DeletedUser
Guest
Salut,
Bon, j'ai relu la série Death Note pour la 6e fois (oui, oui, je compte ^^), et ça m'a donné envié d'écrire, donc disons que j'accepte toutes les critiques, que je vais essayer malgré tout de finir ce texte, et que j'avance à mon rythme
Bonne lecture
[SPR]
La gare est agitée, folle de monde, très bruyante. J'essaye malgré tout de me diriger vers mon quai. Seulement, toute cette agitation, mélangée aux sentiments de curiosité, de peur et de joie que me provoquent le début d'une nouvelle enquête me mettent dans un état de stress.
Après avoir repoussé une mèche de cheveux bruns tombant devant mes yeux verts, je sort une sucette de la poche gauche de mon veston, la déballe, et la fourre dans ma bouche.
Une voix se met à parler à travers un haut-parleur :
- Monsieur Steven Jordan est demandé au quai n°9 pour le train de 17H en direction de Liverpool.
Je regarde ma montre : 17H02.
Une fois assis dans le train, un coussinet de tissu derrière le dos, je sors mon ordinateur de mon bagage, et consulte mes mails. Un message non lu.
Rick :
"Lorsque tu liras ce message, je serai certainement mort, ou bien occupé à rédiger une lettre de démission. La raison est simple, l'enquête sur laquelle tu seras chargé de travailler concerne les meurtres de précisément 157 policiers anglais !
Tu l'auras deviné étant donné ta grande intelligence, je ne suis pas le seul à démissionner. D'ailleurs, il n'y aura sans doute plus qu'une petite douzaine d'enquêteur à ton arrivée.
Je te souhaite bonne chance, et, si c'est le cas, bonne fin de vie.
Rick."
Choqué par la portée de ce message, je décide d'aller boire un café pour me détendre, au wagon-bar.
Devant moi, une table ronde, sur laquelle est disposée une tasse de café. À ma droite, un écran diffusant un feuilleton sur les meurtres de policiers anglais.
Mon téléphone retentit, indiquant un nom : Susie.
- Allô ?
- Papa, maman est...
Mais je n'entends pas la fin de sa phrase. Sur la télévision sont affichés les noms et les visages des dernières victimes. Deux visages suivis de deux noms : Rick Max et Emma Jordan. [/SPR]
[SPR]
Cela fait environ 5 minutes que je suis au bureau. En regardant par la fenêtre, on peut voir les premiers rayons du soleil se faufilant à travers quelques arbres pour pénétrer dans notre salle de recherches. Rien d'anormal à 6H30 du matin.
Sans me compter, 8 enquêteurs sont dans la salle. On m'annonce que le compte est bon, tout le monde est présent. Alors Rick ne s'était pas trompé...
Le temps que tout le personnel prenne le temps de se réveiller, je m'installe dans un fauteuil noir, prend un journal, et le lis. L'annonce des nouveaux meurtres est bien soulignée, et fait la première page. Rick...Emma...Je pousse un soupir. Il faudra que j'appelle Susie tout à l'heure.
Je sort une sucette goût pomme de ma poche et la croque, sans prendre le temps de la savourer. J'entends une voix venant du fond de la salle :
- Eh ! Et moi, j'ai pas d'sucette ?
7H16. Le bureau est en pleine activité, tout le monde travaille. Après avoir reçu les documents d'informations et demandé quelques postes de télévision, je vais inspecter le travail de mes collègues.
Enfin, je peux commencer l'enquête. J'allume les télévision, les mets chacune sur une chaîne d'infos différente et analyse les documents. Malgré le nombre d'informations apportées : le nombre de meurtres, les lieux des crimes, les armes utilisées, le sexe des victimes, leur âge, leur nationalité et leur rôle dans la police, impossible d'établir une hypothèse assez fiable pour mener nos recherches dans un périmètre moins large.
- Messieurs, re-bonjour.
Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis Steven Jordan, de mère anglaise et de père américain. Je suis plutôt discret et un peu timide dans la vie courante, et, point important, les sucettes me permettent d'éviter le stress. Analysons les documents.
En premier, le lieu des meurtres. Sur 161 meurtres, 62 ont été commis à Londres, 59 à Newcastle, 30 à Southampton, 6 à Manchester et 4 ici, à Liverpool. Comme vous le voyez, les meurtres s'étendent dans tout le pays. Impossible de savoir où se cache le meurtrier. La logique serait de penser qu'il vit près de Liverpool, mais non. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour une seule personne, impossible de tuer autant de personnes dans un si large périmètre. Je pense plutôt à une grande organisation, dont les membres sont éparpillés dans toute l'Angleterre. Qu'en dîtes-vous ?
Tout le monde était bouche bée. Je n'ai pas osé la question "pourquoi ?". Enfin bon, ce qui me dérange le plus en ce moment même, c'est ce bruit de fond. Non, ce sont les infos d'une chaîne.
- Trois nouveaux meurtres ont été commis à Liverpool. Apparemment, la police est sur le coup, veuillez garder votre calme.
Le problème est que je n'ai plus de sucettes.[/SPR]
[SPR]
J'ai réussi à obtenir l'aide et le soutien de la plupart des détective confirmés d'Angleterre. Parmi eux, seuls deux ont accepté de venir sur place.
Pendant toute la semaine, nous nous sommes surtout concentrés sur les nouvelles informations et les armes des crimes. Là aussi, rien ne nous permet de bien avancer dans l'enquête. Les meurtres dominants sont ceux par balles, et les étranglements.
Nous, membres du bureau d'enquête, avons décidé de nous séparer en 5 groupes, 1 par ville de meurtre. Personnellement, je suis resté à Liverpool. Je paye l'hôtel où Susie loge : je l'ai invitée à venir ici, j'avais besoin de la voir un peu. Après tout c'est le seul membre de la famille qu'il me reste.
Le téléphone retentit. Je décroche :
- Allô ?
- Oui, bonjour, je suis du bureau d'enquête de Londres et voudrait transmettre un mail à Steven s'il vous plaît.
- C'est moi ! Je vous transmet mes coordonnées...
A Steven Jordan.
Hier, le 07/02, à eu lieu le meurtre de Jeff Lorder, détective depuis 11 ans. Il avait 47 ans.
Nous avons inspecté les lieux du crime, en l'occurrence sa chambre d'hôtel, et son cadavre. Aucune tentation de cambriolage. Aucune empreinte. Mais, la raison pour laquelle je vous contacte concerne autre chose. Le meurtre a été commis au couteau, et l'arme du crime était posée par terre. Nous avons fais une analyse, le sang présent dessus est bien celui de la victime. Cependant, des traces ont été retrouvé sur le sol ; un message a été écrit avec le sang de la victime : "Steven.J/C/P.D.G".
Bureau d'enquête de Londres.
1 mois après le début des meurtres.
Voilà 2 semaines qu'Emma et Rick sont morts... Le nombre de meurtres a depuis augmenté de 98, ce qui nous fait 259 meurtres.
Depuis la mort de Jeff Lorder, nous avons reçu plusieurs messages similaires à celui écrit dans sa chambre d'hôtel. Nous en avons déduis des noms de villes. Ainsi, "Steven.J/C/P.D.G" signifie "Steven Jordan / Cardiff / Pays de Galles". Plusieurs villes ont été citées : Paris, Naples, Hong-Kong et Miami.
Cependant, un détail me chiffonne. Le message contient mon nom. Or, aucune information disant que je me chargeai de cette affaire n'a été rendue publique. Cela m'inquiète. Je décolle mon nez de l'ordinateur situé devant moi, et attrape une sucette...
Je suis réveillé par la sonnerie de mon téléphone. Je décroche sans même prendre le temps de regarder qui appelle :
- Allô ?
- Pardon, c'est une erreur, répond une voix masquée.
On raccroche. Je regarde le numéro qui m'a appelé, et tombe de mon lit, renversant par la même occasion mon stock de sucettes et un verre d'eau. Emma... Mon téléphone sonne une seconde fois. Je hoquette d'étonnement et de peur : Rick...
- Allô ? dis-je d'une voix basse et peureuse
- Pardon, c'est une erreur.[/SPR]
Bon, j'ai relu la série Death Note pour la 6e fois (oui, oui, je compte ^^), et ça m'a donné envié d'écrire, donc disons que j'accepte toutes les critiques, que je vais essayer malgré tout de finir ce texte, et que j'avance à mon rythme
Bonne lecture
[SPR]
Prologue
La gare est agitée, folle de monde, très bruyante. J'essaye malgré tout de me diriger vers mon quai. Seulement, toute cette agitation, mélangée aux sentiments de curiosité, de peur et de joie que me provoquent le début d'une nouvelle enquête me mettent dans un état de stress.
Après avoir repoussé une mèche de cheveux bruns tombant devant mes yeux verts, je sort une sucette de la poche gauche de mon veston, la déballe, et la fourre dans ma bouche.
Une voix se met à parler à travers un haut-parleur :
- Monsieur Steven Jordan est demandé au quai n°9 pour le train de 17H en direction de Liverpool.
Je regarde ma montre : 17H02.
***
Une fois assis dans le train, un coussinet de tissu derrière le dos, je sors mon ordinateur de mon bagage, et consulte mes mails. Un message non lu.
Rick :
"Lorsque tu liras ce message, je serai certainement mort, ou bien occupé à rédiger une lettre de démission. La raison est simple, l'enquête sur laquelle tu seras chargé de travailler concerne les meurtres de précisément 157 policiers anglais !
Tu l'auras deviné étant donné ta grande intelligence, je ne suis pas le seul à démissionner. D'ailleurs, il n'y aura sans doute plus qu'une petite douzaine d'enquêteur à ton arrivée.
Je te souhaite bonne chance, et, si c'est le cas, bonne fin de vie.
Rick."
Choqué par la portée de ce message, je décide d'aller boire un café pour me détendre, au wagon-bar.
***
Devant moi, une table ronde, sur laquelle est disposée une tasse de café. À ma droite, un écran diffusant un feuilleton sur les meurtres de policiers anglais.
Mon téléphone retentit, indiquant un nom : Susie.
- Allô ?
- Papa, maman est...
Mais je n'entends pas la fin de sa phrase. Sur la télévision sont affichés les noms et les visages des dernières victimes. Deux visages suivis de deux noms : Rick Max et Emma Jordan. [/SPR]
[SPR]
Chapitre 1
Cela fait environ 5 minutes que je suis au bureau. En regardant par la fenêtre, on peut voir les premiers rayons du soleil se faufilant à travers quelques arbres pour pénétrer dans notre salle de recherches. Rien d'anormal à 6H30 du matin.
Sans me compter, 8 enquêteurs sont dans la salle. On m'annonce que le compte est bon, tout le monde est présent. Alors Rick ne s'était pas trompé...
Le temps que tout le personnel prenne le temps de se réveiller, je m'installe dans un fauteuil noir, prend un journal, et le lis. L'annonce des nouveaux meurtres est bien soulignée, et fait la première page. Rick...Emma...Je pousse un soupir. Il faudra que j'appelle Susie tout à l'heure.
Je sort une sucette goût pomme de ma poche et la croque, sans prendre le temps de la savourer. J'entends une voix venant du fond de la salle :
- Eh ! Et moi, j'ai pas d'sucette ?
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7H16. Le bureau est en pleine activité, tout le monde travaille. Après avoir reçu les documents d'informations et demandé quelques postes de télévision, je vais inspecter le travail de mes collègues.
Enfin, je peux commencer l'enquête. J'allume les télévision, les mets chacune sur une chaîne d'infos différente et analyse les documents. Malgré le nombre d'informations apportées : le nombre de meurtres, les lieux des crimes, les armes utilisées, le sexe des victimes, leur âge, leur nationalité et leur rôle dans la police, impossible d'établir une hypothèse assez fiable pour mener nos recherches dans un périmètre moins large.
***
- Messieurs, re-bonjour.
Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis Steven Jordan, de mère anglaise et de père américain. Je suis plutôt discret et un peu timide dans la vie courante, et, point important, les sucettes me permettent d'éviter le stress. Analysons les documents.
En premier, le lieu des meurtres. Sur 161 meurtres, 62 ont été commis à Londres, 59 à Newcastle, 30 à Southampton, 6 à Manchester et 4 ici, à Liverpool. Comme vous le voyez, les meurtres s'étendent dans tout le pays. Impossible de savoir où se cache le meurtrier. La logique serait de penser qu'il vit près de Liverpool, mais non. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour une seule personne, impossible de tuer autant de personnes dans un si large périmètre. Je pense plutôt à une grande organisation, dont les membres sont éparpillés dans toute l'Angleterre. Qu'en dîtes-vous ?
Tout le monde était bouche bée. Je n'ai pas osé la question "pourquoi ?". Enfin bon, ce qui me dérange le plus en ce moment même, c'est ce bruit de fond. Non, ce sont les infos d'une chaîne.
- Trois nouveaux meurtres ont été commis à Liverpool. Apparemment, la police est sur le coup, veuillez garder votre calme.
Le problème est que je n'ai plus de sucettes.[/SPR]
[SPR]
Chapitre 2
J'ai réussi à obtenir l'aide et le soutien de la plupart des détective confirmés d'Angleterre. Parmi eux, seuls deux ont accepté de venir sur place.
Pendant toute la semaine, nous nous sommes surtout concentrés sur les nouvelles informations et les armes des crimes. Là aussi, rien ne nous permet de bien avancer dans l'enquête. Les meurtres dominants sont ceux par balles, et les étranglements.
***
Nous, membres du bureau d'enquête, avons décidé de nous séparer en 5 groupes, 1 par ville de meurtre. Personnellement, je suis resté à Liverpool. Je paye l'hôtel où Susie loge : je l'ai invitée à venir ici, j'avais besoin de la voir un peu. Après tout c'est le seul membre de la famille qu'il me reste.
***
Le téléphone retentit. Je décroche :
- Allô ?
- Oui, bonjour, je suis du bureau d'enquête de Londres et voudrait transmettre un mail à Steven s'il vous plaît.
- C'est moi ! Je vous transmet mes coordonnées...
***
A Steven Jordan.
Hier, le 07/02, à eu lieu le meurtre de Jeff Lorder, détective depuis 11 ans. Il avait 47 ans.
Nous avons inspecté les lieux du crime, en l'occurrence sa chambre d'hôtel, et son cadavre. Aucune tentation de cambriolage. Aucune empreinte. Mais, la raison pour laquelle je vous contacte concerne autre chose. Le meurtre a été commis au couteau, et l'arme du crime était posée par terre. Nous avons fais une analyse, le sang présent dessus est bien celui de la victime. Cependant, des traces ont été retrouvé sur le sol ; un message a été écrit avec le sang de la victime : "Steven.J/C/P.D.G".
Bureau d'enquête de Londres.
***
1 mois après le début des meurtres.
Voilà 2 semaines qu'Emma et Rick sont morts... Le nombre de meurtres a depuis augmenté de 98, ce qui nous fait 259 meurtres.
Depuis la mort de Jeff Lorder, nous avons reçu plusieurs messages similaires à celui écrit dans sa chambre d'hôtel. Nous en avons déduis des noms de villes. Ainsi, "Steven.J/C/P.D.G" signifie "Steven Jordan / Cardiff / Pays de Galles". Plusieurs villes ont été citées : Paris, Naples, Hong-Kong et Miami.
Cependant, un détail me chiffonne. Le message contient mon nom. Or, aucune information disant que je me chargeai de cette affaire n'a été rendue publique. Cela m'inquiète. Je décolle mon nez de l'ordinateur situé devant moi, et attrape une sucette...
***
Je suis réveillé par la sonnerie de mon téléphone. Je décroche sans même prendre le temps de regarder qui appelle :
- Allô ?
- Pardon, c'est une erreur, répond une voix masquée.
On raccroche. Je regarde le numéro qui m'a appelé, et tombe de mon lit, renversant par la même occasion mon stock de sucettes et un verre d'eau. Emma... Mon téléphone sonne une seconde fois. Je hoquette d'étonnement et de peur : Rick...
- Allô ? dis-je d'une voix basse et peureuse
- Pardon, c'est une erreur.[/SPR]
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