DeletedUser11638
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En cette belle journée d’hiver, le seigneur Nyctal, dit le Poète, regardait par les fenêtres de sa chambre. Il venait de se lever et voulait profiter du vent du matin. Alors que le vent caressait son visage, il vit pointer à l’horizon un pigeon voyageur. Celui-ci atterrit bien vite dans la main du seigneur, qui s’empressa de lire le message.
" Sommes attaqués par seigneur jb51. Pas besoin de renfort, garnison suffisante. "
Le message était signé de la main du gouverneur d’une des villes de Nyctal. Il sourit et aller chercher de l’encre afin d’écrire très vite une réponse. En revenant quelques minutes plus tard, il découvrit un autre pigeon, portant lui aussi un message. Intrigué, il décrocha le message, toujours du même gouverneur, écrit avec beaucoup d’empressement:
" Situation critique. Subissons onze attaques, besoin renforts urgemment!"
Nyctal jura et entreprit d’écrire un message au gouverneur, lui demandant de prendre les décisions qui s’imposaient. Il envoya ensuite de nombreux pigeons à tous ses alliés.
Un peu plus tard, un pigeon arriva, suivi d’une multitude d’autre! Ses alliés arrivaient avec empressement pour soutenir sa ville. Nyctal s’affaissa de soulagement, sa ville était sauvée.
Une heure plus tard, un messager ailé revint le voir, avec le premier rapport de combat.
Suivi des autres messagers.
Entre temps, pendant que le seigneur Nyctal était occupé à guetter, anxieux, les messages du gouverneur, un détachement du seigneur bluffeur se détacha à l’horizon. Un guetteur sonna l’alerte. L’haro fut repris à trois autres endroits sur l’île du seigneur.
-Malédiction! Qu’on fasse venir le capitaine des gardes!
Ce dernier se présenta rapidement.
-Sire.
- Que se passe-t-il, capitaine?
-Nous sommes attaqués, Sire. Plusieurs détachements attaquent nos villes. Nous ne savons pas leur nombre.
-Que l’on ordonne de prendre son poste! tempêta Nyctal.
-Ce n’est pas tout Sire… , se hasarda la capitaine.
-Je vous écoute.
-Une de nos villes essuiera à coup sur une tentative de colonisation.
-Malédiction! Faite sonner le tocsin, que les habitants aillent se cacher. Que toutes les troupes disponibles aillent soutenir la ville attaquée avant l’assaut final, et que nos frondeurs et nos bateau-feux se préparent, si les défenses tombent, au moins ne l’aura-t-il qu’un temps! ordonna Nyctal.
-Vous comptez l’attaquer? demanda le capitaine.
-Simplement couler son bateau de colonisation.
-Et pour la capitale, que comptez vous faire?
-Y aller personnellement! Disposez, capitaine, et faite appliquez mes volontés!
Le capitaine sortit de la chambre et se hâta vers le poste de garde. Dans les instants suivant, une colonne sortit de la ville. Nyctal se dirigea vers l’armurerie et s’équipa. Il rejoignit son armée sur la place centrale, désormais vide d’activité.
-Soldats! Erigez des barricades, que chacun se tiennent près! Nous allons les coincer ici.
-Qu’adviendra t’il des transporteurs, Sire? demanda l’amiral.
-Nous devrons malheureusement les sacrifier.
-Bien sire, je les fais évacuer.
D’interminables minutes s’ensuivirent, quand soudain le premier navire ennemi s’engagea dans la rade. Suivit des autres, ils coulèrent les transporteurs, et prirent position afin de sécuriser l’accès. Les transporteurs ennemis arrivèrent sur le quai, et les premières troupes débarquèrent.
-POUR LA GLOIRE DES 7 CITES! hurla le seigneur avant de s’élancer.
Tous ses hommes le suivirent. Bien que surpris, les troupes adverses prirent rapidement leurs positions. Ils massacrèrent les troupes de Nyctal, et celui se retrouva seul à lutter. Mais il lutta comme un lion, bien décidé à leur faire payer le carnage de ses hommes. Médusés par la rage du seigneur, les ennemis prirent peur et battirent en retraite.
Quand le dernier bateau quitta le port, Nyctal, resté à quai, s’effondra et s‘évanouit. Il se réveilla peu après, transporté par les habitants de la ville qui étaient revenu dans son palais. Il se remit tant bien que mal debout, aidé de ses serviteurs. L’un d’eux s’exclama:
-Sire, un message!
-Lis le moi.
Le serviteur s’éclaircit la voix:
" Ville tombée, sans navire de défense. Voici rapports. "
A peine Nyctal les avait lu qu'un autre pigeon voyageur arriva:
" Avons envoyé BF. Ville reprise. "
Nyctal soupira. Ses villes étaient sauves.
Quand, plus tard, son capitaine revient, il lui transmit les différents rapports des autres villes, qui avaient été victimes de diversions. Nyctal les lut:
-Merci, capitaine. Souhaitons qu’un tel combat ne se reproduise pas.
-Je l’espère aussi Sire, répondit le capitaine. Avec votre permission.
-Disposez, mon brave.
Quand la nuit fut bien avancée, les corps enterrés et la ville nettoyée, Nyctal s’avança sur son balcon. Regardant les étoiles, il murmura:
-Que ne suis-je devin, ô belles étoiles,
Pour prédire l’avenir et voir ses châles.
" Sommes attaqués par seigneur jb51. Pas besoin de renfort, garnison suffisante. "
Le message était signé de la main du gouverneur d’une des villes de Nyctal. Il sourit et aller chercher de l’encre afin d’écrire très vite une réponse. En revenant quelques minutes plus tard, il découvrit un autre pigeon, portant lui aussi un message. Intrigué, il décrocha le message, toujours du même gouverneur, écrit avec beaucoup d’empressement:
" Situation critique. Subissons onze attaques, besoin renforts urgemment!"
Nyctal jura et entreprit d’écrire un message au gouverneur, lui demandant de prendre les décisions qui s’imposaient. Il envoya ensuite de nombreux pigeons à tous ses alliés.
Un peu plus tard, un pigeon arriva, suivi d’une multitude d’autre! Ses alliés arrivaient avec empressement pour soutenir sa ville. Nyctal s’affaissa de soulagement, sa ville était sauvée.
Une heure plus tard, un messager ailé revint le voir, avec le premier rapport de combat.
Suivi des autres messagers.
Entre temps, pendant que le seigneur Nyctal était occupé à guetter, anxieux, les messages du gouverneur, un détachement du seigneur bluffeur se détacha à l’horizon. Un guetteur sonna l’alerte. L’haro fut repris à trois autres endroits sur l’île du seigneur.
-Malédiction! Qu’on fasse venir le capitaine des gardes!
Ce dernier se présenta rapidement.
-Sire.
- Que se passe-t-il, capitaine?
-Nous sommes attaqués, Sire. Plusieurs détachements attaquent nos villes. Nous ne savons pas leur nombre.
-Que l’on ordonne de prendre son poste! tempêta Nyctal.
-Ce n’est pas tout Sire… , se hasarda la capitaine.
-Je vous écoute.
-Une de nos villes essuiera à coup sur une tentative de colonisation.
-Malédiction! Faite sonner le tocsin, que les habitants aillent se cacher. Que toutes les troupes disponibles aillent soutenir la ville attaquée avant l’assaut final, et que nos frondeurs et nos bateau-feux se préparent, si les défenses tombent, au moins ne l’aura-t-il qu’un temps! ordonna Nyctal.
-Vous comptez l’attaquer? demanda le capitaine.
-Simplement couler son bateau de colonisation.
-Et pour la capitale, que comptez vous faire?
-Y aller personnellement! Disposez, capitaine, et faite appliquez mes volontés!
Le capitaine sortit de la chambre et se hâta vers le poste de garde. Dans les instants suivant, une colonne sortit de la ville. Nyctal se dirigea vers l’armurerie et s’équipa. Il rejoignit son armée sur la place centrale, désormais vide d’activité.
-Soldats! Erigez des barricades, que chacun se tiennent près! Nous allons les coincer ici.
-Qu’adviendra t’il des transporteurs, Sire? demanda l’amiral.
-Nous devrons malheureusement les sacrifier.
-Bien sire, je les fais évacuer.
D’interminables minutes s’ensuivirent, quand soudain le premier navire ennemi s’engagea dans la rade. Suivit des autres, ils coulèrent les transporteurs, et prirent position afin de sécuriser l’accès. Les transporteurs ennemis arrivèrent sur le quai, et les premières troupes débarquèrent.
-POUR LA GLOIRE DES 7 CITES! hurla le seigneur avant de s’élancer.
Tous ses hommes le suivirent. Bien que surpris, les troupes adverses prirent rapidement leurs positions. Ils massacrèrent les troupes de Nyctal, et celui se retrouva seul à lutter. Mais il lutta comme un lion, bien décidé à leur faire payer le carnage de ses hommes. Médusés par la rage du seigneur, les ennemis prirent peur et battirent en retraite.
Quand le dernier bateau quitta le port, Nyctal, resté à quai, s’effondra et s‘évanouit. Il se réveilla peu après, transporté par les habitants de la ville qui étaient revenu dans son palais. Il se remit tant bien que mal debout, aidé de ses serviteurs. L’un d’eux s’exclama:
-Sire, un message!
-Lis le moi.
Le serviteur s’éclaircit la voix:
" Ville tombée, sans navire de défense. Voici rapports. "
A peine Nyctal les avait lu qu'un autre pigeon voyageur arriva:
" Avons envoyé BF. Ville reprise. "
Nyctal soupira. Ses villes étaient sauves.
Quand, plus tard, son capitaine revient, il lui transmit les différents rapports des autres villes, qui avaient été victimes de diversions. Nyctal les lut:
-Merci, capitaine. Souhaitons qu’un tel combat ne se reproduise pas.
-Je l’espère aussi Sire, répondit le capitaine. Avec votre permission.
-Disposez, mon brave.
Quand la nuit fut bien avancée, les corps enterrés et la ville nettoyée, Nyctal s’avança sur son balcon. Regardant les étoiles, il murmura:
-Que ne suis-je devin, ô belles étoiles,
Pour prédire l’avenir et voir ses châles.
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