[Battle-minute] Il est devant ta porte

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DeletedUser19733

Guest
Bonsoir,

Petite battle entre Yueen et Ombre Colorée sur le thème: "Il est devant ta porte".
Voici leurs oeuvres:

Texte 1: Yueen

[SPR]Prune angoissait.
Un regard au tube vide de Xanax posé sur la table à côté d'elle acheva de la convaincre qu'elle devait absolument parler à quelqu'un de ce qui se passait. Mettre des mots sur les troubles qui agitaient son corps et son esprit depuis plus d'un mois déjà. Pourtant, tout ce à quoi elle pouvait penser était qu'elle devenait folle, complètement folle. Son médecin traitant pensait à une dépression, mais elle savait parfaitement qu'il n'en était rien.

Depuis plus d'un mois, elle était suivie.

Le soir en rentrant chez elle seule, dans les couloirs de l'hôpital où elle travaillait, au supermarché, entre les rayons, Prune était suivie par quelqu'un. Où qu'elle aille, elle sentait cette présence qui l'épiait. Son dos la brûlait, comme pour lui signaler qu'un étranger la regardait dès qu'elle baissait sa garde.
Les quelques amis à qui elle avait tenté d'en parler étaient unanimes: le stress. Le stress était la cause qui expliquait le mieux la plupart des maux de l'homme moderne, d'une migraine répétitive à des ulcères.
Cependant, le stress n'expliquait pas les hallucinations, s'il s'agissait bien d'hallucinations. Elle dormait suffisamment la nuit pour se sentir reposée, mais quelque chose en elle lui hurlait de se méfier, de s'enfuir, de se cacher quelque part, loin de cet inconnu qui l'épiait et qui était bien réel.

Un soir, après une journée particulièrement difficile au travail, Prune retrouva dans sa voiture un briquet posé nonchalamment sur le siège passager où elle avait l'habitude de poser son sac à main. L'objet, un Zippo doré, ne lui appartenait pas, mais elle acquit la certitude que son propriétaire était la personne qui faisait de sa vie un enfer. Cet infime bout de métal brillant portait en lui le poids de la réalité, celle que ses amis et que son médecin ne voulaient pas voir. Prune ne devenait pas folle, quelqu'un s'amusait à la tourmenter.
Elle roula jusqu'au commissariat le plus proche, mais lorsqu'elle tenta d'expliquer son cas, les deux policiers de garde échangèrent un regard gêné et finirent par lui demander de revenir un autre jour.

- Mais enfin, puisque je vous dit que quelqu'un me suit! Cette personne a placé ce briquet dans ma voiture! Prune agacée brandissait le briquet dans sa main gantée de cuir.
- Madame, comprenez-nous bien. Ce n'est pas que nous ne voulons pas prendre votre déposition, mais il y a de gros problèmes en ville en ce moment. Vous devez être au courant, une guérilla entre membres d'un gang. Cela mobilise tous nos hommes disponibles et malheureusement est prioritaire pour l'instant. Revenez demain, nous aurons moins de…cas à traiter.

Comme pour donner raison à l'affable gardien de la paix, deux de ses collègues venaient d'entrer dans le commissariat, encadrant de manière musclée un troisième homme dont le visage basanée était marqué d'une large cicatrice. Celui-ci en voyant Prune la fixa intensément et la jeune femme ne put réprimer un frisson. Cet homme lui faisait peur.

- Alors vieille canaille, de retour en cellule? Plaisanta un des deux officiers qui avait enjoint Prune à partir.

Pour toute réponse, le détenu lui jeta un regard méprisant et détourna la tête. Prune se sentit vaguement soulagée mais la vision de celui-ci lui avait rappelé ses propres angoisses. Sans un mot, elle quitta le commissariat, bien déterminée à se calfeutrer chez elle.

Quelques jours plus tard, après un énième retour angoissant à son domicile, Prune décida d'en parler à sa mère et son père adoptif qui, bien qu'âgés, étaient les personnes les plus sages auxquelles elle pouvait raisonnablement penser.
A la troisième sonnerie, la voix fatiguée de sa mère se fit entendre. Prune sentit son cœur bondir de joie.

- Oui, maman? C'est moi…

Bien qu'un peu lunaire en raison de la fatigue partagée des deux femmes, la conversation fut d'un grand secours à Prune. Sa mère avait eu l'air réellement inquiète pour elle et après lui avoir prodigué les conseils d'usage, elle ajouta:

- Ton ami rentre bientôt en ville non?

Par "ami", elle voulait parler de l'homme que Prune fréquentait depuis trois ans déjà. Matthieu, un garçon formidable dont la jeune femme était très amoureuse, mais qui s'était engagé comme médecin humanitaire en Afrique et qu'elle ne voyait par conséquent que très rarement. Cependant, la mission qu'il effectuait actuellement était la dernière, et tous deux souhaitaient s'installer ensemble dès le retour de celui-ci au pays.

- Oui, d'ici une semaine, mais je ne lui en ai pas encore parlé. Je ne veux pas lui rajouter des soucis tu sais…

Prune pensait à Matthieu, assis quelque part sous une tente au milieu d'un paysage désertique, entouré d'enfants souffrant visiblement de malnutrition, avec pour seul espoir des jours meilleurs. Elle ne pouvait décemment pas lui dire qu'ici, les choses étaient aussi mauvaises. Cela aurait sans doute effacé le sourire de Matthieu et de tous ceux pour qui il travaillait si dur. Elle se rappelait l'une de leurs discussions lorsqu'il était parti à l'étranger pour la première fois, et de la réaction de colère de Matthieu. Elle ne souhaitait pour rien au monde que cela se reproduise un jour.

- Quoi qu'il en soit, fais-bien attention à toi, et essaye de ne plus rentrer seule.

La voix de sa mère parut bien lointaine aux oreilles de Prune. Elle ressentit dans cette dernière remarque un soupçon de reproche. Elle n'appelait sans doute pas aussi souvent que ses vieux parents l'auraient souhaité. Tout en promettant qu'elle serait prudente, elle entendit la sonnette retentir. Surprise, elle expédia les au-revoir avec sa mère et alla ouvrir.

Un cri s'échappa de sa bouche tandis que l'individu pénétrait dans son appartement, attrapant la jeune femme et l'attirant contre lui et ce alors qu'elle tentait de se débattre en criant.

- Matthieu, espèce d'idiot, tu m'as fichu la frousse de ma vie! Hurla Prune en se jetant finalement au cou de son bien-aimé.
- Ca n'aurait pas été une surprise si je t'avais prévenue! S'esclaffa celui-ci.

Rentré plus tôt de sa mission humanitaire, il ne s'était pas attendu à un accueil aussi hystérique. Cependant, il sentit le trouble qui habitait Prune et décida qu'il était temps d'avoir avec elle une sérieuse discussion.
Alors qu'ils s'asseyaient dans le canapé moelleux du salon, Matthieu pris la parole sans laisser à la jeune femme le temps de lui exprimer sa joie de le revoir.

- Ecoute, j'ai beaucoup réfléchi. J'ai repensé notamment à ce que tu m'avais dit par rapport à tes origines.

Prune se raidit. Ses origines. La discussion qui avait rendu Matthieu si furieux lors de son premier voyage.

- J'en suis arrivé à la conclusion qu'il était important de savoir d'où l'on vient. Alors, j'ai décidé de t'aider à savoir d'où tu venais. Je n'avais jamais vraiment digéré la façon dont tu as baissé les bras à ce sujet.

Dans la tête de Prune, les idées tourbillonnaient à toute vitesse, carambolaient même. Où voulait-il en venir? Pourquoi lui parler de cet épineux sujet maintenant?

- J'ai donc embauché un détective privé. Et j'ai retrouvé ton… j'ai retrouvé ton père Prune.

Muette, la jeune femme dévisageait Matthieu, attendant la suite.

- Ta mère n'avait pas menti à son sujet. Il est difficile à rencontrer. Mais la chance a fait que…

Un coup sourd à la porte les fit tous deux sursauter. Prune fit signe à Matthieu de poursuivre et d'ignorer ce visiteur gênant.

- La chance a fait que nous avons retrouvé ton père facilement. Il est en ville. Il habite ici depuis très longtemps maintenant.

Un nouveau coup sourd retentit. Matthieu voulut se lever mais Prune le saisit par le bras et, avec difficulté, déclara:

- J'ai besoin de savoir. Qui est-il?
- Prune ton père il est…

Cette fois, une pluie de coups fit résonner la penne en bois. Prune excédée se leva, se rua en direction de la porte, mais au moment où elle allait l'ouvrir, Matthieu saisit sa main:

- Il est devant ta porte Prune. C'est lui. Es-tu sûre de vouloir lui ouvrir?

Sans hésiter un instant de plus, la jeune femme actionna la poignée. Un cri de surprise et d'effroi déchira sa gorge tandis que l'homme au visage basané, abimé par une longue cicatrice pénétrait dans son appartement.

- Prune, je te présente ton père.

Le ton de Matthieu se voulait affable mais la jeune femme était terrorisée. Cet homme qu'elle avait croisé au commissariat… Son père?

- Nous nous sommes déjà rencontrés. Grommela l'homme d'une voix bourrue.

Sans ajouter quoi que ce soit, il se dirigea vers la table basse du salon, sur laquelle trainait le Zippo dont le commissariat n'avait pas voulu. Il le prit dans sa main et demanda à la jeune femme:

- Je sais que tu ne fumes pas, mais tu allumes de l'encens ici. Alors plutôt que des allumettes…
- Vous! C'était vous! Cria Prune, réalisant soudainement qui il était.
- Je n'ai jamais eu l'intention de te faire peur gamine. Répliqua t-il en se grattant la tête, l'air ennuyé. Matthieu m'avait dit d'attendre son retour pour te rencontrer. Mais j'avais envie… j'avais envie de voir comment vivait ma fille. Et te laisser un souvenir. Ajouta t-il en regardant le zippo.
- Vous m'avez… Pendant un mois, j'ai cru que…
- Je suis sincèrement désolé.

Bien qu'impressionnant, il avait l'air plutôt pataud. Prune se radoucit.

- Vous me suiviez, c'est bien vous qui me suiviez?
- Oui, mais je n'avais aucune mauvaise intention! Protesta le géant, honteux. Tu avais laissé la porte de ta voiture ouverte, alors j'ai voulu en profiter pour te laisser un petit quelque chose.

Matthieu observait la scène sans bien comprendre. Il décida finalement de briser ces émouvantes retrouvailles en demandant d'une voix hésitante:

- Mais alors, vous vous connaissiez déjà?
- C'est une sorte d'immense malentendu, commença Prune qui se sentait soudainement très heureuse. J'ai cru que cet homme me voulait du mal. Il est entré dans ma vie de manière très… abrupte. Et le fait que tu sois un ex-détenu… Ajouta t-elle en dévisageant son père.
- En fait, il s'agissait d'une comparution pour une vieille affaire. Expliqua précipitamment son père. Je suis rangé maintenant.

Prune comprenait à présent que cet homme entré dans sa vie, qui avait bouleversé son petit monde tranquille n'était pas mauvais comme elle se l'était figuré. Et depuis tout ce temps, il avait attendu, devant sa porte, l'espoir qu'un jour elle lui ouvre, ainsi que ses bras et son cœur.[/SPR]

Texte 2: Ombre Colorée
[SPR]Il se réveille en sursaut, comme toujours, frissonnant dans la pénombre. Que sont ces formes qu'il distingue et qui dansent dans les raies de lumière perçant sa chambre ? Écrasé par un tremblement irrépressible, il renverse ses draps raidis par la sueur accumulée. Ses gestes saccadés et désordonnés le font basculer sans sens, il a l'impression de s'engourdir dans des sables mouvants, les yeux drogués par l'éveil ne distinguent rien d'autre que l'indescriptible et ses oreilles ne perçoivent qu'un bruit dérangeant.

Un martellement.

Le corps raidi, à moitié dans son lit, il hésite. A t-il dans son sommeil encore crié ? Un hurlement de terreur qui résonne encore dans ses tympans endoloris ? Hagard, il contemple sa chambre. Elle lui semble pleine de dangers, dont même ses draps ne parviennent pas à le protéger. L'interrupteur de sa lampe a beau être à quelques centimètres de son bras, il craint d'y toucher. Et si la lumière n'éclatait soudain pas la pièce ? Si les ténèbres l'avaient rongé pendant qu'il dormait ?

Il gémit et saute hors de cet endroit maudit. Il ferme le rideau en espérant avoir agit assez vite pour y sceller tous ses cauchemars. Mais les coups poursuivent. Il virevolte sur lui même, hésitant. D'où viennent-ils ? Quelqu'un frappe, sur quelque chose. Mais qui, qui frappe !

__ Connais-tu le mal qui m'accable ? demande t-il à l'être cristallin qui peuple son séjour.

__ Comment je le saurais ? réplique celui-ci avant qu'une lueur de reproche n'éclaire ses prunelles vides. Tu as oublié d'acheter de la confiture.

__ Ton amour pour les fruits broyés te perdra. Et moi c'est la folie qui est en train de me tuer.

__ L'esprit vengeur des pots de confiture asséchés, tente la petite créature transparente.

__ Attend ! crie t-il soudain. Tu as entendu ? Là ! Encore !

Le familier penche ses oreilles courbées et les tourne en tout sens, à l'affut du moindre son. Son corps de verre laisse transparaitre les motifs floraux du coussin sur lequel il est nonchalamment couché. L'inquiétude fait vaciller ses traits noirs.

__ Je n'entends rien de particulier, murmure t-il avant de se lécher la patte.

__ Et pourtant ! s'exclame son maitre en bondissant vers la fenêtre. Il y a quelque chose qui frappe. Qui frappe encore. Et ça résonne dans ma tête.

__ As tu dormi cette nuit ?

__ J'ai bien trop peur des ombres qui rodent pour ça. Et le bruit jamais ne cesse.

__ Quelles ombres ? réplique la créature. Tu dors la lumière toute allumée.

__ Il n'y a quasiment plus de lumière dans ma chambre. Les ténèbres s'en sont emparées.

Il s'avance avec prudence vers l'escalier. Les marches qui descendent lui semblent lointaines et dangereuses. Il ignore ce qui se trouve en bas, il ne l'a jamais su. Mais... oui, est ce là que l'on frappe ? L'obscurité a depuis longtemps dévoré tout éclat, les marches se perdent dans le néant. Son cœur se serre, douloureusement. Depuis son coussin, à quelques mètres de là, l'être cristallin le contemple, avec intérêt. Lui n'a pas peur du noir, mais il ne l'a jamais dit à son maitre. Il se couche sur le dos, pattes en l'air, et feule.

__ Crrraaaoooh, crrrraaaaooooouuh.

__ Es-tu déjà descendu là dedans ? lui lance l'autre sans bouger du haut de l'escalier.

La bête le fixe quelques instants, ses yeux sont deux billes aux contours noirs à travers lesquels on voit le relief du canapé. Sa petite langue rose sort subrepticement et lèche ses babines.

__ C'est possible, répond-elle enfin. Les choses qui te font peur passent à coté de moi sans me prêter attention. Tu ne veux pas me caresser ?

__ J'aimerais être transparent comme toi. Et sourd. Je pourrais peut être enfin dormir tranquille.

Il hésite, respire de façon hachée. Il coule un regard vers son animal de compagnie qui s'est redressée d'un air digne.

Et tout d'un coup, il tremble. La maison toute entière ne vient-elle pas de vibrer ? Il tressaute avec désarroi tandis que le choc grave ébranle à nouveau tout son être. Le ténèbres bougent. Et il est certain que c'est de là que vient son malaise.

Il se ressaisit brusquement et son cri soudain fait sursauter jusqu'à son familier placide.

__ De la lumière ! Il me faut de la lumière pour écarter les forces qui grondent dans le noir !

__ Tu ne peux pas contraindre la lumière à te suivre, grogne l'autre, mécontent. Va plutôt m'acheter de la guacamole.

En deux bonds, son maitre est sur lui, et le soulève pour sa plus grande stupéfaction. Sa longue queue diamantée patauge dans l'air fébrilement, comme si elle cherchait un endroit où s'accrocher.

__ Toi ! Tu peux percer le noir, guide moi dans l'obscurité jusqu'à la source du bruit ! Et je t'achèterai tout ce qui te plaira ensuite.

Irrité par ces maltraitances, l'être cristallin n'en réfléchit pas moins à la proposition prometteuse. Des images de pomme au miel et de pâté confi finissent par l'emporter et il ronronne après que son maitre l'a posé par terre.

__ Soit, j'y consens bien. Mais alors, suis ma voix et ne t'en éloigne pas, où tu seras perdu.

Et ainsi ils descendent vers l'indicible inconnu. La peur transfigure tout son corps et le couvre de spasmes incontrôlés. Il faillit manquer une marche et se rattrape de justesse avec un certain ridicule. La créature feule de dérision, elle qui se déplace sans difficultés, qui a déjà atteint les ténèbres et y pénètre sans ralentir. Elle chantonne continuellement, afin qu'il puisse la suivre. Mais aussi, plus il avance, plus il le sent. Ce grondement. Quelque chose frappe. Et il s'en approche. Et plus il s'approche, plus une pression invisible le broie et le force à se plier en deux.

Comme un cœur gigantesque qui bat. A moins que ce ne soit le sien ? Le sang gonfle sa tête et lui embrouille l'esprit. Mais, devant, c'est... de la lumière ? Un éclat rescapé du massacre ? Il brille et c'est si beau ! Soudain son familier rougeoie, c'est l'illumination qui lui emplit le corps et le fait scintiller comme une boulle à facettes. Il en pleurerait presque de joie.

Mais ils s'arrêtent. Car il y a un mur. Et une chose.

__ Qu'est ce ?

__ Je l'ignore, répond sincèrement l'être ensoleillé.

__ On dirait du bois, dit-il en se rapprochant avec prudence et tendant la main pour le toucher. Un grand rectangle de bois enfoncé dans un mur de plâtre.

__ Quelle drôle de chose. A quoi ça peut bien servir.

Et puis quelqu'un frappe. Frappe encore. Le bois vibre, c'est lui que l'on frappe. Il le fixe avec horreur.

__ Il est là ! s'exclame t-il. Celui qui me tourmente ! Il est derrière, de l'autre coté !

L'inconnu a cessé de frapper. Un silence éprouvant s'élève et le transperce. Et soudain le bois bouge. Il tourne. La chose était devant, depuis tout ce temps. [/SPR]
 

DeletedUser9258

Guest
Texte 1 : je trouve l'angoisse de la fille mal décrit, ça manque d'éléments cruciaux et de descriptions pour nous faire prendre conscience de l'état dont elle est atteint dans sa plus complète globalité. Sinon, c'est bien écrit, comme toujours. Un peu long pour des battle-minute, par rapport au texte d'Ombre, on sent la différence. Sinon, au niveau de la trame en elle-même, elle est un peu tordue et pas forcément crédible. La fin manque d'un dernier rebondissement je trouve, c'est bien de savoir enfin qui est ce mec qui l'épiait, mais j'espérais qu'il y ait autre chose.

Texte 2 : Toujours une très belle plume, et franchement, un superbe scénario. Pas grand-chose à dire, j'ai beaucoup aimé. On ressent bien l'effroi du mec, même si par moment, c'est décrit d'une manière un peu bancale et pas forcément celle qui va le plus droit au but, qui marque le plus son effet. J'ai beaucoup apprécié la fin et le déroulement de l'histoire. Ca innove, c'est bien écrit, bravo. :/)
 

DeletedUser28613

Guest
MV tu as ciblé les problèmes que posent mon texte et je t'en remercie. Comme dit hier après la battle, je ne suis pas satisfaite de ce que j'ai rendu, et je trouve aussi certaines parties de ma narration bancales. Un texte que je retravaillerai donc parce qu'il le mérite :D

Et Ombre, comme toujours, tu m'as emprisonnée dans ton monde. C'est toujours aussi léger, onirique, d'une folie douce qui m'émerveille. Un grand bravo.
 

DeletedUser38192

Guest
Texte 1: J'aime bien la façon dans laquelle l'histoire a été décrite :)

Texte 2: Je trouve la fin du texte un peu trop courte. On veut la suite!!! Un peu trop de dialogue aussi...

Bref j'ai voté le 1 :)
 

DeletedUser18441

Guest
Je ne ferais pas de longs commentaires poussés et constructifs mais un simple bravo aux participants.

J'ai d'ailleurs voté, mais pour qui ? Je ne dirais pas que j'ai voté pour le 1...
 
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