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Cher Jean-Baptiste,
Je croisais tantôt quelque bourgeois gentilhomme de votre connaissance à La Galère, votre auberge de prédilection. Lord-Riku, puisque c’est ainsi qu’il se nomme, me fit part de l’affliction dans laquelle, à l’énoncé de mes propos, vous plongeâtes naguère. Je tenais donc tout particulièrement à vous informer qu’il ne fut point dans mes intentions de vous blesser, vous, Jean-Baptiste, mon ami si cher.
C’est avec crainte, effroi et respect que je prends la plume ce jour dans l’espoir sincère de me voir absoudre. Je prie instamment que vous puissiez trouver en votre cœur suffisamment de magnanimité et que cette erreur, que dis-je, cette faute impardonnable, ne soit dès lors à vos yeux qu’une de ces peccadilles ridicules mais non pas précieuses.
En cédant ainsi à la facilité, en rejetant les principes si durement acquis tout au long de mon enfance et que tentèrent admirablement de m’inculquer quelques femmes savantes, je vous trahis, vous, le gardien de nos mots. Oui je l’avoue, je fis preuve de faiblesse en utilisant un, je n’ose le dire par devers vous mais pourtant il le faut, un anglicisme. Cette langue française que nous aimions tous deux, quel affront ! Comment ai-je pu fouler ainsi les principes mêmes de notre si parfait langage et préférer aux mots fleuris et imagés du français ceux ternes et plats d’un langage sans lettre de noblesse ? Comment dès lors me mirer en ma psyché ?
Soyez assuré que le rouge de la honte couvre mon front depuis ce jour funeste où je commis cette tragédie. Mon cœur saigne attendant de vous quelque mot, quelque geste qui saurait cautériser cette plaie béante ; comme l’on attend d’un médecin le secours tandis que bien malgré lui il s’affaire à notre chevet fût-on son pire ennemi.
Si vous ne pouviez en votre âme généreuse trouver la force de me pardonner malgré cette missive, soyez assuré que je le comprendrai et que toujours je pleurerai notre amitié disparue.
Avec tout mon respect, votre amie fidèle mais faillible, qui toujours en vous vit l’inestimable Jean-Baptiste Poquelin que vous fûtes bien avant l’illustre Molière que vous devîntes.
Sincèrement, votre
Liloodiloo
Post scriptum :
Ne plus jamais utiliser d’anglicisme devant Lord-Riku !
Ne plus jamais utiliser d’anglicisme devant Lord-Riku !
Ne plus jamais utiliser d’anglicisme devant Lord-Riku !
Message à Lord-Riku : merci de m’avoir imposée cet exercice de style que je te poste avec 2 jours d’avance ^^, je me suis beaucoup amusée même si j’ai dû revoir intégralement mon passé simple (ça par contre c’est la honte !)
cependant… tu ne vas pas t’en tirer comme ça !!!
Dans ce texte il y a 6 allusions à 6 œuvres différentes de Molière .. il va te falloir les retrouver avec bien évidemment le nom exact de chacune ^^
amuse toi bien
ET ON NE L’AIDE PAS !!!!!
Je croisais tantôt quelque bourgeois gentilhomme de votre connaissance à La Galère, votre auberge de prédilection. Lord-Riku, puisque c’est ainsi qu’il se nomme, me fit part de l’affliction dans laquelle, à l’énoncé de mes propos, vous plongeâtes naguère. Je tenais donc tout particulièrement à vous informer qu’il ne fut point dans mes intentions de vous blesser, vous, Jean-Baptiste, mon ami si cher.
C’est avec crainte, effroi et respect que je prends la plume ce jour dans l’espoir sincère de me voir absoudre. Je prie instamment que vous puissiez trouver en votre cœur suffisamment de magnanimité et que cette erreur, que dis-je, cette faute impardonnable, ne soit dès lors à vos yeux qu’une de ces peccadilles ridicules mais non pas précieuses.
En cédant ainsi à la facilité, en rejetant les principes si durement acquis tout au long de mon enfance et que tentèrent admirablement de m’inculquer quelques femmes savantes, je vous trahis, vous, le gardien de nos mots. Oui je l’avoue, je fis preuve de faiblesse en utilisant un, je n’ose le dire par devers vous mais pourtant il le faut, un anglicisme. Cette langue française que nous aimions tous deux, quel affront ! Comment ai-je pu fouler ainsi les principes mêmes de notre si parfait langage et préférer aux mots fleuris et imagés du français ceux ternes et plats d’un langage sans lettre de noblesse ? Comment dès lors me mirer en ma psyché ?
Soyez assuré que le rouge de la honte couvre mon front depuis ce jour funeste où je commis cette tragédie. Mon cœur saigne attendant de vous quelque mot, quelque geste qui saurait cautériser cette plaie béante ; comme l’on attend d’un médecin le secours tandis que bien malgré lui il s’affaire à notre chevet fût-on son pire ennemi.
Si vous ne pouviez en votre âme généreuse trouver la force de me pardonner malgré cette missive, soyez assuré que je le comprendrai et que toujours je pleurerai notre amitié disparue.
Avec tout mon respect, votre amie fidèle mais faillible, qui toujours en vous vit l’inestimable Jean-Baptiste Poquelin que vous fûtes bien avant l’illustre Molière que vous devîntes.
Sincèrement, votre
Liloodiloo
Post scriptum :
Ne plus jamais utiliser d’anglicisme devant Lord-Riku !
Ne plus jamais utiliser d’anglicisme devant Lord-Riku !
Ne plus jamais utiliser d’anglicisme devant Lord-Riku !
Message à Lord-Riku : merci de m’avoir imposée cet exercice de style que je te poste avec 2 jours d’avance ^^, je me suis beaucoup amusée même si j’ai dû revoir intégralement mon passé simple (ça par contre c’est la honte !)
cependant… tu ne vas pas t’en tirer comme ça !!!
Dans ce texte il y a 6 allusions à 6 œuvres différentes de Molière .. il va te falloir les retrouver avec bien évidemment le nom exact de chacune ^^
amuse toi bien
ET ON NE L’AIDE PAS !!!!!
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