DeletedUser
Guest
[HRP: Petit conte des mille et un ennuis entre Géantdormant et moi-même (et plus largement nos deux alliances "Héphaïstos" et "Le Panthéon Céleste". Certaines annotations en rouge dans le texte correspondent à des faits IG dont je n'ai plus les rapports mais qui servent le récit. J'ai volontairement laissé le nom de la ville qui a subit (Orphéis) car elle a été renommée depuis. Chaque "bataille" sera déclinée en un conte. Bonne lecture.]
Chapitre I: Le Géant
Père Castor! Père Castor! Père Castor! Racontes nous une histoire!!
Les cris résonnaient dans la ville en ce soir de printemps. Le feu était allumé sur la place centrale du village et, le banquet terminé, tous réclamaient à corps et à cris le vieux soldat Castor et son talent de conteur. Enfin tous, surtout les enfants en fait, parce que les autres avaient déjà entendu quinze fois ces histoires... Mais bon, c'était un genre de tradition en ville.
Castor ne participait plus au réjouissances du début de soirée avec l'âge. Il avait fini par trouver ça inopportun de remercier les dieux pour les bienfaits du printemps en bouffant la moitié des réserves de la ville en quelques jours. Mais tous les soirs, quand les enfants se mettaient à chanter leur rengaine dans les rues et jusque devant chez lui, il ne résistait pas longtemps et sortait de sa bicoque pour être trainé par son escorte jusque devant le feu.
Et là, dans le jeu de lumière des flammes dansantes, les ombres dessinant ses traits plus mystérieux et terrifiants qu'à l'accoutumée, tout changeait. Il transportait la foule dans un monte merveilleux de prouesses et de Héros.
Et ce soir là....
Quelle histoire vous voulez ce soir les enfants?
Le géant! Le géant! Le géant!
Bien bien. Allons-y pour le Géant alors.
... Petit temps de préparation, genre concentration de pouvoir rhétorique.
Il y a de ça bien longtemps. Bien avant que nos ancètres les plus lointains ne naissent. Vivait sur notre île un Géant. Il façonnait le relief de l'île à sa guise, suivant son humeur. Parfois l'île se faisait plane et ouvrait la vue à l'horizon, parfois elle se faisait torturée et escarpée, les roches coupantes saillant des flots pour rejoindre le ciel. Mais un jour, Poséidon en colère, lança les flots à l'assaut de notre monde. Et la belle et grande île du Géant fut recouverte par l'eau, ne laissant plus apparaitre que quelques collines (car le Géant était plutôt de bonne humeur ce jour là pourtant). Le Géant, faché, tenta de faire sortir son île des flots pour de nouveau s'amuser avec. Mais Poséïdon était trop puissant pour lui et le Géant s'avoua vaincu. Il alla bouder dans une grotte qu'il avait creusée dans une des collines et s'y enferma pour ruminer le sale coup que lui avait fait le dieu des flots. Il rumina tant et si bien que sa bouderie se transforma en sommeil et l'on entendit plus parler du Géant et de son île mouvante.
Mais un jour, une petite communauté de marins découvrit l'île et, la trouvant charmante, s'y installa. Voulant honorer les Héros de notre histoire ils la nommèrent Orphéis. Ils construirent de quoi s'abriter, stocker leur nourriture, puis de fil en aiguille, des temples, de grandes places, des bâtiments immenses où les politiciens se chamaillaient, des casernes, où les soldats s'entrainaient à tuer des gens qui ne viendraient jamais jusque chez eux. Et tout ça demandait beaucoup de ressources. Aussi avaient-ils commencé à faire de grand trous dans les collines pour se servir des pierres. Et de longs boyaux d'où ils ramenaient des tonnes de minerai d'argent. Mais un jour, un petit mineur nommé Cyphilis réveilla le Géant Dormant. Et comme le dit le dicton, il faut se méfier du Géant qui dort... Le jeune mineur ne prit pas en compte ce conseil et s'approcha du Géant d'un peu trop prêt. Et comme chacun sait aussi, un Géant à de la mémoire et est très rancunier. Aussi la première chose qu'il vit en se réveillant fut le mineur téméraire. Il lança alors un terrible cri de rage qui provoca un tremblement de terre. Et les beaux remparts de la cité se fendirent et s'écroulèrent. Cyphilis, aussi courageux que notre bien aimé chef Délas, s'enfuit à toutes jambes de la mine d'argent pour retourner derrière la protection des épais remparts de la Cité. Et quelle ne fut pas sa surprise en apercevant le chemin de ronde en ruines et les gens affolés. Il se fit tout petit et traversa toute la ville pour aller raconter son histoire à ses parents, qui n'étaient autre que le couple dirigeant de la Cité. Son père, aussi fou de colère que le Géant quelques heures plus tôt, lui asséna une volée dont il se souviendrait toute sa vie.
Et il fit armer tous les soldats de la ville, convaincu que le Géant n'en resterait pas là. Et il était sage le chef à cette époque là. Il s'avéra que le Géant, toujours furieux d'avoir été dérangé, et sans doute toujours furieux de ne plus pouvoir faire mumuse avec son île, retrouva la trace du jeune mineur qui l'avait dérangé. Dès lors il harcela la Cité. lançant pierre et arbres sur les batîments et les défenseurs. Assénant des coups de massue qui auraient réduits en poussières nos maisons aujourd'hui. Mais à l'époque, les habitants de Orphéis étaient de valeureux guerriers. Et ils tinrent bons lors de nombreuses attaques. Mais le Géant commençait à beaucoup s'amuser avec son nouveau jouet. C'était beaucoup plus attrayant de casser ce que d'autres avaient construit que de casser ce que soi-même on construisait. Aussi les combats durèrent des jours entiers, les soldats tombant par centaines sous les coups du Géant. Et bientôt il ne se trouva plus personne pour défendre la Cité que quelques courageux volontaires.
Et ils se firent réduirent en miettes comme quand Poupoule mange son pain racis.
Le Géant n'ayant plus de personnes avec lesquelles s'amuser, il commença à détruire la ville. S'attaquant d'abord à ce qu'il restait des remparts, puis aux réserves de nourritures, qu'il s'empiffra, et de matériaux.
Les quelques habitants qui étaient encore debout après celà fuirent la Cité pendant la nuit. Ils courèrent, courèrent, tant et si bien qu'ils arrivèrent jusqu'à notre petite ville, beaucoup plus petite que de nos jours. Et ils demandèrent de l'aide à nos ancètres, car le Géant ne pouvait continuer de tout détruire sur son passage. Le Conseil des sages décida alors qu'il fallait aider les habitants d'Orphéis et ils envoyèrent les troupes affronter ce Géant dont ils parlaient, mais qui ne devait pas être si terrible que ça.(Nombreux soutients de la part de Géant dormant).
Mais cela ne suffisait pas. Il fallait demander l'aide des voisins, qui répondirent par l'offensive, car les relations de ce côté de l'île étaient cordiales. Et les combats continuèrent contre le Géant, qui semblait ne pas être seul.
Hélàs, tous les efforts des nouveaux alliés de Orphéis furent vain. Et le Géant qui ne dormirait plus dorénavant, élit domicile dans la Cité.
Et oui, le vieux conteur n'aimait pas beaucoup les histoires qui finissent bien. Mais à la vue des mines réjouies des enfants massés autour de lui, il savait qu'il avait bien remplit son office encore ce soir là. Et comme à l'accoutumée, il s'éclipsa alors que son récit était encore en suspens dans les airs.
Chapitre I: Le Géant
Père Castor! Père Castor! Père Castor! Racontes nous une histoire!!
Les cris résonnaient dans la ville en ce soir de printemps. Le feu était allumé sur la place centrale du village et, le banquet terminé, tous réclamaient à corps et à cris le vieux soldat Castor et son talent de conteur. Enfin tous, surtout les enfants en fait, parce que les autres avaient déjà entendu quinze fois ces histoires... Mais bon, c'était un genre de tradition en ville.
Castor ne participait plus au réjouissances du début de soirée avec l'âge. Il avait fini par trouver ça inopportun de remercier les dieux pour les bienfaits du printemps en bouffant la moitié des réserves de la ville en quelques jours. Mais tous les soirs, quand les enfants se mettaient à chanter leur rengaine dans les rues et jusque devant chez lui, il ne résistait pas longtemps et sortait de sa bicoque pour être trainé par son escorte jusque devant le feu.
Et là, dans le jeu de lumière des flammes dansantes, les ombres dessinant ses traits plus mystérieux et terrifiants qu'à l'accoutumée, tout changeait. Il transportait la foule dans un monte merveilleux de prouesses et de Héros.
Et ce soir là....
Quelle histoire vous voulez ce soir les enfants?
Le géant! Le géant! Le géant!
Bien bien. Allons-y pour le Géant alors.
... Petit temps de préparation, genre concentration de pouvoir rhétorique.
Il y a de ça bien longtemps. Bien avant que nos ancètres les plus lointains ne naissent. Vivait sur notre île un Géant. Il façonnait le relief de l'île à sa guise, suivant son humeur. Parfois l'île se faisait plane et ouvrait la vue à l'horizon, parfois elle se faisait torturée et escarpée, les roches coupantes saillant des flots pour rejoindre le ciel. Mais un jour, Poséidon en colère, lança les flots à l'assaut de notre monde. Et la belle et grande île du Géant fut recouverte par l'eau, ne laissant plus apparaitre que quelques collines (car le Géant était plutôt de bonne humeur ce jour là pourtant). Le Géant, faché, tenta de faire sortir son île des flots pour de nouveau s'amuser avec. Mais Poséïdon était trop puissant pour lui et le Géant s'avoua vaincu. Il alla bouder dans une grotte qu'il avait creusée dans une des collines et s'y enferma pour ruminer le sale coup que lui avait fait le dieu des flots. Il rumina tant et si bien que sa bouderie se transforma en sommeil et l'on entendit plus parler du Géant et de son île mouvante.
Mais un jour, une petite communauté de marins découvrit l'île et, la trouvant charmante, s'y installa. Voulant honorer les Héros de notre histoire ils la nommèrent Orphéis. Ils construirent de quoi s'abriter, stocker leur nourriture, puis de fil en aiguille, des temples, de grandes places, des bâtiments immenses où les politiciens se chamaillaient, des casernes, où les soldats s'entrainaient à tuer des gens qui ne viendraient jamais jusque chez eux. Et tout ça demandait beaucoup de ressources. Aussi avaient-ils commencé à faire de grand trous dans les collines pour se servir des pierres. Et de longs boyaux d'où ils ramenaient des tonnes de minerai d'argent. Mais un jour, un petit mineur nommé Cyphilis réveilla le Géant Dormant. Et comme le dit le dicton, il faut se méfier du Géant qui dort... Le jeune mineur ne prit pas en compte ce conseil et s'approcha du Géant d'un peu trop prêt. Et comme chacun sait aussi, un Géant à de la mémoire et est très rancunier. Aussi la première chose qu'il vit en se réveillant fut le mineur téméraire. Il lança alors un terrible cri de rage qui provoca un tremblement de terre. Et les beaux remparts de la cité se fendirent et s'écroulèrent. Cyphilis, aussi courageux que notre bien aimé chef Délas, s'enfuit à toutes jambes de la mine d'argent pour retourner derrière la protection des épais remparts de la Cité. Et quelle ne fut pas sa surprise en apercevant le chemin de ronde en ruines et les gens affolés. Il se fit tout petit et traversa toute la ville pour aller raconter son histoire à ses parents, qui n'étaient autre que le couple dirigeant de la Cité. Son père, aussi fou de colère que le Géant quelques heures plus tôt, lui asséna une volée dont il se souviendrait toute sa vie.
Et il fit armer tous les soldats de la ville, convaincu que le Géant n'en resterait pas là. Et il était sage le chef à cette époque là. Il s'avéra que le Géant, toujours furieux d'avoir été dérangé, et sans doute toujours furieux de ne plus pouvoir faire mumuse avec son île, retrouva la trace du jeune mineur qui l'avait dérangé. Dès lors il harcela la Cité. lançant pierre et arbres sur les batîments et les défenseurs. Assénant des coups de massue qui auraient réduits en poussières nos maisons aujourd'hui. Mais à l'époque, les habitants de Orphéis étaient de valeureux guerriers. Et ils tinrent bons lors de nombreuses attaques. Mais le Géant commençait à beaucoup s'amuser avec son nouveau jouet. C'était beaucoup plus attrayant de casser ce que d'autres avaient construit que de casser ce que soi-même on construisait. Aussi les combats durèrent des jours entiers, les soldats tombant par centaines sous les coups du Géant. Et bientôt il ne se trouva plus personne pour défendre la Cité que quelques courageux volontaires.
Et ils se firent réduirent en miettes comme quand Poupoule mange son pain racis.
Le Géant n'ayant plus de personnes avec lesquelles s'amuser, il commença à détruire la ville. S'attaquant d'abord à ce qu'il restait des remparts, puis aux réserves de nourritures, qu'il s'empiffra, et de matériaux.
Les quelques habitants qui étaient encore debout après celà fuirent la Cité pendant la nuit. Ils courèrent, courèrent, tant et si bien qu'ils arrivèrent jusqu'à notre petite ville, beaucoup plus petite que de nos jours. Et ils demandèrent de l'aide à nos ancètres, car le Géant ne pouvait continuer de tout détruire sur son passage. Le Conseil des sages décida alors qu'il fallait aider les habitants d'Orphéis et ils envoyèrent les troupes affronter ce Géant dont ils parlaient, mais qui ne devait pas être si terrible que ça.(Nombreux soutients de la part de Géant dormant).
Mais cela ne suffisait pas. Il fallait demander l'aide des voisins, qui répondirent par l'offensive, car les relations de ce côté de l'île étaient cordiales. Et les combats continuèrent contre le Géant, qui semblait ne pas être seul.
Hélàs, tous les efforts des nouveaux alliés de Orphéis furent vain. Et le Géant qui ne dormirait plus dorénavant, élit domicile dans la Cité.
Et oui, le vieux conteur n'aimait pas beaucoup les histoires qui finissent bien. Mais à la vue des mines réjouies des enfants massés autour de lui, il savait qu'il avait bien remplit son office encore ce soir là. Et comme à l'accoutumée, il s'éclipsa alors que son récit était encore en suspens dans les airs.
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