Résultats du concours de Janvier 2012

  • Auteur de la discussion DeletedUser11638
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DeletedUser11638

Guest
Bonjour !

Voici les gagnants du mois précédent. Bravo à eux
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SAINTSEYA
Avec la participation n°1​

[SPR]
Mon nom est Hypérion​

Le soir tombe sur notre belle cité. L'air est doux, et nos valeureux guerriers se reposent, encore harassés par les terribles batailles de ces derniers temps.

Mon nom est Hypérion, je suis une sentinelle de la cité d'Athènes. Je monte la garde alors que mes frères combattants ont déposés armes et armures et préparent les festivités qui rythmeront une partie de la journée de demain. Nous entrerons dans la nouvelle année, et ce sera également le dernier des 5 jours de trêve décidés entre nos ennemis et nous pour faire place aux célébrations de rigueur. Mais cette entrée dans mon journal risque bien d'être la dernière, car dès demain 12h00, la trêve s'achèvera, et il est probable que cette première journée de nouvelle année soit également la dernière pour nous. Les 3 murs d'enceinte de notre cité sont tombés, nous sommes fatigués, beaucoup d'entre nous sont morts au combat, et nous ne survivrons surement pas au prochain assaut de nos ennemis.

Mais les festivités de ces derniers jours mirent au moins un peu de baume au coeur à nos combattants.

---Le premier jour fut dédié à un magnifique festival, au cours duquel tous les habitants de notre cité participèrent. D'abord, on organisa des sacrifices pour rendre hommage à nos Dieux : Zeus le tout-puissant, Héra la protectrice, Aphrodite à la beauté irrésistible, Athéna la guerrière aux yeux d'acier, Poséidon maître des mers et Hadès seigneur des Ombres. Puis, les hommes décorèrent les habitations, les enfants se déguisèrent, et les femmes ravirent le coeur de nos guerriers grâce à une série de danses toutes plus ensorcelantes les unes que les autres. Pendant une journée entière, la fête battit son plein et les chants et les rires rythmèrent les heures. Un banquet final fit ensuite le bonheur de tous, les guerriers racontant les plus belles batailles auxquelles ils avaient eu l'honneur de prendre part.

---Le deuxième jour fut consacré aux Jeux. Pendant 12 heures, nos plus grands guerriers et athlètes s'affrontèrent dans le plus grand respect pour le plaisir de tous. Nos archers rivalisèrent d'habileté, rappelant ici que c'était en partie grâce à eux que furent repoussés aussi longtemps les assauts ennemis. Les courses, quand à elles, enflammèrent les foules et permirent encore au rapide Euphrates de démontrer sa supériorité écrasante en la matière. Les luttes virent également la gloire de notre plus grand guerrier, Eurebus, qui réussit à mettre à terre tous les prétendants à son titre de Champion qu'il détenait déjà avant le début des hostilités actuelles. Son fils de 6 ans, Amphytrite, s'avança à la fin des Jeux vers son père en lui tendant les bras : Eurebus prit les mains de son fils et se jeta alors au sol, comme terrassé par un adversaire! Amphytrite fut alors porté en triomphe sous les acclamations de la foule en délire.

---Le troisième jour, et ce pendant 2 jours et demi, place à la culture avec les pièces de théâtre. Ici, nos plus grands acteurs partagèrent la scène avec quelques amateurs, offrant à notre cité un divertissement inégalable. Les tragédies et les comédies se succédèrent, cris et rires rythmant le passage des heures. Les aventures de Persée fascinèrent le public, le funeste destin du cupide roi Midas fit rire aux éclats, tandis que les sortilèges de Circée firent frémir les spectateurs. Les Dieux étaient également de la fête, avec le récit des aventures amoureuses d'Apollon, le malheur de l'habile Arachnée confrontée à Athéna, tandis que la mort du héros Béllérophon de la main de Zeus attristât les plus sensibles.

---Enfin, demain dès l'aube et pendant 4 heures, une marche triomphale sera organisée par les citoyens pour rendre un dernier hommage à tous les guerriers. Les rues de notre cité retentiront des clameurs de la foule, tandis que les soldats, du plus haut capitaine à la moindre sentinelle, du plus grand héros au moindre anonyme, défileront et partageront sur un pied d'égalité la même gloire, la même reconnaissance que leur témoigneront ceux placés sous leur protection.

Et ensuite, les habitants de la cité regagneront leur demeures et les soldats reprendront les armes pour un dernier combat.

Mon nom est Hypérion, je suis une sentinelle de la cité d'Athènes. Et je vais mourir demain...
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jouerlibre
Avec la participation n°2​

[SPR]
En ces jours plus longs d’hiver la très charmante ville d’Athènes était encore une fois assiéger, ce jour-là qui était très exactement le 31 décembre de l’année, les femmes étaient occupées à préparer les festivités de la soirée. Quant aux guerrier fidèles à leur postes, eux surveiller les abords de la citer malgré la trêve qui était conclu par les deux peuples ennemies. Je n’étais pas en service, j’avais pris m’a journée pour célébrer cette nouvelle années avec ma femme et mes enfants car le lendemain je devais repartir pour une autre batail et je voulais profiter de chaque moment avec ma famille.

Ce soir-là tout le monde était venu au grand banquet qui avait été préparé en l’honneur de cette nouvelle années et cette fois ce n’été pas des veux ordinaires que l’on entendit tout au long de cette soirée non au contraire chaque villageois priaient pour que la guerre tourne enfin a l’avantage d’Athènes car a quelque pas de la citer les éclaireurs de l’armée ennemie étaient déjà bien présent. Malgré la présence des ennemies dans déjà certain villages aux alentours d’Athènes, moi et tous les athéniens passions une très agréable soirée avec un ciel très claire.

Lorsque tout à coup la lune se plaça à son apogée, les athéniens et moi commencions le décompte final de la nouvelle année. On entendit 5, 4, 3, 2, 1…. Et puis tout à coup au lieu d’entendre des cris de joie, ce sont des cris de peur et même de terreur que l'on entendit. Je n’ai pas tout de suite compris que c'étaient des cris de peur, parce que moi j’étais heureux d’avoir vécu une très belle année, mais c’est alors que la cloche d’urgence a sonné ! Tout le monde étaient pris de panique et tous les guerriers présent étaient appeler pour se mettre en tenue de combats, j’ai juste eu le temps de dire au revoir à ma famille. Après mettre préparer en 2 minute je suis monté sur les remparts de la citer, les ennemies étaient bien la aux porte de la citer, ils venaient assiéger la citer.

La batail fut sanglante et la citer a été détruite, des milliers de guerriers on était massacrer. La trêve n’a pas été respectée. Les habitants de la citer on vécut leur dernier moment ensemble, et ils sont mort ensemble, je pense qu’ils ont étaient heureux, malheureusement ils n'ont vécu que quelque heures la nouvelle année alors que moi je suis toujours vivant. En effet j’ai réussie à m’enfuir laissant derrière moi ma femme, mes enfants et toutes les personnes que je côtoyais au quotidien mais depuis ce soir-là, ma vie n’a plus jamais était la même !
Le dernier jour d’Athènes le 31/12
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aesa
Avec la participation n°3​

[SPR]
Un réveillon peu ordinaire (ou l'invention des sports d'hiver)

Konstantinos maudissait ses ennemis. Alors qu’il tentait de rejoindre la caserne en courant plus vite que Mercure aux pieds Légers lui-même, il ne pouvait s’empêcher de reconnaitre que ses assaillants étaient rusés, ils avaient attendu les Grandes Festivités de la période hivernale pour attaquer, alors qu’Athènes s’apprêtait à célébrer trois grandes journées de paix et d’opulence.

Le premier jour constituait le jour des préparatifs, toute la cité était en ébullition et des pièces de théâtres qui avaient été pensées tout au long de l’année connaissaient leurs dernières répétitions tandis que les femmes et les esclaves préparaient le festin. Les enfants étaient autorisés à festoyer avec les adultes et les adultes eux-mêmes se rendaient visite pour se souhaiter entre eux une année de prospérité. Toutes les divinités, hormis Hadès et Mars en raison de leur caractère sombre, peu de circonstance en ce moment de joie, étaient vénérées. On brulait de l’encens et on offrait aux dieux les meilleures parties des animaux sacrifiés, pour que ceux-ci soient bienveillants pour la nouvelle année à venir.

Mais ni Mars ni Hadès ne semblaient avoir apprécié cette mise à l’écart qui durait depuis trop d’années à leurs yeux et le deuxième jour qui devait marquer l’apogée des festivités ne fut qu’un vaste cauchemar sanglant. Aux premières lueurs d’Aurore aux doigts de rose, les citoyens ne purent que constater d’un œil consterné l’arrivée à l’horizon de noirs navires de guerres venus des plus proches cités ennemies. Cet évènement tragique paralysa les réflexions des plus grands tacticiens et la liesse qui s’était emparée de la cité fit place à de l’effroi : Comment faire face aux troupes entrainées qui arrivaient alors même que les soldats étaient démobilisés en ces périodes heureuses ? Chacun se barricada chez soi pendant qu’un conseil d’urgence se réunissait afin d’ordonner la levée des troupes. Les hommes et femmes qui voulurent se rendre au temple pour prier les dieux trouvèrent les statues d’Hadès et Mars fendillées de toute part et les offrandes réservées aux autres dieux réduites en cendres, Athènes compris alors sa tragique erreur et voulu réparer sa faute, mais rien ne semblait suffisant pour calmer les ardeurs des dieux courroucés.

Konstantinos qui avait assisté à cette triste scène songea un instant à sa femme et ses enfants qu’il avait du laisser seuls dans leur demeure, mais le temps lui était compté et il devait réunir ses propres troupes. En arrivant à la caserne, il ne put s’empêcher de remarquer qu’un vent glacial soufflait et celui-ci, loin de gonfler les voiles des navires ennemis, les retardaient. Poséidon le dieu des mers semblait accorder sa grâce à Athènes, ce qui donna alors une idée à Konstantinos. Il mobilisa ses soldats et leur tint ces propos :
- Guerriers, Athènes ne tombera pas. Voyez-ce ce ciel nuageux, sentez ce vent contraire. Poséidon et Zeus nous protègent. Battez-vous fièrement et vous pourrez festoyer avec vos familles !
Comme pour confirmer ses dires, un large trait de foudre illumina le ciel éclairant toute la cité d’un éclat presque fantomatique, ce qui redonna du courage aux nobles guerriers grelottants de froid dans leurs cuirasses. Le temps n’était décidemment pas favorable aux coutumes ! Les troupes s’élancèrent alors sur la plage pour accueillir leurs adversaires comme il se devait, tandis que les rameurs prenaient place dans les bateaux de combat.

Mais alors que ceux-ci s’apprêtaient à lever l’ancre, quelque chose de stupéfiant se produisit, l’eau de la mer sembla se solidifier pour ne plus former qu’un large bloc de glace, dur et glissant, qui fendait la coque des bateaux quand ceux-ci tentaient en pure perte de manœuvrer. Les bateaux ennemis qui se tenaient non loin de là étaient également pris au piège dans cette prison de glace et la stupéfaction avait saisie les deux camps. Konstantinos fut le premier à réagir en criant aux hommes se trouvant dans les bateaux :
-Descendez des navires ! Les coques vont craquer et l’eau va s’infiltrer !
Fort heureusement, les valeureux athéniens échappèrent de peu à cette catastrophe en suivant le judicieux conseil de notre héros, et ils se retrouvèrent rapidement au sol.
En fait de sol, ils glissaient avec des mouvements plus ou moins élégants sur la glace, ce qui suscita une curieuse réaction dans les bataillons présents sur la plage. Plusieurs soldats esquissèrent des sourires tandis que certains ne pouvaient décemment se retenir de pouffer, même Konstantinos trouvait la situation amusante, mais il reprit vite son sérieux quand son regard se reporta sur les navires ennemis. Il vit en effet des colonnes de soldats glisser le long des coques à l’aide des cordages, comme les équipages athéniens avaient procédés quelques instants plus tôt, et atterrissaient à leur tour sur le sol gelé.

Ils se mirent évidemment en tête de courir vers les athéniens présents sur la place, mais ils déchantèrent vite : courir se révélait impossible sous peine de se casser une jambe et ils devaient donc se contenter de se déplacer à petits pas, se cramponnant les uns aux autres pour ne pas tomber.
Une fois qu’ils furent nettement visibles aux yeux des Athéniens, ceux-ci voulurent à leur tour se ruer pour une offensive, preuve qu’ils ne tiraient pas de leçon de leurs erreurs, mais se retrouvèrent eux aussi en fâcheuse posture.

Alors, au moment ou la nervosité avait gagnée jusqu’au ciel zébré d’éclairs, les deux armées se firent enfin face. Personne n’osait bouger dans un camp comme dans l’autre de peur de révéler le handicap fort gênant que constituait le sol, mais inévitablement, un très jeune soldat fit un pas de trop et s’affala lourdement sur la glace. Konstantinos n’en croyait pas ses yeux, pas plus que le chef des armés ennemis, mais ce simple incident fit éclater les deux bataillons qui se faisaient face d’un rire plus lourd qu’un coup de tonnerre. Il était clair à présent qu’aucune offensive n’était possible, aucun des soldats présent n’ayant envie de combattre après un tel moment d’euphorie. Konstantinos apercevant un large morceau de bois, sans doute pauvre fragment d’une coque naufragée, posa l’un de ses pieds dessus et se mis à avancer en s’aidant de son autre jambe. Il venait sans le savoir d’inventer ce que nous nommerions plus tard les « sports d’hiver », l’ancêtre du ski, du patin à glace et même de la trottinette !
Mais au moment ou cet instant magique se déroulait, Konstantinos n'avait pas idée de tout ce que geste allait impliquer par la suite dans la célébration des fêtes d'hiver. Il voulait seulement s’approcher de manière lente et prévenante du chef ennemi pour ne pas susciter de réaction méfiante. Quand il se trouva devant lui, Konstantinos lui déclara :
-Les dieux n’approuvent pas ce combat en temps de fêtes. Il est de notre devoir de respecter leur volonté et de profiter de ce prodige pour conclure une trêve.
Alors, le chef ennemi, qui était d’une grande sagesse et qui respectait et les dieux et ses ennemis, déclara à son tour :
-Noble adversaire, j’accepte cette trêve, mais nos navires sont bloqués dans cette mer gelée, et nous avons besoin d’un lieu ou passer la nuit sous peine de périr de froid.
- Dans ce cas c’est avec joie et fierté que je vous invite toi et tes troupes à passer cette nuit de festivités à nos côtés. Vous reprendrez la mer demain, quand Poséidon sera apaisé.

Des cris de joie parcoururent l’assistance, et bientôt tout le monde s’en retourna dans la cité, se soutenant mutuellement pour rejoindre le rivage. Au moment ou le premier soldat athénien posa le pied sur la plage, quelque chose de froid vint se poser sur sa joue. Konstantinos leva les yeux en direction du ciel et vit en tomber une multitude de petite fleurs blanches, plus petites que des noyaux d’olives, et qui disparaissaient immédiatement quand on les touchait. Elles formaient dans sa main de petites gouttes puis bientôt de petites flaques. L’air s’était radoucit, le froid mordant ayant laissé place à cette étrange pluie.
-Par quel miracle… Commença Konstantinos incapable d'en dire plus.

Aux portes de la cité se tenaient les citoyens qui étaient restés pour défendre le mur intérieur, et eux non plus n’arrivaient pas à comprendre l’origine de cette petite pluie blanche.
Un vieil homme s’avança alors, en demandant à ce qu’on lui fasse place.Il était connu pour être un vieil oracle de la cité, et ses discours étaient toujours très pris au sérieux. Une fois qu’il fut certain d’avoir obtenu l’attention de tous, il prit un ton très solennel et déclara :
-Voici un cadeau de Poséidon et de la déesse Chioné, fille de Borée. Les dieux sont heureux de notre réconciliation et nous envoie la neige, la chose la plus pure qui soit sur cette terre.

Ainsi, chacun put rejoindre sa demeure en remerciant les dieux qui avaient permis un tel prodige, accompagné bien sûr d’un des soldats étranger avec qui il fêterait cette trêve bien méritée. Konstantinos amena chez lui le chef de guerre plein de sagesse avec qui il passa l’une des meilleures soirées qu'il avait jamais vécue.

Il rentra alors dans la coutume des Festivités Hivernales de convier chez soi ses amis pour célébrer avec eux le passage à la nouvelle année, coutume qui nous est parvenue et que nous célébrons toujours à l’approche de la neige.
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