler, les jours ne se ressemblaient pas. C'était une vie paisible, une vie de pauvre. Encore... Encore. Encore ce rêve occupait ma pensée.

Notre seigneurie était assez grande, la récolte assez abondante. Nous avions de grandes tenures. Je connaissais tous les paysans de la seigneurie, et même du royaume. Mais ce rêve...Oui, ce rêve...

Quel chaleur! Nous étions lundi. Les oiseaux chantaient. Je travaillais. Comme tout les jours. La dureté de notre travail ne se sentais plus, le temps m'avais appris que plus il passe, plus nous vieillissons, plus nous profitons de la vie. Je n'étais qu'un simple paysan qui gagnais à peine de quoi nourrir sa femme et ses deux enfants, mais je vivais heureux, heureux d'être ce que je suis.

Ce rêve continuait à s'emparer de moi. Un rêve simple, mais trop compliqué pour un homme dont le pouvoir était inexistant. C'en était donc trop pour un seul homme? La paix n'existera-t-elle pas un jour? Les hommes devaient donc faire la guerre? Pourquoi ne pas vivre ensemble, s'aimer? Pourquoi la guerre continuer à dominer sur la paix? Des questions qui continue à rester dans ma pensée. Je ne savais plus que faire. C'était trop fort...Trop fort pour moi. Pourtant, j'étais sûr que d'autres pensaient la même chose que moi, avait le même point de vue.

Encore une journée. Encore une journée différente des autres, mais elles se ressemblaient toutes. Les jours passaient, le temps aussi. Mais ce rêve était encore présent. C'était plus qu'un rêve. Oui, plus qu'un rêve. Le mot rêve était trop petit. C'était bien plus. Mais que pouvais-je faire? Je ne suis qu'un homme parmi tant d'autres. Je vivais bien. J'étais heureux. J'étais fidèle. Mais ce rêve... Oui, ce rêve...

Je me sentais coupable. Coupable de ne rien faire. Coupable de ne rien changer. Coupable. Exactement, coupable. La vie continuait. La seigneurie devenait de plus en plus prospère. Tout allait pour le mieux. Mais ce rêve, mon rêve, me faisait réfléchir. Pourquoi nous ne faisons rien? Pourquoi je ne fais rien? Ces questions continuaient à se poser.

Je continuais à vieillir, j'étais de plus en plus fatigué. Je commençais à avoir du mal à travailler. Mais j'étais obligé. J'étais obligé de travailler pour nourrir ma famille. De plus en plus de paysans que je rencontrais partageaient également mon point de vue. Mais nous ne sommes que des paysans. Et ce rêve... s'éloigne.

Aujourd'hui, ce paysan est mort. Il a été fait empereur suite à l'assassina de l'ancien homme qui occupait ce poste. Les paysans lui ont rendus hommages ont le faisant empereur.

Aujourd'hui, le rêve de ce paysan, et maintenant de cette empereur, n'a toujours pas été réalisé.
 

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TEXTE 2 :

Empire du Laratit ; 256 âpres la fondation…
Moi, Tarquîn le sage vous parle en se jour d’une histoire magnifique afin que le conseille choisis la bonne décision à prendre.
« Mes amis, dirigeants de l’empire du Laratit, la décision que nous allons prendre se répercutera sur de nombreuses générations.
Il y a des dizaines voir même des centaines d’époques, ici même se trouvait un village. Le notre. Imaginez vous maintenant a cette air du bronze, notre époque ou les bâtisses sont en pierres et notre palais recouvert de feuilles d’ or que ce village était un ensemble de petites maisonnettes en bois regroupée autour d’ un bâtiment légèrement plus important qui était le seul foyer qui maintenait assez de chaleur les nuits d’ hiver. Les habitants s’y regroupait tous, étouffants du mieux qu’ils pouvaient les courants d’air dus au vent glacé qui soufflait ces nuits la. Celui qu’on appelait l’empereur était respecté de tous, il possédait une grande expérience dans la chasse et dans la fabrication de barques-huttes pour les expéditions de chasse en mer ou de recherche. Cet homme semblait serein lors des dangers les plus grands ce qui rassurait les habitants.
Torïon, empereur du village d’Armôsi pensait chaque jour, chaque nuit aux nuages, ces nuages qui semblaient responsables des météo les pires comme les meilleurs : absents lors de temps cléments, amoncelés lorsqu’ il tempêtait ou encore agités comme pour faire souffler le vent. Les nuages paraissaient les rois de mer, terre et cieux. Torïon imaginait parler à ces nuages tout puissants discuter avec eux, devenir amis tout simplement, parler avec eux lui aurait apporté tant de bonheur et de douceur. Il ne leur en voulait pas, il les admirait. L’empereur réfléchissant souvent à quel pouvait être leur langage, il dessinait des formes sur le sol, dans les plaine, il les représentait, il représentait les hommes et leurs créations de toutes sortes, il leur montrait la bienfaisance du beau temps et les ravages des tempêtes. Un jour, Torïon prit des cordelettes en écorce et débuta l’ascension du plus haut sommet de l’île il voulait leur parler d’un peu plus prêt aux nuages. Ils le comprenait, Torïon avait passé son temps a observer leurs signes et il était a présent persuadé que les nuages lui parlait en adoptants des couleurs ou des formes en fonction de leurs paroles, les nuages ne disait pas le temps qu’ils choisiraient qu’il fasse mais les êtres célestes parlait un peu de tout et de rien. Le peuple admirait de plus en plus ces nuages qui rendait leur seigneur plus calme et réfléchi jours âpres jours…
Un jour, un homme de guet repéra un immense nuage le long de la ligne d’horizon qui se dirigeait vers le village prêché. Torïon ne pouvait savoir la raison de son inquiétude mais il se demandait si le nuage que l’on apercevait était un nuage comme ceux du ciel. Ce nuage était parfaitement gigantesque et l’on de voyait pas la houle sous se nuage. Torïon pensa aux pêchers encore en mer en contemplant ce nuage de bien près. Ce qui l’inquiétait le plus était que se nuage n’adoptait aucune forme, aucune couleur pour connaître son humeur. L’inquiétude grandissait lorsque le nuage avançait tout le monde craignant et admirant cette fine masse descendue du ciel qui allait recouvrir la ville. Les premières effluves arrivèrent sur les cotes et les habitants furent rassurés de voir que ce nuage n’abritait aucune tempête ni catastrophe, on pouvait s’approcher, pénétrer dans l’air humide de son intérieur bien plus chaud que l’air ambiant. Bientôt le nuage recouvrit tout le village créant ainsi une couverture bienfaisante. Les habitants gravirent le sommet pour observer les nuages du ciel et ils découvrirent leur nuage vu de haut, majestueux. Les nuages du ciel parlaient a l’empereur d’une façon habituel heureux eux aussi d’avoir protégé le village de leurs compagnons…
Mes amis, cette histoire étant terminée je pense que nous devrions choisir de laisser notre beau nuage afin qu’il nous protège des rigueurs de l’hiver et en mémoire de leurs bienfaits »
 

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TEXTE 3 :


Quelle idée j'ai eu, il y a 11 ans, de naître en pleine nuit... La nuit, c'est noir. C'est froid aussi. C'est inquiétant. Cette nuit, comme disent les gens, je vais "entrer dans ma douzième année".

Tout le monde le sait. Tout le monde attend ce moment. Je deviens brusquement en âge de régner, de décider, de choisir mon destin. C'est effrayant, atroce, angoissant. C'est miraculeux aussi, que je ne sois pas déjà mort, assassiné par les personnes qui convoitent l'empire... mon empire... Je ne sais si je dois en remercier les dieux ou les en maudire. Je ne sais pas si je dois en remercier ma mère, ou la détester. Elle s'est donnée tellement de mal pour me protéger jusqu'à aujourd'hui...

Nous avons dîné ensemble. Puis elle m'a accompagné dans ma chambre et m'a mis au lit. Je ne suis plus un enfant, mais je crois qu'elle voudrait encore que je le sois. C'est la dernière fois qu'elle peut se permettre ce geste. Je le regrette déjà. Et désormais, sa présence rassurante a été remplacée par celle de ma garde, au quatre coin de la pièce. Nikos et Ménas sont là, comme toujours, immobiles et fidèles au poste. Aimilios aussi, heureusement. Je lui adresse un sourire discret qu'il me rend d'un air réconfortant. J'aimerais lui dire un jour combien je suis heureux qu'il soit là, malgré tout. Mais il y a aussi ce nouveau soldat dont je ne connais pas le nom. Je ne l'aime pas. Il a le regard torve et l'haleine souvent avinée. Je ne comprends pas pourquoi Père lui accorde sa confiance. Mais de toute façon, il y a beaucoup d'agissements de Père que je ne comprends pas. Peut-être parce que ce n'est pas mon vrai père... Sans doute...

Je ferme les yeux, car c'est ce qu'on attend de moi. On dirait presque une nuit comme les autres. Comme toujours, Aimilios remue un peu, en faisant grincer discrètement son armure, pour me rappeler qu'il est là, et qu'il veille sur moi. Comme toujours, je lui en suis reconnaissant.

Les mauvaises langues disent qu'il est l'amant de ma mère mais je n'en crois pas un mot. Ma mère est trop noble et Aimilios trop respectueux. Cela lui a d'ailleurs déjà coûté la moitié d'une main et bien des cicatrices que d'être fidèle à notre lignée. Et puis les mauvaises langues disent aussi que ma mère a assassiné son premier mari, mon vrai père, que je n'ai pas connu. Je n'en crois rien non plus. J'ai tort peut-être... Qui sait ?

Si je m'endors, je vais encore rêver... mais j'ai reçu l'ordre de dormir, donc je dois faire semblant. Je crains d'y parvenir si bien que je ne me réveillerai pas... Et je suis tellement épuisé, de ne pas avoir dormi les nuits précédentes, que je ne vais peut-être pas réussir à ne faire que semblant. Pourtant, je ne suis pas tranquille.

Je ne peux m'empêcher de revoir ce rêve, des dernières nuits... Invariablement, ma mère meurt... De diverses façons... Sans que je ne puisse rien y faire. Mais toujours, elle me regarde en souriant, de ce regard tendre qu'elle a toujours pour moi... alors que selon les jours, son corps se vide de son sang, son ventre de ses tripes, ou son sourire de sa vie... J'angoisse. Le reste du rêve ne m'intéresse pas. Il n'est qu'une variation de ce qui pourrait arriver pour mener à cette tragédie. Je m'agite dans les draps. Un grognement me rappelle la présence nerveuse des gardes non loin. Je n'ai pas même le droit de bouger, prisonnier de mon lit, de mon statut, de ma vie. Demain, je pourrais être le nouvel empereur si je le voulais, mais je n'en ai aucune envie, au contraire. Je voudrais fuir, loin d'ici, et découvrir ce qu'est une vie normale. Mais cela est impossible. Je ne bouge donc plus. Je me contente d'avoir peur, une peur qui me retourne l'estomac, comme si la dague de l'augure venait y lire mon destin. Je le vois d'ailleurs penché sur sa victime, appliqué, consciencieux. Sa barbe blanche se tâche de sang, à croire qu'il ne la laisse pousser que pour cela, pour donner au peuple cette part de mystère, de superstition et d'horreur qui le nourrit... Non ! Ce n'est pas mon estomac qu'il est en train de fouiller de sa lame... mais celui de ma mère, qui me regarde, si tristement, et avec tant d'amour... J'angoisse. Je n'ose plus respirer devant cette image.

Le bruit d'une arme, à quelques pas. Je me réveille en sursaut et j'ai à peine le temps de me fustiger d'avoir céder aux bras de Morphée, que ce petit bruit inquiétant d'une lame contre son fourreau se transforme en bruit de combat acharné. Je ne vois rien, il fait trop noir. Je roule aussitôt sur le côté, pour sortir de mon lit et j'entends, à ce moment-là, quelque chose qui s'abat lourdement à l'endroit où j'étais quelques secondes plus tôt. Des cris, des ordres... Je reconnais le ton très militaire de Aimilios. Je recule pour trouver le mur de ma chambre et m'y adosser, aux abois. Je me rends compte qu'instinctivement, dans le mouvement, j'ai pris ma dague qui était cachée dans le rebord du lit. Alors je la brandis devant moi. J'angoisse !!

Un filet de lumière filtre de la porte qui s'entrouvre. Je vois la silhouette de ma mère, pieds nus, échevelée, une lampe à la main. Elle crie. Je la rejoins. Je ne comprends plus rien à ce qu'il se passe autour de moi. Et nous voilà en train de courir, sur le marbre glacé, dans un couloir sombre, en direction de je ne sais quoi. Je crois que Aimilios nous suit et nous protège, comme toujours. Mais je n'ose pas le regarder, j'ai aperçu du sang, beaucoup de sang sur son bras. Je cours. J'angoisse. Je panique. Mais pourquoi suis-je né en pleine nuit ?!

Nous passons une petite porte dérobée. Je ne la connaissais pas celle-là. Derrière, il a y un autre couloir biscornu, mais ma mère me tire toujours par la main et court devant moi. Je n'ai pas d'autre choix que de la suivre, même si je suis essoufflé, même si j'ai froid aux pieds, même si j'angoisse. Nous arrivons dans le jardin, à la lumière de la lune. Elle sera pleine dans quelques jours et éclaire bien nos pas. Mais ce n'est peut-être pas une bonne chose, surtout qu'elle se reflète dans la lame de Aimilios...

Un reflet qui s'abat sur moi !! Je suis tiré en arrière. J'entends le cri d'effroi de ma mère. Aimilios se précipite. Ce n'était pas sa lame qui avait attiré mon regard. Il se rue sur d'autres hommes en armes qui nous assaillent et en tue un aussitôt. Ma mère recule en me poussant derrière elle. Je voudrais qu'elle s'écarte, que je puisse me battre moi aussi ! Mais elle m'en empêche. Elle ramasse l'épée délaissée par le cadavre et elle la tient maladroitement devant elle. Deux autres adversaires d'Aimilios sont tombés entre temps, mais il vacille... J'angoisse ! Aimilios s'effondre soudain, une flèche plantée dans le dos. Je panique. Ma mère tremble devant moi, mais elle n'hésite pas. Elle court au devant du dernier soldat et lui plante la lame qu'il n'a pas vu venir. Il tombe lui aussi. Mais elle n'a pas compris... Elle n'a pas vu la flèche...

J'entends à nouveau un trait siffler. Cette fois, dans le silence de la nuit, le bruit est distinct et précis. Je suis pétrifié. Ma mère aussi... L'épée lui glisse des mains, au ralenti. Puis elle tombe, elle aussi, au ralenti. Père s'approche, un arc à la main, un air satisfait et sûr de lui. Il la regarde, puis il me sourit, comme si je n'étais rien. Je me sens vide. Il lève son bras armé d'une dague, mais je ne fais rien... jusqu'à ce que, de douleur, il pousse un cri.

J'ai l'impression de me réveiller en sursaut pour la seconde fois. Je tremble, mais je ne panique plus. Aimilios, encore à terre, vient de planter quelque chose de pointu dans le mollet de Père. A moi d'agir. J'affirme ma prise sur ma dague et je bondis. J'esquive le coup qu'il veut me porter, je dévie son bras qui s'agite, et je l'empale sur ma lame... Il est stupéfait. Moi aussi. Mais il finit par tomber, comme les autres, au ralenti. Aimilios me fixe, les yeux grands ouverts, fier... mais le regard figé par la Mort. Je tombe à genou. Le temps s'arrête.



Je regarde le visage de ma mère... Elle est... elle était si belle... Je lui ferme les yeux. Je me relève. Je ne sais pas pourquoi je ne pleure pas. Je ne sais pas pourquoi je me sens soulagé. Peut-être parce que je n'ai plus à avoir peur, ni plus rien à perdre : le pire est arrivé.

Je crois que l'heure est passée. Je suis un homme désormais. Un homme triste. Un homme seul... Un homme libre : mon rêve s'est réalisé.
 

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TEXTE 4 :

L’empereur, torse nu sous le drap de lin qui lui servait de couverture de lit, transpirait a grosses gouttes. Dans la chaleur étouffante de cette chaude nuit d’été il lui était impossible de dormir. Pour se rafraichir il se leva, enfila sa robe de chambre de soir et alla s’appuyer a la fenêtre de sa chambre. Il caressa de la paume de sa main la colonne de marbre qui soutenait la voute que formait l’embrasure. Il aimait ce contact entre la pierre froide et sa peau. Il ferma sa main de manière a faire entrer en contact le métal de la bague qu’il portait à l’index avec la colonne. Il aimait le marbre, cette pierre noble qui ornait toutes les pièces de son palais. Il avait réussi à imposer son goût immodéré pour cette pierre et avait même convaincu ses conseillers d’agrandir les carrières de marbre afin d’en extraire un maximum des falaises qui ornaient les côtes de son île. Il en était fier. Il la caressa ainsi pendant une bonne minute, examinant l’horizon où le soleil n’allait pas tarder à darder ses premiers rayons. Puis il décida de profiter des quelques minutes qui lui restait pour dormir, avant qu’avec le soleil levant une nouvelle journée débute, répétant avec elle encore une fois le cycle bien rodé de ses devoirs et obligations.
Le vallon baignait dans l’obscurité. Des formes mouvantes se rassemblaient dans la clairière de la scierie. C’étaient des hommes d’armes du Seigneur Kalogrydus, reconnaissables aux drapeaux frappés d’un marteau. Ils avaient entourés les sabots de leurs chevaux de draps, ainsi que leurs armes, de manière a ne faire aucun bruit. Soudain un homme arriva sur un char et les hommes s’écartèrent. La torche qu’il tenait a la main révéla les visages de ses plus proches voisins : hommes entièrement protégé de fer, frondeurs et cavalier remplissaient la clairière. A sa suite vint une troupe de chars, forts chacun de deux hommes, l’un tenant les reines, l’autre une lance a la main.
Il fait encore noir dans la clairière, mais le jour ne devrait plus tarder a se lever. Qu’il fait chaud, c’est véritablement épuisant, heureusement, ca ne devrait plus durer longtemps, d’après les renseignements, la ville endormie qui se situe en contre bas de la ou nous sommes, est très mal défendue. Et pour cause, je n’ai eu de cesse d’envoyer mes troupes de cavaleries a l’assaut des autres villes de l’empire d’Otécée. Grâce à mes diversions, l’essentiel des troupes défensives de la ville sont en renfort à d’autres endroits. Et ce n’est pas les cavaliers ennemis qui m’empêcheront de conquérir la ville, ils seront bien trop mal placés, en bas de la pente, pour résister a ma troupe. Ha ha ! Le festin sera grand ce soir. Il s’en faisait une joie d’avance.
Soudain l’homme du centre, qui semblait le chef, se dressant sur son chars, parlant a tous les hommes qui emplissaient la clairière, il parla ainsi :
« Corcyriens ! Écoutez-moi ! A partir de maintenant, vous n’êtes plus des hommes, créatures faibles et peureuses. Vous êtes des Loups ! Des loups ! Vous êtes si beaux, avec votre fourrure gris perlée et vos griffes acérés. Vos muscles saillent sous votre peau. Partez donc alors, je vous l’ordonne ! Vous vaincrez mes Loups, je vous l’ordonne. Vous vaincrez ! Partez donc et ne revenez que vainqueurs, ou alors partez a jamais. » Dit-il en désignant la gorge conduisant à la ville « Partez, mes loups ! Il est temps pour vous d’aller chercher vos proies, d’aller les prendre dans leurs lits, d’aller prendre ces hommes, ces créatures couardes et si faiblardes que vous les briserez d’un seul coup de vos Canines. Que l’on sonne les cors, que tous sachent que leur dernière heure a sonné, que le seigneur Kalogrydus est a leur porte. Que ces loups sont lancés, qu’ils passeront et vaincront. Qu’ils fuient ces hommes, nous avons déjà vaincu ! Mais cela, ils ne le savent pas encore …. Ahooouuuu ! Ahooouuuu ! » A ces mots, il fouetta ses chevaux, partant au galop sur son char, dévalant la pente au son des cors et des hurlements de ces hommes qui couraient la lance en avant. Soudain, le soleil se leva, éclairant la scène de sa lumière immaculée, se réfléchissant sur les boucliers et éblouissant les défenseurs. La journée s’était levée, elle allait être sanglante…
Kalogrydus se redressa une dernière fois et, pointant sa lance, cria : « L’heure de la gloire a sonné mes Loups, une gloire funeste et grande. Qu’elle soit votre mes Loups ! » Et il repartit a l’assaut de la cité.
L’empereur Otécée se réveilla en sursaut. En nage et tremblant encore il se demanda ce qui l’avait réveillé. Il se rappela alors de ce rêve horrible, avec ces Hommes-Loups. Décidément, ses soucis le fatiguaient trop, il fallait qu’il pense à prendre deux semaines pour aller se reposer auprès des beaux cyprès de sa ville de Potidaea. Cela le reposerait. Il se recouchait, calme et serein, quand soudain un de ces conseillers arriva en trombe dans la pièce : « Empereur, nous sommes attaqués, les hordes de Kalogrydus sont aux portes de la ville ! D’un instant a l’autre ils arriveront au palais, fuyez ! » Une lance le traversa soudain de part en part, éclaboussant de sang les teintures de l’appartement. Un Loup montra sa tête derrière l’épaule du pauvre homme, déjà agonisant. C’était trop tard …
 

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bien alors : pour les notes, je veux des notes sur 100 pour que ce soit le plus juste possible.

les notes ont lieu jusqu'au 28 mai ! ( donc dans 7 jours )

notez à la suite de ce message
 

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Allez les gens, on bouge ses petites fesses et on vote ^^
C'est mon premier RP, j'ai envie de savoir ce que les gens en pensent ;)
MAis je vais pas non plus voter moi même sinon je serai partial :D
 

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Guest
je pense que One' et RCool devrait noter les R.P. puisqu'ils n'ont pas participé^^ héhéhéhéhéhéhéhéhéhéhééhéhéhéhéhéhhéhéé:D:D:D:D
 

DeletedUser

Guest
Antharion a dit:
Allez les gens, on bouge ses petites fesses et on vote ^^
+1
Ils se sont cassés la tête pour écrire ça, on peut bien faire l'effort minimum de les lire =)

Je voterai ce soir.
(Message inutile à caractère floodesque, mais ça fait naître un peu d'espoir.)
 

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Merci a toi flightless ^^
Allez les autres, je suis sur que vous regardez le topic en passant et vous vous dîtes que tous ces textes sont trop long, alors ne lisez que le mien, c'est le texte n°§ :p
Non sérieux ca vous prendra que 5 min, c'est rapide a lire et vous vous amuserez en vous moquant de nos fôteees d'aurtograf.
Soyez sympa ^^
 

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voilà pour les trois premiers, je lirais les deux suivants un peu plus tard.
Je suis désolé pour l'apparente sévérité de mes notes, et j'espère que les auteurs continueront à écrire sans me tenir rigueur de ladite sévérité.

Texte n°1 :

Orthographe, grammaire, conjugaison : 2/10 (bcp de fautes)
Style d'écriture, "agréabilité" de la lecture, ponctuations : 20/30
Ingéniosité de l'histoire, avis personnel : 25/50
Respect du thème, coup de cœur, points bonus, petit plus (ou moins) : 3/10

Total : 50/100

Le texte est sympa quand même, assez agréable à lire, mais la fin arrive bizarrement et on ne connaît jamais trop quel est ce rêve, la venue du paysan empereur est peu cohérente, et les pensées du paysans tombent un peu comme un cheveu sur la soupe.

Texte n°2 :
Orthographe/ grammaire, conjugaison : 2/10 (aïe, la aussi...)
Style d'écriture, "agréabilité", ponctuation : 8/30 (ça pèche pas mal là, il faut plus de ponctuation, on est obligé de retourner en début de phrase et lire plusieurs fois pour comprendre, les fautes de conjugaison n'aidant pas non plus à la lecture : quel verbe (au singulier) va avec quel sujet ? (au pluriel) et inversement),
Ingéniosité de l'histoire, avis personnel : 20/50 (j'ai trouvé l'histoire un peu curieuse. Où est le rêve de l'empereur ? Empereur d'un... village ?, vivre dans une masse nuageuse humide et chaude, décider de garder le nuage au Conseil comme s'ils avaient le choix ?)
Respect du thème, coup de cœur, point bonus, petit plus (ou moins) : 2/10

Total : 32/100

Texte n°3 :

Orthographe, grammaire, conjugaison : 9/10
Style d'écriture, "agréabilité" de la lecture, ponctuations : 28/30
Ingéniosité de l'histoire, avis personnel : 45/50
Respect du thème, coup de cœur, points bonus, petit plus (ou moins) : 8/10

Total : 90/100

Très sympathique histoire.

Texte n°4 :

Orthographe, grammaire, conjugaison : 6/10 (j'ai failli mettre moins, mais c'est pas si dramatique ^^)
Style d'écriture, "agréabilité" de la lecture, ponctuations : 25/30
Ingéniosité de l'histoire, avis personnel : 40/50
Respect du thème, coup de cœur, points bonus, petit plus (ou moins) : 7/10

Total : 78/100

Pas mal, comme histoire. Je crois y avoir reconnu une plume, mais peut-être me trompe-je ^^.
[Edit : ben voui, la personne ne participe pas, donc je n'ai pas pu la reconnaître ^^ ]
 
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splendide babounis !! tu inaugures les notations !! merci à toi !! en plus tu as bien tout détaillé alors un mot = parfait !!

allez à d'autre maintenant !!

P.S : n'oublie pas de noter les autres textes:p
 

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Ca y est, tout lu, et tout noté. Le texte 3 reçoit ma palme d'or du festival qui a lieu dans ma capitale, Babounopolis, lol.
 
Dernière édition par un modérateur:

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Premier texte : 30/100

Le problème, c'est qu'il passe un peu à côté du sujet. L'empereur arrive à la fin, il sort un peu de nulle part, et c'est dommage. Et même le rêve, on en parle beaucoup, mais finalement il n'est qu'un prétexte aux pensées du paysan.
À part ça, le texte est sympa, malgré quelques fautes, assez agréable à lire dans l'ensemble. On ressent une véritable tristesse qui s'en dégage. Mais le hors sujet, ça ne pardonne pas.


Deuxième texte : 30/100

De la même manière que le premier, on cherche un peu où est le sujet. Sauf que cette fois-ci, c'est le rêve seulement qui manque. Peut-être que le côté "nuage" indique que c'en est un, peut-être le fait que ce soit quelqu'un d'autre qui raconte, et que ce soit lui qui rêve. Bref, souci de ce côté-là.
J'ai pris un certain plaisir à lire ce texte, qui contient quand même de la matière. Et puis il y a cette part de mystère qui est assez bien entretenue. Alors pourquoi une si basse note ? À cause de la syntaxe, qui est vraiment douteuse. J'ai dû lire en diagonale pour ne pas m'arrêter à chaque bout de phrase.
Rien qu'en sautant des lignes, ça aurait apporté une amélioration. Ça n'aurait peut-être pas amélioré la syntaxe, mais le texte aurait déjà respiré un peu plus.

Troisième texte : 95/100

Histoire bien menée, bonne introduction des personnages, écriture vraiment très fluide, fin surprenante. Dans un espace si étroit, c'est vraiment une prouesse.
Pour trouver quelque chose d'à la fois critique et constructif à dire, il faudrait que je sois plus en forme que ça. Il faudra donc se contenter de ces éloges.


Quatrième texte : 80/100

Très bon texte aussi, avec des personnages bien présents, une histoire réfléchie, agréable à lire (par contre, comme pour le deuxième, sauter des lignes aurait vraiment aéré le texte et l'aurait rendu encore plus accessible). Bref, un texte fluide et bien fichu.
Il y toutefois quelques étrangetés, notamment au niveau des temps (notamment un présent qui débarque quand on ne l'attend pas du tout). Mais surtout, c'est la fin qui pose problème. L'idée de commencer par la narration du rêve sans qu'on le sache est excellente, mais il aurait fallu développer un minimum ce qui se passe après le réveil. C'est une fin un peu artificielle, vite bouclée, pour le principe de faire une fin.


Voilà voilà.
Et on se bouge un peu pour voter !
 

DeletedUser

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plus que 3 jours pour noter !! s'iou plait !! pour les participants !! ce serait gentil :):):)
 
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