DeletedUser44469
Guest
Sujet: La guerre
Contrainte: mettre deux anachronismes filés (anachronisme = [SPR] Les anachronismes littéraires se retrouvent dans toute littérature à vocation historique où le rédacteur insère involontairement ou volontairement un fait, un personnage ou un objet qui ne correspond pas à l'époque de la scène relatée. C'est le cas de toute la littérature de science-fiction mais aussi de romans à trame historique comme Da Vinci code ou Les rois maudits, où, par exemple, la guerre médiévale est présentée sous des formes qu'elle ne prendra que bien plus tard [/SPR] )
Durée: 4h30
Limite taille: 2 pages A4
Participants: Neirdaroiklem, Lucaus, miss92, FuméeRouge
Voilà les textes proposés par nos participants, vous avez jusqu'à 22h le 31/10 pour les noter
Texte 1: [SPR] Une balle de carabine transperça la tête du tireur. Il chût dans la tranchée et la mitraillette lourde interrompit son flot d'acier mortel.
Comme un seul homme, ils jaillirent des tranchées, hurlant et brandissant leur armes. Le commando prit de l'avance sur les soldats réguliers, traversant rapidement le terrain à découvert, slalomant entre les tirs de boulets de canons et sautant par dessus les barricades. Sur un cri de leur chef, ils se jetèrent à terre. Un aérostat en flamme s'écrasa tout proche. Ils se remirent debout et reprirent leur course.
Les tranchée ennemies arrivèrent en vue. Dans un même geste, ils tirèrent leur mitraillettes de leur dos et ouvrirent le feu sans pour autant s'arrêter. Un déluge de feu s'abattit sur les défenseur qui se mirent à couvert.
Comme des acrobates, le petit groupe effectuât un salto et atterrit dans la tranchée. Aucune âme qui vive. Des cadavres gisaient ça et là, sans vie, percés de multiples trous. Un homme avisa une grenade à main. Tirant un Zippo de sa poche, il alluma la mèche et la jeta dans la masse de soldats qui venait d'apparaitre, fonçant sur eux, baïonnettes aux fusils. L'explosion fit voler des morceaux de chairs sanguinolents de part et autres. Mais cela n'arrêta pas les assaillants.
Mettant à l'avantage leur armes automatique dans cette espace réduit, les mercenaires noyèrent l'ennemi sous un déluge de balles ininterrompu. Du moins jusqu'a que tout leurs chargeurs s'épuisent. Jetant leur armes à terre, coutelas, haches et armes blanches toutes plus diverses les unes que les autres apparurent comme par magie dans leur mains. Un corps à corps féroce s'engagea.
Jonas rentra la tête dans les épaules, évitant le coup de sabre de son adversaire. Il saisit le poignet de son adversaire et d'une torsion, le retourna de façon à s'en faire un bouclier. Bien lui en pris car celui-ci reçut trois baïonnettes dans le corps qui lui étaient destinées. Lâchant son otage mourant, le mercenaire se faufila entre ses ennemis. Gorges, aisselles, genoux, sa lame tranchait dans la chair laissant derrière lui nombre de soldats se vidant de leur sang sur le sol de terre battue. Le carnage continua ainsi pendant quelques minutes pour prendre fin aussi rapidement qu'il avait commencé, faute d'opposants .
Les hommes se regroupèrent et s'assirent sur le sol, reprenant leur souffle en restant toute fois sur le qui-vive. C'est à ce moment là que la cavalerie montée apparue aux abords des tranchées. Un hussard mis pied à terre et descendit dans la tranchée à leur rencontre.
- Bien joué les gars. Félicitations ! Vous méritez vraiment votre solde. Voici pour vous, car vous avez encore sauver de nombreuses vie, dit il en leur tendant une blague à tabac. C'est du bon. Tout droit venu des colonies.
Les mercenaires sortirent leurs pipes, les bourrèrent et faisant passer le briquet entre eux, tirèrent quelques bouffées bien méritée, savourant ce moment de calme après la tempête. [/SPR]
Texte 2: [SPR] 15 juillet 1915
Le chaos. Couché dans la tranchée, un vacarme assourdissant sature mes oreilles. Entre les coups de feu, les hurlements des blessés et le bruit des moteurs des engins de guerre, je sens la panique monter. J’aimerai me boucher les oreilles mais je dois tenir mon arme fermement. Une main sur le canon, une main sur la gâchette. Je vise, je prends une inspiration et dans l’expiration, je tire. Ma cible s’effondre. A la suivante. Je vise, j’inspire, je tire. Cette fois, je vois le corps du soldat s’effondrer. Une pensée me traverse l’esprit. Vais-je m’effondrer à mon tour ? Je sens mes entrailles se serrer. J’ai peur de mourir. J’aperçois un homme qui court au loin. Encore un qui a céder à la panique. Il court sans arme et à découvert. Brutalement, il s’immobilise. Sans même réfléchir, je vise, j’inspire puis tire dans l’expiration. Il tombe, face contre terre. Je viens d’abattre un homme qui fuyait. Mes mains commencent à trembler, la panique et l’angoisse m’envahissent.
Soudain, je jette un coup d’œil sur ma gauche et je vis une forme humanoïde de 2 mètres de haut, tout en métal. Un robot ! Je ferme les yeux et les ré-ouvre, oui. Il est toujours là ! Le robot me fixe. A la place des yeux, il y a une fente avec un laser rouge qui se déplace de droite à gauche. On dirait qu’il me fixe, qu’il me scan. Tout mon corps est tétanisé, je suis incapable de bouger. Le robot se mets en mouvement et s’approche de moi. J’ai peur, je suis terrifié. Il vient vers moi !
Sans même que je ne m’en rende compte, je me suis relevé, m’exposant aux balles ennemis. Je cours, je fuis cet engin de terreur ! J’ai lâché mon fusil : il ne me serait d’aucune utilité contre ce géant de métal !
Je jette un regard en arrière. Le robot a disparu. Je m’immobilise aussitôt. Comment a t-il pu se volatiliser ? C’est impossible ! Les bras ballants et la bouche bée, je prends conscience de ma situation : à découvert, au milieu du champ de bataille. Je sens une forte pression au niveau de mon estomac suivi d’une douleur telle que je n’en n’ai jamais connu. Je m’écroule au sol. Je suis touché au ventre. Le sang se répand à une vitesse folle… Je me sens partir, doucement… une question m’apparait… Ce robot… Etait-il réel ?
Dans la tranchée ennemi, les mains du tireur tremblent. Il vient d’abattre un homme qui fuyait... [/SPR]
Texte 3: [SPR] Je me lève. Les bombes ont encore frappé. Je saisis mon sabre-laser et le dégaine. Le bouclier de Force que j’ai établi commence à faiblir, les gravas retombent sur le côté. Ma lame bleue s’allume. Les droïdes face à moi sont en train de tirer sans s’arrêter. Le plan va tomber à l’eau si cela continue. Mon regard se balade et mon maître est toujours en train de piéger la montagne avec les Stormtroopers d’élite.
Génial.
Attirer les droïdes était une chose, ne pas avoir le temps d’évacuer les réfugiés en est une autre.
Mon portable vibre. C’est mon meilleur ami. Tant pis il rappellera.
La guerre fait rage. J’évite trois tirs supplémentaires et me place devant un groupe de femmes d’enfants qui tentent de prendre la fuite.
L’adrénaline coule dans mes veines. La fureur me gagne quand les tirs atteignent trois innocents supplémentaires.
Nouveau texto. Mais c’est pas possible !
Je me sens tiré vers le côté obscur. La rage. La peur de voir d’autres personnes inoffensives mourir. Le tout est un cocktail molotov.
Je me tiens prêt à lancer une onde de Force pour repousser une nouvelle escouade quand je sens mon téléphone vibrer. Il a intérêt à avoir une réelle raison de m’appeler.
Je décroche le téléphone.
« Quoi ?
-Anakin ! Arrête tes conneries et abrèges le plan on a un problème du côté de l’interview, une histoire de droits.
-Laisse au moins Obi-Wan poser ses bombes !
-Bon d’accord mais après tu nous rejoins ! »
Je raccroche mon téléphone au moment où Obi-Wan fait le signe.
« Il faut qu’on décroche, je répète, le loup est dans la bergerie. »
Je me retourne et je cours, voyant Obi-Wan effectuer de magnifiques bonds aidés de la Force pour atterrir avec une aisance fatale.
« Droïdes 0 – Jedi 1 !
-Jar Jar vient d’appeler… Il faut qu’on règle une histoire de droits sur une interview. » [/SPR]
Texte 4: [SPR] Le Lundi 23 octobre 1901
Cher journal, en cette saison où les températures descendent rapidement, je ne peux m’empêcher de penser aux soldats combattants au front. Si les conditions étaient déjà atroces, qu’en dire maintenant ? Les feuilles des quelques arbres encore debout tombent aussi vite que les hommes, et la pluie rend ce terrain boueux impraticable. Cette guerre entre nous, les Français et l’armée communiste durait depuis déjà trop longtemps. Pour me détendre, écoute souvent sur des vinyles des chansons, enfin quand je peux. Les jours sont interminables, et les nuits très courtes.
Mais cette nuit, un communiste était venu dans notre campement. Il a tué trois de nos compagnons : Henry, François, que l’on surnommait John en rapport à sa coupe de cheveux rappelant les Beatles, et Claude. Je me suis réveillé trop tard, le temps de m’armer de mon fusil, il était trop tard, il était parti, en prenant la vie de trois d’entre nous, ainsi que ce que nous avions de plus précieux, nos vinyles. C’est donc ça leur stratégie ? Si nous ne craquons pas physiquement, il faut que nous craquions mentalement ! En une nuit, nous avions comme perdu la guerre. Qu’allions-nous devenir ? Une nation arborant avec une fausse fierté le drapeau rouge, orné d’un marteau et d’une faucille ?
Cher journal, aujourd’hui, alors même que les combats n’ont pas encore commencé, je suis dépité. Je ne peux décrire mes sentiments, et même si la guerre m’écœurait déjà, cet acte d’un barbare d’extrême gauche m’a achevé. Cette guerre m’use tellement qu’elle ferait passer les textes de certains grands paroliers comme Brel pour des chansons festives. Je crois que je deviens fou, si je ne le suis pas déjà… [/SPR]
Système de notation:
Contrainte: mettre deux anachronismes filés (anachronisme = [SPR] Les anachronismes littéraires se retrouvent dans toute littérature à vocation historique où le rédacteur insère involontairement ou volontairement un fait, un personnage ou un objet qui ne correspond pas à l'époque de la scène relatée. C'est le cas de toute la littérature de science-fiction mais aussi de romans à trame historique comme Da Vinci code ou Les rois maudits, où, par exemple, la guerre médiévale est présentée sous des formes qu'elle ne prendra que bien plus tard [/SPR] )
Durée: 4h30
Limite taille: 2 pages A4
Participants: Neirdaroiklem, Lucaus, miss92, FuméeRouge
Voilà les textes proposés par nos participants, vous avez jusqu'à 22h le 31/10 pour les noter
Texte 1: [SPR] Une balle de carabine transperça la tête du tireur. Il chût dans la tranchée et la mitraillette lourde interrompit son flot d'acier mortel.
Comme un seul homme, ils jaillirent des tranchées, hurlant et brandissant leur armes. Le commando prit de l'avance sur les soldats réguliers, traversant rapidement le terrain à découvert, slalomant entre les tirs de boulets de canons et sautant par dessus les barricades. Sur un cri de leur chef, ils se jetèrent à terre. Un aérostat en flamme s'écrasa tout proche. Ils se remirent debout et reprirent leur course.
Les tranchée ennemies arrivèrent en vue. Dans un même geste, ils tirèrent leur mitraillettes de leur dos et ouvrirent le feu sans pour autant s'arrêter. Un déluge de feu s'abattit sur les défenseur qui se mirent à couvert.
Comme des acrobates, le petit groupe effectuât un salto et atterrit dans la tranchée. Aucune âme qui vive. Des cadavres gisaient ça et là, sans vie, percés de multiples trous. Un homme avisa une grenade à main. Tirant un Zippo de sa poche, il alluma la mèche et la jeta dans la masse de soldats qui venait d'apparaitre, fonçant sur eux, baïonnettes aux fusils. L'explosion fit voler des morceaux de chairs sanguinolents de part et autres. Mais cela n'arrêta pas les assaillants.
Mettant à l'avantage leur armes automatique dans cette espace réduit, les mercenaires noyèrent l'ennemi sous un déluge de balles ininterrompu. Du moins jusqu'a que tout leurs chargeurs s'épuisent. Jetant leur armes à terre, coutelas, haches et armes blanches toutes plus diverses les unes que les autres apparurent comme par magie dans leur mains. Un corps à corps féroce s'engagea.
Jonas rentra la tête dans les épaules, évitant le coup de sabre de son adversaire. Il saisit le poignet de son adversaire et d'une torsion, le retourna de façon à s'en faire un bouclier. Bien lui en pris car celui-ci reçut trois baïonnettes dans le corps qui lui étaient destinées. Lâchant son otage mourant, le mercenaire se faufila entre ses ennemis. Gorges, aisselles, genoux, sa lame tranchait dans la chair laissant derrière lui nombre de soldats se vidant de leur sang sur le sol de terre battue. Le carnage continua ainsi pendant quelques minutes pour prendre fin aussi rapidement qu'il avait commencé, faute d'opposants .
Les hommes se regroupèrent et s'assirent sur le sol, reprenant leur souffle en restant toute fois sur le qui-vive. C'est à ce moment là que la cavalerie montée apparue aux abords des tranchées. Un hussard mis pied à terre et descendit dans la tranchée à leur rencontre.
- Bien joué les gars. Félicitations ! Vous méritez vraiment votre solde. Voici pour vous, car vous avez encore sauver de nombreuses vie, dit il en leur tendant une blague à tabac. C'est du bon. Tout droit venu des colonies.
Les mercenaires sortirent leurs pipes, les bourrèrent et faisant passer le briquet entre eux, tirèrent quelques bouffées bien méritée, savourant ce moment de calme après la tempête. [/SPR]
Texte 2: [SPR] 15 juillet 1915
Le chaos. Couché dans la tranchée, un vacarme assourdissant sature mes oreilles. Entre les coups de feu, les hurlements des blessés et le bruit des moteurs des engins de guerre, je sens la panique monter. J’aimerai me boucher les oreilles mais je dois tenir mon arme fermement. Une main sur le canon, une main sur la gâchette. Je vise, je prends une inspiration et dans l’expiration, je tire. Ma cible s’effondre. A la suivante. Je vise, j’inspire, je tire. Cette fois, je vois le corps du soldat s’effondrer. Une pensée me traverse l’esprit. Vais-je m’effondrer à mon tour ? Je sens mes entrailles se serrer. J’ai peur de mourir. J’aperçois un homme qui court au loin. Encore un qui a céder à la panique. Il court sans arme et à découvert. Brutalement, il s’immobilise. Sans même réfléchir, je vise, j’inspire puis tire dans l’expiration. Il tombe, face contre terre. Je viens d’abattre un homme qui fuyait. Mes mains commencent à trembler, la panique et l’angoisse m’envahissent.
Soudain, je jette un coup d’œil sur ma gauche et je vis une forme humanoïde de 2 mètres de haut, tout en métal. Un robot ! Je ferme les yeux et les ré-ouvre, oui. Il est toujours là ! Le robot me fixe. A la place des yeux, il y a une fente avec un laser rouge qui se déplace de droite à gauche. On dirait qu’il me fixe, qu’il me scan. Tout mon corps est tétanisé, je suis incapable de bouger. Le robot se mets en mouvement et s’approche de moi. J’ai peur, je suis terrifié. Il vient vers moi !
Sans même que je ne m’en rende compte, je me suis relevé, m’exposant aux balles ennemis. Je cours, je fuis cet engin de terreur ! J’ai lâché mon fusil : il ne me serait d’aucune utilité contre ce géant de métal !
Je jette un regard en arrière. Le robot a disparu. Je m’immobilise aussitôt. Comment a t-il pu se volatiliser ? C’est impossible ! Les bras ballants et la bouche bée, je prends conscience de ma situation : à découvert, au milieu du champ de bataille. Je sens une forte pression au niveau de mon estomac suivi d’une douleur telle que je n’en n’ai jamais connu. Je m’écroule au sol. Je suis touché au ventre. Le sang se répand à une vitesse folle… Je me sens partir, doucement… une question m’apparait… Ce robot… Etait-il réel ?
Dans la tranchée ennemi, les mains du tireur tremblent. Il vient d’abattre un homme qui fuyait... [/SPR]
Texte 3: [SPR] Je me lève. Les bombes ont encore frappé. Je saisis mon sabre-laser et le dégaine. Le bouclier de Force que j’ai établi commence à faiblir, les gravas retombent sur le côté. Ma lame bleue s’allume. Les droïdes face à moi sont en train de tirer sans s’arrêter. Le plan va tomber à l’eau si cela continue. Mon regard se balade et mon maître est toujours en train de piéger la montagne avec les Stormtroopers d’élite.
Génial.
Attirer les droïdes était une chose, ne pas avoir le temps d’évacuer les réfugiés en est une autre.
Mon portable vibre. C’est mon meilleur ami. Tant pis il rappellera.
La guerre fait rage. J’évite trois tirs supplémentaires et me place devant un groupe de femmes d’enfants qui tentent de prendre la fuite.
L’adrénaline coule dans mes veines. La fureur me gagne quand les tirs atteignent trois innocents supplémentaires.
Nouveau texto. Mais c’est pas possible !
Je me sens tiré vers le côté obscur. La rage. La peur de voir d’autres personnes inoffensives mourir. Le tout est un cocktail molotov.
Je me tiens prêt à lancer une onde de Force pour repousser une nouvelle escouade quand je sens mon téléphone vibrer. Il a intérêt à avoir une réelle raison de m’appeler.
Je décroche le téléphone.
« Quoi ?
-Anakin ! Arrête tes conneries et abrèges le plan on a un problème du côté de l’interview, une histoire de droits.
-Laisse au moins Obi-Wan poser ses bombes !
-Bon d’accord mais après tu nous rejoins ! »
Je raccroche mon téléphone au moment où Obi-Wan fait le signe.
« Il faut qu’on décroche, je répète, le loup est dans la bergerie. »
Je me retourne et je cours, voyant Obi-Wan effectuer de magnifiques bonds aidés de la Force pour atterrir avec une aisance fatale.
« Droïdes 0 – Jedi 1 !
-Jar Jar vient d’appeler… Il faut qu’on règle une histoire de droits sur une interview. » [/SPR]
Texte 4: [SPR] Le Lundi 23 octobre 1901
Cher journal, en cette saison où les températures descendent rapidement, je ne peux m’empêcher de penser aux soldats combattants au front. Si les conditions étaient déjà atroces, qu’en dire maintenant ? Les feuilles des quelques arbres encore debout tombent aussi vite que les hommes, et la pluie rend ce terrain boueux impraticable. Cette guerre entre nous, les Français et l’armée communiste durait depuis déjà trop longtemps. Pour me détendre, écoute souvent sur des vinyles des chansons, enfin quand je peux. Les jours sont interminables, et les nuits très courtes.
Mais cette nuit, un communiste était venu dans notre campement. Il a tué trois de nos compagnons : Henry, François, que l’on surnommait John en rapport à sa coupe de cheveux rappelant les Beatles, et Claude. Je me suis réveillé trop tard, le temps de m’armer de mon fusil, il était trop tard, il était parti, en prenant la vie de trois d’entre nous, ainsi que ce que nous avions de plus précieux, nos vinyles. C’est donc ça leur stratégie ? Si nous ne craquons pas physiquement, il faut que nous craquions mentalement ! En une nuit, nous avions comme perdu la guerre. Qu’allions-nous devenir ? Une nation arborant avec une fausse fierté le drapeau rouge, orné d’un marteau et d’une faucille ?
Cher journal, aujourd’hui, alors même que les combats n’ont pas encore commencé, je suis dépité. Je ne peux décrire mes sentiments, et même si la guerre m’écœurait déjà, cet acte d’un barbare d’extrême gauche m’a achevé. Cette guerre m’use tellement qu’elle ferait passer les textes de certains grands paroliers comme Brel pour des chansons festives. Je crois que je deviens fou, si je ne le suis pas déjà… [/SPR]
Système de notation:
Texte 1
Note: x/20
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Texte 2
Note: x/20
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