[Notation] Le robot

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser19733

Guest
Bonjour,

c'est l'heure de la notation pour cette longue battle dont les participants sont:
♦ Afilgod
♦ Atoclès
♦ Ombre Colorée
(Beir Angus n'a pas souhaité voir son texte présenté lors de la battle)

Mais avant tout petit rappel du thème:

Thème : le robot. Peu importe l'histoire, il faut simplement qu'à un moment ou un autre se trouve un robot.
Contrainte :
♦ dans le texte doit figurer cette phrase, avec cette couleur :
<3 Pas de double-post, merci. Bisous <3
PHP:
[COLOR="purple"]<3 Pas de double-post, merci. Bisous <3[/COLOR]
♦ Il doit également y faire mention d'un poupon.
♦ autorisation de changer "double-post" pour le remplacer par autre chose, mais conserver le reste de la phrase.
Style : récit, poème, comme vous voulez

Maintenant place à leurs oeuvres:
Texte 1:

[SPR]Le monde est vert comme une orange

Le train passait à une vitesse tranquille tandis qu'en contrebas défilait le paysage d'une forêt vierge et magnifique. Le regarder tous les matins apaisait Lotus, l'emplissait de sérénité. Il fronça soudain les sourcils. Pendant quelques instants, l'amazonie avait clignoté. Vibré comme un écran de télé mal réglé. Il ne laissa pas ce petit incident troubler son calme. De toute façon ils étaient déjà arrivés. Adieu, arbres majestueux. Ils pénétraient dans le jardin.

Du moins c'est ce qu'il aurait dû voir. Un vaste jardin bien aménagé, avec de grandes haies, des fleurs et des statues aux émotions figées. Mais ce qu'il voyait, c'était la gare, avec ses murs couverts de publicités holographiques, les réclames intermittentes qui lui sautaient au visage et des flèches de direction qui se superposaient à sa vue pour lui indiquer où aller - quand bien même ce n'était pas sa destination.

Lotus sentit la tension monter d'un cran. Son abonnement au Visio-Monde avait-il expiré ? Et son forfait spécial Nature alors ! Il supportait difficilement la vue réelle embourbée dans la promotion des grandes compagnies. "Vous rêvez d'espace ? Louez un studio dans la sphère de Dyson, et dorez-vous au soleil !" ou encore "Avec la nano-chirurgie, vous pourrez enfin ressembler à un poupon".

Autour de lui, la masse grouillante de voyageurs continuait son flux sans se préoccuper du garçon qui restait planter au milieu, l'air hagard et déboussolé. Que voyaient-ils ? se demandait Lotus. Quelle était leur vision du monde ? Il faut que je contacte le Service Clientèle afin qu'ils me réparent ça, je suis sûr qu'il y a un bogue quelque part.

Il tenta d'ignorer les fenêtres publicitaires qui l'agressaient. Sans forfait comprenant un blocage de pubs, on ne pouvait malheureusement pas y échapper. Les yeux biotech de Lotus captaient les émissions pop-up de la cybersphère et affichaient tout ce qu'ils recevaient directement dans son cerveau, comme si ces images étaient réelles.

Il chercha mentalement sur Google comment contacter Rêverie, la société éditrice du Visio-Monde, puis entama la conversation avec leur service clientèle. Après les identifications d'usage, il put leur soumettre son problème.
__ Mon abonnement semble avoir expiré, il devait pourtant durer pendant encore au moins six mois ! Comment se fait-il que je sois retourné en vue normale ?
__ Cher consommateur, votre abonnement n'a pas encore expiré, grinça le robot du Service Clientèle dans sa tête. En revanche, dû à des retards d'impayés, il a été temporairement suspendu, le temps que vous régliez vos dettes.

__ Des dettes ? Mais je n'en ai pas ! s'exclama intérieurement Lotus tandis que son visage se crispait de consternation.

Personne ne faisait attention à lui, ni manifestait de la curiosité envers son malheur. Sans doute avaient-ils pris l'option Gens Heureux qui modifiait tous les visages des inconnus par des individus souriants et bienveillants. Il consulta rapidement son compte bancaire qui lui confirma que rien n'était dans le rouge. Il en envoya une copie au robot.

__ Vous voyez, aucune dette !

__ Cher consommateur, j'ai bien peur que votre relevé soit erroné. Merci de bien vouloir porter votre intérêt sur ce document ci.

Une petite notification lui apprit qu'il avait reçu un fichier. C'était un relevé de compte, le sien, mais tous les chiffres étaient rouges. Abasourdi, il retourna sur la sphère de sa banque et, oui, les nouvelles informations correspondaient désormais parfaitement. Mais comment pouvait-il se retrouver soudain en plein déficit ?

__ Il doit y avoir une erreur...

__ Cher consommateur, l'erreur n'est pas envisageable. Vous avez quatorze jours à compter d'aujourd'hui pour régler vos dettes.

__ Fichu... grogna Lotus avant de ressentir un picotement dans l'oeil droit. Il ferma les yeux et se frotta la paupière mais le mal remonta jusqu'à son cerveau, comme une aiguille chauffée au rouge. Des larmes de douleur coulèrent sur ses joues.

Quand il ouvrit les yeux, le monde vacillait. Les publicités semblaient prises d'épilepsie et même les gens tressautaient sans raison.

__ Service Clientèle ? Je crois que mes implants connaissent des problèmes, je vois mal et c'est douloureux.

__ Cher consommateur, nos ingénieurs sont à votre disposition dans nos espaces physiques les plus proches. Le traitement sera pris en compte dans votre facture.

Une flèche apparue devant lui, flottant dans les airs, et le guida tandis qu'il la suivait docilement jusqu'à un local Rêverie. Il reçu immédiatement un torrent d'informations concernant tous leurs derniers produits, des perles IA aux muscles cybernétiques, en passant bien sûr par les meilleurs forfaits Visio-Monde. Il tenta de les chasser distraitement tout en se dirigeant vers un ingénieur en blouse blanche et au visage flou.

__ Bonjour cher consommateur, et bienvenue au stand Rêverie, l'accueillit-il d'une voix étrangement désincarnée. Que puis-je pour vous satisfaire ?

__ Mes yeux ne fonctionnent plus correctement, cela vient tout juste de m'arriver, la vision semble mal réglée. Apparemment mon forfait a été suspendu, est-ce la cause de ce problème ?

__ Cher consommateur, même lorsque le forfait spécial Visio-Monde est temporairement suspendu, vos implants continuent de fonctionner parfaitement. Il s'agit plus probablement d'un souci de synchronisation. Merci de patienter, le temps que je procède aux vérifications nécessaires.

L'ingénieur se mit à pianoter dans le vide. Ses yeux lui montraient surement un écran avec des informations qui défilaient devant lui. Mais du point de vue de Lotus, c'était un peu ridicule.

La souffrance s'accentua soudain. Lotus cria et prit sa tête entre ses mains. Il avait l'impression que les vaisseaux sanguins de ses yeux éclataient les uns après les autres tandis qu'on touillait l'intérieur de son crâne avec un batteur. Il ne put s'empêcher de pleurer même si c'était embarrassant.

__ Faites quelque chose ! hurla t-il au supplice. Réparez ça ou je déposes une réclamation !

__ Chez consommateur, je suis au regret de vous annoncer que je ne peux pas accéder à votre demande. Je déplore que votre attitude manque singulièrement de coopération. Vous pouvez adresser votre réclamation en double exemplaires auprès du Poste de Police Clientèle le plus proche. Mais Rêverie s'exonère d'ores et déjà de toute responsabilité quant aux dommages que vous subissez actuellement, conformément au contrat que vous avez accepté. Je vous remercie de votre compréhension.

Et soudain, tout disparu. La douleur fut plus violente que jamais, et Lotus éprouva une souffrance incommensurable. Son cerveau était chauffé au rouge, ses yeux semblaient prêts à fondre hors de leur orbite. Il s'écroula par terre en criant jusqu'à s'en arracher la gorge. Et puis, aussi rapidement qu'il s'était manifesté, le phénomène disparu.

Il lui fallu quelques instants pour s'en remettre, sanglotant, mais il finit par se relever avec difficulté. Autour de lui, tout était vert. Il crut que son forfait était revenu et dévoilait désormais le spectacle d'une forêt, mais quelque chose n'allait pas. Il se frotta les yeux pour en chasser les larmes et mieux étudier son environnement.

Tout était vert. Juste vert. Il se trouvait dans une pièce rectangulaire aux murs verts, au plafond vert et au sol vert. Où étaient passées les publicités et les présentoirs d'ivoire ? Et face à lui...

Un squelette de métal qui le contemplait de ses billes noires et vides. Lotus écarquilla les yeux de terreurs.

__ Bonjour cher con... verie... uis-je... isfaire ? grésilla la machine.

Quelques secondes auparavant il parlait à un être humain, bien qu'à la diction mesurée, comme tous les employés. Et maintenant, c'était un automate ! Où était passé l'ingénieur ? Et pourquoi ne comprenait-il pas ce qu'il disait ?

__ Cher conso... gret de... pas accéd... lièrement de coo... tion en doub... oste de Po... ponsabilité... remercie de votre...

Lotus se tapota les oreilles. Cela venait de ses implants, ils lui repassaient les dernières paroles entendues, mais de manière incomplète. Le simulacre le contemplait sans parler, mais il entendait encore ce qu'il lui avait dit.

Qu'est ce qui m'arrive ? s'inquiéta Lotus. Les... les implants ont-ils complètement cessé de fonctionner ?

Terrifié à cette idée, il fit lentement demi tour avant de s'enfuir en courant. Et il ne s'arrêta pas. Parce que tous les couloirs qu'il traversait étaient verts, droits, lisses, sans la moindre décoration, sans la moindre originalité. C'était la Visio-Monde qui était censée remplacer tout ça. Pourquoi s'embêter à construire selon une architecture qui ne plairait forcément pas à tout le monde ? Autant tout faire de manière générique et laisser les gens imaginer ce qu'ils préféraient, via leurs implants cybernétiques.

Tout le monde avait des implants. Même les enfants. Les concepteurs de la société moderne n'avaient apparemment pas pensé que quelqu'un puisse un jour se retrouver privé de ces fonctions améliorées et qu'il voit le monde tel qu'il était vraiment. Même quand on ne payait pas son forfait, le Visio-Monde normal tournait encore, avec son quota exaspérant de publicité.

Lotus continua de courir, les larmes coulant en silence sur son visage. Ce n'était pas la douleur physique qui le tourmentait. C'était ce qu'il voyait, avec ses yeux, ses propres yeux, et non les interfaces informatiques envoyées à son cerveau.

Il courrait parce que tous les gens qu'il croisait étaient des automates noirs. Personne n'était humain. Cette gare normalement bondée d'hommes, de femmes, d'enfants, de toute taille, de toute couleur, de toute origine, aux visages si différentes les uns des autres...

Tous n'étaient que des robots se déplaçant sur un fond vert. Dans son oreille, le simulacre d'ingénieur continuait de lui parler.

__ ... pas... de... doubl... Poste... merci... bisous.

Bisous ? Ah oui, c'est ce que lui avait dit sa mère ce matin. Sa mère... était-ce un robot elle aussi ? Des bouffées d'angoisse lui retournèrent l'estomac.

Il grimpa dans le train qui retournait chez lui. Il devait s'en assurer à tout prix.

Il sentit une vrille de douleur nouvelle, ses yeux le piquèrent et il vit apparaitre fugitivement le monde tel qu'il devrait être: avec des gens normaux et ses publicités. Ses implants semblèrent confondre sa vue et son ouïe car un message apparu brièvement devant lui, flottant dans l'air, telle une condamnation à mort.

<3 Pas de double-post, merci. Bisous <3

Le train démarra. Lotus s'assied près de la fenêtre, pour regarder comme à son habitude défiler la forêt vierge. Mais il n'y avait rien de tel. C'était la ville qu'il vit, pour la première. Des immeubles et des tours, aux formes géométriques strictes, et uniformément verts, à perte de vue. De longues cheminées crachaient de la fumée verdâtre, empoisonnant davantage un ciel déjà à l'agonie. Le monde était vert, comme une orange.

Il se détourna de ce triste paysage. Il n'y avait que des automates dans la voiture. Certains se parlaient, d'autres regardaient dehors comme il l'avait fait, voyant sans doute des choses merveilleuses, et il y avait même un couple dont les crânes métalliques se frôlaient presque. Il fallut un moment à Lotus pour comprendre qu'ils s'embrassaient. Il réalisa que les implants devaient tromper le cerveau en lui faisait croire à des contacts physiques, à la douceur de la peau, à l'humidité d'une langue, et au plaisir que de tels touchés font ressentir. Alors qu'il n'en était rien.

Il trembla, car il comprit quelque chose de terrible. Et lentement, redoutant ce qu'il allait voir, il baissa les yeux sur son propre corps.[/SPR]

Texte 2:
[SPR]
La Prophétie

Prologue:

En l'an 2238, un grand savant, scientifique, le docteur Roussel, réussit l'exploit du siècle: implanter un cerveau artificiel identique à un cerveau humain, mais dans un robot! Grâce à cela, les robots pouvaient penser, réfléchir, agir seuls. Bien entendu, certaines choses leurs étaient impossibles: se nourrir, ou se reproduire mais ils avaient la capacité de fabriquer leurs semblables, avec un cerveau artificielle. Les relations intimes entre robots et humains étaient interdites par la loi. En cas d'infraction cela pouvait engendrer de la prison et de fortes amendes.

Les robots s'étaient très rapidement répandus sur Terre, cependant les humains continuaient de les prendre de haut. Ils ne les considéraient pas comme étant des êtres vivants, ce qui était normal d'ailleurs. Les robots étaient en quelques sortes leurs esclaves, et les humains étaient devenus dépendants d'eux. Même les guerres n'opposaient plus des hommes mais des machines! Les robots ayant un cerveau, cela ne leur plurent guère. Mais ils ne bronchaient pas et effectuaient leurs tâches sans dire le moindre mot.

Tout bascula en 2269. Au début, seulement quelques cas isolés de robots s'étant échappés furent recensés. Selon les autorités, ce n'était qu'un simple problème de défaillance de ces robots. Ils ne représentaient donc aucun danger pour la population. Mais au fil des mois, de plus en plus de robots se défirent de l'emprise de leurs maîtres. Des robots en tout genre, ludiques, éducatifs, utilitaires, industriels, et même militaires s'étaient échappés dans les égouts. Des recherches avaient été faites mais les robots étaient introuvables.

Le 15 mars 2272, une terrible guerre éclata. Cette guerre opposait les humains au peuple robot. Les robots rebelles sortirent des égouts et déclenchèrent la Grande Révolte. Sauf que, contrairement à ce qu'avait prétendu la police, ce n'était pas des centaines de robots, mais des dizaines voire des centaines de milliers de robots qui sortirent de leurs cachettes. Même les robots qui étaient restaient fidèles à leurs maîtres suivirent la marche et se révoltèrent. Ce fut un massacre. Les humains, étant devenus dépendants des robots, ce firent presque exterminer. En quelques jours, la moitié des humains fut décimée alors que les robots n'avaient subi qu'une petite centaine de pertes. La quasi totalité des autres humains avaient été fait prisonnier des robots, et ils étaient devenus des esclaves. Seulement quelques milliers de personnes purent s'enfuir et se réfugier à leur tour, comme l'avaient fait les robots, dans les égouts. Depuis ce jour là, les robots avaient prit la place des humains, et les humains, celle des robots.

Les robots s'étaient mis en tête de détruire le peu d'humains libres qui étaient encore en vie. Mais, malgré leurs recherches, ils ne les trouvèrent jamais. Il faut dire que les réfugiés, c'est ainsi qu'ils étaient appelés, déplaçaient leur campement régulièrement afin de ne pas être trouvé. Mais les robots avaient un grand avantage sur eux: ils possédaient l'arme absolu. Qu'était-ce l'arme absolu? Personne ne le savait. Le peu d'espion qui avaient été envoyé¤ afin de découvrir le secret de cette arme destructrice n'étaient jamais revenu. Les rumeurs avaient, quant à elles, prit le dessus. Certains disaient que cette arme était un laser capable de dématérialiser des objets ou des êtres vivants, d'autres pensaient que c'était une maladie artificielle qui tuait instantanément ses proies. Enfin, les derniers, mais également les moins nombreux, pensaient que l'arme absolu n'existait pas.

Une nuit, un des sages du village souterrain sorti discrètement à l'extérieur afin de lire l'avenir des siens dans les étoiles. C'était une nuit sans lune, sans nuages non plus. On pouvait donc y lire plus clairement les étoiles. Ce qu'il put y voir ce soir là lui redonna du courage. Il savait qu'il fallait attendre désormais. Il savait qu'il ne fallait plus tenter désespérément des révoltes qui ne menaient à rien. Il redescendit informer ses compatriotes de la grande nouvelle et ce soir là, il y eut pour la première fois depuis des années de l'espoir dans le coeur des réfugiés. Car désormais, il leur suffirait d'attendre. Ils savaient quoi faire.


Chapitre 1:

-Ça y est! Il est né!
-En est tu sûr? Es tu vraiment sûr que c'est lui? Il ne faudrait surtout pas se tromper!
-Évidemment que j'en suis sûr! Je vais te lire ce qu'ils m'ont marqué sur ce morceau de papier:
L'élu naîtra durant l'équinoxe d'été, sa mère décédera suite à l'accouchement, son père sera inconnu, il naîtra à minuit pile.
-Je récapitule, ce poupon, qui se nomme Tony, est né aujourd'hui même à minuit pile, exactement minuit et huit secondes pour être précis. Nous sommes aujourd'hui l'équinoxe d'été, son père est bel et bien inconnu et sa mère est morte à l'instant. Allons prévenir les autres! D'ici quelques années nous auront enfin éradiquer ces salaud de robot de cette planète!
-<3 Pas de mots grossiers, merci. Bisous <3
-Il faudrait défaire ses appareils anti-insultes, c'est une vrai plaie!

Les quatre sages qui formaient le conseil du village accoururent dans leur mairie et, à l'aide d'un haut parleur surpuissant, informèrent le peuple de la grande nouvelle:
L'enfant est né! L'élu est là! La prophétie va se réaliser! Vive les rebelles! Vive nous!

Les gens accoururent dans les rues souterraines, ils criaient, chantaient, c'était une véritable euphorie dans cette ville qui avaient connu tant de souffrance depuis douze ans. L'enfant, quant à lui, fut logé, aux frais du conseil, dans une grande maison. Il avait à son service des dizaines de nourrices, cuisinières, servantes et même des gardes du corps!

Durant la nuit et les jours qui vinrent, les humains firent la fêtent. Cela faisait longtemps que le vieux sage avait annoncé qu'une prophétie allait se réaliser. Les humains n'avaient pas cessé d'y croire et leur patience avait fini par être récompensé. D'ailleurs, chacun offrit un présent au nouveau né. Certes la plupart ne pouvait offrir qu'un objet sans valeur, du fait de leur extrême pauvreté, mais les servants furent vite débordés par le nombre de cadeaux.


Chapitre 2:

Tony eut une enfance heureuse, particulièrement calme. Il avait développé très tôt des signes particuliers. En effet, il avait fait ses premiers pas dès ses premiers mois, à l'âge de six mois il courait déjà partout. Il put dire ses premiers mots au bout de seulement un ans. Enfin, il savait écrire, lire, et nager avant son quatrième anniversaires. A sept ans il possédait l'intelligence et la maturité d'un adolescent de 14 ans.

Les sages ne furent presque pas étonné par ces signes, ils avaient pu lire ceci dans les étoiles. Cela les arrangeaient car ils pourraient commencer son entraînement physique mais également intellectuel plus tôt. A l'âge de 12 ans, il magnait les armes comme un soldat et avait les connaissance d'un sage.

Jamais les robots ne virent ce qui se passait dans les souterrains. Les humais avaient cessé depuis longtemps leurs espionnages car cela était inutile. Aucun humain libre n'était sorti à l'air libre depuis la naissance de l'enfant. Personne ne savait ce qu'il se passait au dessus.

A l'âge de 18 ans, il était fin prêt. Il savait tout ce qu'il y avait à savoir. Il savait se battre mieux que personne. Son physique était assez avantageux, il mesurait un mètre quatre-vingt sept et avait une musculature hors normes grâce à son entraînement intensif.

Chapitre 3:


Un jour, alors que Tony allait sur ses 19 ans, les sages décidèrent de passer à l'action. Tony n'allait pas partir seul, c'était de la folie. Ils lui confièrent donc une équipe composé des dix meilleurs soldats du souterrain. C'était l'équipe idéale pour libérer le peuple.

Un plan fut établi. Chaque soldat serait équipé d'un fusil mitrailleur à ondes magnétiques, c'était l'armes la plus efficace face aux robots, mais il seraient également équipés d'un fusil à balle car il était à prévoir que les robots se servent des esclaves humains pour se protéger. Deux fusils par personnes, cela serait très encombrant, c'est pourquoi ils auraient à disposition un drones de transport qui leur permettrait de voyager plus léger. Leur but serait de, dans un premier temps, découvrir l'arme absolue et voir si il est possible de s'en servir pour anéantir les robots. Si cette arme n'est efficace que sur les humains, alors il leur faudrait improviser.

Le départ se fit en toute discrétion afin d'éviter de se faire remarquer par les robots. Ils passeraient dans un réseau d'égouts afin de déboucher dans une petite ruelle à l'abri des regards non loin de leur cible: l'entrepôt numéro 7.3.6, qui était l'entrepôt abritant l'arme absolue. Ils feraient cela la journée car c'était le moment où il y avait le moins de passage, en effet, la journée, il faisait près de cent-vingt degrés, à cause du soleil qui se rapprochait dangereusement de la Terre, et cette chaleur suffocante faisait disjoncter voire même fondre les circuits des robots. Les humais seraient protégés par une combinaison spéciale.

Tout se passa bien, la petite compagnie put traverser les égouts sans problèmes et sortit dans la ruelle sans encombre. Ils s'attendaient à peu de passage mais là ils furent stupéfaits! Il n'y avait pas un robot, pas même un garde! Par contre une chose inquiétait Tony, il n'y avait plus de bâtiment, mais un tas de débris. Cela ne pouvait pas être un séisme car les bâtiments étaient tous para sismique, ni un tsunami car la ville se trouvait à près de mille kilomètre des côtes les plus proches. Il n'y avait pas de tornades par ici, et les ouragans n'auraient pas détruits des bâtiments aussi robustes.
Ils ne s'en inquiétèrent cependant pas et avancèrent vers l'entrepôt. Il n'y avait toujours aucun garde. Il entrèrent et là, à la surprise générale, il y avait bien un socle pour l'arme absolu, mais cette dernière n'y était pas!

Chapitre 4:

Tony et ses compagnons étaient stupéfaits, qui avait pu prendre cette arme? Pourquoi n'y avait il personne dehors? Que s'était il passé ici? Ils n'en avaient pas la moindre idée. Tony ressentit soudain une grande peur l'envahir. Il fallait qu'ils sortent, et vite, car ici ça ne présageait rien de bon.
Il ordonna à ses compagnons de retourner le plus rapidement à la bouche d'égouts.

Soudainement, alors qu'ils sortaient en trombe de l'entrepôt, ils entendirent un bruit de pas, mais ce bruit était très puissant. La personne, ou plutôt la créature qui faisait ce bruit devait peser près de cent tonnes! Au loin il aperçurent une créature géante qui ressemblait à une pieuvre. Mais ce monstre faisait au moins cinquante mètre de haut, peut être même plus. C'était cette créature qui détruisait tout, et c'était à cause d'elle qu'il n'y avait plus personne ici car elle les avaient tous tués!

Il n'y avait plus d'issu pour Tony et ses compagnons. C'était trop tard. La pieuvre géante allait les écraser comme des vulgaires mouches et eux, ils ne pourraient même pas se défendre. Cette pieuvre avait certainement était créé par l'arme absolu, mais les robots avaient dû en perdre le contrôle et cela avait causé leur perte.

Juste avant de mourir avec ses compagnons, Tony eut le temps de dire aux sages, grâce à son téléphone:
-NE SORTEZ JAMAIS!!!
Puis il disparut à jamais, écrasé par cette pieuvre.

Le sage qui avait jadis prédit que Tony serait le libérateur du peuple s'était légèrement trompé. En effet, sa soif de liberté lui avait fait lire se qu'il avait envie de savoir. Et il avait oublié une phrase importante qui se cachait dans les étoiles:

-Le libérateur sauvera son peuple d'un monstre en se sacrifiant, mais les humains devront rester sous terre pour éviter de connaître le même sort que le héros subira.


FIN​
[/SPR]

Texte 3:
[SPR]Où se trouve ce foutu couloir B1 Alpha 428 ?! Depuis une heure, au moins, mes yeux ne font qu’aller à droite et à gauche, pour essayer de trouver ces chiffres insipides. Ma convocation à la main, je perds patience au fil des portes, sas et hublots qui s’accumulent sur mon chemin. Tout cela ressemble à un train immense. Qui plus est, j’ai la douce impression de chercher ma mère comme un gosse qui pleurniche, et qui tient dans le creux de sa paume son poupon humide.

Je croise des êtres qui m’accostent froidement, puis, lorsque je les questionne sur ma destination, me répondent comme des automates. Mais des automates dépourvus de GPS visiblement.
Mes yeux me piquent, ma gorge est sèche. Enfin façon de parler. Mais plus que cela encore, mon estomac grogne comme jamais. Ordinairement je ne ressens aucun stress, d’ailleurs mes chers collègues me surnomment le Sang-Froideur. Qu’est-ce qu’on fait avec un surnom comme ça… Bref, c’était une situation angoissante qui ne me ravissait guère. Malgré tout, je me devais de trouver cette salle où vivait, disait-on, un haut-fonctionnaire charismatique. J’aurais plutôt dit énigmatique étant donné le peu d’informations qu’on pouvait obtenir sur ce chef de guerre.

B1 Bêta 502, B1 Bêta 501… j’approche. Je me délecte enfin de cette sensation d’arriver au but. Néanmoins pas pour longtemps car soudain j’aperçois au loin, dans le même corridor, un uniforme qui ne m’apparaît pas inconnu. L’homme en question et sa collaboratrice discutent près du sas de liaison. Il faut que j’évite de le croiser, cet emplaffré de Marcello ! il se demanderait ce que je fais dans son secteur. Plus il y a de questions et plus c’est pénible. Plus c’est pénib… flûte il vient dans ma direction !
Alors qu’il arrive à mon niveau, je décide de lui sourire, ce qui me fait passer pour un charmant imbécile. Il me regarde rapidement sans être inspiré tout en poursuivant son chemin. Avançant enfin puis traversant le sas, je découvre sans surprise que je me trouve désormais dans la zone Alpha. Soixante-et-onze portes et j’y serai, face à ce foutu amiral dont certains font l’éloge.

Je me trouve maintenant dans les quarantaines, mon cœur tremble de façon graduelle. Ma patience atteint bientôt son paroxysme car tout se découpe et part en tous sens. Il semblerait que de foutre la lourde aux individus qui ne connaissent pas les lieux soit volontaire. En plus de cette fourberie, l’atmosphère de ces couloirs interminables est glaciale. Il n’y a presque pas de vie, tout paraît lisse et sans excentricités.
Finalement je lis les chiffres tant convoités, inscrits sur une porte blindée. Une dorure l’encadre afin de signifier aux passants que par delà se trouve un Grăvii. Notre monde n’ait composé que de codes qui rabaissent ou élèvent. Et élève particulièrement ces Notables.

J’appuie sur l’interphone et m’identifie :

- Technicien Selcota, matricule S5B7Gema. Je viens pour une réparation de la paroi opaque numéro… numéro… 57 versant Ouest.

Après avoir émis un son banal, la porte tressaute et s’ouvre. La pièce dans laquelle je m’introduis furtivement est d’une rare opulence. Il y a des meubles anciens, des bibelots précieux et une baie vitrée qui laisse échapper dans la pièce une lumière pure ainsi qu’agréable. Il n’est pas habituel qu’une salle soit aussi luxueuse au sein de ce bâtiment volant. J’en reste abasourdi, et davantage encore lorsque le mastodonte qui s’avance vers moi s'exprime avec un timbre de voix humaine. Qu’est-ce que cette chose ?

- Bonjour monsieur Selcota, je vous en prie asseyez-vous. Scotch ?

Je ne sais plus quoi faire, je suis désemparé. Toutefois je parviens à me calmer et à m’asseoir.

- Hum… bonjour. Monsieur ? Et ce sera de la vodka si vous avez.

- Général Wyrsmith, celui qui vous a demandé. Vous êtes venu pour réparer une paroi. Mais voyez-vo… mm… pourquoi me regardez-vous comme cela ?

Comment se fait-il que je sois en face d’un robot ? Putain mais c’est quoi ces clampins ! Ils pourraient au moins m’informer correctement sur le genre de viande que je dois faire cuire. Bande de clodos amblyopes ! [...] Il y avait pourtant quelque chose d'assez humain dans sa façon de verser l'alcool dans nos verres. Pas de rouages engourdis ou de maladresse.

- C’est simplement que je ne savais pas que vous aviez ou plutôt étiez fait de métal et de plastoc. Vous êtes un cybor…

- Non. Je suis à la fois plus et moins que cela, mais peu importe.

Effectivement il tient plus d’un humanoïde et n'est manifestement pas un vulgaire automate en forme de boîte de conserve. Mais cela ne me sied guère. Comment ferai-je ? Il sent déjà certainement mon pouls élevé l'énergumène. Et je ne sais quelles autres technologies avancées il pourrait posséder.

- Où se trouve cette paroi endommagée ?

- Nul part. Je vous ai fait venir pour une toute autre chose. Un motif bien plus éminent.

- Lequel général ?

- J’ai ouï dire que vous ne seriez pas l’homme que vous prétendez être. J’ai entendu dire que vous ne seriez pas le technicien pouilleux que vous voulez laisser transparaître aux yeux de tous. Grâce à de minutieuses recherches nous avons pu conclure que vous étiez un imposteur hors-pair. En effet pas n’importe lequel, le genre de loup solitaire qui laisse derrière lui des squelettes inanimés. Qu’importe l’endroit, le navire ou le coin perdu où vos pieds touchent terre. Toutes ces places ont été souillées par le liquide écarlate et poisseux qui me révulse tant.

À ce point critique, ma tignasse était devenue moite et mes bras me semblaient lourds.

- Que voulez-vous de moi ?

- Votre don. De manière plus concrète votre épée à mon ceinturon. Vous voyez ce que je veux dire ?

- Je regrette je ne peux pas.

- Comment ça ?

- Je suis déjà sous contrat.

Ses orbites s’étaient dès lors écarquillées. Je prenais un risque fou, cependant il était dans ma nature d’improviser.

- Que… quoi ?! Mais on m...

- Pas de bruit, merci. Bisous !

À cet instant précis, ma main ne tremblait plus et tenait fermement l’outil. Ce dernier s’envola ensuite au-dessus du bureau imposant. Il atterrit dans le petit interstice que j’avais longuement observé. Bordel ! je n’étais pas encore trop rouillé, en plein dans le mille !
Le choc à même le cou lui arracha une partie de celui-ci, qui provoqua un petit feu d’artifice de fragments de plastique carbonisés et de câbles multicolores. L’implosion le propulsa hors de son fauteuil puis contre la baie vitrée dans une valse aérienne digne des grands gymnastes.

- Pour la discrétion, c’est raté.

Je m’approchais de Wyrsmith en contournant son bureau. Il était à plat ventre contre les dalles du sol. On entendait uniquement dans l’espace les légers râles des câbles broyés qui détonaient. Alors que j’enjambais le bas du corps inerte, je vis une forme cylindrique se diriger vers moi. Quelques lumières scintillèrent une à une. Aussitôt une déflagration me lacéra l’épaule, telle un javelot qu’on enfonce sans courtoisie. Qui veut une brochette ? me dis-je en riant jaune.
Je me trouvais désormais dos à dos avec cette saleté de meuble qui servait de pupitre au salopard qui venait de m’expédier une salve. Le bras qui me restait attrapa le premier objet susceptible de faire mal, à savoir un cendrier en marbre, et l’envoya en plein visage de mon acolyte. Le second tir transperça le plafond et mon pied se retrouva dans sa jolie gueule d’acier.
Je l’achevais en écrasant ce qui restait de sa nuque. Ses lentilles bleues ne brillaient plus.

- Maintenant le roi du silence peut commencer. Retrouvons notre ami Marcello.


Il déchira un morceau de rideau afin de panser sa plaie puis plongea la pièce dans l’obscurité.
Le poupon quant à lui, il n'était plus que de cendres. Mais l'homme laissa toutefois sur le torse du robot un fragment de papier sur lequel était écrit ces quelques vers :



______________
__________________________​

Justice contre toutes les allures et ombres
De la turpide corruption laquelle encombre
Une société saine comblée de sujets
Ne languissant pas d’une gangrène en forjet.


______________
__________________________​



- Et c'était moi le cyborg, connard !

Le bout de rideau disposé contre son épaule avait à présent une odeur de brûlé. Le technicien allait devoir changer une pièce.

________________[/SPR]

Voici le code pour les notations:
[NOPARSE]Texte 1
Note:x/20
Commentaire :

Texte 2
Note:x/20
Commentaire :

Texte 3
Note:x/20
Commentaire :
[/NOPARSE]

Bonne lecture et bonne chance à nos écrivains.
 

DeletedUser28613

Guest
Texte 1
Note: 18/20
Commentaire : J'ai vraiment accroché à ce texte, bien écrit, bien rythmé, l'angoisse existentielle d'un humain qui n'en est finalement pas un est un thème assez sympathique à traiter comme à lire. Je ne sais pas trop pourquoi, mais la description de la ville m'a faite penser à Tron (le premier par contre, pas le deuxième) avec les décors monochromes et les lignes régulières. La référence à Eluard était sympa aussi :p
Pas de remarques précises à faire sur le style et l'orthographe, donc un commentaire plutôt court de ma part.

Texte 2
Note:14/20
Commentaire : Autant le premier texte m'a fait penser à Tron, là j'ai complètement revu Matrix :D La pieuvre, les robots "conscients" ne sont sans doute pas pour rien dans cette remémoration (je pense aussi aux Animatrix avec les deux robots ambassadeurs). Il y a quelques fautes, dont une qui me dérange "l'arme absolue", qui est répétée quelques fois et qui est assez gênante pour moi. Il y a quelques passages explicatifs qui sont intégrés au texte pour "justifier", je pense notamment aux bâtiments para-sismiques etc, pour justifier l'incompréhension du narrateur que le lecteur ne ressent pas justement car cet élément n'est pas précisé avant. Le texte reste plaisant à lire, dommage pour Tony, le coup de la prophétie incomplète c'est pas de bol ^^

Texte 3
Note: 16/20
Commentaire : Un texte que j'ai beaucoup apprécié également. On retrouve la thématique du premier avec l'humain qui n'en est finalement pas un. Je suis pas fan des exclamations grossières dans un texte ou des marques d'oralité, mais dans l'ensemble ça ne m'a pas dérangée plus que ça dans ma lecture. Le personnage de Sang-Froideur est sympa (et le surnom bien trouvé). Attention à ne pas donner d'indication sur qui est l'auteur du texte cependant (pas de précisions de ma part, merci, bisous)
 

DeletedUser

Guest
Texte 1
Note:17/20
Commentaire : Style assez immersif, et une bonne idée de départ ! A partir du moment où il voit des robots partout on voit la fin arriver de loin, mais elle est bien amenée quand même =)
Ptite référence à Éluard au passage, ça aurait pu être niquel si la phrase imposée était bien intégrée à l'histoire, là elle fait vraiment tache dans le texte, bon en même temps c'était pas facile :p

Texte 2
Note:12/20
Commentaire : Terminator x Matrix x un Kraken :D
Coktail détonant et un peu déjà vu ! Texte bien moins maitrisé et avec plus de fautes, même si il intègre bien la phrase imposée je trouve. Et au passage, le vieux sage il a vraiment de la merde dans les yeux pour pas avoir vu la phrase de conclusion dès le début XD

Texte 3
Note:15/20
Commentaire : Ça commençait pas mal, c'est bien maitrisé mais moins original que le premier texte. Enfin au final en y réfléchissant je vois pas trop ce que j'ai à lui reprocher, mais j'ai préféré le premier texte, donc je lui met moins, tout simplement ! ^_^
 
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DeletedUser19733

Guest
Et upeuuuuhhhh, venez voter les gens, j'offre des cookies à ceux qui votent. :-D
 

DeletedUser31736

Guest
Texte 1
Note:18/20
Commentaire : J'ai directement été pris dans l'histoire qui ma vraiment plu, le rythme s'accélère de plus en plus ce qui rend cela intéressant.
La fin est prévisible a un certains moment mais toujours appréciable tout de même.
J'ai également bien rigolé pour l'endroit où l'auteur a placé la phrase imposé ahahha :p
Très bonne idée de base.


Texte 2
Note:15/20
Commentaire :Bien aimé le coté d'un mix de Terminator/Matrix :p
J'ai moins accroché avec le coté "arme absolue" :(
La chute est bien pensé et le retournement est sympa lors de la première lecture
J'ai bien aimer la séparation en 4 Chapitres avec a chaque fois un saut dans le temps


Texte 3
Note:16/20
Commentaire :Le contexte d'un train ainsi me fait légèrement pense a un film que j'ai vu récemment: Snowpiercer (même si ce n'est peut-être pas du tout cela LOL :p)
Un peu vulgaire mais dans l'ensemble ca donne son style
Bien aimer la fin


Désoler d'avoir été "bref" (surtout pour le 3eme) mais c'est une premiere pour moi ici et j'ai été agréablement surpris je vous l'avoue !
J'a droit a des cookies ? Miam :p C'est toi qui les as fait au moins ?
 

DeletedUser

Guest
Texte 1
Note : 16/20
Commentaire : Une écriture fluide et un univers plutôt intéressant. Relativement peu de chose à dire, j'attendais un Pommier quelque part, il n'y en eu point.

Texte 2
Note : 10/20
Commentaire : Bien que le tout se laisse lire, j'ai été cruellement déçu d'un certain manque d'originalité dans le texte. Les différentes idées, bien que d'horizons parfois différents, restent relativement communes et n'apportent pas de réelles surprises, le déroulement étant somme toute tracé dès les premières lignes. J'avoue avoir eu du mal avec cette division en chapitres que j'ai trouvé assez peu pertinente pour un texte comme celui-ci, un simple double saut de ligne aurait suffit pour marquer ces avancements chronologiques.

Un point que j'aimerai soulever serait qu'il n'est pas nécessaire de donner des dates pour donner des dates. Les trois charnières que tu donnes sont un peu superflues et auraient aisément pu être remplacées par des indicateurs beaucoup plus flous.

Texte 3
Note : 14
Commentaire : Un texte relativement bien maîtrisé, même si cette rédaction à la première personne aurait pu être poussée plus loin. J'ai trouvé le texte relativement lent à démarrer, j'ai vraiment commencé à accrocher lorsque le personnage est entré dans les appartements du général ; ce qui est avant m'a paru lourd et moins intéressant, un genre de broderie hétéroclite pour donner plus de substance au personnage.

Dans le style lui-même, j'ai l'impression d'un léger décalage entre ce que pourrait effectivement penser le personnage et ce que peut penser l'auteur. Plusieurs tournures me rappellent plutôt le dernier que le premier, mais je me méprends peut-être.
 

DeletedUser19733

Guest
Et upeuuuhhh s'il vous plait les gens encore quelques votes pour que je puisse élire notre grand gagnant pour cette battle. :)
 
Texte 1
Note:17/20
Commentaire : J'aime ! Malgré une histoire un brin prévisible à la fin, c'est bien écrit fluide, avec très peu de fautes d'orthographe...Une réussite !

Texte 2
Note:15/20
Commentaire : J'aime bien aussi. Malgré quelques fautes d'orthographe et une histoire pas forcément très fluide au début, ce qui à mon avis est dû à toutes les transistions entre les époques. Mais sinon on accroche bien, tu as parfaitement respecté les contraintes et tu les as bien intégrées...J'aime !

Texte 3
Note:15/20
Commentaire : Les expressions vulgaires m'ont un peu dérangé, mais sinon le texte est correct. J'ai dû le relire 2 fois pour bien comprendre, mais je ne saurais dire si c'est une qualité ou pas :-D
 

DeletedUser19733

Guest
Petit up pour avoir plus de notes afin d'élire enfin notre gagnant. :)
 

DeletedUser33584

Guest
Bonjour,

C'est la première fois que je viens dans cette section, et j'y trouve des choses intéressantes.
(La concurrence va surement être rude pour le concours du Grepolis Times ^^ )

Texte 1
Note:18/20
Commentaire : J'ai vraiment accroché à l'histoire. Il m'a été facile de m'en imprégner pour "ressentir" comme le personnage. On suit un cheminement progressif et très logique, avec une accélération de la "cadence", pour finir là où on s'y attend, en laissant au lecteur le soin de compléter de lui-même.
Ce style de récit ne m'est pas inconnu, et je trouve que l'auteur a remarquablement collé avec ceux de mes lectures qui ont abordé ce sujet.
Le parallèle avec Eluard est également sympa, et ajoute un peu de "fraîcheur" au texte".
Le robot ou plutôt les robots, sont parfaitement insérés dans le récit.
Le "bisous bisous", passe moins bien, d'où le fait que je ne met pas "20". Et je n'ai pas trouvé le "poupon".
Sinon, l'orthographe est irréprochable.

Texte 2
Note:12/20
Commentaire : Là, je ne n'ai pas accroché. Le prologue est bien, mais les chapitres ne suivent pas : l'idée de faire parler des personnages dans le premier chapitre pour inséré le "bisous bisous" n'est pas bonne, car les discussions sont trop courtes, et un peu "envoyées" au lecteur. C'aurait été bien, en développant plus, mais là, on serait partis sur un roman d'au moins 10 pages par chapitre. Mais sinon, cela reste une bonne insertion du "bisous bisous". Après, pour les chapitres suivant, ça va trop vite. Comme pour la discussion, il aurait fallu plus s'attarder sur les évènements. Là, j'ai l'impression qu'on m'envoie tout à la figure. Mais sinon, on serait arrivés à un roman.
La chute est sympathique, mais pareil, on "chute" trop vite.
Sinon, il y a trop de fautes d'orthographe.

Texte 3
Note:17/20
Commentaire : Un texte sympathique, qui à la différence du premier, ne nous permet pas de présager de la suite. Un bon concept cependant.
Quelques fautes d'orthographe, mais ça passe quand même.
L'histoire est néanmoins moins prenante que la première, d'où une note légèrement inférieure.
Néanmoins, le "poupon" et le "bisous bisous" sont parfaitement insérés.
Un récit qui appelle à une suite.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser19733

Guest
Bonjouuuurrrrr,

Vous l'attendiez le voilà, le résultat de cette battle de robot. :-D

Nous avons donc à la troisième place avec une note de 13 pour le texte 2: Afilgod.
Devant lui à la deuxième place se trouve le texte 3 avec une moyenne de 15,5 écrit par Atoclès.

Le grand gagnant de cette battle est donc Ombre Colorée avec une moyenne de 17,33 pour le texte 1.

Félicitation à vous 3.
 

DeletedUser33584

Guest
Oui, bravo, c'était divertissant (au sens étymologique ;-))
 

DeletedUser2929

Guest
Inspiré, je ne dirai pas ça me concernant x) C'était assez brouillon...

Merci à vous, félicitations à Ombre et bravo à Afilgod. Vos textes étaient très sympas !
 

DeletedUser18441

Guest
Bravo à vous trois, vous avez rendu des choses superbes, pas comme moi :D
 

DeletedUser42533

Guest
Bravo à vous 3 ! :)
J'ai tellement aimé la règle de l'insertion de cette phrase x)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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