[NOTATION] Battle d'Octobre

  • Auteur de la discussion DeletedUser42587
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DeletedUser42587

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Voici le temps des votes pour la battle du mois d'Octobre !
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Thème: "Le Sommeil n'est pas un lieu sûr" Jean Cocteau
Date limite de rendu: Le 30.10 à 22h
Contraintes : Récit, env 5000 caractères


Rappel de quelques règles pour les votants

Chacun est libre de voter sauf les participants et l'arbitre ;
L'utilisation du code est obligatoire ;
Tout vote édité ne sera pas comptabilisé ;
Aucun autre post que celui de vote ne sera autorisé.



Code de Notation


HTML:
[U][B]Création 1[/B][/U]
[B]Note[/B]:x/20
[B]Commentaire :[/B]

[U][B]Création 2[/B][/U]
[B]Note[/B]:x/20
[B]Commentaire :[/B]

[U][B]Création 3[/B][/U]
[B]Note[/B]:x/20
[B]Commentaire :[/B]

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DeletedUser42587

Guest
LES TROIS TEXTES EN COMPÉTITION:​

Texte 1:
[SPR]Je m’y étais installé un chaud soir d’été, quand le soleil était à son apogée, et le temps étouffant me retenait à l’intérieur. Le temps de quelques jours, je m’étais dis. Je n’aurais pas du. Ces longs mois d’errance, accompagné de personnes étranges, issus de tous horizons, tout milieu, m’ont changés. La bête qui sommeillait en moi s’était réveillée. Je ne pouvais rien faire d’autre, et plus j’y passais de temps, plus c’était facile. Jusqu’à ce jour fatidique. L’ombre était là, pesante, pas un nuage, pas un souffle de vent. Le sommeil vint, doucement mais surement. Mes paupières se fermaient toutes seules. Je me sentais dériver dans un océan profond, tel un navire sans capitaine. Des voix me rappelaient, j’entendais de doux échos, déjà loin, essayer de me retenir. Je me disais que tout allait bien, tout était à l’abri. Ce fut un sommeil long, sans songes, juste… reposant. Je flottais à travers des paysages entiers, sans but. L’oubli. Après tant de jours à avoir oublié cette sensation, c’était une délivrance. Plus de bagarres, plus de luttes insensées, plus de chemin à parcourir, d’attente. Plus besoin de comprendre, ni de se faire comprendre. Un murmure arrivait à mes oreilles, lointain. Dans celui-ci, j’entendais un claquement de fouet, et un accent chantant, qui me reprochait ce que je faisais. C’était comme l’écho d’un ancien temps, un monde passé.

Au fur et à mesure de mon voyage dans cet univers oublié par le temps et les hommes, des cicatrices apparaissaient sur mon corps. Souvenirs de batailles ancestrales, gravées dans le sang. Des montagnes se levaient devant moi, obstacles à gravir, représentant les difficultés auxquelles j’avais été confronté. Seul, cela me paraissait impossible. Mais, comme par magie, et est ce si étonnant dans un rêve, apparaissaient des personnes, des fantômes de la vie passé. Des rondelles cultivées, des guerriers barbares, toute sorte de personnage que je pensais avoir oublié. Et ces Montagnes, je les gravissais. Je reprenais parfois conscience, tentant d’ouvrir un œil, de percevoir une ombre à travers mes paupières fermées. Mais vite, Orphée me reprenait dans ses bras, me berçait de ses douces promesses, et me faisait repartir dans de vastes contrées. Des animaux sauvages apparaissaient, monstres hirsutes et divers, représentation de tous mes cauchemars et de toutes mes angoisses. Luttant, parfois proche de l’abandon, exténué, je passais, les uns après les autres, tous les obstacles qui représentaient ces bêtes ignobles. L’une pourtant attira mon attention : griffes et crocs dehors, elle semblait s’en prendre à quelqu’un qui n’était pas moi. Ce quelqu’un était entouré d’un drap blanc, dont seuls deux orifices laissaient apparaitre les yeux. Mais avant d’avoir pu la reconnaitre, j’étais déjà emmené autre part. Un autre lieu, familier lui aussi. Une plage, sur laquelle s’échouait, inlassablement, le même bateau. Un rappel, dur souvenir de mes erreurs passées. Des milliers de marins qui, l’un après l’autre, s’engouffraient dans les flots, pour ne jamais en ressortir.

J’étais là, étendu, à les regarder, encore et encore, sombrer vers une mort certaine, quand un être insolite, simplement armé de son glaive, et avec pour tout vêtement un chanvre, vient à moi. Il me regarda, longuement, avec un air cruel dans les yeux. Pourtant, il paraissait perdu. Puis il s’évapora, d’un coup d’un seul, comme il était venu. Encore un fantôme. Soudain, le paysage changea. L’ambiance était plus sombre, une haute citadelle, entourée de remparts. Mais comme sur la plage avant elle, on aurait dit une boucle infernale. Les mêmes actions se répétaient, inlassablement, comme si le temps n’avait aucune emprise sur ce lieu. Des guerriers armés jusqu’aux dents essayaient de prendre d’assaut la forteresse, appuyés par des grêles de pierres. Les défenseurs, courageux, tenaient bons. Vague après vague, les murs semblaient flancher. Mais telle une intervention divine, des éclats dorés apparaissaient, et les murs paraissaient à nouveau comme neuf.

Ainsi, devant ce château imprenable, je vis un soldat fort différent des autres, tant de visage que de stature, et qui portait une couronne. Pourtant, il se semblait pas de sang royal. Il regardait le champ de bataille, et riait aux éclats, d’un rire délicieux mais inquiétant. Il semblait ce repaître de ce massacre incessant. A chaque homme tué, il semblait prendre une autre ampleur. Puis, il s’en alla d’un pas leste, marchant au milieu des cadavres, comme s’il était en transe. A ce moment précis, ma vue se brouilla. Cette fois ci, un bruit, insupportable, tentait de me faire reprendre pied avec la réalité. Mais j’étais tellement en paix avec moi-même, que je décidais de ne pas en tenir compte. Mes yeux resteraient clos, pour le moment du moins. Mais la sonnerie, criarde et irritante, me retenait. J’émergeais, doucement, du profond sommeil dans lequel j’étais plongé. Les lueurs de l’aube étaient depuis longtemps passées. L’ esprit encore embrumé, je cherchais l’origine de ce son qui me vrillait les tympans… C’est là que je me rendis compte que mon ordinateur était allumé, et que toutes mes troupes de Grepolis étaient réduites en cendre. Comme quoi, il ne fait pas bon dormir.[/SPR]

Texte 2:
[SPR]Démons intérieur

Une brume épaisse recouvrait toute la ville, on n'y voyait pas à dix mètres. Elle avalait les maisons et ne recrachait guère que quelques lueurs de réverbères. Des silhouettes obscures de façades tranchaient parfois le brouillard, tels des noyés tentant désespérément de garder la tête hors de l'eau. On aurait dit qu'une armée de fantômes avait englouti le quartier, des esprits si denses qu'ils se fondaient en une seule gigantesque masse informe. Même les couleurs étaient vampirisées, et le cadavre urbain prenait déjà la teinte grise d'un corps momifié.

On aurait pu commettre un meurtre en pleine rue, à vingt pas de vous, qu'il serait passé complètement inaperçu. On aurait pu vous tuer, tranquillement, en silence, et personne ne l'aurait vu. Dans une imagination fertile, la nuée cachait autant de poignards prêts à vous caresser le dos.

Mais il ne craignait pas le brouillard. Ce n'était, après tout, guère plus qu'un nuage qui avait perdu ses ailes et qui rampait pitoyablement sur terre. Il y avait pire à redouter que cette vapeur d'eau spectrale.

Il y avait les ombres. Ces hérissons de ténèbres aux tentacules frémissants, qui ondulaient à la surface des murs. Le gris n'était rien, seul le noir importait. Il le guettait, anxieux d'y découvrir l'éclat rubis d'une paire d'yeux aux iris infernaux.

__ Ils ne le méritent pas tu sais, de vivre.

Il s'efforça d'ignorer la voix qui lui susurrait ces mots délicats à l'oreille, et se fit violence pour ne pas se retourner. Il savait qu'il était seul.

__ Il n'existe pas de justice, c'est un concept creux. Si on te fait du mal, fais du mal en retour. Personne ne peut s'accorder sur ce qu'est la justice en réalité, mais la vengeance, ça, tout le monde la comprend.

Il continua son chemin sans faiblir, même s'il accélérait inconsciemment le pas. La brume semblait s'écarter face à son avancée, se dissipait à mesure qu'il progressait, pour se refermer derrière lui, comme un piège vicieux prêt à le broyer. Il savait la ville vide de toute âme humaine, si ce n'était la sienne. Les visages qu'il croisait parfois n'étaient rien d'autre que des spectres de souvenirs.

__ Laisse moi t'aider. A mes côtés, tout est possible. Tu les feras souffrir, et ils regretteront de t'avoir fait du mal. Plus personne n'osera lever la main sur toi. Oh bien sûr au début, ils essaieront. La peur que tu leur inspireras les incitera à se regrouper pour te terrasser. Mais crois moi, ce n'est pas tant un problème que ça. La peur se combat aisément, il suffit qu'ils te craignent encore plus.

A l'extrémité de son champ de vision brillait l'étincelle fugitive d'un regard embrasé. Quand il tourna légèrement la tête dans sa direction, elle disparut comme s'il s'était agit d'une simple illusion.

__ A moins que tu n’aie trop peur toi même.

Une autre flamme dans les ténèbres. La voix se fit soudain plus insistante, avec un soupçon de menace plus marqué.

__ Tu brules de te venger. Quelle est ta raison de vivre, si ce n'est de leur faire payer ! As tu oublié la douleur ! As tu oublié le chagrin ! Une partie de ton âme n'est-elle pas morte ce jour là ! Ils ont détruit ton monde, pulvérise le leur ! Grandis tel le brasier ardent de la vengeance, fais donc trembler l'humanité par la fièvre de ta fureur !

Perçant la purée d'argent, une créature à la fourrure de ténèbres et aux yeux de sang trottina tranquillement vers lui. Elle avait l'allure d'un sinistre loup mythique, aux longues oreilles de renard rusé, et sa parure obscure dansait telles des flammes consumées par les ombres. Sur sa figure de cauchemar s'élargit un méchant sourire, dont les dents aiguisées semblaient prêtes à dévorer l'Univers.

Elle s'assit à quelques mètres de lui, comme l'aurait fait un chat attendant sa gamelle, ce qui était sans doute le cas.

__ Combien de nuits comptes-tu nous résister encore ? Tu tentes en vain de nous combattre, ignorant que tes ennemis, ce n'est pas nous. Nous sommes en toi, nous sommes avec toi. Contre eux, contre tout le reste du monde.

__ Ne crois pas réussir à me berner, démon, grogna t-il en sentant soudain son cœur lourd. Je ne suis pas aussi faible que tu l'espères, et je ne te laisserai pas me posséder.

__ Oh, mais nous te possédons déjà, ronronna le démon. Penses-tu que nous sortons de nulle part ? Que quelque bouche des enfers s'est ouverte, rien que pour toi ? Nous avons toujours été là, nous nous sommes juste réveillés.

«Et te ne prétends pas plus fort et vaillant que tu ne l'es. Tu ne peux rien nous cacher. Nous savons les tourments qui rongent ton cœur. Nous connaissons tout des pensées impies qui t'habitent. Le désir de haine et de vengeance fait déjà ployer tes belles résolutions. Tu ne peux pas passer le restant de tes jours à pleurer et à te morfondre dans les ruines de ta chambre. Tu sais bien que pour te libérer du poids de la tragédie, il te faudra exorciser le mal à sa source.»

«Tuer, ceux qui t'ont fait du mal.»

__ Ferme la ! cria t-il au désespoir.

Et le démon bondit, triplant de taille en plein saut, la gueule béante laissant apparaitre ses rangées de crocs tels des scies, les griffes sorties pour le déchiqueter. Mais sa victime ne se laissa pas faire, mobilisant la puissance de son esprit, il tendit la main vers son adversaire, et poussa. Le démon glapit alors qu'une force invisible le projetait dans les airs. Puis il se dissipa comme s'il n'était depuis le début composé que de brume, une ichor vaporeuse, rien qu'une ombre maléfique.

Il se réveilla en sursaut, et en hurlant, pris de convulsions qu'il eu du mal à maitriser. A la sueur qui recouvrait sa peau moite, se mêlait un sang épais suintant de larges blessures en forme de griffes qui lui balafraient le torse. Il gémit alors que la douleur éclatait soudain, vive et impitoyable. Des larmes sillonnaient ses joues et faisaient scintiller ses yeux agrandis par la terreur. A sa gauche, la lampe de chevet émettait une discrète lueur. Il ne l'éteignait jamais. Il avait bien trop peur du noir, et de ce qui s'y cachait. Dans un coin de sa chambre, dans un empire que la lumière n'avait pas soumis, il crut distinguer l'éclat jumeau des fourneaux de la vengeance.

Et la détresse l'envahit, car il savait que le démon avait raison.[/SPR]

Texte 3:
[SPR]Un chat, une chatte, et un crocodile


- Raconte-moi ton histoire avant que je te dévore.
Je suis devant cette chimère, une tête de crocodile, les pattes antérieures d’un lion et le corps d’hippopotame. La sentence de mon jugement venait d’être donner. Et voici comment je me suis retrouvé devant Ammout.

Deux boules jaunes, avec une ellipse noire en leur milieu. Voici le rêve que je faisais chaque nuit depuis tout petit. Mais depuis quelque temps, à chaque fois que je me levais je me sentais observé. Et quand je cherchais d’où ça provenais il n’y avait que du vide, plus aucune présence, plus aucun poids, plus aucune gêne. Mais mon angoisse, elle, augmentait. Et quand je reprenais ma route, les sensations revenaient. Que je sois chez moi, dehors ou dans un endroit bondé la présence m’observais, me collais, me suivais et me tourmentais.

Ce matin ne changea rien à la règle. Mes parents étant partis en voyage d’affaire, j’étais seul dans cette immense maison. Le silence était pesant, pour moi qui d’habitude recherchais le calme, j’en étais devenue totalement apeuré. Je devais rapidement prendre mon déjeuner et partir à l’école. Certes je serais en avance mais plus dans cette maison lugubre. Sur le chemin, je la sentais toujours là, à ma suivre. C’est à ce moment que j’entendis quelqu’un crier mon nom dernière moi. C’était Yan, un gars très sociable qui se trouvait être dans ma classe, il me faisait coucou de la main et me rejoint en courant. D’habitude, je le trouvais lourds, il était toujours là à me parler de chose futile et terriblement ennuyeuse. Mais bizarrement aujourd’hui, sa présence me réconfortait. En me concentrant sur ce qu’il me racontait j’arrivais à oublier l’espace de quelques instant cette présence oppressante. Ma mauvaise humeur quotidienne ne le dérangeait apparemment pas, comme chaque matin. Son sourire, sa joie de vivre, je le jalousais. Après quelques minutes de marche voilà le bâtiment gris, le lycée numéros 3. Yan parti en courant en me disant qu’il me retrouverait tout à l’heure en classe. Seul entouré de visage familier je me sentais un peu plus à l’aise mais, le regard était toujours posé sur moi.

La journée passa très rapidement mais elle fut aussi très longue. Rapidement car je ne voulais absolument pas rentrer chez moi, me retrouver seul avec cette présence me rendais terriblement nerveux. Mais elle fut également très longue à cause de ce regard posé en permanence sur moi. Je sentais qu’à chaque pas que je faisais pour rentrer chez moi, je construisais peu à peu mon tombeau. Cette longue marche funèbre m’amena finalement devant le portail de la maison. La nuit commençais déjà à tomber. J’étais resté immobile face à la porte durant de longue minute. La fraîcheur de la nuit me contraint finalement à pousser le portail et la porte d’entrée. Je me dépêchai de fermer la porte à double tour, ainsi que d’installer la chaînette et de fermer le verrou. Je me précipitai directement dans ma chambre et m’emmitoufla dans la couverture de mon lit. Si je dors j’oublierai peut être cette présence. Je décide donc de finalement fermer les yeux, mais des bruit de pas résonnèrent dans la maison, quand j’ouvris les yeux, plus rien, le calme est de nouveau là, mais la sensation d’être observé était devenue encore plus grande, comme ci on était juste dans mon dos. Je tremblais de tout mon être. Je criais, je suppliais à la présence de ma laisser tranquille, de partir, de ne plus jamais revenir. Et à chaque fois que je fermais les yeux, les bruits de pas résonnaient. J’étais totalement fatigué, je n’arrivais pas à rester éveillé, depuis des jours et des jours que je dors mal. Je lutte chaque seconde contre le sommeil. Je n’osais pas sortir de mon lit, j’avait vraiment trop peur. J’attrapai le téléphone, et j’essayai de contacter mes parents. Une première tonalité, une seconde tonalité, une troisième tonalité et je me mis à pleurer, j’ai crié et les supplié de répondre. Une quatrième tonalité, le répondeur s’activa. « Maman…, papa…, vite aider moi…, il y a quelqu’un dans la maison…, revenez vite…, j’ai peur… » C’est ce que j’ai pu dire avant de fendre littéralement en larme. Ce que je disais, devenait de plus en plus incompréhensible, quand tout un coup la lumière de mon téléphone s’éteignit. Je me retrouvai dans le noir complet. Ayant trop peur de bouger de ma cachette de fortune je décidai de ne pas bouger. Je ne sais pas pendant combien de temps je suis resté immobile, recroqueviller sur moi même sous ma couverture. Ce fut à ce moment que les bruits de pas reprirent leur marche. La présence montait les escaliers. Les marches grinçaient alors que l’escalier avait été refait à neuf il y a moins d’un mois. J’essayais d’ouvrir les yeux mais je n’y arrivais pas. Est-ce que j’étais dans un rêve ? Dans la réalité ? J’étais complètement perdu. Je ne pouvais plus faire confiance à mes sens. La présence avait fini l’ascension des escaliers. Elle tourna à gauche, la direction ou se trouvait ma chambre. Ses pas étaient de plus en plus bruyants. Elle se rapprochait de ma chambre. La voilà face à ma porte. Elle agrippa la poignée et la fit descendre lentement. Il fallait que j’agisse, dès qu’elle ouvrira la porte je foncerai sur elle et m’échapperait, c’est ce à quoi je pensais faire à ce moment. La porte s’ouvrit lentement dans un crissement très aigu. C’était le moment. Mais quand j’ai voulu écarter la couverture et foncer vers la porte mon corps ne bougeait pas. Je devais être en train de dormir, de faire un rêve, enfin un cauchemar c’étais la seul solution pour que mon corps ne bouge pas. Une fois terminer tout rentrera dans l’ordre. Je me réveillerai, et j’irai à l’école comme tous les jours. C’était juste un horrible rêve. C’est ce à quoi je pensais également, mais là aussi j’avais tord. Je pouvais à peine distinguer l’ombre. Mais ses yeux luisaient dans le noir. Ses yeux que j’ai vus tellement de fois jusqu'à aujourd’hui. Ses deux orbes qui surplombaient chacune de mes nuits. C’est donc lui, pour la première fois je le voyais entièrement. Ou plutôt je la voyais pour la première fois. En face de moi se trouvait la déesse Bastet, en passionné de mythologie je ne pouvais pas ne pas la reconnaître. Mais pourquoi me faisait-elle face ? Elle s’adressa ensuite à moi.

-Aron, aujourd’hui je suis venue pour prendre ton âme pour répondre à tous tes pêchés. Il y a dix après que m’avoir appelé tu t’es détourné de moi et commis grand nombre de sacrilège. J’ai toujours pensé vouloir juste te hanter et de t’apporter la malchance. Et malgré ceci, tu étais toujours aussi insouciant et heureux. Mais ceci à assez duré.

J’essayai alors de me souvenir de ce qu’il c’étais passé il y a dix ans. Quand j’étais jeune après avoir fait un rituel bizarre qui n’eu aucun effet, je se mis à battre un chat errant qui se trouvait dans mon jardin. Le chat étant symbole de Bastet cette acte a du la mettre or d’elle.
Bastet s’avança doucement vers moi. Elle tendit son sistre devant elle. Une flamme doré se trouvait à l’intérieur.

-Que cette flamme te guide vers Ammout.

La flamme s’élança ensuite vers moi, et je me suis senti brûler. Voilà comment tout ça c’est passé. Voilà le rêve que j’ai fait la nuit dernière.[/SPR]

LES DEUX TEXTES AMICAUX HORS BATTLE:​

Texte 4:
[SPR]Alors que la nuit peut se montrer douce et paisible, certains sentiments peuvent par moment s'avérer être forts acres et amers. Il est souvent dit qu’elle nous porte conseil, mais celle-ci peut brusquement basculer et chavirer au drame, au cauchemar. Emplie de remords et de regrets, tous vos torts surgissent et refont surface, vous plongeant ainsi dans les profondeurs du monde des ténèbres, en ce lieu de colère et de pleurs où se profile l'ombre de la Mort.
La nuit n’est que traitrise, un sort dont on ne peut échapper, malgré tous nos espoirs, nos efforts.

Ce monde envahit de songes est comparable aux belles-de-nuit, qui ne s'épanouissent que dans les ténèbres et se referment avec l'aurore, vous emportant avec elles dans les profondeurs, vous privant ainsi de toute lumière, de toute vie.
À la fois belles et vivaces elles fleurissent généreusement jusqu'à se multiplier aisément, au point de parfois devenir envahissantes, tels sont les songes également.
Un parfum suave et mystérieux en émane, reflétant ainsi le seul indice qu'il nous reste de leur apparition fugitive.

Un ciel parsemé d’étoiles aussi solitaires que notre pareil, vivant dans l’oubli en ces moments bien obscurs. Tristes et maussades sont bien les augures, lorsque vient le temps du long voyage qu’est le sommeil.
Un bain de larmes s’étale sur la nuit noire, noyant ainsi cette généreuse lune dans cette flaque. Sa lumière se dissout dans l’abîme, ouvrant en grand chaque soir sur nos rêves les plus dantesques.
Nos poils se hérissent au fil que l'histoire s'écrit, les frissons se font ressentir. L'histoire d'un cauchemar dont nous rêvons de nous éveiller, et nous libérer de cette angoisse qui nous égard.
Mais c'est dans cette profonde noirceur que nous restons et nous plongeons davantage.

Nous avons beau la fuir, pâle, défait, hanté par notre linceul, la nuit, sans relâche nous poursuit…
Soudain, le cœur palpitant, c'est tout en sueur que nous nous éveillons, ce cauchemar, encore... Toujours lui !
Quel souvenir sinistre, et quelle noire douleur que nous pouvons ressentir.
Apaisé par la lune qui scintille par-delà les rideaux, le calme règne à nouveau, le silence se fait. Le grand silence de la vie nous tinte à l’oreille, ce vilain silence qui glapit.
Nous nous détendons, nonchalamment mais pourtant si droit, sur notre couche de velours, attendant patiemment que les premiers rayons de soleil daignent se montrer.

C'est alors que le jour se lève et notre ascension, qui en même temps s'éveille, laborieusement se hisse pour échapper aux noires entrailles de l'enfer et émerge enfin, afin de nous guider vers une toute autre journée.

La nuit dit porter conseil... Mais le sommeil est-il pour autant un lieu sûr ?
[/SPR]

Texte5:
[SPR]« Le sommeil n'est pas un lieu sûr. »

C'est un vieil adage que tout militaire avait entendu au moins une fois dans sa carrière, pour peu qu'il ait dépassé le seuil de l'académie Impériale. A partir de ce même seuil, il se trouvait en effet toujours quelqu'un pour le lui rappeler. L'instructeur d'une séance d'entrainement. L'officier de quart pendant une veillée. Le plus souvent les camarades, que ce soit avant, pendant ou après la relève. Le tout étant bien sûr appuyé par diverses techniques, allant du sermon au fouet. La plus marquante restait certainement la tradition consistant à retirer les vêtements de l'imprudent assoupi, les brûler dans le brasero ou le feu de camp le plus proche et le laisser rentrer honteusement dans ses quartiers.

Et si malgré tout cela, l'inconscient n'arrivait toujours pas à mettre en pratique ce principe, il n'était pas rare qu’un ennemi ou qu’une bête sauvage lui accorde un dernier rappel, lequel s’avérait malheureusement plus que définitif.

En revanche, ce que l’on n’avait jamais dit au capitaine Dorne, c’est que ce principe s’appliquerait encore bien longtemps après sa sortie de l’armée. Des semaines, des mois, des années et toutes les nuits du restant de sa vie cette phrase s’imposerait à lui. Et y compris cette nuit.

Cette nuit-là, comme pendant tant d’autres, Dorne se réveilla dans un sursaut, les yeux ouverts, les oreilles attentives et une soudaine prise de conscience qui submergea le reste. Il prenait conscience qu’il ne voyait rien parce qu’il faisait noir comme dans une tombe. Qu’il avait le cœur battant et que son souffle trop court lui faisait mal. Mais surtout, pire que tout, cette conscience lui murmurait qu’il s’était endormi !

Or on le sait, et Dorne le savait, le sommeil n’était pas un lieu sûr. Et cela faisait trop longtemps que Dorne avait perdu toute sensation de sécurité. Alors qu’avant le sommeil lui était doux, aujourd’hui il n’était plus que cauchemars. Evidemment Dorne ne se faisait aucune illusion sur la nature du mal qui le poursuivait depuis des années. Ce mal, c’était sa conscience. Sa conscience qui lui rappelait, inlassablement, invariablement, cette autre nuit. Cette désastreuse nuit à laquelle il ne voulait surtout pas penser. Et pour justement ne pas y penser, il repoussa les draps et se leva de son lit.

La maison avait eu le temps de refroidir depuis le coucher du soleil et c’est en frissonnant que le vieillard alluma sa bougie. Il enfila sa vieille veste d’officier, dont le velours avait décoloré par endroit et dont il manquait la moitié des boutons, mais qui lui avait toujours tenu chaud, que ce soit durant les soirs de veillée ou pendant ses quarts de nuit, en mer…

Non, pas la mer ! Ne pas penser à la mer, aux grincements des navires qui attendent dans la nuit ! Ne pas penser à cette nuit !

Dorne secoua la tête pour mieux mélanger ses idées et se dirigea vers la salle d’eau. La lueur de la bougie tremblait sur les murs au rythme de ses pas et c’est à tâtons que le vieux soldat trouvait son chemin dans les couloirs de pierre.

La maison était ancienne. Isolée, reculée, perchée dans la montagne, aussi loin que possible de l’océan. L’ancien capitaine l’avait acquise avec sa pension d’officier supérieur quand il avait quitté la marine. Il l’avait choisi ainsi perdue parce qu’il l’était peut-être lui-même… D’ailleurs personne n’habitait avec lui. Tout d’abord parce qu’il le voulait bien, mais surtout parce que cela faisait longtemps que le vieil homme n’était plus de bonne compagnie. Son comportement brutal, imprévisible, l’avait rendu invivable.

Pourtant même s’il ne risquait de réveiller personne, il se déplaçait aujourd’hui dans un silence presque religieux. Un silence craintif. Il traversa ainsi l’étage, passa une porte et s’aspergea abondamment le visage avec l’eau du récipient qui se trouvait derrière. Puis il resta un moment à contempler son reflet liquide, ses traits fatigués et ses cheveux devenus gris et rares. Enfin il reprit en main sa bougie et repartit vers sa chambre.

Il retraçait son chemin dans le corridor quand un détail attira son œil en passant devant un autre seuil. Cela n’avait duré qu’une seconde, un rapide reflet de sa bougie qui lui avait été renvoyé. Il s’arrêta pourtant et fit un pas en arrière en élevant la flamme pour mieux regarder dans la pièce.

Il ne vit d’abord rien, mais dès que son œil s’habitua à l’obscurité, il sentit comme un vide aspirer sa poitrine. Son poing se serra sur la bougie qui se brisa en deux et dont la flamme alla s’écraser sur le dallage. Le mouvement d’ombre qui se produisit avant que la flamme ne s’éteigne brutalement contre le sol libéra un cri de terreur chez le vieil homme qui se précipita dans le couloir.

Il bondit dans sa chambre qu’il traversa en gémissant de peur pour se jeter sur son pistolet à silex et se retrancha au fond de son lit en braquant l’arme vers la porte.

D’abord il ne se passa rien.

Rien que le silence à peine perturbé par la brise nocturne dans les volets. Dorne porta une main à son cœur et la retira aussitôt en sentant son rythme déchainé. Cette fois avec des doigts tremblants, il tenta d’allumer une nouvelle bougie mais chaque éclair de son briquet à silex lui évoquait des images d’explosion, de bouches de canons crachant du feu et des flammes qui s’élèvent, partout. De ces images naquirent les sons qui lui déchirèrent le cœur. Les détonations, les cris de guerres, les cris de douleurs.

Rien de tout cela n’était réel, il le savait. Mais il sentait à travers son angoisse la crise qui arrivait sans qu’il puisse l’arrêtait, et il en avait peur. Il avait peur d’avoir peur. Il aurait tant voulu pouvoir dormir, se sentir en sûreté. Mais pour lui comme pour ceux qui étaient morts durant cette nuit dont le souvenir le tourmentait, le sommeil n’était pas un lieu sûr.

Sa bougie à peine allumée, il se précipita à sa fenêtre comme pour s’échapper et ouvrit d’un coup les battants et les volets et se retrouva face à la lune. Et il sanglota devant ce spectacle. Un croissant de lune fin comme un sabre. La nuit qu’il vivait lui offrait la même lune qui avait éclairé la nuit qu’il fuyait.

Alors la crise le submergea.

Ça avait été une nuit comme celle-ci, sombre et douce. Le jeune Dorne avait mené son navire à la tête de l’escadre partie secrètement en mission. Ils ne connaissaient pas leur destination. Lui, ses hommes, ses marins et ses soldats, ne faisaient que suivre les ordres. Seul l’amiral savait, au début tout du moins. Ils savaient seulement qu’ils devaient châtier les traîtres à l’Empire. Eliminer la pourriture qui s’était infiltrer chez eux et qui les menacer tous. Détruire ceux qu’ils avaient cru leurs protecteurs : les Prétoriens.

Alors quand ils étaient enfin arrivés près de l’île, ils avaient éteint les fanaux de leurs navires et avaient jeté l’ancre en silence face au seul village. Accroché au rebord de sa fenêtre, Dorne voyait le souvenir de l’île au loin se dessiner. Une terre paisible au cœur de l’Empire. A l’époque, il s’était attendu à une forteresse, un bastion ou une flotte de guerre. Mais sur l’île, aucune muraille, aucun fort ni aucun navire de guerre. Seulement des maisons et des navires de pêche.

Alors il avait compris. Ce n’était pas des guerriers qu’ils étaient venus affronter. C’était leurs familles. C’étaient des femmes, des enfants, tous tombés en disgrâce par la traitrise de leurs époux et pères. Mais l’horreur avait tout de même saisi Dorne tout comme elle le tenait enserré maintenant. Il s’arracha de sa fenêtre pour se blottir en tremblant contre le mur et dans le même mouvement la bougie alla rouler sur les rideaux en tissu.

Les mots de cette nuit lacéraient l’esprit de Dorne. Il se souvenait de ceux qu’il avait lui-même prononcer pour demander des explications. Puis ceux de son amiral, de son supérieur qui lui rétorquait que toute l’engeance des traîtres devait être détruite. Que c’était nécessaire. Dorne n’avait pas osé lui répondre, sinon pour dire ce qu’il pensait d’attaquer des gens en pleine nuit, en plein sommeil. Et la réponse de l’amiral, qu’il voyait encore amusé de son bon mot, ironisant qu’un clan de guerrier devait le savoir plus que quiconque : le sommeil n’est pas un lieu sûr.

Les sabords s’étaient ouverts sans un bruit et les canons étaient sortis pour attendre l’ordre de Dorne. Et Dorne avait donné l’ordre. Le tonnerre de la poudre jeta sur ses pieds le vieil homme dans sa chambre et les flammes qui dévoraient déjà le rideau s’élevèrent en même temps que les incendies dans le village.

Alors s’étaient élevés les cris. Les hurlements de terreur déchiraient les tempes du vieil homme qui restait tétanisé devant les flammes qui maintenant s’étendaient au plafond de la pièce, léchant la structure en bois. Incapable de réagir comme il en avait été incapable à l’époque de son souvenir, il ne voyait que ce village qui se transformait en une plaie incandescente dans la nuit, et sur laquelle fondaient les chaloupes mises à l’eau.

Pour la mise à mort.

Les mains désespérément, inutilement plaquées sur ses oreilles, Dorne regardait le couloir qu’il avait fui plus tôt. Tout en le dévorant, sa conscience lui murmurait que là se trouvait son jugement, et Dorne la croyait parce qu’il l’avait vu, il en était sûr, ici et maintenant. Il avait vu le reflet de l’armure, l’armure des Prétoriens dont il avait fait tuer femmes et enfants. Qu’il avait tué tout court. Il en était sûr et il en pleurait.

Mais sortant sans vraiment y faire attention de sa chambre en flamme, Dorne suivit la fumée qui semblait l’emportait dans le couloir. Les cris continuaient à résonner, comme ils avaient continué à le faire quand il avait marché dans les cendres de l’île. Il n’était rien resté du village. Justes des ruines et des corps qui finissaient de se consumer. En passant de pièces en pièces, chacune commençant à être une à une entamée par l’incendie, il voyait encore ses soldats dans leur déshonneur, ceux qui riaient, ceux qui vomissaient de dégoût ou ceux qui continuaient leur travail comme s’il en restait encore. Lui-même n’avait plus su quoi faire, et à partir de ce moment, le sommeil n’avait plus jamais été un endroit sûr.

Toussant à cause de la fumée ou à cause de la douleur, le corps parcouru de spasmes, le vieux capitaine tomba dans la cuisine. Au milieu des ténèbres de la fumée, il crut discerner le reflet qu’il avait craint tous les jours de sa vie, les derniers étant les pires. Entre deux sanglots, il réussit à murmurer un mot à l’armure qui se dressait dans la fumée devant lui : « pardon ». Et il demanda aussi pardon à tous ces morts qui le fixaient tout autour.

Même s’il n’avait jamais vraiment espéré qu’on lui pardonne. Comment aurait-on pu ? Lorsque la purge des Prétoriens s’était achevée, le capitaine Dorne avait demandé sa mise à pied, et on la lui avait donnée. Une retraite anticipée pour « services rendus », qu’ils avaient dis. C’est ainsi que l’on traduisait « faire le sale boulot » à présent dans l’armée. Des « services rendus ». Combien de fois en avait-il vomi de honte et de dégout ? Mais il faut bien boire la coupe que l’on s’est soi-même versée, et Dorne avait donc ramassé son argent et était allé se terrer ici. Dans une maison qui aujourd’hui brûlait, comme par un juste retour des choses.

En fait, en y réfléchissant, il avait toujours su que ce jour, ou plutôt cette nuit, le rattraperait.

Misérablement prostré au sol, aucune réponse ne lui vînt d’aucune part. Aucun mot, aucune absolution. Aucun pardon. Seulement le craquement de plus en plus insistant des flammes. Après tout, ce dit-il, c’était sans aucun doute trop demandé. Il ne méritait pas de pardon, et lui-même ne se l’étant jamais accordé, ce n’était pas aujourd’hui que quelqu’un d’autre le lui donnerait. Dorne avait toujours cru en la justice, et mourir lui paraissait juste. Il n’avait simplement jamais eu le courage de le faire plus tôt.

Et finalement, alors que les ténèbres l’entouraient en même temps que son souffle s’éteignait, il lâcha prise sur tout. Agonisant vers son dernier sommeil, seul lui resta un dernier sentiment, la vieille peur du soldat quand il se sent dériver. Celle du sommeil, parce que jusqu’au bout le sommeil n’a rien de sûr. Il aurait pu lutter une dernière fois, mais il n’en avait plus la force. Une dernière suffocation lui restait avant que Dorne ne s’éteigne.

Et il s’éteignit.

Et la fournaise acheva de fondre sur lui et ses souvenirs.

*​

Dans la nuit d’automne, le Prétorien regarda la maison qui achevait de se consumer entièrement. Il n’était pas venu pour ça, même finalement la tournure qu’avait prise cette nuit ne lui déplaisait pas. Bien au contraire. Le Prétorien savait qui était Dorne et il savait ce qu’il avait fait. C’était pour cela qu’il était ici.

On avait vendu, traqué, exterminé l’Ordre Prétorien et quelqu’un avait organisé ça. Pas Dorne. Dorne n’était déjà à l’époque qu’un misérable qui ne faisait que suivre les ordres. Mais il tenait ces mêmes ordres d’autres personnes. C’étaient ces personnages-là qu’il fallait retrouver, et c’est pourquoi le Prétorien s’était rendu dans le bureau de Dorne plutôt que dans sa chambre. Certes le vieux capitaine l’avait surpris, et l’intrus avait craint que la mission ne se complique. En un sens oui, mais au final, non.

Le capitaine Dorne était mort, et le Prétorien tenait dans sa main gantée de métal les papiers qui lui permettraient de remonter la piste. Il restait encore beaucoup à faire, mais justice avait été rendue ici.

Il contempla encore la maison en feu et repensa à sa femme. Cela faisait longtemps qu’il avait fait son deuil et que la colère ne lui brûlait plus le cœur. Sa famille était en sécurité maintenant. Tout comme le capitaine Dorne. Le sommeil n’est pas un lieu sûr.

La mort, si.[/SPR]
 
Création 1
Note:13/20
Commentaire : Je trouve que le texte fait un peu trop "geek" : nous sommes certes sur le forum grepo, mais je préfère la plupart du temps quand les participants aux battles s'en détachent, sauf si c'est notifié dans les contraintes.
Sinon, le texte est largement compréhensible malgré quelques fautes d'orthographe, mais les descriptions sont peut-être un peu trop développées : pour pouvoir faire une description de 30 lignes sans être ennuyeux, il faut de l'entraînement. Ce que tu n'as malheureusement pas.
J'ai cependant apprécié l'effort de mettre une chute, ainsi que les risques que tu as pris en basant ton récit uniquement sur la description du rêve.

Création 2
Note:16/20
Commentaire : J'avoue que j'ai eu un peu peur quand j'ai remarqué la faute d'orthographe dans le titre qui n'est pas de bon augure, mais c'est quasiment la seule faute du texte. Ce texte en lui-même est agréable à lire, plaisant. Je pense que ce n'est pas le premier que tu écris, puisqu'on remarque quelques figures de style qui sont bien utilisées. J'aurais cependant apprécié une rapide explication du contexte, même si, dans un cauchemar, tout n'est pas explicable.

Création 3
Note:12/20
Commentaire : Le texte en lui-même est assez plaisant à lire, mais...attention à la conjugaison, et à l'orthographe en général ! Le nombre de fautes n'est pas affolant, mais ce sont des erreurs de conjugaison et de concordance des temps, autrement dit elles se remarquent très vite et gênent un peu la lecture. Je ne sais pas si c'est un problème de relecture ou si c'est plus profond, mais fais attention !
A part ça, le texte est assez agréable, j'ai bien aimé les références à la mythologie egyptienne. Essaie cependant d'éviter les questions que se pose le héros : "C'est un cauchemar ? Nan, c'est pas un cauchemar. Ouais, mais en fait c'est est un ou pas ? Non, non, ce n'en est pas un ! Ah bah en fait si". J'espère que tu vois ce que je veux dire.


Pour les deux textes hors-concours, j'irai commenter sur leurs sujets respectifs ( ou pas si j'ai la flemme :-o ).

Bravo à tous les participants.
 

DeletedUser

Guest
Création 1
Note:14,5/20
Commentaire :
Une description assez barbante, en effet, mais qui garde tout de mêmes de jolies choses. Tes transitions sont réussites, alors que décrire un rêve ou on passe d'un élément a un autre très rapidement est une chose pour le moins ardue. De nombreux artistes, ont fait ou on parler du thème du rêve. Il aurait peut-être été intéressant de t'en inspirer.

[SPR]Jean-de-la-Fontaine : « J’ai toujours cru et je crois encore
que le sommeil est une chose invincible »[/SPR]

De mon coté, je ne trouve pas que le texte fait "geek". Et je suis d'accord, sur le fait que la chute fait amateur et peu traditionnel mais c'est excellent d'en incorporer une. De plus qu'elle m'a arraché un sourire. + 1,5

Création 2
Note: 16/20
Commentaire :
Très bon texte, on rentre dans une atmosphère bien glauque, et on s'ennuie aucunement grâce aux nombreux dialogues. Toutefois, le concept du "démon intérieur" n'est pas du tout original. Dommage, mais cela reste bien écrit.

Création 3
Note:13/20
Commentaire :
Comme mon VDD, le texte n'est pas spécialement désagréable à lire. Mais hormis les fautes d'accords et de conjugaisons, je trouve qu'il y a un manque cruel de paragraphes. Cela le rend lourd et on se perd un peu. Un petit manque de descriptions et de poésie à mon goût. :/

Pour les deux autres textes, j'editerais plus tard pour donner mon avis.

Bravo également aux participants,
 
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DeletedUser33584

Guest
Bonjour :)

Création 1
Note:12/20
Commentaire : Comme l'a dit mon VDD, ce texte est une grosse description, et j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Les rêves sont certes nébuleux et incohérent, mais faire de même pour un texte n'est pas une bonne idée, ça déconcerte et désoriente le lecteur.
La chute aurait pu être plus "intéressante", mais le fait d'en mettre une est une bonne chose : il faut marquer la différence entre le rêve et la réalité.
Quelques fautes de grammaire ou d'orthographe, mais rien de bien méchant.

Création 2
Note:17/20
Commentaire : Le meilleur texte, avec le moins de fautes. Peu de choses à en dire : le récit est bien mené. Le concept des démons intérieurs est classique, mais tu l'organises bien. Seule chose qui me dérange un peu : le fait que le personnage se réveille dans une chambre "classique" de notre époque. Un lieu plus "fantastique" aurait été préférable, à mon avis.

Création 3
Note:14/20
Commentaire : La consigne est respectée, et l'idée que le personnage cherche refuse dans le sommeil, dans son rêve, est intéressante et inédite par rapport aux deux textes précédents. On ne s'attend pas qu'il soit en fait en train de rêver "endormi", on pense plus au rêve éveillé. Cependant, il est trop "en tas", ce qui est assez rebutant. Des paragraphes auraient été plus qu'appréciables. Il y a aussi malheureusement trop de fautes de français.


Textes amicaux hors battle

Création 4
Note:15/20
Commentaire : Une description très bien menée, je n'ai pas grand chose à en dire. Bravo :)

Création 5
Note:19/20
Commentaire : J'ai beaucoup aimé :) Le sujet est abordé d'une manière très intéressante avec l'idée du "dormir=danger". Le personnage de Dorne, hanté par son acte passé est bien géré, avec les éléments de la tuerie amené petit à petit. Et, pour finir, on découvre qu'il y avait bien un Prétorien chez lui, qui cherche vengeance. Un très bon début de roman fantastique.


Félicitations à tous :)
 
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DeletedUser

Guest
Création 1
Note : 14/20
Commentaire : Pas mal de fautes (C'est ce qui arrive lorsqu'on ne se relit pas
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), mais connaissant l'histoire, je ne peux qu'apprécier. Petit moment de fou rire en lisant la fin.

Création 2
Note : 16/20
Commentaire : Un récit qui ressort du lot, à la fois fluide et bien structuré, ce fut un plaisir de le lire. L'histoire est prenante et nous noie réellement dans cet univers.

Création 3
Note : 11/20
Commentaire : L'orthographe est à revoir... Cela en gâche la lecture.
Le récit manque d'aération également. Dommage, le récit aurait été bien plus agréable à lire outre ces détails.
 

DeletedUser2929

Guest
Création 1

Note: 14,75/20
Commentaire : J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce texte, certes surtout descriptif mais également immersif. Et l'immersion au sein de ces songes, d'abord poétiques puis davantage mystiques et guerriers, est plutôt réussie je trouve. Concernant la fin, elle m'a d'abord gênée mais je me suis dit ensuite que c'était assez original. Après, c'est dommage qu'il y ait des fautes car l'écriture est plutôt de qualité. La syntaxe est souvent adaptée, le vocabulaire aussi et ça ne fait pas "amateur". Donc bravo et merci !


Création 2

Note: 17,5/20 (oui j'aime bien les virgules)
Commentaire : Bon, déjà, au premier coup d’œil j'ai pu savoir qui était l'auteur ^^ Et j'en ai eu confirmation au fil de ma lecture. "Ce n'était, après tout, guère plus qu'un nuage qui avait perdu ses ailes et qui rampait pitoyablement sur terre." C'est magnifique, comme l'ensemble du texte. Un récit sombre et cynique dont l'excellence de la plume qui l'a écrit n'est plus à prouver. Merci encore.


Création 3

Note: 10/20
Commentaire : C'est beaucoup trop brouillon malheureusement. J'ai eu du mal à m'agripper au récit, j'ai trouvé que le sens de l'histoire n'était pas très intéressant. Pourtant l'idée d'incorporer la mythologie égyptienne l'était ! Il y a aussi des fautes, mais ça va. En fait on dirait que le sujet de la battle ne t'a pas inspiré ^^' Je suis sûr que tu peux faire mieux et quelque chose de moins monotone.



Hors concours

Création 4

Note: 12/20
Commentaire : Une pensée ou une réflexion plutôt qu'un récit visiblement. Le troisième paragraphe est pour moi le meilleur car c'est le plus joliment écrit et lyrique. Sinon je n'ai pas été transporté, du moins touché. C'est un point de vue personnel mais, quand même : si c'était un récit il manquait une histoire ; si c'était une réflexion (philosophique, poétique ?) il manquait de la richesse aux propos et un développement. Dommage car il y a quelques belles phrases. Bref, difficile de mettre une étiquette à ce texte, enfin ma foi c'est pas si mal ^^


Création 5

Note: 17/20
Commentaire : Rondement bien mené, ce récit nous immerge dans une histoire simple mais efficace. Très belle écriture : fluide, agréable et bien ajustée. Personnellement j'en redemande, surtout qu'une suite pourrait être envisageable o/


Bravo et merci à tous les participants, ce fut un réel plaisir de vous lire !
 

DeletedUser

Guest
CRÉATION 1

Note :13/20
Commentaire : J'ai eu du mal à suivre, c'est peut-être dû aux différents changements de ton récit. Il y a beaucoup de description. Il manque quelque chose dans ton texte mais j'ignore quoi. Quand je le lis, je ne sais pas, il y a un truc qui me dérange. J'ai beaucoup aimé la chute, la petite note d'humeur et l'idée de grépolis. Et le thème est respecté.

CRÉATION 2

Note :16.5/20
Commentaire : La mise en page est à revoir. L'histoire est bien mené. La lutte contre ses propres démons. Mais j'avoue que quand j'ai commencé à lire et que tu parlais de la ville, de cet épais brouillard, de cette personne qui entend une voix, je me suis posé beaucoup de questions et je m'attendais pas aux démons. Ça faisait genre western lol. Bref, c'était pas mal

CREATION 3

Note : 15/20
Commentaire : Le début de ton récit m'a captivé. Ce garçon qui sent se regard sur lui. La peur qu'il ressent, etc... J'ai été pris dans l'histoire. La seule chose qui m'a déçu c'est la chute. La fin de ton histoire. Il entends les pas qui se rapproche et PLOUF une déesse et là j'ai pas compris et puis ce retour en arrière de 10 ans. Sinon, c'était une histoire agréable à lire

Voilà mes commentaires. J'ai préféré le récit numéro 3. Bravo à tous parce que Dieu seul sait à quel point il est difficile d'écrire.
 
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DeletedUser42587

Guest
Je cloture cette Battle d'Octobre, qui n'a pas rencontré le succès espéré, mais nous ne désespérons pas :)

D'autant plus que les 3 textes proposés ainsi que les 2 amicaux sont autant de promesses de belles choses pour les battles suivantes.

Créa1: 13,54/20 par Marsou ?
Créa2: 16,5/20 par Ombre ?
Créa3: 12,5/20 par MsVzer ?


Excusez les "?" mais cela remonte à loin :x
 

DeletedUser

Guest
Mes félicitations aux participants ainsi qu'au grand gagnant, Ombre
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Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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