DeletedUser51406
Guest
Baal ou La mort
[SPR]
La mort comme un instant
Comme un coup de vent
Des plus virulent
S'empare des enfants
Sans âge derrière eux
L'appétit d'un être heureux
Se termine tel un conte malheureux
Dans le ciel ténébreux
Une flèche de feu, traverse
L'étendue d'un horizon d'averses
S'implante dans un toit et berce
D'un chant de flammes et de promesses
Que la mort sur son cheval
Viendra ici au bal
Danser au rythme des râles
Des victimes de Baal
Témoin des scènes horribles
Dont il choisit les cibles
Désacralisateur de la Bible
Et de ses principes risibles
Commanditaire de sa fille
La mort, vêtue de guenilles,
Dont les yeux jamais ne sourcillent
Exorbités devant les vies qu'elle pille
[/SPR]
Ciel bleu
[SPR]
Le ciel s'ouvre sur moi
Comme la gueule du boa
Qui avale sa proie
Fugitive comme moi.
Il remplie tout mon corps
Comme le lion dévore
Sa proie qui l'abhorre
De son âme sans corps
Il m'inonde d'espace
Comme le vol du rapace
Que rien ne dépasse
Dans l'immensité de l'espace
[/SPR]
Cosmos
[SPR]
Au-delà des étoiles
Je jette les voiles
Dans l'univers lointain
Je prends mon chemin
J'entends les astres chanter
Je vois les comètes
Et leur queue embrasée
Et toutes les planètes
S'étalent autour de moi
Mon esprit s'élève
A l'époque d'Eve
Quelque part dans l'au-delà
[/SPR]
[SPR]
Au-delà des étoiles
Je jette les voiles
Dans l'univers lointain
Je prends mon chemin
J'entends les astres chanter
Je vois les comètes
Et leur queue embrasée
Et toutes les planètes
S'étalent autour de moi
Mon esprit s'élève
A l'époque d'Eve
Quelque part dans l'au-delà
[/SPR]
D'homme à homme
[SPR]
C'est avec cette lourde massue
Sur mon épaule, que je salue
Toute personne s'offrant à ma vue.
Gambadant dans chaque rue
Le regard fier et soutenu
Visitant chaque avenue
D'une vitesse accrue
Par un esprit féru
De découvertes impromptues
Merveilleuses et saugrenues
Je cherche une âme éperdue
Qui puisse me rendre mon salut
[/SPR]
Douce dérision
[SPR]
Douceur écarlate, flagrance de jade
Robe de nuit, épique ballade
Sur les jours nouveaux, je règne
D'une main de frêne et d'ébène
Il existe, sur le monde des paladins
De nombreuses rimes aux vers innocents
Nos villes sont peuplées de citadins
Aux visages serrés et dignes de rien
Dans nos poches nous fourrons nos êtres
Qui ne demandent qu'à réapparaître
Sur le rythme artistique de nos aïeux
N'ayant aucune préférence pour les œufs
[/SPR]
Espoir
[SPR]
La lueur qui s'abîme
Dans l'éternelle nuit
M'offre un dernier appui
Avant que de mes crimes
Je n'expie le pêché
C'est le dernier instant
Avant l'arrivée du néant
Pourtant c'est ma volonté
Qui en ce sombre lieu
M'ouvre la porte de la vie
Et trace le chemin de sortie
Vers l'Olympe des dieux.
[/SPR]
Face au destin
[SPR]
Né pour combattre
Ou né pour mourir :
Lequel choisir ?
J'ai beau débattre
Entre les deux
Je finis toujours
En tout lieu
A chaque jour
Par repousser le destin
Attaché à chaque humain
Je combats la mort
Et son mauvais sort
[/SPR]
[SPR]
La lueur qui s'abîme
Dans l'éternelle nuit
M'offre un dernier appui
Avant que de mes crimes
Je n'expie le pêché
C'est le dernier instant
Avant l'arrivée du néant
Pourtant c'est ma volonté
Qui en ce sombre lieu
M'ouvre la porte de la vie
Et trace le chemin de sortie
Vers l'Olympe des dieux.
[/SPR]
Face au destin
[SPR]
Né pour combattre
Ou né pour mourir :
Lequel choisir ?
J'ai beau débattre
Entre les deux
Je finis toujours
En tout lieu
A chaque jour
Par repousser le destin
Attaché à chaque humain
Je combats la mort
Et son mauvais sort
[/SPR]
La Clé du mystère
[SPR]
Le plaisir d'un mot
A la surface de l'eau
Caressant dans son étau
A la manière d'un oiseau
Planant à la limite séparant
Le ciel bleu de l'étang
Où vont les grenouilles croassant
Des bribes de chants d'antan
Sous l'eau j'aperçois
Un homme qui se noie
Dans ses rêves béats
Sorte de cadenas
Dont il ne peut se défaire
Qu'avec la Clé du mystère
Cachée dans les parterres
D'un beau jardin, fleur sincère
Qui se son parfum guérit
Le plus vieux des érudits
De tout son savoir infini
Source de malheur et d'ennui
[/SPR]
La ficelle de la bise
[SPR]
Eau de vie, litige sans fin
Plume d'amour et bois d'écrin
Valeur sûre, fouet d'antan, douce couleur
Qui, le long des atours de mon cœur
Fleurit, comme une pensée vagabonde
Comme la terre s'illumine : plein d'ondes
Traversent les bois dorés, sous le couvert
D'un châle transparent, d'un monde de verre
Signe suffisant, chemin verdoyant, de glace
Est le trône sur lequel repose l'aumône
Tout ce qu'on y trouve, c'est ce qu'on prône
Les animaux se précipitent d'un air cocasse
A l'orée du bois, comme un chemin vert.
[/SPR]
La fleur de lotus
[SPR]
Si je devais faire un poème sans rimes,
Je le ferai, assis sur la plus haute des cimes
L'âme baignant sous les rayons du soleil
Devant moi, un bol rempli de groseilles
Si je devais faire un poème sans plume,
Je le ferai, sans aucune amertume
Si je devais faire un poème sans mots
Je le ferai, tout en jouant au tarot
Si je devais chanter sans émettre un son,
Je le ferai, en jouant de mon accordéon
Si je devais danser sans bouger d'un pas,
Je le ferai, en équilibre sur mes bras
[/SPR]
La montagne sacrée
[SPR]
Le vent qui se lève
Sur cette contrée de rêves
Me rappelle Genève
Et cet arbre de sève
Isolé tout au sommet
De la montagne dorée
Brûlante sous le soleil d'été
D'un grand feu de gaieté
Réchauffant les villages alentours
D'une chaleur aux atours
D'une cape de velours
Illuminée par le jour
[/SPR]
La mort (commande)
[SPR]
Belle comme le jour, ardente comme la nuit,
Source de mystères, de bonheur et d'envie
Guide du temps, du savoir et chantre d'antan
Fille du soleil, essence du vent, enfant de géant
La mort ne s'encombre pas de tant d'attraits
Personne ne la touche, personne ne la voit ni ne la connaît
Elle ne s'encombre d'aucune qualité, et sa simplicité
Est son seul défaut. Chez elle, aucune pitié
La mort est palpable, comme la douce lumière du soleil
Et comme le fantôme de l'âme égarée, elle est invisible
Au regard d'autrui. Elle ne choisit pas ses cibles
Mais elles-mêmes viennent à elle. La mort sommeille
Et quand elle se réveille, elle ferme les yeux
Sur les horreurs du passé. Chez elle, l'avenir
Est certain, les souvenirs sont lointains, et ceux
Qui la sentent venir, perçoivent son rire.
[/SPR]
[SPR]
Le vent qui se lève
Sur cette contrée de rêves
Me rappelle Genève
Et cet arbre de sève
Isolé tout au sommet
De la montagne dorée
Brûlante sous le soleil d'été
D'un grand feu de gaieté
Réchauffant les villages alentours
D'une chaleur aux atours
D'une cape de velours
Illuminée par le jour
[/SPR]
La mort (commande)
[SPR]
Belle comme le jour, ardente comme la nuit,
Source de mystères, de bonheur et d'envie
Guide du temps, du savoir et chantre d'antan
Fille du soleil, essence du vent, enfant de géant
La mort ne s'encombre pas de tant d'attraits
Personne ne la touche, personne ne la voit ni ne la connaît
Elle ne s'encombre d'aucune qualité, et sa simplicité
Est son seul défaut. Chez elle, aucune pitié
La mort est palpable, comme la douce lumière du soleil
Et comme le fantôme de l'âme égarée, elle est invisible
Au regard d'autrui. Elle ne choisit pas ses cibles
Mais elles-mêmes viennent à elle. La mort sommeille
Et quand elle se réveille, elle ferme les yeux
Sur les horreurs du passé. Chez elle, l'avenir
Est certain, les souvenirs sont lointains, et ceux
Qui la sentent venir, perçoivent son rire.
[/SPR]
La Perse
[SPR]
Sous le soleil de Perse,
J'aperçus cette dame
Qui, en touchant mon âme
M'a inondé d'une averse
De fruits ; j'ai préféré l'ananas
Qui me rappelle les Bahamas
Et les belles forêts d'Ecosse.
Ah ! Perse, toute ta force
Fait la mienne, un jour
Tu habilleras le monde de velours
Au temps jadis de ta gloire
A tout homme tu faisais croire
A l'impossible ; même les Dieux
Souverains des éternels cieux
Éprouvaient un certain respect
A voir du ciel tes cités s'ériger.
Toi qui, sans aucune peur
Toi qui, de tout ton cœur
Ô, Perse ! avait légitime autorité
Sur les mécréants et les freluquets
Je t'aime ! Oui, sur mon amour
Se fonde ce poème, et ce velours
Dont un jour tu nous habilleras
A travers moi, il resplendira
Perse, si tu voyais
Aujourd'hui, combien de déchets
Jonchent ton sol sacré
Tu serais sûrement attristée
Mais n'aie crainte, belle,
Les habitants des Terres-Nouvelles
Sauront te rendre justice
De cet infinité de vices
Pays d'Eldorado, de merveilles
Sais-tu que les corneilles
Me parlent de ta gloire ?
Je n'ai peine à les croire
Ta sublime force, ta vigueur
Divine, sont gages de vérité
De tout honneur tu es attitrée
Chez toi aucune rancœur
Le jour comme la nuit
Je vogue, au-delà des étoiles
Et de là-bas, j'écris
Ces vers introduisant ce bal.
Venez, ma chère, et valsons.
L'arbre fruitier
[SPR]
L'arbre fruitier des Monts Venteux
Engendrait des fruits au goût onctueux
En comparaison des nôtres au goût plantureux
Même l'ananas et la mangue lui font ses adieux
Cet arbre était d'une hauteur incommensurable
Mais il était aussi d'une beauté impalpable
On aurait dit un obélisque dans un désert de sable
Sa majesté faisait l'objet de toutes les fables
Ses feuilles étaient plus nombreuses que les hommes
Qui en ce temps faisaient mille fois notre somme
Son histoire fabuleuse remplissait plusieurs tomes
Son aspect pouvait prendre plusieurs formes
Depuis la nuit des temps il reste un mystère
Invisible sous la lumière blafarde des réverbères
Visible aux yeux des héros et dans l'immensité de l'univers
Sa renommée enjouait tous les hommes de concert
Engendrait des fruits au goût onctueux
En comparaison des nôtres au goût plantureux
Même l'ananas et la mangue lui font ses adieux
Cet arbre était d'une hauteur incommensurable
Mais il était aussi d'une beauté impalpable
On aurait dit un obélisque dans un désert de sable
Sa majesté faisait l'objet de toutes les fables
Ses feuilles étaient plus nombreuses que les hommes
Qui en ce temps faisaient mille fois notre somme
Son histoire fabuleuse remplissait plusieurs tomes
Son aspect pouvait prendre plusieurs formes
Depuis la nuit des temps il reste un mystère
Invisible sous la lumière blafarde des réverbères
Visible aux yeux des héros et dans l'immensité de l'univers
Sa renommée enjouait tous les hommes de concert
[/SPR]
La roue de la fortune
[SPR]
La roue de la fortune
Est un jeu de hasard
Dans lequel l'infortune
N'est pas de tout hasard
La chance y fait bonne figure
A toujours une valeur sûre
On y trouve son bonheur
Avec toutes ses saveurs
L'espoir est remplacé
A chaque soir
Par la joie d'une victoire
A chaque lancer
[/SPR]
La route du destin
[SPR]
Ensemble parcourons cette route
Ma cœur est la voûte
De mon ouvrage céleste
On ne fait pas de reste
Mon épaule me soutient
C'est elle le maintient
De tout ce que je suis
De tout ce que je vis
Mes jambes me portent
Et mes bras s'envolent
Survolant chaque porte
Barrant mes désirs fols
[/SPR]
Le beau parleur
[SPR]
Ce regard lointain
Dans ce paysage serein
Signe du destin
Touché par ma main
L'au-delà des merveilles
Cette lueur du soleil
Horizon sans pareille
De couleur vermeille
Riche de son savoir
Palabre dans un bar
Détectant les sonars
Signe de l'art
[/SPR]
Le Cycle éternel
[SPR]
Sur l'air du temps
Traversant les océans
Remplis de navires de pierres
Précieuses, flotte la rivière
L'oiseau s'envole, se pose
Sur la cime de l'Osmose
Parcourant l'étendue lointaine
La tigresse devient reine
De son vol sempiternel
L'aigle plus mordant que le gel
Renverse la feuille tombante
Et de ses ailes foudroyantes
Remplie le ciel.
[/SPR]
Le Dieu guerrier
[SPR]
La roue de la fortune
Est un jeu de hasard
Dans lequel l'infortune
N'est pas de tout hasard
La chance y fait bonne figure
A toujours une valeur sûre
On y trouve son bonheur
Avec toutes ses saveurs
L'espoir est remplacé
A chaque soir
Par la joie d'une victoire
A chaque lancer
[/SPR]
La route du destin
[SPR]
Ensemble parcourons cette route
Ma cœur est la voûte
De mon ouvrage céleste
On ne fait pas de reste
Mon épaule me soutient
C'est elle le maintient
De tout ce que je suis
De tout ce que je vis
Mes jambes me portent
Et mes bras s'envolent
Survolant chaque porte
Barrant mes désirs fols
[/SPR]
Le beau parleur
[SPR]
Ce regard lointain
Dans ce paysage serein
Signe du destin
Touché par ma main
L'au-delà des merveilles
Cette lueur du soleil
Horizon sans pareille
De couleur vermeille
Riche de son savoir
Palabre dans un bar
Détectant les sonars
Signe de l'art
[/SPR]
Le château d'or
[SPR]
Ses murs sont flamboyants
Son étendue est immense
Comme le soleil levant
Comme une étoile qui danse
Son portail est l'entrée
D'un conte de fées
Le château d'or se déploie
Sous le ciel crétois
Il n'est visible
Qu'aux cœurs purs
Il est invisible
Aux âmes parjures
Sa beauté émerveille
Chaque être humain
Sa splendeur éveille
Un attrait divin
Qui nous pousse à lui
Au château d'or
Lieu dont on sort
Rempli de merci
[/SPR]
[SPR]
Ses murs sont flamboyants
Son étendue est immense
Comme le soleil levant
Comme une étoile qui danse
Son portail est l'entrée
D'un conte de fées
Le château d'or se déploie
Sous le ciel crétois
Il n'est visible
Qu'aux cœurs purs
Il est invisible
Aux âmes parjures
Sa beauté émerveille
Chaque être humain
Sa splendeur éveille
Un attrait divin
Qui nous pousse à lui
Au château d'or
Lieu dont on sort
Rempli de merci
[/SPR]
Le Cycle éternel
[SPR]
Sur l'air du temps
Traversant les océans
Remplis de navires de pierres
Précieuses, flotte la rivière
L'oiseau s'envole, se pose
Sur la cime de l'Osmose
Parcourant l'étendue lointaine
La tigresse devient reine
De son vol sempiternel
L'aigle plus mordant que le gel
Renverse la feuille tombante
Et de ses ailes foudroyantes
Remplie le ciel.
[/SPR]
Le Dieu guerrier
[SPR]
C'est au son des tambourins
Que je levai cette coupe de vin
Le dieu sur le champ de bataille
A qui personne n'arrive à la taille
Remportait toutes les victoires
Éteignait toute lueur d'espoir
Aucun héros ne put combattre
Cet être immortel né pour se battre
Une fois un combat fini
Il s'envolait vers le ciel infini
Ses préoccupations étaient mystérieuses
On racontait, qu'il était d'humeur rieuse
Au combat, et que de ses adversaires
Il buvait avidement le sang, sans prières
Pour assurer leurs vies dans l'au-delà.
Que je levai cette coupe de vin
Le dieu sur le champ de bataille
A qui personne n'arrive à la taille
Remportait toutes les victoires
Éteignait toute lueur d'espoir
Aucun héros ne put combattre
Cet être immortel né pour se battre
Une fois un combat fini
Il s'envolait vers le ciel infini
Ses préoccupations étaient mystérieuses
On racontait, qu'il était d'humeur rieuse
Au combat, et que de ses adversaires
Il buvait avidement le sang, sans prières
Pour assurer leurs vies dans l'au-delà.
[/SPR]
Le sable mouvant
[SPR]
Ô sable mouvant
Indomptable océan
Vengeur du temps
Masque de sang
Je ne peux t'embrasser
Car c'est mort assurée
Mais je peux te parler
Espérer te toucher
Pour que ton sable cruel
Un jour, se mue en miel
Qui remplisse le ciel
D'une saveur éternelle
Eternelle comme le jour
Blafarde comme la nuit
Lumineuse comme l'atour
D'un cœur endormit.
Les Sombres Loups (commande)
[SPR]
Un loup qui a faim
Est rempli de dédain
Pour toutes ses proies
Quelles qu'elles soient
Un soir dans les bois
Il vous surprend par derrière
Vous aurez beau crier aux abois
Ou faire votre prière
Vous n'en aurez pas le temps
Face à lui tout ce qui vous attend
C'est la souffrance face à la mort
C'est la fatalité du sort
Un loup dans la nuit
C'est une fourmi dans les bois
De son pelage gris
Personne ne le voit
Voici la meute, voici la horde
Les Sombres Loups règneront
Sur ce monde sèmeront la discorde
Tout ce que nous créons
Est fait de chair et de sang
Nous prendrons les devants
Ferons de ce monde des vivants
La psychose des enfants
[/SPR]
L'être sacré
[SPR]
L'euphorie me fait dire
Que les cordes de ma lyre
Remplissent l'espace de plaisir
Font naître le désir
Du son qu'elles émettent
Auquel chacun se prête
Dans son désir de fête
D'amour et de conquêtes
Sur ce festin de louanges
Je m'élève tel un ange
Au-dehors la mésange
Sur le toit de ma grange
Chante à bec perdu.
[/SPR]
L'inconnu
[SPR]
Un loup qui a faim
Est rempli de dédain
Pour toutes ses proies
Quelles qu'elles soient
Un soir dans les bois
Il vous surprend par derrière
Vous aurez beau crier aux abois
Ou faire votre prière
Vous n'en aurez pas le temps
Face à lui tout ce qui vous attend
C'est la souffrance face à la mort
C'est la fatalité du sort
Un loup dans la nuit
C'est une fourmi dans les bois
De son pelage gris
Personne ne le voit
Voici la meute, voici la horde
Les Sombres Loups règneront
Sur ce monde sèmeront la discorde
Tout ce que nous créons
Est fait de chair et de sang
Nous prendrons les devants
Ferons de ce monde des vivants
La psychose des enfants
[/SPR]
L'être sacré
[SPR]
L'euphorie me fait dire
Que les cordes de ma lyre
Remplissent l'espace de plaisir
Font naître le désir
Du son qu'elles émettent
Auquel chacun se prête
Dans son désir de fête
D'amour et de conquêtes
Sur ce festin de louanges
Je m'élève tel un ange
Au-dehors la mésange
Sur le toit de ma grange
Chante à bec perdu.
[/SPR]
L'inconnu
[SPR]
C'est dans ce désert
Que je vis passer l'éclair
D'un nouvel arrivant.
J'allais donc en avant
De cet inconnu, cet être.
Je me cachai derrière un hêtre
Je l'observai, le regardai
J'examinai son arrivée
Quelle ne fut pas ma surprise
Quelle ne fut pas ma bêtise
Quand je sortis de ma cachette
Pour aller à lui. J'en vint au fait
En lui demandant son nom
Il me trouva d'un bel aplomb
Et me dit très poliment
Que je devrais exercer le chant.
[/SPR]
L’Œil de la résurrection
[SPR]
La feuille qui virevolte
Dans un mouvement de révolte
Sème de nouvelles récoltes
Faites de fruits désinvoltes
L'arbre où est cette feuille
Ne connaît pas le deuil
De sa feuille ; qu'il le veuille
Ou non, chaque printemps, l’œil
De la résurrection ressuscite
De son regard plébiscite
Cette feuille, qui suscite
L'admiration par son mérite
[/SPR]
Ode aux chenilles
[SPR]
La feuille qui virevolte
Dans un mouvement de révolte
Sème de nouvelles récoltes
Faites de fruits désinvoltes
L'arbre où est cette feuille
Ne connaît pas le deuil
De sa feuille ; qu'il le veuille
Ou non, chaque printemps, l’œil
De la résurrection ressuscite
De son regard plébiscite
Cette feuille, qui suscite
L'admiration par son mérite
[/SPR]
Monstre social - Partie I
[SPR]
Tu me vois comme un homme
Un être banal, un esprit commun
Mais je suis un monstre, sans lien
Avec le fruit de cette somme
Qu'on nomme l'espèce humaine
Ma vie est très incertaine
N'en déplaise à tous ceux
Qui vivent la leur bienheureux
Je suis un monstre assoiffé
De rencontres et de défis
Car jamais je ne faillis
Rien ni personne ne peut m'arrêter
Je détruis tous les symboles
J'écrase toutes les idoles
Je virevolte dans l'univers
Et comme une énorme serre
J'agrippe tout ce qui passe
Au travers de ma place
Je ne fais pas de restes
Ma vie est un lest
Que j'ai appris à porter
Jamais je ne le couperai
Pour rien au monde, tu m'entends
Contre tous les trésors de l'océan
Je ne me détacherai de ce poids
Qui ne pèse pas plus qu'une noix
Et s'il fallait en porter d'autres
Que ce soit le mien ou le votre
Je le ferai, dans une indifférence
Qui n'aurait d'égale que ma bienséance
Je suis un monstre fait comme vous
Je suis une machine, un fou
Qui s'indiffère de vos préjugés
De vos paroles, de vos agissements
Je ne vis que pour l'été
Que pour bronzer sous les palmiers
Là où d'autres se terrent dans l'ombre
Je me révèle dans la lumière
Du soleil, ce frère
Qui transperce votre pénombre
Je suis un monstre qui occupe
Tout l'espace des dupes
Pour leur montrer ma luminescence
Et exécuter ma sentence.
[/SPR]
Monstre social - Partie II
[SPR]
Si tu crois que tu peux,
Toi, indigne et pauvre malheureux
Me contredire comme un pleutre
Je te le dis, reste neutre
Dans tes propos, ou sinon
Ma foudre sur toi s'abattra
Et advienne que pourra
Ne crois pas que mon renom
Est usurpé. Je suis un monstre social
Je brille dans le monde des hommes taris
Comme une étoile filante dans le ciel, la nuit
J'ai atteint le Saint Graal
Terrible présage pour tous ceux
Qui envient ma puissance, mais moi,
Je n'ai que faire de tout cela
Seule compte la beauté de mes yeux
Car à travers eux, s'inscrit
Tout l'histoire de ma vie
Et encore, ce n'est pas fini
Je grimpe à une hauteur infinie
Je ne peux pas retomber
J'aurais beau essayer
Le désir de vivre m'entraîne
Comme de magique rennes
Toujours plus haut, toujours plus loin
Qu'importe les souvenirs lointains
Je ne fais cas que du présent
Je l'enseignerai à mes enfants
Si j'en aurai. Je suis un monstre
Né dans les flammes brûlantes
D'un immense feu de joie : probantes
Flammes qui se rencontrent
Dans un ballet ahuri
Je suis le fruit de ceci
Un être immaculé
Un monstre né.
[/SPR]
[SPR]
Tu me vois comme un homme
Un être banal, un esprit commun
Mais je suis un monstre, sans lien
Avec le fruit de cette somme
Qu'on nomme l'espèce humaine
Ma vie est très incertaine
N'en déplaise à tous ceux
Qui vivent la leur bienheureux
Je suis un monstre assoiffé
De rencontres et de défis
Car jamais je ne faillis
Rien ni personne ne peut m'arrêter
Je détruis tous les symboles
J'écrase toutes les idoles
Je virevolte dans l'univers
Et comme une énorme serre
J'agrippe tout ce qui passe
Au travers de ma place
Je ne fais pas de restes
Ma vie est un lest
Que j'ai appris à porter
Jamais je ne le couperai
Pour rien au monde, tu m'entends
Contre tous les trésors de l'océan
Je ne me détacherai de ce poids
Qui ne pèse pas plus qu'une noix
Et s'il fallait en porter d'autres
Que ce soit le mien ou le votre
Je le ferai, dans une indifférence
Qui n'aurait d'égale que ma bienséance
Je suis un monstre fait comme vous
Je suis une machine, un fou
Qui s'indiffère de vos préjugés
De vos paroles, de vos agissements
Je ne vis que pour l'été
Que pour bronzer sous les palmiers
Là où d'autres se terrent dans l'ombre
Je me révèle dans la lumière
Du soleil, ce frère
Qui transperce votre pénombre
Je suis un monstre qui occupe
Tout l'espace des dupes
Pour leur montrer ma luminescence
Et exécuter ma sentence.
[/SPR]
Monstre social - Partie II
[SPR]
Si tu crois que tu peux,
Toi, indigne et pauvre malheureux
Me contredire comme un pleutre
Je te le dis, reste neutre
Dans tes propos, ou sinon
Ma foudre sur toi s'abattra
Et advienne que pourra
Ne crois pas que mon renom
Est usurpé. Je suis un monstre social
Je brille dans le monde des hommes taris
Comme une étoile filante dans le ciel, la nuit
J'ai atteint le Saint Graal
Terrible présage pour tous ceux
Qui envient ma puissance, mais moi,
Je n'ai que faire de tout cela
Seule compte la beauté de mes yeux
Car à travers eux, s'inscrit
Tout l'histoire de ma vie
Et encore, ce n'est pas fini
Je grimpe à une hauteur infinie
Je ne peux pas retomber
J'aurais beau essayer
Le désir de vivre m'entraîne
Comme de magique rennes
Toujours plus haut, toujours plus loin
Qu'importe les souvenirs lointains
Je ne fais cas que du présent
Je l'enseignerai à mes enfants
Si j'en aurai. Je suis un monstre
Né dans les flammes brûlantes
D'un immense feu de joie : probantes
Flammes qui se rencontrent
Dans un ballet ahuri
Je suis le fruit de ceci
Un être immaculé
Un monstre né.
[/SPR]
Ode aux chenilles
[SPR]
J'entends dans la grottes illuminée,
Le cri des persanes acheminées
Le loup vient à moi et me dit :
Acajou noir ou sapin de nuit ?
Je préfère les thermomètres de pierre
Toute leur fantaisie me remémore la mer
Sur le pont aux dalles d'or
J'envie ceux qui jettent leurs sorts
Entre l'appétit du grand Tigre.
Je vois flou, et avec le sourire
J'attends impatiemment l'aube
Mais sans aucun bob
C'est avec le fil à retordre
Que je manie l'épée, et l'ordre
Qui m'est donné, m'enjoint
A ne pas croire à ta main
Il est sur le fleuve des jours
Où on se voit dans une tour
J'ajoute à cela le parmesan
Réjouissez-vous des radis d'antan
[/SPR]
Outrecuidance
[SPR]
L'étreinte de son cœur
A touchée ma demeure
D'une pluie de bonheur
D'écoute et d'horreur
Coincé par son cadenas
Je l'entends de ses pas
Etrangler l'homme béat
Que je suis. Je suis l'appât
De ses gains et de sa fortune
Et sous la lumière de la Lune
J'aperçois cet arbre de prunes
Rares et belles comme les runes
Qui forgèrent l'esprit d'airain
Du chevalier du Rhin
Qui ne buvait point de vin
Qui rend l'esprit incertain
Sous l'hospice de cette nuit nouvelle
J'entends parler les hommes frêles
Ancêtres de la dure grêle
Descendants du dieu du miel.
[/SPR]
Récital
[SPR]
L'étreinte de son cœur
A touchée ma demeure
D'une pluie de bonheur
D'écoute et d'horreur
Coincé par son cadenas
Je l'entends de ses pas
Etrangler l'homme béat
Que je suis. Je suis l'appât
De ses gains et de sa fortune
Et sous la lumière de la Lune
J'aperçois cet arbre de prunes
Rares et belles comme les runes
Qui forgèrent l'esprit d'airain
Du chevalier du Rhin
Qui ne buvait point de vin
Qui rend l'esprit incertain
Sous l'hospice de cette nuit nouvelle
J'entends parler les hommes frêles
Ancêtres de la dure grêle
Descendants du dieu du miel.
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Récital
[SPR]
C'est sur ce mur de pierres que je m'asseoie
C'est sur cette musique que je te vois
Toi, dieu des vivants, être immaculé
Je t'entends de ton néant, tu m'as touché
De ces vives couleurs, filles du ciel béni
C'est par les mots, que la terre prend vie
J'apprête les ressources du fier marchand
Qui se réveille au matin, sur l'air du temps
Il est des bagages inutiles à emmener
Lorsqu'on part en voyage aux îles de craie.
Renard
[SPR]
Rusé comme un tenancier
Beau comme le reflet du bronze
Agile comme un bonze
Le renard est plein d'idées
Qui pourraient changer le monde
Mais il est trop discret
Quiconque l'a déjà rencontré
Sous la lumière blonde
De la Lune aux milles reflets
A vu dans ses yeux purs
Le rayon d'un savoir sûr
Que personne ne peut déchiffrer
[/SPR]
Saut éphémère
[SPR]
C'est mon intempérance
Qui fait mon arrogance
Mais ma velléité
Que je sois aimé
Au bord de ce mur
Plus rien ne semble dur
Il suffit d'un saut
Pour remplir mes maux
D'une substance de joie
Tout ce que je vois
Pendant cet instant
N'est plus comme avant
L'ivresse que procure
En sautant, l'air pur
Qui fouette votre visage
N'est rien face à l'image
De vos dieux pieds réceptionnant
Sur le dur sol de ciment
Votre fierté ragaillardie
Par votre agilité, pardi
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Thermomètre
[SPR]
Rusé comme un tenancier
Beau comme le reflet du bronze
Agile comme un bonze
Le renard est plein d'idées
Qui pourraient changer le monde
Mais il est trop discret
Quiconque l'a déjà rencontré
Sous la lumière blonde
De la Lune aux milles reflets
A vu dans ses yeux purs
Le rayon d'un savoir sûr
Que personne ne peut déchiffrer
[/SPR]
Saut éphémère
[SPR]
C'est mon intempérance
Qui fait mon arrogance
Mais ma velléité
Que je sois aimé
Au bord de ce mur
Plus rien ne semble dur
Il suffit d'un saut
Pour remplir mes maux
D'une substance de joie
Tout ce que je vois
Pendant cet instant
N'est plus comme avant
L'ivresse que procure
En sautant, l'air pur
Qui fouette votre visage
N'est rien face à l'image
De vos dieux pieds réceptionnant
Sur le dur sol de ciment
Votre fierté ragaillardie
Par votre agilité, pardi
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Sort bénin
[SPR]
Je n'y arrive pas
Ca sert à rien d'essayer
Je ne suis pas inspiré
Pourquoi rester là
A attendre un mot
Source de mes maux ?
Attente horrible, interminable
Qui fait de moi un minable
A rester coi sur ma feuille
Comme dans un cercueil
Les yeux perdus au loin
Dans un désir vain
De former ces vers
Pourtant si éphémères
Mais ils viennent malgré moi
Tiraillés par l'émoi
Fidèles à leur créateur
Ils remplissent de couleurs
Ces pages bénies
Par l'inspiration infinie
[/SPR]
[SPR]
Je n'y arrive pas
Ca sert à rien d'essayer
Je ne suis pas inspiré
Pourquoi rester là
A attendre un mot
Source de mes maux ?
Attente horrible, interminable
Qui fait de moi un minable
A rester coi sur ma feuille
Comme dans un cercueil
Les yeux perdus au loin
Dans un désir vain
De former ces vers
Pourtant si éphémères
Mais ils viennent malgré moi
Tiraillés par l'émoi
Fidèles à leur créateur
Ils remplissent de couleurs
Ces pages bénies
Par l'inspiration infinie
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Thermomètre
[SPR]
Vivons d'éclairs, vivons de foudres
Vivons d'orages et de dés à coudre
Suivons de près l'odeur du rôti
Demandez à ceux qui l'ignorent, leurs avis
Rangeons nos armes dans nos besaces
Mélangeons des épices dans des tasses
En regardant de près ce poisson
Je regardai de loin cette ascension
Sursautant à l'abîme coloré
Sauvant ce petit être apeuré
Le flocon enhardit enfonce la porte
Il ne craint pas cette cohorte
L'espace qui sépare le fleuve
Laisse place à la poussière neuve
Vivons d'orages et de dés à coudre
Suivons de près l'odeur du rôti
Demandez à ceux qui l'ignorent, leurs avis
Rangeons nos armes dans nos besaces
Mélangeons des épices dans des tasses
En regardant de près ce poisson
Je regardai de loin cette ascension
Sursautant à l'abîme coloré
Sauvant ce petit être apeuré
Le flocon enhardit enfonce la porte
Il ne craint pas cette cohorte
L'espace qui sépare le fleuve
Laisse place à la poussière neuve
[/SPR]
Un voyage
[SPR]
C'est en rêvant de cette fleur
Que le parfum du jour suivit mon cœur
Flottant sur le désir de l'océan
Je suivis le cheminement du vent
Il m'emmena sur le sentir rosé
Et sur le rythme de l'air, m'invita à danser,
Sur ce refrain des paysages ensoleillés
Dans lesquels aucune proie n'est alarmée
C'est alors que la bise me prit sous son aile
Et volant au-delà des contrées, rempli de zèle
J'apprêtai les voiles d'un navire de nuages
Pour voguer, sur les monts du ciel et ses sciages.
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