[Poème] Recueil de poèmes

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DeletedUser51406

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Baal ou La mort

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La mort comme un instant

Comme un coup de vent

Des plus virulent

S'empare des enfants


Sans âge derrière eux

L'appétit d'un être heureux

Se termine tel un conte malheureux

Dans le ciel ténébreux


Une flèche de feu, traverse

L'étendue d'un horizon d'averses

S'implante dans un toit et berce

D'un chant de flammes et de promesses


Que la mort sur son cheval

Viendra ici au bal

Danser au rythme des râles

Des victimes de Baal


Témoin des scènes horribles

Dont il choisit les cibles

Désacralisateur de la Bible

Et de ses principes risibles


Commanditaire de sa fille

La mort, vêtue de guenilles,

Dont les yeux jamais ne sourcillent

Exorbités devant les vies qu'elle pille

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Ciel bleu

[SPR]
Le ciel s'ouvre sur moi

Comme la gueule du boa

Qui avale sa proie

Fugitive comme moi.


Il remplie tout mon corps

Comme le lion dévore

Sa proie qui l'abhorre

De son âme sans corps


Il m'inonde d'espace

Comme le vol du rapace

Que rien ne dépasse

Dans l'immensité de l'espace

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Cosmos

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Au-delà des étoiles

Je jette les voiles

Dans l'univers lointain

Je prends mon chemin


J'entends les astres chanter

Je vois les comètes

Et leur queue embrasée

Et toutes les planètes


S'étalent autour de moi

Mon esprit s'élève

A l'époque d'Eve

Quelque part dans l'au-delà

[/SPR]​



D'homme à homme

[SPR]
C'est avec cette lourde massue

Sur mon épaule, que je salue

Toute personne s'offrant à ma vue.

Gambadant dans chaque rue


Le regard fier et soutenu

Visitant chaque avenue

D'une vitesse accrue

Par un esprit féru


De découvertes impromptues

Merveilleuses et saugrenues

Je cherche une âme éperdue

Qui puisse me rendre mon salut

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Douce dérision

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Douceur écarlate, flagrance de jade

Robe de nuit, épique ballade

Sur les jours nouveaux, je règne

D'une main de frêne et d'ébène


Il existe, sur le monde des paladins

De nombreuses rimes aux vers innocents

Nos villes sont peuplées de citadins

Aux visages serrés et dignes de rien


Dans nos poches nous fourrons nos êtres

Qui ne demandent qu'à réapparaître

Sur le rythme artistique de nos aïeux

N'ayant aucune préférence pour les œufs

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Espoir

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La lueur qui s'abîme

Dans l'éternelle nuit

M'offre un dernier appui

Avant que de mes crimes


Je n'expie le pêché

C'est le dernier instant

Avant l'arrivée du néant

Pourtant c'est ma volonté


Qui en ce sombre lieu

M'ouvre la porte de la vie

Et trace le chemin de sortie

Vers l'Olympe des dieux.

[/SPR]


Face au destin

[SPR]
Né pour combattre

Ou né pour mourir :

Lequel choisir ?

J'ai beau débattre


Entre les deux

Je finis toujours

En tout lieu

A chaque jour


Par repousser le destin

Attaché à chaque humain

Je combats la mort

Et son mauvais sort

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La Clé du mystère

[SPR]
Le plaisir d'un mot

A la surface de l'eau

Caressant dans son étau

A la manière d'un oiseau


Planant à la limite séparant

Le ciel bleu de l'étang

Où vont les grenouilles croassant

Des bribes de chants d'antan


Sous l'eau j'aperçois

Un homme qui se noie

Dans ses rêves béats

Sorte de cadenas


Dont il ne peut se défaire

Qu'avec la Clé du mystère

Cachée dans les parterres

D'un beau jardin, fleur sincère


Qui se son parfum guérit

Le plus vieux des érudits

De tout son savoir infini

Source de malheur et d'ennui

[/SPR]


La ficelle de la bise​

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Eau de vie, litige sans fin

Plume d'amour et bois d'écrin

Valeur sûre, fouet d'antan, douce couleur

Qui, le long des atours de mon cœur

Fleurit, comme une pensée vagabonde

Comme la terre s'illumine : plein d'ondes

Traversent les bois dorés, sous le couvert

D'un châle transparent, d'un monde de verre

Signe suffisant, chemin verdoyant, de glace

Est le trône sur lequel repose l'aumône

Tout ce qu'on y trouve, c'est ce qu'on prône

Les animaux se précipitent d'un air cocasse

A l'orée du bois, comme un chemin vert.

[/SPR]


La fleur de lotus​

[SPR]
Si je devais faire un poème sans rimes,

Je le ferai, assis sur la plus haute des cimes

L'âme baignant sous les rayons du soleil

Devant moi, un bol rempli de groseilles


Si je devais faire un poème sans plume,

Je le ferai, sans aucune amertume

Si je devais faire un poème sans mots

Je le ferai, tout en jouant au tarot


Si je devais chanter sans émettre un son,

Je le ferai, en jouant de mon accordéon

Si je devais danser sans bouger d'un pas,

Je le ferai, en équilibre sur mes bras

[/SPR]


La montagne sacrée

[SPR]
Le vent qui se lève

Sur cette contrée de rêves

Me rappelle Genève

Et cet arbre de sève


Isolé tout au sommet

De la montagne dorée

Brûlante sous le soleil d'été

D'un grand feu de gaieté


Réchauffant les villages alentours

D'une chaleur aux atours

D'une cape de velours

Illuminée par le jour

[/SPR]


La mort (commande)

[SPR]
Belle comme le jour, ardente comme la nuit,

Source de mystères, de bonheur et d'envie

Guide du temps, du savoir et chantre d'antan

Fille du soleil, essence du vent, enfant de géant


La mort ne s'encombre pas de tant d'attraits

Personne ne la touche, personne ne la voit ni ne la connaît

Elle ne s'encombre d'aucune qualité, et sa simplicité

Est son seul défaut. Chez elle, aucune pitié


La mort est palpable, comme la douce lumière du soleil

Et comme le fantôme de l'âme égarée, elle est invisible

Au regard d'autrui. Elle ne choisit pas ses cibles

Mais elles-mêmes viennent à elle. La mort sommeille


Et quand elle se réveille, elle ferme les yeux

Sur les horreurs du passé. Chez elle, l'avenir

Est certain, les souvenirs sont lointains, et ceux

Qui la sentent venir, perçoivent son rire.

[/SPR]​



La Perse​

[SPR]

Sous le soleil de Perse,

J'aperçus cette dame

Qui, en touchant mon âme

M'a inondé d'une averse


De fruits ; j'ai préféré l'ananas

Qui me rappelle les Bahamas

Et les belles forêts d'Ecosse.

Ah ! Perse, toute ta force


Fait la mienne, un jour

Tu habilleras le monde de velours

Au temps jadis de ta gloire

A tout homme tu faisais croire


A l'impossible ; même les Dieux

Souverains des éternels cieux

Éprouvaient un certain respect

A voir du ciel tes cités s'ériger.


Toi qui, sans aucune peur

Toi qui, de tout ton cœur

Ô, Perse ! avait légitime autorité

Sur les mécréants et les freluquets


Je t'aime ! Oui, sur mon amour

Se fonde ce poème, et ce velours

Dont un jour tu nous habilleras

A travers moi, il resplendira


Perse, si tu voyais

Aujourd'hui, combien de déchets

Jonchent ton sol sacré

Tu serais sûrement attristée


Mais n'aie crainte, belle,

Les habitants des Terres-Nouvelles

Sauront te rendre justice

De cet infinité de vices


Pays d'Eldorado, de merveilles

Sais-tu que les corneilles

Me parlent de ta gloire ?

Je n'ai peine à les croire


Ta sublime force, ta vigueur

Divine, sont gages de vérité

De tout honneur tu es attitrée

Chez toi aucune rancœur


Le jour comme la nuit

Je vogue, au-delà des étoiles

Et de là-bas, j'écris

Ces vers introduisant ce bal.


Venez, ma chère, et valsons.

[/SPR]


L'arbre fruitier​

[SPR]
L'arbre fruitier des Monts Venteux

Engendrait des fruits au goût onctueux

En comparaison des nôtres au goût plantureux

Même l'ananas et la mangue lui font ses adieux


Cet arbre était d'une hauteur incommensurable

Mais il était aussi d'une beauté impalpable

On aurait dit un obélisque dans un désert de sable

Sa majesté faisait l'objet de toutes les fables


Ses feuilles étaient plus nombreuses que les hommes

Qui en ce temps faisaient mille fois notre somme

Son histoire fabuleuse remplissait plusieurs tomes

Son aspect pouvait prendre plusieurs formes


Depuis la nuit des temps il reste un mystère

Invisible sous la lumière blafarde des réverbères

Visible aux yeux des héros et dans l'immensité de l'univers

Sa renommée enjouait tous les hommes de concert​

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La roue de la fortune

[SPR]
La roue de la fortune

Est un jeu de hasard

Dans lequel l'infortune

N'est pas de tout hasard


La chance y fait bonne figure

A toujours une valeur sûre

On y trouve son bonheur

Avec toutes ses saveurs


L'espoir est remplacé

A chaque soir

Par la joie d'une victoire

A chaque lancer

[/SPR]


La route du destin

[SPR]
Ensemble parcourons cette route

Ma cœur est la voûte

De mon ouvrage céleste

On ne fait pas de reste


Mon épaule me soutient

C'est elle le maintient

De tout ce que je suis

De tout ce que je vis


Mes jambes me portent

Et mes bras s'envolent

Survolant chaque porte

Barrant mes désirs fols

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Le beau parleur

[SPR]
Ce regard lointain

Dans ce paysage serein

Signe du destin

Touché par ma main


L'au-delà des merveilles

Cette lueur du soleil

Horizon sans pareille

De couleur vermeille


Riche de son savoir

Palabre dans un bar

Détectant les sonars

Signe de l'art

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Le château d'or

[SPR]
Ses murs sont flamboyants

Son étendue est immense

Comme le soleil levant

Comme une étoile qui danse


Son portail est l'entrée

D'un conte de fées

Le château d'or se déploie

Sous le ciel crétois


Il n'est visible

Qu'aux cœurs purs

Il est invisible

Aux âmes parjures


Sa beauté émerveille

Chaque être humain

Sa splendeur éveille

Un attrait divin


Qui nous pousse à lui

Au château d'or

Lieu dont on sort

Rempli de merci

[/SPR]​



Le Cycle éternel

[SPR]
Sur l'air du temps

Traversant les océans

Remplis de navires de pierres

Précieuses, flotte la rivière


L'oiseau s'envole, se pose

Sur la cime de l'Osmose

Parcourant l'étendue lointaine

La tigresse devient reine


De son vol sempiternel

L'aigle plus mordant que le gel

Renverse la feuille tombante

Et de ses ailes foudroyantes


Remplie le ciel.

[/SPR]


Le Dieu guerrier​

[SPR]
C'est au son des tambourins

Que je levai cette coupe de vin


Le dieu sur le champ de bataille

A qui personne n'arrive à la taille


Remportait toutes les victoires

Éteignait toute lueur d'espoir


Aucun héros ne put combattre

Cet être immortel né pour se battre


Une fois un combat fini

Il s'envolait vers le ciel infini


Ses préoccupations étaient mystérieuses

On racontait, qu'il était d'humeur rieuse


Au combat, et que de ses adversaires

Il buvait avidement le sang, sans prières


Pour assurer leurs vies dans l'au-delà.​

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Le sable mouvant​

[SPR]

Ô sable mouvant

Indomptable océan

Vengeur du temps

Masque de sang


Je ne peux t'embrasser

Car c'est mort assurée

Mais je peux te parler

Espérer te toucher


Pour que ton sable cruel

Un jour, se mue en miel

Qui remplisse le ciel

D'une saveur éternelle


Eternelle comme le jour

Blafarde comme la nuit

Lumineuse comme l'atour

D'un cœur endormit.

[/SPR]


Les Sombres Loups (commande)

[SPR]
Un loup qui a faim

Est rempli de dédain

Pour toutes ses proies

Quelles qu'elles soient


Un soir dans les bois

Il vous surprend par derrière

Vous aurez beau crier aux abois

Ou faire votre prière


Vous n'en aurez pas le temps

Face à lui tout ce qui vous attend

C'est la souffrance face à la mort

C'est la fatalité du sort


Un loup dans la nuit

C'est une fourmi dans les bois

De son pelage gris

Personne ne le voit


Voici la meute, voici la horde

Les Sombres Loups règneront

Sur ce monde sèmeront la discorde

Tout ce que nous créons


Est fait de chair et de sang

Nous prendrons les devants

Ferons de ce monde des vivants

La psychose des enfants

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L'être sacré

[SPR]
L'euphorie me fait dire

Que les cordes de ma lyre

Remplissent l'espace de plaisir

Font naître le désir


Du son qu'elles émettent

Auquel chacun se prête

Dans son désir de fête

D'amour et de conquêtes


Sur ce festin de louanges

Je m'élève tel un ange

Au-dehors la mésange

Sur le toit de ma grange


Chante à bec perdu.

[/SPR]


L'inconnu​

[SPR]

C'est dans ce désert

Que je vis passer l'éclair

D'un nouvel arrivant.

J'allais donc en avant

De cet inconnu, cet être.

Je me cachai derrière un hêtre

Je l'observai, le regardai

J'examinai son arrivée


Quelle ne fut pas ma surprise

Quelle ne fut pas ma bêtise

Quand je sortis de ma cachette

Pour aller à lui. J'en vint au fait

En lui demandant son nom

Il me trouva d'un bel aplomb

Et me dit très poliment

Que je devrais exercer le chant.​

[/SPR]


L’Œil de la résurrection

[SPR]
La feuille qui virevolte

Dans un mouvement de révolte

Sème de nouvelles récoltes

Faites de fruits désinvoltes


L'arbre où est cette feuille

Ne connaît pas le deuil

De sa feuille ; qu'il le veuille

Ou non, chaque printemps, l’œil


De la résurrection ressuscite

De son regard plébiscite

Cette feuille, qui suscite

L'admiration par son mérite

[/SPR]


Monstre social - Partie I

[SPR]
Tu me vois comme un homme

Un être banal, un esprit commun

Mais je suis un monstre, sans lien

Avec le fruit de cette somme


Qu'on nomme l'espèce humaine

Ma vie est très incertaine

N'en déplaise à tous ceux

Qui vivent la leur bienheureux


Je suis un monstre assoiffé

De rencontres et de défis

Car jamais je ne faillis

Rien ni personne ne peut m'arrêter


Je détruis tous les symboles

J'écrase toutes les idoles

Je virevolte dans l'univers

Et comme une énorme serre


J'agrippe tout ce qui passe

Au travers de ma place

Je ne fais pas de restes

Ma vie est un lest


Que j'ai appris à porter

Jamais je ne le couperai

Pour rien au monde, tu m'entends

Contre tous les trésors de l'océan


Je ne me détacherai de ce poids

Qui ne pèse pas plus qu'une noix

Et s'il fallait en porter d'autres

Que ce soit le mien ou le votre


Je le ferai, dans une indifférence

Qui n'aurait d'égale que ma bienséance

Je suis un monstre fait comme vous

Je suis une machine, un fou


Qui s'indiffère de vos préjugés

De vos paroles, de vos agissements

Je ne vis que pour l'été

Que pour bronzer sous les palmiers


Là où d'autres se terrent dans l'ombre

Je me révèle dans la lumière

Du soleil, ce frère

Qui transperce votre pénombre


Je suis un monstre qui occupe

Tout l'espace des dupes

Pour leur montrer ma luminescence

Et exécuter ma sentence.

[/SPR]


Monstre social - Partie II

[SPR]
Si tu crois que tu peux,

Toi, indigne et pauvre malheureux

Me contredire comme un pleutre

Je te le dis, reste neutre


Dans tes propos, ou sinon

Ma foudre sur toi s'abattra

Et advienne que pourra

Ne crois pas que mon renom


Est usurpé. Je suis un monstre social

Je brille dans le monde des hommes taris

Comme une étoile filante dans le ciel, la nuit

J'ai atteint le Saint Graal


Terrible présage pour tous ceux

Qui envient ma puissance, mais moi,

Je n'ai que faire de tout cela

Seule compte la beauté de mes yeux


Car à travers eux, s'inscrit

Tout l'histoire de ma vie

Et encore, ce n'est pas fini

Je grimpe à une hauteur infinie


Je ne peux pas retomber

J'aurais beau essayer

Le désir de vivre m'entraîne

Comme de magique rennes


Toujours plus haut, toujours plus loin

Qu'importe les souvenirs lointains

Je ne fais cas que du présent

Je l'enseignerai à mes enfants


Si j'en aurai. Je suis un monstre

Né dans les flammes brûlantes

D'un immense feu de joie : probantes

Flammes qui se rencontrent


Dans un ballet ahuri

Je suis le fruit de ceci

Un être immaculé

Un monstre né.

[/SPR]​



Ode aux chenilles​

[SPR]

J'entends dans la grottes illuminée,

Le cri des persanes acheminées


Le loup vient à moi et me dit :

Acajou noir ou sapin de nuit ?


Je préfère les thermomètres de pierre

Toute leur fantaisie me remémore la mer


Sur le pont aux dalles d'or

J'envie ceux qui jettent leurs sorts


Entre l'appétit du grand Tigre.

Je vois flou, et avec le sourire


J'attends impatiemment l'aube

Mais sans aucun bob


C'est avec le fil à retordre

Que je manie l'épée, et l'ordre


Qui m'est donné, m'enjoint

A ne pas croire à ta main


Il est sur le fleuve des jours

Où on se voit dans une tour


J'ajoute à cela le parmesan

Réjouissez-vous des radis d'antan​

[/SPR]


Outrecuidance

[SPR]
L'étreinte de son cœur

A touchée ma demeure

D'une pluie de bonheur

D'écoute et d'horreur


Coincé par son cadenas

Je l'entends de ses pas

Etrangler l'homme béat

Que je suis. Je suis l'appât


De ses gains et de sa fortune

Et sous la lumière de la Lune

J'aperçois cet arbre de prunes

Rares et belles comme les runes


Qui forgèrent l'esprit d'airain

Du chevalier du Rhin

Qui ne buvait point de vin

Qui rend l'esprit incertain


Sous l'hospice de cette nuit nouvelle

J'entends parler les hommes frêles

Ancêtres de la dure grêle

Descendants du dieu du miel.

[/SPR]


Récital​

[SPR]

C'est sur ce mur de pierres que je m'asseoie

C'est sur cette musique que je te vois

Toi, dieu des vivants, être immaculé

Je t'entends de ton néant, tu m'as touché

De ces vives couleurs, filles du ciel béni

C'est par les mots, que la terre prend vie

J'apprête les ressources du fier marchand

Qui se réveille au matin, sur l'air du temps

Il est des bagages inutiles à emmener

Lorsqu'on part en voyage aux îles de craie.

[/SPR]


Renard

[SPR]
Rusé comme un tenancier

Beau comme le reflet du bronze

Agile comme un bonze

Le renard est plein d'idées


Qui pourraient changer le monde

Mais il est trop discret

Quiconque l'a déjà rencontré

Sous la lumière blonde


De la Lune aux milles reflets

A vu dans ses yeux purs

Le rayon d'un savoir sûr

Que personne ne peut déchiffrer

[/SPR]


Saut éphémère

[SPR]
C'est mon intempérance

Qui fait mon arrogance

Mais ma velléité

Que je sois aimé


Au bord de ce mur

Plus rien ne semble dur

Il suffit d'un saut

Pour remplir mes maux


D'une substance de joie

Tout ce que je vois

Pendant cet instant

N'est plus comme avant


L'ivresse que procure

En sautant, l'air pur

Qui fouette votre visage

N'est rien face à l'image


De vos dieux pieds réceptionnant

Sur le dur sol de ciment

Votre fierté ragaillardie

Par votre agilité, pardi

[/SPR]


Sort bénin

[SPR]
Je n'y arrive pas

Ca sert à rien d'essayer

Je ne suis pas inspiré

Pourquoi rester là


A attendre un mot

Source de mes maux ?

Attente horrible, interminable

Qui fait de moi un minable


A rester coi sur ma feuille

Comme dans un cercueil

Les yeux perdus au loin

Dans un désir vain


De former ces vers

Pourtant si éphémères

Mais ils viennent malgré moi

Tiraillés par l'émoi


Fidèles à leur créateur

Ils remplissent de couleurs

Ces pages bénies

Par l'inspiration infinie

[/SPR]​


Thermomètre​

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Vivons d'éclairs, vivons de foudres

Vivons d'orages et de dés à coudre


Suivons de près l'odeur du rôti

Demandez à ceux qui l'ignorent, leurs avis


Rangeons nos armes dans nos besaces

Mélangeons des épices dans des tasses


En regardant de près ce poisson

Je regardai de loin cette ascension


Sursautant à l'abîme coloré

Sauvant ce petit être apeuré


Le flocon enhardit enfonce la porte

Il ne craint pas cette cohorte


L'espace qui sépare le fleuve

Laisse place à la poussière neuve​

[/SPR]


Un voyage​

[SPR]

C'est en rêvant de cette fleur

Que le parfum du jour suivit mon cœur

Flottant sur le désir de l'océan

Je suivis le cheminement du vent


Il m'emmena sur le sentir rosé

Et sur le rythme de l'air, m'invita à danser,

Sur ce refrain des paysages ensoleillés

Dans lesquels aucune proie n'est alarmée


C'est alors que la bise me prit sous son aile

Et volant au-delà des contrées, rempli de zèle

J'apprêtai les voiles d'un navire de nuages

Pour voguer, sur les monts du ciel et ses sciages.

[/SPR]​
 
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DeletedUser44469

Guest
Je sais pas si c'est moi qui prends trop mes textes au sérieux ou quoi, mais il y a trop de folie dans les tiens à mon goût, il t'arrive souvent de passer d'une chose à une autre, sans connexion, et parfois il ne m'arrive pas de trouver le lien entre les vers et le titre...

Moi, il me faut un sens, même dans le chaos ^^
 

DeletedUser51406

Guest
Le fait qu'il n'y ait pas de lien entre le texte et le titre est voulu.

En tout cas je prends note de ton avis, merci. :)
 

DeletedUser51406

Guest
Nouveau poème : La fleur de lotus.
 
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DeletedUser51406

Guest
Nouveau poème : La ficelle de la bise.
 
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DeletedUser51406

Guest
Nouveau poème : L'arbre fruitier.
 
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DeletedUser51406

Guest
Nouveaux poèmes : Le Cycle éternel ; Le beau parleur ; Le sable mouvant ; L'être sacré ; Outrecuidance.

N'hésitez pas à laisser un commentaire, qui me sera toujours utile pour la suite.
 
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DeletedUser46521

Guest
Je m'y connais pas du tout en poemes, mais je pense que pour ce vers :

La feuille qui virevolte

Dans un mouvement de révolte

Sème de nouvelles récoltes

Faites de fruits désinvoltes

T'avais presque fait un home run de rime en 4 son, mais pour la lettre en gras, t'a pas mis le son "v", ce que je trouve dommage, je sais pas si tu as cherché une solution...
 

DeletedUser51406

Guest
Tout d'abord je te remercie Bazinos pour ton commentaire.

Quand j'écris un poème, il m'arrive de caler longtemps pour trouver un rime adéquat, parfois une demi-heure, et j'avoue que j'ai eu du mal pour trouver les deux derniers rimes de cette strophe. C'est vrai qu'il aurait été meilleur que je continue sur ma lancée en -volte, mais c'est assez difficile quand le répertoire de rimes qu'offre le mot est restreint.

Une autre possibilité est d'aller chercher dans un manuel qui répertorie des rimes, mais je préfère me creuser la tête et trouver par moi-même le mot, c'est moins facile mais plus bénéfique.
 

DeletedUser51406

Guest
Nouveaux poèmes : La montagne sacrée ; D'homme à homme ; Ciel bleu

Je me suis amusé à un jeu de rimes dans ce poèmes, dites-moi ce que vous en pensez. J'ai inscrit en gras les mots en question :


Le ciel s'ouvre sur moi

Comme la gueule du boa

Qui avale sa proie

Fugitive comme moi.


Il remplie tout mon corps

Comme le lion dévore

Sa proie qui l'abhorre

De son âme sans corps


Il m'inonde d'espace

Comme le vol du rapace

Que rien ne dépasse

Dans l'immensité de l'espace


Aimant beaucoup jouer avec les mots, j'aimerai savoir si le concept est agréable à la lecture, ou simplement s'il vous plaît.
 

DeletedUser51406

Guest
Nouveau poème, un peu plus long : La Clé du mystère. N'hésitez pas à laisser un commentaire.
 

DeletedUser51406

Guest
Nouveaux poèmes : Saut éphémère et un poème plus sombre, puisque son thème est celui de la mort, il fallait bien que je passe par là : Baal ou La mort. N'hésitez pas à laisser un commentaire.
 

DeletedUser51406

Guest
Nouveaux poèmes : Sort bénin, plutôt sarcastique comme vous le remarquerez, et La route du destin.
 

DeletedUser44469

Guest
Ce qui me plait dans tes nouveaux poèmes est que tu sembles avoir pris en compte ma remarque sur le sens, la logique de tes écrits : là je comprends bien le lien entre les vers et même avec le titre :)

Du coup, ça me plait bien mieux ^^

J'ai l'impression quand même que ça manque de musicalité hors les rimes, mais c'est peut-être juste moi, juste une impression :)
 
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DeletedUser51406

Guest
Ce qui me plait dans tes nouveaux poèmes est que tu sembles avoir pris en compte ma remarque sur le sens, la logique de tes écrits : là je comprends bien le lien entre les vers et même avec le titre :)

Du coup, ça me plait bien mieux ^^

Je suis content de te l'entendre dire.

J'ai l'impression quand même que ça manque de musicalité hors les rimes, mais c'est peut-être juste moi, juste une impression :)

Peut-être devrais-je moins me focaliser sur les rimes pour prendre plus en compte l'essence du texte, en effet.
 

DeletedUser51406

Guest
Ajouts : La roue de la fortune, Face au destin, Les Sombres Loups (commande).
 
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