[Notation] Concours de Pâques

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DeletedUser16562

Guest
Bonjour chers écrivains,

Voici venu le temps de noter les différentes participations que nous avons reçu pour le concours spécial Pâques.
Nous avons reçu quatre texte. Un petit rappel de l'énonce :


Deuxième événement : le lapin en chocolat !

En cette période de fête de Pâques, nous vous proposons un petit concours d'écriture. Pour cela vous allez nous ouvrir les portes du paradis du chocolat ! Attention à ne pas trop en manger, sinon gare aux mauvaises notes. Nous attendons de vous une grande imagination, amenez-nous au pays du chocolat pour nous faire saliver !

Voici le thème du concours :

Thème : Vous êtes un lapin en chocolat et avez pris vie pour le jour de pâques. Racontez 24h de votre nouvelle vie au sein d'une grande chocolaterie en essayant de ne pas vous faire dévorer !
Participation : Libre
Contraintes :
- Votre texte doit avoir des indicateur de temps.
- 2 000 caractères au minimum et 10 000 maximum.

Vous avez jusqu'au dimanche 7 avril 23h59 pour envoyer votre participation dans la section Participation à l'événement avec comme titre de message : [Event 2] Votre pseudonyme.


Première Participation :

[SPR]Prologue

Vendredi, 18 heures

Pfff...le chef m'a demandé d'infiltrer la plus grande chocolaterie de Paris...il a de ces idées, lui ! Tout ça pour un stupide gang d'oursons en guimauve qui veulent faire les kamikazes pour saboter les moules... Mais puisqu'il le faut, moi, Jeannot, membre de la CACAO ( Communauté des Animaux en Chocolat de l'Atlantique Ouest ) , je réussirai ! Ils verront, ces stupides oursons, de quel chocolat je me chauffe !

Vendredi, 20h58
Pistolet, OK. Canon à noisettes, OK. Les derniers chocolatiers sortent dans 2 minutes, c'est le moment de bondir ! Les oursons n'ont pas l'air d'être arrivés, mais l'important, c'est d'entrer ! La porte va se fermer, c'est le moment ! Rapide comme l'éclair ( au chocolat bien évidemment ) , silencieux comme le vent, puissant comme la foudre, je me précipite...et manque de me faire aplatir par la porte. Tant pis, je suis passé ! Quoi? Il y a encore de la lumière ! Arrrrgh ! Un Zom ! D'un bond prodigieux, je bondis sur le présentoir. Puis, terrassé par l'émotion, je m'évanouis...
On passe aux choses sérieuses

Dimanche, 00h01

Je me réveille en sursaut : que de bruit ! Que se passe-t-il? Je réalise soudain que des dizaines de clients entrent dans la chocolaterie, car elle est ouverte toute la journée la veille de Pâques ! C'est bien ma chance... Ils sont fous ces zumains !

Dimanche, 00h38
Voilà plus d'une demi-heure que je reste immobile sur le présentoir, au milieu des tablettes et des oeufs. C'est long, mais le chef m'a bien recommandé et a insisté lourdement sur la discrétion ! La discrétion ! Le silence, l'infiltration, le fait de se fondre dans la masse, c'est tout un art...que je maîtrise bien évidemment ! Mais soudain, une main se tend vers moi : un bambin haut comme trois oeufs de Pâques, la bouche barbouillée de chocolat, tend le bras vers moi en salivant déjà. Sauve qui peut ! Roulade arrière, triple saut périlleux renversé pour échapper à la petite main tendue vers moi, puis fuite ventre à terre vers un trou dans le mur. Mais...
"Maman, regarde le petit lapin en chocolat, il est en train de courir ! "
Je me retourne, haletant. Horreur ! Le gamin me court après ! Sa mère, interloquée, le regarde courir après moi sans rien faire. Je me faufile dans un trou de souris. Sauvé !

Dimanche, 05h27
Bon, voilà presque 5 heures que le gamin m'a poursuivi, je peux sortir maintenant? Bon, avec discrétion, comme d'habitude... Je m'apprête à ma faufiler discrètement au dehors...quand je sens un souffle chaud dans mon dos. Me retournant, je vois une souris. Sauve qui peut ! Je me précipite dehors, au milieu des clients médusés. En même temps, je les comprends : un lapin en chocolat hurlant poursuivi par une souris, ça ne doit pas être commun ! Il est temps de passer au plan B...

Dimanche, 05h28
Aussitôt cette décision prise, je passe à l'action. Je tends le bras droit dans mon dos, et dégaine le sabre en pâte d'amande qui ne me quitte jamais. Et là, banzaiiiiiii ! Je tranche, charcute, massacre, coupe, découpe, recoupe cette souris qui m'empêche d'accomplir ma mission. Les clients stupéfaits me regardent faire sans réagir, jusqu'au moment où le gamin de tout à l'heure ( il n'est pas parti, lui ? ) s'élance vers moi en criant :
"Lapinouuuuuuuuuuuuuuu !"
Je n'ai rien le temps de faire : il m'arrache une oreille et la dévore avant que j'aie le temps de fuir.
Et soudain, tous les clients se précipitent vers moi ! Pour la discrétion, c'est râpé...

Dimanche, 05h29
Je cherche rapidement une cachette des yeux. Là, un radiateur ! Je me précipite, passe entre les jambes d'une ou deux personnes, en leur tailladant les jambes au passage ( c'est un accident, hein, vous êtes témoins ? ) et m'abrite rapidement derrière le radiateur. Sauvé !

Dimanche, 05h43
La police vient d'arriver. Quelqu'un sait pourquoi?

Dimanche, 09h21
La police est repartie depuis une petite heure, maintenant ce sont les médecins qui s'apprêtent à partir avec quelques clients. C'est vrai, quoi, ils jurent tous avoir vu un lapin en chocolat samouraï vivant et se battant contre une souris ! Ils sont fous, ces zumains...

Dimanche, 10h17
Les médecins sont repartis, la chocolaterie est presque déserte, et, plus important que tout, le sale gosse est parti ! Nan mais, attaquer un pauvre petit lapinou et lui croquer l'oreille, quelle idée ! Bon, et ils arrivent bientôt ces foutus oursons ? C'est que je commence à avoir...au secours ! Je me disais bien que j'avais chaud ! Foutu radiateur ! Je fooooooonds !

Dimanche, 10h18
Vite ! Malgré les quelques clients encore présents, je bondis loin du radiateur. Rhoooo, ils en ont pas marre de me dévisager comme ça les zumains ? Je ne suis quand même pas une bête curieuse ! Mais...qu'est-ce qu'il fait ce grand gaillard ? Il ne va quand même pas me...il va me manger ! Je tente de négocier...
"Monsieur, je lui dis, je suis sûr que nous pouvons..."
Son pied sur le point de m'écraser interrompt ma tentative peu brillante de diplomatie. Et ( pour changer ) , je couuuuurs ! Je cours tant et si bien que j'échappe à la main que tend le gentil monsieur, puis à ses dents qu'il a le courage ( ou la folie...? ) de tendre vers mon corps chocolaté. Ce qui me permet de dégainer mon pistolet et de tirer une amande dans sa bouche ouverte. Bam, dans tes dents !

Dimanche, 12h56
Ca y est, on va enfin commencer ! D'une cachette vers l'entrée que j'ai pu gagner avec brio après ma petite altercation de tout à l'heure, je les vois s'avancer en silence par une brêche qu'ils ont pratiquée dans la porte. Et dire qu'ils se croient discrets ! Je le suis bien entendu beaucoup plus qu'eux !
Je commence à installer mon canon à noisettes...

Dimanche, 15h13
Ouf ! Le canon à noisettes est installé ! Ben quoi, c'est vrai, j'ai cherché la difficulté alors que le fil vert allait sur le bouton vert ! Et le fil rouge se clipsait, ô surprise, sur le bouton rouge ! Ils sont fous ces ingénieurs...

Dimanche, 15h14
Je descends sans bruit de mon perchoir pour aller voir où en sont les oursons, qui n'ont parcouru que deux mêtres en plus de deux heures. Pfff, qu'ils sont lents ! Franchement, je vais cinquante fois plus vite qu'eux, tout en étant aussi discret !

Dimanche, 15h16
Je suis en train de passer ( discrètement ) devant une porte quand celle-ci s'ouvre. L'homme qui voulait la franchir stoppe net en me voyant et s'exclame :
-Ce este asta?
-Kestudis ? je lui réponds.
-Acest lucru vorbeste !
Bon, tant pis pour la compréhension et l'harmonie entre les peuples. Je détale.

Dimanche, 15h17
C'est qu'il court vite, le bougre ! La faim donne des ailes, ou quoi? Ni une ni deux, je me rue sur mon perchoir, me précipite vers le canon, me dépêche de le déclencher d'un coup de pied et m'écarte en hâte de sa trajectoire. Le roumain ( oui, c'est bien du roumain ! ) qui se précipitait vers moi se prend les noisettes en plein front et s'évanouit aussitôt. Ils sont fous, ces roumains !

Dimanche, 15h18
Ouf, sauvé ! Mais alors que je vais m'affaler pour me reposer, j'aperçois du coin de mon oeil en chocolat blanc un commando d'oursons en guimauve se diriger vers moi en formation ( hem, si l'on peut dire... ) d'attaque avec à leur tête un capitaine qui braille :
"Prenez-le vivant ! C'est bon, le chocolat !"
Encore des méchants qui veulent me dévorer ? Je sais que je suis très bon, très fort, très beau, mais c'est pas une raison ! Je réarme mon canon, vise et tire...

Dimanche, 15h19
...une noisette qui arrive pile entre les deux yeux du capitaine qui, solide comme il est, retourne illico presto au pays des oeufs de Pâques. Un autre en fauche deux d'un coup. Je suis trop fort !

Dimanche, 15h20
Les oursons battent en retraite. Victoire !

Dimanche, 23h20
Cela fait huit heures qu'on n'a pas essayé de me manger ? Bizarre... Inquiet, je décide d'aller faire un tour du côté des moules. Ouvrant discrètement la porte, je me trouve aussitôt pris sous des tirs croisés d'oeufs de Pâques : les oursons me bombardent ! Courant à toutes pattes, esquivant les projectiles avec une habileté n'ayant d'égal que mon génie, je fonce vers une vieille échelle que j'escalade avec aisance, tout en pourfendant tous les ennemis passant à ma portée. Mais, alors que je me rapproche du capitaine et des saboteurs, un Zom ouvre la porte...

Dimanche, 23h20
Surpris, je tourne la tête et stoppe momentanément ma progression. Un ourson particulièrement méchant et déloyal en profite pour tirer un énorme oeuf de pâques, qui m'atteint en pleine tête. Momentanément aveuglé, je glisse et me retrouve suspendu à l'échelle. Mais, dans cette position plus que délicate, alors que je regarde l'énorme réserve de chocolat qui forme une grosse boule de verre au milieu de la pièce, une idée me vient subitement.
"Je suis fou."
Je lâche l'échelle et saute.

Dimanche, 23h21
Je me réceptionne tant bien que mal sur la boule de verre. Puis, tel une cascade, une avalanche, un raz-de-marée de chocolat chaud, je plante mon épée dans la boule de verre qui explose. Projeté dans un coin de la pièce par le souffle de l'explosion, j'aperçois brièvement les oursons hors combat et le Zom qui se précipite hors de la pièce, sans doute pour aller chercher du secours. Puis je m'évanouis...

Dimanche, 23h56
Quand je reviens à moi, j'aperçois la lueur des gyrophares au dehors et j'entends le bruit des sirènes. Bon, pas d'ourson à l'horizon, il faut sortir, vite ! Je boitille jusqu'à l'entrée...

Dimanche, 23h59
Apercevant mon chef caché sous une voiture, je le rejoins clopin-clopant. Aussitôt arrivé vers lui, il commence à m'engueuler.
"Qu'est-ce que vous avez fait, nom d'un chocolat moisi ? Pour la discrétion, c'est râpé ! Le RAID, le GIGN, les pompiers, le SMUR, et même une unité de la CIA sont sur les lieux ! Toutes les radois, toutes les télévisions, tous les sites internet parlent de vous, jusqu'en Nouvelle Zélande ! Alors, je repose ma question : qu'avez-vous fait ?
-Ben, en fait, c'est à dire que...
-Répondez immédiatement ! "

Lundi, 00h00
Je lâche la bombe :
"J'ai glissé, chef..."
[/SPR]

Deuxième Participation :

[SPR]"Journée du 31 mars 2013"

[6h] "Piouf, enfin sorti de cette œuf très étroit, je découvre, je vois du chocolat, du chocolat et encore du chocolat, moi je dis : BEURK!
Alors que je commence à bouger et à pouvoir parler, il y a une poule qui arrive, elle venait de pondre une oeuf d'ailleurs, et se moque de moi en me disant :

-Un lapin qui sort d'un œuf, et moi je suis une brebis.
-Toi pond tes œufs et fait pas ch*é

Elle repart, mais vu ça tête, elle n'est pas très contente.

Puis arrive un gars avec un costume blanc, et un truc sur sa tête qui me fait rire, je remarque qu'il a un truc en papier, je sais plus trop quoi. Il me prend, et me recouvre de ce truc, et il me pose quelque part.

[8h] Voilà presque deux heures que je suis dans le même endroit, à ne rien faire, ni bouger, ni parler, quel ennui, j'avais pensé à mieux au pays du chocolat!
Puis je sais pas pourquoi, mais le gars en blanc me retire ce papier, et je vois pas mal de gens devant moi qui attende, et s'ennuie apparemment...
Puis j'entends que les gens veulent un lapin en chocolat, et ils ont décidé de me prendre, entre moi et un autre lapin.

[9h] Super, je vais me barrer de cette endroit, rempli du chocolat qui sent le ... chocolat!
Un autre lapin arrive et me gâche ce plaisir de partir :

-Tu n'as aucun avenir, soit ils vont te manger, soit te poser dans un endroit à vie, mais je pense qu'ils vont te manger, sinon autant acheter une peluche!
-Je ne te crois pas, tu dis ça juste pour me faire peur!
-Me crois pas, tu verras ...

Je le crois finalement, et je vois derrière, la poule de tout à l'heure qui fait un grand sourire. Je remarque derrière elle un petit trou où je peux passer, je cours donc, et je sors : LIBERTÉ!
Mais non, il faut que cette poule me rattrape et me ramène en me prenant par mon collier, retour à la case départ.

[11h30]
Je ne trouve toujours pas de sorti, quand un le gars blanc, encore lui, me reprends, je crois qu'il est seul dans cet endroit, le pauvre!
Je revois la famille de tout à l'heure, elles sont venues plus tôt, il me met sur un paquet, et le donne à un homme!

[15h] Ils m'ont caché dans un tiroir du bureau, mais pourquoi?
Puis un gosse me trouve, il semble un peu attardé! Puis il me repose, j'en profite pour sorti du paquet, et je cherche une sorti, y a une fenêtre ouverte, je saute, et je sors au jardin.
MALHEUR! Encore la même poule, mais comment elle a fait pour venir ici! Elle arrive :

-Co... Comment tu as fait pour arriver ici
-Je ne veux que ton malheur
-Ca ne répond pas à ma...

Elle me prend, et me repose à l'intérieur, je me suis fait bien mal à l'oreille droite. Et j'entends la radio, qui finalement va m'aider :

-Ah Pacques, mon jour préféré pour le chocolat
-Bien sur tu devras pas en donner a tes animaux, car le chocolat est un poison !

Pas besoin d'en entendre plus, je cour vers le jardin, enfin je saute par la fenêtre et je redescend, sauf que j'ai pas de chocolat.
Je veux aller à la cuisine, mais j'entends le gosse attardé, et il commence à crier, ne me voyant plus. Je suis condamné à mort si je reviens.
Il faut donc que je sacrifie une partie de mon corps, mais lequel!

[17h]
Toujours dans ce dilemme, revenir à la maison et me faire manger, ou alors la poule me tue? Pour la poule on peut lui faire donner du chocolat et elle meurt, donc j'ai une petite chance, mais c'est une partie de mon corps qui va être sacrifié!
Je repense au moment où la poule m'a balancé, et j'ai eu l'oreille droite bien abimé. Je le retire donc, sans réfléchir, et je le lance sur la poule, et elle le prend, mais c'est super!!
Mais ça ne fait pas effet, pourquoooooiiiii!
Mais elle ne garde plus la sortie, donc je fonce à toute allure, la poule me voit mais trop tard pour elle, je suis passé par un trou où elle est trop grosse!

[20h]
Je cours dans les rues, libre!
Tout à coup, je vois des gens carrés sortant d'une boite "TRÉSOR" et elle me cours après.



[22h] Étant trop fatigué pour courir plus, elle me mange, je ne saurai jamais pourquoi![/SPR]

Troisième Participation :

[SPR]Un lapin prendre vie, une absurdité me direz-vous ; seulement, je connais une histoire réelle se déroulant en ce jour de Pâques 2013.
Voici l'histoire la plus insolite et iréelle !

Bonjour,je m'appelle Lapin,j'ai la particularité d'être en chocolat. En effet j'ai été crée de toutes pièces par un célèbre chocolatier.
Seulement,je suis comestible moi ! Je ne suis pas comme ces humains qui nous choisissent comme de simples chocolats !
Le moment est venu,six heures du matin,le pâtissier d'une célèbre industrie me place ainsi que les autres lapins dans sa vitrine frigorifiée. Quelle fraîcheur !
Je suis devant la portée d'entrée,l'endroit le plus vulnérable de la vitrine,jamais aucun lapin n'a résisté à l'invasion de ces humains.
Arrivée du premier acheteur. Pris de panique,je me cache au fond de la vitrine pour éviter de me faire décomposer par ces humains.
Malheureusement,cette personne est repartie avec deux de mes collègues.
Comment pourrais-je trouver une solution au terrible massacre de Pâques ?
Une idée me vint à l'esprit: me rendre laid !
J'ai remarqué que les humains ont la particularité de ne prendre que les magnifiques objets. En me rendant laid,très laid,je réussirai à ne pas me faire acheter.
Je décide donc d'ébouriffer mon magnifique emballage doré et d'enlever mon collier relié à une cloche également dorée.
Effectivement,ma technique fonctionnerait à merveille si ce patissier ne changeait pas mon emballage !
Cette journée est un véritable cauchemar,aucune sortie en vue, des êtres humains machiavéliques et un patîssier complètement borné.
Après quelques heures de vente, 30 de mes amis viennent de nous quitter,la mort à portée de vue.
Je dois absoluement trouver une idée ingénieuse sans que ce pâtissier vienne me déranger ! m' interrogeai-je.
Après quelques minutes de réflexion,une idée me vint à l'esprit: Pourquoi ne pas éteindre la climatisation de sa vitrine,ainsi nous nous rendrons immangeables.
Quelle naïveté de ma part,le pâtissier arrive au pas de course afin de rallumer la climatisation de la vitrine.
Il faut trouver une solution le plus vite possible,la journée est à peine commencée que la moitié des lapins ont déjà été vendus.
Je dois quitter cette vitrine,je dois trouver une sortie. Je me décide donc à chercher une sortie dans cette immense vitrine.
Après en avoir parcouru la moitié,je décide de me reposer. Mauvaise idée,un acheteur me désigne du doigt.
Pris de panique je cours dans la vitrine de long en large à la vitesse du lièvre. Quelle chance ! Sans le remarquer,le décor qui était accroché à ma queue est désormais en piteux état.
Cette fois-ci le pâtissier a fait preuve d'intelligence en demandant à l'acheteur de bien quitter la pâtisserie afin de remettre la vitrine en ordre.
Après le départ du dernier client,le patîssier ferme la porte et commence à retirer tous les lapins pour les placer dans la chambre froide. Ainsi,il éteint la vitrine avant de commencer la remise en ordre.
Il faut se dépêcher ! Je m'improvise organisateur de sortie scolaire et ordonne à tous les lapins de quitter cette pâtisserie au plus vite.
C'est alors que la pâtissier vit la chose la plus extraordinaire et inimaginable dans le monde de la pâtisserie. Les lapins en rang par deux quittent silencieusement le magasin.
Aucune réaction de la part du vendeur. En effet ce dernier vient de tomber dans les pommes ou dans les oeufs de Pâques si je puis dire !
Lapin m'a prié de terminer cette histoire. Effectivement, avec ces températures parfois négatives, les lapins ont pu quitter la France pour trouver paix et tranquilité.

Fin[/SPR]

Quatrième Participation :

[SPR]Tandis que le jour se leva sur la ville d’Amiens en cette veille de Pâques, les chocolateries du centre-ville sont déjà fréquentées par les enfants amateurs de chocolats. Dans une de ces chocolateries, se trouvait un mignon petit lapin en chocolat, qui vivra malgré lui des aventures et péripéties…bien chocolatées…


Première partie : La chocolaterie de Monsieur Miam

« Ah ! Je suis encore un peu fatigué, je ferais mieux de…quoi ? Je…je suis…vivant ? Je suis devenu un lapin de pâques…vivant ? »
Pendant que je ne trouvais toujours pas les mots à ce qu’il vient de m’arriver, je me suis subitement dit, sans que je sache pourquoi, que je devais profiter de cette nouvelle vie de lapin en chocolat.
Je regardais les alentours avec attention, observais attentivement les personnes entrer, puis sortir. Je m’approchai alors de la caisse où le chocolatier, Monsieur Miam, recevait ses clients, puis j’écoutais alors d’une oreille discrète les échanges que les clients avaient avec lui.
Du coin de l’œil, j’aperçu un rond dont le contour était argenté, au poignet de la dame figée devant moi, dans lequel se trouvait trois bâtons très fins pointés en direction de chiffres, le grand sur le six, le petit sur le neuf et un autre bâton qui ne faisait que ce déplacer, tel un chien courant derrière sa queue. Il était alors neuve heures et demi.

__


Deuxième partie : La capture


Pendant que les clients défilés, je me rendis à mon ancien emplacement dans le but de piquer un petit roupillon. Les minutes, voire les heures, passèrent alors que je m’étais assoupi. Là, je senti très légèrement Monsieur Miam me prendre dans sa main, me mettre dans ce qui semblait passé pour un sac plastique transparent et je me vis alors à travers cet emballage gigantesque passé de l’autre côté du comptoir, qui se trouvait sur la baie vitré dans laquelle je m’étais endormi.
Alors que j’étais encore à moitié endormi, une chaleur épouvantable se faisait rapidement sentir, j’entendis également de manière légère les douze coups de la cathédrale d’Amiens. Je sortais immédiatement du sac plastique, et me retrouvait alors dans un endroit totalement noir. J’étais alors…en train de fondre. Je perdais mon énergie à petit feu, du chocolat fondu englobait les choses qui me semblent n’être que du vulgaire papier. Je grimpais alors une falaise en velours d’au moins quatre mètres, avant de passer très discrètement ma tête par dehors. Là, un air frai se faisait sentir du bout de mes longues oreilles. Je repris alors mon énergie, saisit mon courage à deux pattes, et sauta d’un seul coup hors de cette caverne sombre et chaude. Je tombais alors sur au moins vingt mètres avant de m’écraser sur les pavés du centre-ville. Et là, catastrophe, je me cassai alors ma patte arrière gauche, et me fis une douleur à la limite du supportable, tout au niveau du flanc gauche. Il fallait absolument que je retrouve ma chocolaterie ! Je voyais une forêt de jeans, je me demandais ce qu’il m’arrivait. Je repris de l’espoir en pensant que je n’étais pas bien loin de ma chocolaterie. Et là, Dieu soit loué, j’avais raison, ma chocolaterie Miam n’était qu’à deux pas de l’endroit où je me tenais immobile ! Je rentrais alors du plus vite que je pouvais, tout en évitant les passants. Quand je rentrais dans ma chocolaterie, tout était à peu près correct. Les clients avaient commandé leurs œufs et autres confiseries chocolatées, tandis que je m’empressais de grimper à l’intérieur de ma baie vitrée le plus discrètement possible.

__

Troisième partie : La fontaine caramélisée

Ma douleur était encore bien présente et ma pâte resta devant la chocolaterie. Je me demandais quelle heure était-il. Pour cela, il aurait fallu que je retrouve un client avec un rond aux aiguilles attaché à son poignet. Mais voilà, les clients étaient tous partis. Je me dirigeais donc vers les autres lapins en chocolat pour y patienter, mais je me dis que avec ma pâte manquante, je me ferais tout de suite distinguer parmi les autres, et ma douleur étant toujours présente, il aurait était difficile pour moi de faire face à toutes autres péripétie. Je prenais alors la direction de la fontaine de caramel, à laquelle se mélangeait un délicieux coulis de chocolat. Je me suis dit alors qu’une petite trempette en dessous de cette cascade sucrée ne me ferait pas de mal. Je m’installais confortablement sous cette fontaine, en attendant le prochain client. Là, j’apercevais alors quelque chose que je n’avais jusqu’à lors jamais remarqué, il s’agissait d’une sorte de boîte avec le fameux rond aux bâtons. Je vis que les deux bâtons les plus épais étaient sur le quatre, tandis que le plus fine d’entre elle était encore en rotation. Il est alors seize heures et vingt minutes. « Seize heures ? Déjà ? » m’exclamai-je. Mais oui, il est vrai que j’ai entendu retentir les douze coups de la cathédrale lorsque je me suis retrouvé pris au piège dans la caverne de velours, midi était alors déjà passé.

__

Quatrième partie : Les cuisines

Quelques minutes s’écoulaient avant que je ne continue ma promenade dans la chocolaterie. J’arrivais devant les cuisines. Je n’avais qu’à sauter hors de la baie, mais je me suis dit qu’il ne valait mieux pas jouer les cascadeurs avec seulement trois pâtes sur quatre. Je descendis alors très prudemment sans me faire remarquer par Monsieur Miam qui était encore derrière le comptoir à attendre ses derniers clients. Là, j’entrais dans les cuisines où se faisaient apercevoir plusieurs machines robotisées. Certaines préparaient le chocolat et je ne sais quoi encore comme sucreries pendant que d’autres s’occupaient de l’emballage pour les paquets d’œufs spécial pâques. Je grimpai sur l’une d’entre elle et me faisait trainé par le tapis roulant qui m’emmenait jusqu’à une fontaine de chocolat fondu. C’était agréable, très agréable. La détente et le plaisir était si intense, que je m’assoupis en quelques minutes à peine sous les fontaines de chocolat.

__

Cinquième partie : L’enfermement final


Mais par malheur, je me réveillai brusquement, une heure plus tard environ, quand je me fis emballer dans un sachet plastique. J’étais prisonnier, impossible pour moi de m’y échapper. Le sac était fermé par un nœud de tissu doré attaché non loin de son sommet. J’avais beau essayer de m’y échapper, rien à faire, j’étais enfermé, en compagnie de tous ces œufs de pâques et de ces poules et petits lapins en chocolat. J’y restais des heures et des heures. Le temps me parut si long que je croyais bien mourir d’ennui, jusqu’à ce que je remarque Monsieur Miam rentrer dans les cuisines. Et là, il saisit tous les paquets qui étaient prêts dont celui dans lequel j’étais enfermé depuis plusieurs heures. Par la suite, il déposait un à un, ces paquets derrière la vitrine d’exposition de sa chocolaterie avant de fermer les portes de cette dernière. Je me retrouva seul dans la chocolaterie, toujours en présence de ces centaines de chocolats. Je me demandais alors quelle heure était-il. Je m’aperçus rapidement que la vitrine dans laquelle je suis exposé donné vue sur une grande partie du centre-ville. Et là, le spectacle incroyable que je vis me donna certitude de l’heure qu’il était à ce moment-là. Personne. Il ne rester personne dans le centre-ville, pas même les barmans et autres fêtards de la nuit qui se rendaient habituellement dans les environs, personne. Je me rendis compte que cette première journée passée dans le corps d’un lapin de pâques en chocolat arrivait à son terme.
Déjà ! J’aurais passé seulement une journée, et voilà que je vais certainement me faire vendre et dévoré très prochainement comme un vulgaire…comme un vulgaire lapin en chocolat.[/SPR]



Pour finir, voici le code de notation que je vous demande d'utiliser. Pour rappel, il est interdit aux participants de voter ou de donner des indications aux autres personnes quant à leur création. Enfin tout post qui sera édité ne sera pas comptabilisé, on se fait son propre jugement, on ne se sert pas des autres pour noter :)

[noparse]Participation 1
Note:x/20
Commentaire :

Participation 2
Note:x/20
Commentaire :

Participation 3
Note:x/20
Commentaire :

Participation 4
Commentaire :[/noparse]

A vos votes :)
 

DeletedUser21616

Guest
Lol sur 4 participations seulement ...
Je réfléchis et je donne mon avis ce soir !
 

DeletedUser33584

Guest
Participation 1 :
Note : 18/20
Commentaire : très dynamique, respecte très bien le sujet, présentation de l'heure qui colle très bien avec le timing "mission commando", références à Astérix et Obélix, chute "7ème compagnie", faits un peu trop rapides par moment. Bonne orthographe.

Participation 2 :
Note : 15/20
Commentaire : respect du sujet, présentation de l'heure discrète et non encombrante, dynamique, on sent bien se qui arrive au lapin, on a comme lui l'impression d'être perdus. Bonne orthographe.

Participation 3 :
Note : 12/20
Commentaire : respect partiel du sujet : heure quasi-absente, histoire moyennement attrayante. Bonne orthographe.

Participation 4 :
Note : 8/20
Commentaire : respect du sujet, mais présentation de l'heure encombrante, histoire sans attrait particulier, dû à une narration au passé. Bonne orthographe.



Voilà pour mon vote :)
 
Dernière édition par un modérateur:
Enfin un vote :eek:
Bon, pour ne pas flooder, je vais poser une question : y a-t-il une date limite ou c'est fini au bout de x notations? Si oui, x = ... ?
 

DeletedUser21616

Guest
Participation 1
Note:17/20


Participation 2
Note:15/20


Participation 3
Note:14/20


Participation 4
Note: 10/20
 

DeletedUser

Guest
Participation 1
Note: 18/20
Commentaire : Bonne syntaxe, orthographe quasi-parfaite. Récit habile et plaisant. Une réussite.

Participation 2
Note: 14/20
Commentaire : Un récit maladroit bien qu'amusant, une orthographe à revoir. Il souffre particulièrement de la comparaison avec le premier texte.
/!\ Attention à la relecture c'est primordial, j'ai frôlé l'arrêt cardiaque en lisant "elle venait de pondre une oeuf d'ailleurs".

Participation 3
Note: 10/20
Commentaire : Plutôt le contraire du second texte: une orthographe correcte malgré une mauvaise utilisation des temps, une histoire assez ennuyeuse... L'idée de départ n'était pas idéale mais il y avait matière à faire mieux, c'est dommage.

Participation 4
Note: 8/20
Commentaire : Le texte cumule un peu tous les défauts des autres. L'histoire au premier abord peut paraître originale mais très vite on sombre dans l'ennui. Une syntaxe et orthographe à revoir. Quant au chiffre 9, il s'écrit neuf :-o
 

DeletedUser

Guest
Participation 1
Note:18/20
Commentaire :Écriture fluide , drôle et digne d'un mission impossible, lol . Une journée animée semble-t-il. J'ai apprécié la lecture de cette histoire, et je trouve l'idée du lapin espion originale, même si j'ai pas aimé que ce soit les oursons en guimauve qui soient les méchants.. Grrrrr. ;) (cf: ma signa). Bravo pour la participation.

Participation 2
Note:12/20
Commentaire :Je suis comme ton lapin, un peu perdu. Je n'ai pas tout compris a l'histoire. Pas mal de fautes d’orthographe, qui gâche le plaisir de la lecture. C'est bien dommage. Bravo pour la participation.

Participation 3
Note:12/20
Commentaire : Histoire courte et assez simple. Pas de réelle indication de l'heure. Dommage que la présentation soit assez en bloc ( de chocolat?). Heureusement qu'elle se finit bien. Bravo pour la participation.

Participation 4
Note:15/20
Commentaire : Bien écrit et un lapin qui aime beaucoup se reposer on dirait..:D Seul petit bémol la présentation en bloc que je n'ai pas trop aimé. Bravo pour la participation.
 

DeletedUser30821

Guest
Participation 1
Note:18/20
Commentaire : Très bien... On à envie de le lire et c'est ce qu'il me plaît dans ce texte... Une bonne orthographe. Il mérite amplement la meilleure note...

Participation 2
Note:16/20
Commentaire : Bien... J'aime la présentation, mais cela cela devra peut-être être changé si le texte est édite... Bravo aussi...

Participation 3
Note:15/20
Commentaire : J'aime bien le texte mais un petit truc me dérange: l'absence de l'heure et le passage du passé au présent au début... Bravo pour la participation...

Participation 4
Note:15/20
Commentaire : J'aime bien le texte et le nom de la chocolaterie mais l'orthographe ma dérangé à quelques moments... Sinon bravo...

Bravo à toutes les participations et que le meilleur gagne...
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Participation 1 : 17/20
Participation 2: 16/20
Participation 3: 13/20
Participation 4:11/20
 

DeletedUser21107

Guest
Effectivement avec les commentaire c'est mieux, merci de continuer à voté tout de même.
 

DeletedUser

Guest
Participation n°1 :
17/20

Participation n°2

15,5/20

Participation n°3

14/20

Participation n°4

15/20
 
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