Le loup aux 4 dents

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DeletedUser

Guest
Salut à tous,

Premier texte sur le forum.
Je suis un grand noob pour le moment alors toute critique est la bienvenue pour m'aider à le développer sur ce thème.
Ne soyez sans pitié hein !

Bon j'espère que vous apprécierez néanmoins ^^

I- Derrière les cendres.

- 371 av.J.C, Grèce, Bataille de Leuctre

Le vent souffla pour emporter les dernières cendres qui indiquait un lieu de bataille.
En effet, quelques heures auparavant, un affrontement terrible débuta. Celui-ci opposa les Spartiates menés par Cléombrote II aux thébains dirigés avec hargne par Épaminondas.

Casques retirés, glaives à la ceinture et hachette déposé à terre, les soldats se recueillent un instant devant les corps sans âmes de leurs braves compagnons tués au champs de bataille. On regarde leur visage éteint et on se dit qu'ils étaient trop jeunes pour mourir et que d'autres souhaiteraient prendre leurs places pour rejoindre les dieux. Mais les visages fumés par le soleil, les belles cicatrices sur le torse et les muscles crispés aux arrière bras se transforment rapidement en une ombre confuse, en une morceau de pain qui s'effrite et enfin en cendre. Les quelques parties des corps dissous épargnée seront rapidement engloutis par les charognards qui rôdent, aux aguets.
On ramasse les glaives et boucliers des hommes tombés durant la bataille, les chevaux égarés, les innombrables blessés...
On fait en sorte que tout soit rangés avant de partir mais les hommes, trop fatigués et pressés de rentrer aux pays voir leur familles, laissent tout de même de nombreuses traces signalant qu'il y a eu là affrontement de deux armées rivales.

La bataille a été remportés par les thèbains grâce à leur meneur et leur cavalerie meurtrière. Cela fut difficile aux spartiates d'admettre s'être fait battre par un thèbains inférieur en nombre. Pris par surprise, ils n'eurent pas le temps de dégainer leur glaives que déjà, les lances ennemies transperçaient leur corps, les chevaux les piétinaient et le sang colorait leurs casques de bronzes. Les spartiates choisir de se rendre, au grand étonnement des thèbains : les spartiates, réputés pour leur combativité et leur sens du sacrifice. Ils ont été fait prisonniers, horrifiés d'être vaincus ainsi, et de mourir soumis.
Mais leur chef de guerre en a décidé ainsi, et on ne discute jamais les ordres chez les spartiates.
Après que les armées des deux cités-états se soient recueillis devant les corps des âmes vagabondes, ils repartirent, les thèbains la tête haute et les spartiates toujours stupéfaits mais tout de même fier de s'être battu tous ensemble pour la gloire de Sparte. Ils essayent de s'imaginer ce qu'il va leur arriver lorsqu'ils arriveront à Thèbes, cités du commerce.
Ils se disent qu'ils seront sûrement vendus en tant qu'esclaves. Mais qu'importe, ils tenteront de s'enfuir, que cela réussisse ou pas, pour eux se sera une délivrance. Un spartiate ne peut tout de même pas mourir esclave.
Tandis que les spartiates vaincus et prisonniers grimpe avec haine les collines abruptes, les soldats de Thèbes, eux, sur leurs chevaux blancs flamboyants, s'imaginent déjà dans leur ville natale, acclamés par la foule de civile et marchands pour avoir vaincus aussi facilement les féroces spartiates. Leurs femmes dans les bras, leurs enfants souriant et le beau de soleil de Thèbes.

Le messager fait un dernier virage en courant le plus vite possible pour s'arrêter enfin devant une magnifiques structures, ressemblant à un temple. Mais ce n'en était pas un. C'était la demeure de Giochlos, gouverneur provisoire et ex-général de guerre de Thèbes, la sublime cité aux lueurs majestueuses.
Les esclaves le laisse entrer dans le bâtiment imposant. Ils monte les escaliers menant à la salle du conseil de la cité.
Il s'arrête devant la porte. Il reprend son souffle quelques secondes, prépare copieusement se qu'il va annoncer et s'élance sur la poignée. Mais il n'ose pas ouvrir cette magnifique porte, ornées de quelques peintures agréables à observer.
Jeune et téméraire, Diémitoclès ne parvient jamais à se défaire de sa timidité. Il répète plusieurs fois ce qu'il a à dire... Il est de plus en plus anxieux de voir les souverains actuels de la cité qu'il l'a adopté. Il se dit qu'un moment ou un autre, il faudra bien ouvrir cette satané porte. Il incline et pousse la poignée et entre discrètement dans la salle.
La pièce est grande, installée avec des gradins similaires à ceux des Jeux Olympiques dont il a souvent entendu parler. Sur ces gradins, sont assis plusieurs hommes plutôt âgés majoritairement, habillés d'une toge ou d'une armure simple.
Ils le regardent et se demandent ce qu'un tout jeune homme vient faire ici.
Au vu de leur regard curieux et pressés, il se dit qu'il devrait leur annoncer directement la nouvelle sans forme de courtoisies particulières.

- J'ai l'honneur de vous annoncer la victoire de nos forces fassent aux spartiates, à Leuctre. Athéna nous a protégé et a combattu avec nous.
Ils paraissent tous stupéfaits par ce que le jeune homme venait de leur annoncer. Ils ne s'attendaient pas à une victoire aussi rapide. Ils avaient prévus tout un stratagème pour assurer la victoire. Jamais ils n'auraient pensés être fait victorieux aussi simplement.
 
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DeletedUser

Guest
Des fautes de conjugaison et des erreurs dans les temps, tu passes d'un temps genre le présent à un autre, et c'est très bizarre, on ne sait plus vraiment quand tu parles.

A part ça c'est bien écrit. Peut être un peu trop descriptif.
 
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