Parce que a ce qui parait le niveau est trop mauvais ici

  • Auteur de la discussion Byy Ryy
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
Jeanjean vit au 42 rue des Alisés, à Ploukiplouka, un joli petit village de campagne. Derrière son jardin se trouve une carrière, où chaque jour des ouvriers travaillent ardemment pour récolter de la pierre. Jeanjean, il est fou, les ouvriers en sont sûrs. Parce qu'il n'arrêtait pas de répéter tous les matins à son réveil, quand il allait boire son café dans son jardin : «*Les roches sont hantées, les roches sont hantées !*»
Jeanjean, il a un physique inhabituel, ça c'est sûr. Déjà, il doit faire environ 1m32, et ensuite, il est tout difforme. Son bras gauche est si petit qu'on a du mal à l'apercevoir, ses jambes sont courtes mais ses pieds énormes (il fait du 48), et son visage est indescriptible. Jeanjean, c'est un vieux fou tout mal-formé qui radote des histoires vieilles comme le monde.
Il a une fille et un fils, Nadette et Jojo. Leurs corps sont un peu près bien formés, et ils ont une taille en quelques sortes normale. Mais on a jamais connu leur mère, et c'était une des bizarreries parmi tant d'autres de la vie de Jeanjean. Nadette elle était mariée à une jeune fille, très très jolie, une des plus jolies que le pays ait connu. Et pareillement, le mari de Jojo était craquant comme un petit beurre.
Tout ce beau monde tenait une sorte de brasserie. C'était un très joli bâtiment, quoi qu'un peu biscornu. Il appartenait à la famille de Jeanjean depuis toujours, et comme il s'amusait régulièrement à le répéter : «*vous êtes bien les premiers à avoir réussi à en faire quelque chose !*». Dans ce bar, les ouvriers de la carrière venaient se nourrir le midi.

Un matin, Jeanjean se promenait dans la carrière. Ses gros panards laissaient des traces dans la terre mouillée par la pluie la veille, et, l'air de rien, il sifflotait gaiment en admiration devant le travail acharné des ouvriers. Sur le bord du chemin se trouvaient des jolies pervenches bleuâtres, poussées là pour on ne sait quelles raisons mystérieuses, malgré l'automne arrivé. Le bonhomme disproportionné traversait la carrière pour atteindre la forêt Mare-marcassin, qu'il apercevait au loin là haut sur la colline. Il s'était dit le matin un peu plus tôt, c'est la période pour cueillir le champignon, en plus il fait soleil ! Et il décida de partir dans le bois. Mais il avait bien pris soin de se couvrir d'une petite laine, car la température restait fraiche. Le ciel éclairé et plein de bleu, il marchait tout doucement, sur le sol délicat du matin, évitant de souiller cette terre charmeuse que les lombrics aiment tant. Là, il passait sur le pont du Cadillot, où on apercevait souvent des poissons sautiller dans l'eau claire de la source. Tout bas il pensait : «*Que l'eau est belle ! On dirait le diamant !*» Et le soleil se reflétait de milles façons sur la surface aqueuse, Jeanjean restait béa.
En arrivant à l'orée du bois, il scrutait le pied des arbres à la recherche de girolles ou de trompettes de la mort ou pourquoi pas de bolets, il avait plu la veille. Et c'est alors qu'il marcha sur une vesse-de-loup. La fumée plutôt verte qui s'échappait de dessous sa patte présageait un aliment peu goûteux, et en effet, Jeanjean était sûr que les champignons qui dégagent ce genre de poussière n'étaient bon qu'à marcher dessus. Il continua sur le chemin qui longeait la forêt encore un peu, et s'engouffra rapidement à travers les arbres. Des ronces au sol s'accrochaient à la corne de ses pieds, et s'enfilochaient autour de ses chevilles. En poussant un grognement, il prit son coutelas et détruisit toutes formes de plantes piquantes qui se trouvaient sur sa route. Un sentier animal s'offrait alors à lui, et il l'emprunta, supposant pouvoir profiter du sol déjà tout tassé.
La clairière dans laquelle il venait d'arriver lui donnait de bonnes idées de cueillette, et il se mit à ratisser tout le par-terre, espérant trouver des champignons à ne plus savoir qu'en faire. Mais plus il cherchait, plus l'idée lui paraissait impossible. Jusqu'à maintenant, il n'avait trouvé qu'une vesse-de-loup, et en plus, il avait marcher dessus. Buté comme un cochon, Jeanjean n'abandonnerait pas si vite. Des champignons, il en voulait, il en trouvera, même s'il faut traverser la mare à sanglier et aller dans le côté noir de la forêt, se dit-il. Dans cet endroit, personne n'y allait. Les arbres étaient noirs comme le charbon, et le ciel caché par les feuilles tristes. Les moeurs des bonnes gens interdisaient de s'aventurer dans des lieues aussi peu accueillants. Souvent, depuis l'autre côté de la vallée, on voyait des corbeaux s'en envoler, et ils formaient comme un nuage tout noir qui fuyait une noirceur encore plus intense. Les ouvriers songeaient alors à un mauvais présage et préféraient rester chez eux ce genre de journées. Jeanjean n'y croyait plus, sûr d'y trouver ce qu'il cherchait.
Une corne retentit, et d'un coup Jeanjean se retrouvait au milieu d'une horde de sangliers. La peur au ventre, il sauta si haut qu'il pu s'accrocher à une branche. Les sangliers détalaient, trois chiens à leurs trousses. Deux gros bonhommes suivaient derrière, avec leur fusil à la main. Ils suaient, comme les porcs auxquels ils ressemblaient. Le groin d'un des deux coulait de tout son contenu. Il se moucha dans sa veste, peut-être en pensant que le vert de la morve serait invisible sur le vert du vêtement. Jeanjean accroché à sa branche, regardait la scène comme au ralenti, shooté à l'adrénaline. Les deux gros chasseurs étaient si concentrés qu'ils n'avaient même pas aperçu le petit homme les deux bras tendus entre les épaules et la branche. Ils s'éloignaient en tirant de tout côté, et les chiens aboyaient de toutes leurs forces. On entendait encore les sangliers grogner et renifler, cachés à la vue de Jeanjean par des broussailles. Les chasseurs s'arrêtèrent enfin, essoufflés par leur course, et sifflèrent un coup chacun pour rappeler les chiens. Ceux-ci accoururent, et l'un deux tenait un cadavre de marcassin entre les mâchoires. Quelle tristesse de tuer des bébés animaux, se disait Jeanjean, il ne deviendra jamais grand, et il ne fera jamais de bébés, ni rien de ce qu'on peut faire dans une vie de sanglier. En plus, les chasseurs s'étaient débarrassés du tout petit corps inanimé, qu'est ce qu'on pouvait bien faire d'un petit bout de viande plein d'os, hein.



prout prout prout
 

DeletedUser

Guest
C'est parce que le niveau est trop mauvais ici à ce qu'il parait.
 

DeletedUser35449

Guest
La morale de l'histoire est bien triste, je m'attendais à un truc plus joyeux.
C'est très bien fait, franchement ;)
Par contre, le titre, pas compris ^^
 

DeletedUser18441

Guest
La morale de l'histoire est bien triste, je m'attendais à un truc plus joyeux.
C'est très bien fait, franchement ;)
Par contre, le titre, pas compris ^^

S'tu veux, Byy c'est toute une histoire ^^

Faut pas chercher de rapport avec le texte... =)

sinon j'ai pas pris le temps de lire, je ferais ça quand j'aurais le temps... :)
 

DeletedUser

Guest
beir dégage


déca et famine, [censuré], c'est pas de ma faute si ya personne


et zourglouff, merci, mais c'est loin d'être terminé, donc on peut guère parler de morale de fin
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser19733

Guest
Bonjour,

Byy Ryy, merci de rester poli et respectueux des autres sur le forum. Si tu as un problème avec quelqu'un, tu peux toujours contacter un modérateur de la section qui réglera le problème.

Alyssandre.
 

DeletedUser

Guest
Il n'a pas de problème avec nous, c'est sa manière de faire des bisous.
 

DeletedUser19733

Guest
Même si cela reste "amical" entre vous Ombre colorée, ce genre de propos n'a pas sa place sur le forum.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser38930

Guest
Même si cela reste "amical" entre vous Ombre coloré, ce genre de propos n'a pas sa place sur le forum.

Ombre Colorée *
Mais je suis tous à fait d'accord avec toi oui oui oui :-o

Sinon j'aimerais voir là suite , c'est la seul " histoire " que j'ai lu depuis mon arriver au forum et j'ai bien aimer en quelque sorte :).
 

DeletedUser

Guest
le 18/11/2013, à l'Agora du Quartier Littéraire de Grepolis
Certificat de droit à l'insulte

Je, soussigné, Tranoscu Malofesse, atteste sur l'honneur ouvrir toutes les permissions verbales à mon encontre à la personne de Byy Ryy, ici présent ; prenant note, au passage, du caractère sociopathe de l'individu en question.

Bien à vous,
Tranoscu Malofesse
 

DeletedUser2929

Guest
"Parce que à ce qu'il paraît le niveau est trop mauvais ici"

Bisous bisous.
 

DeletedUser42533

Guest
Bonjour,
la discussion étant inactive depuis plus de 6 Mois, je ferme et j'archive ~
Bonne journée.
Elie
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut