les "ratés" du concours d'octobre

  • Auteur de la discussion besuf
  • Date de début
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
De rien ;) c'était un plaisir [et un bon moyen de me distraire de la Consolatio ad matrem de Sénèque, qui commence sérieusement à me rendre chèvre O__o]
 

DeletedUser

Guest
Raté.

Je vous fait part de mon texte qui n'a pas été selectionné car apparemment il y avait 752 caractères. Dommage, mon word m'affichais et m'affiche toujours 749.
J'aurais du prévoir plus large, enfin bon.
Hésitez pas à le lire.


Phase de réveil, je ne mets plus un pied dehors, je vis en ermite cloitré dans mon petit studio à l’odeur de steak tartare. Quelqu’un gratte à la porte.
J’ouvre, personne. Je baisse la tête, un oiseau. Une lettre accrochée à la patte, il semble me craindre, je l’attrape délicatement.
Surement l’œuvre d’un colombophile…
Je la détache de sa petite patte, il s’envole. J’ouvre, premier coup d’œil, il ne s’agit pas d’une lettre de mort, mais une d’amour. Bizarre, personne ne m’a jamais aimé. Un cri strident, je lève la tête, l’oiseau tué par la bruyante machine du voisin. Je lis, écriture grossière et sale :
« Escalader fenêtre, vous regarder, chanter, rougir, amour inexprimé, je vous aime… d’en haut »
Un petit corps, une larme, un premier amour…
 

DeletedUser2461

Guest
C'est une belle histoire, tragique pour le messager :)

Je pense que l'ambiance d'une vie de solitude est bien rendu. Nous avons par exemple :
...cloitré... odeur de steak... Bizarre, personne ne m’a jamais aimé
Tout indique ici, une vie enfermée et jamais aérée. Aucune visite et aucun sentiment envers le personnage de la part de l'extérieur.

Le style parfois laconique dans la description de l'action me fait penser aux gestes répétitifs, routiniers que font parfois les personnes qui vivent seules.


J'aurais imaginé l'oiseau gratter à la fenêtre plutôt qu'à la porte.
Les dernier verbes à l'infinitif : escalader, chanter et rougir sont facilement identifiables comme mots imposés car on se demande pourquoi la personne d'en haut parle comme cela. On se dit alors qu'il s'agit certainement d'une personne étrangère. Possible. A nous alors de l'imaginer.

J'aime bien ce texte.
 

DeletedUser

Guest
Rythme rapide et efficace au service du texte !

e lettre de mort, mais une d'amour

enlever une, n'aurait pas empêché la compréhension ;)

Joli texte et très original !
 

DeletedUser

Guest
J'adore ;)

Superbe texte Generu ! :p

J'adore le style et les mots sont très bien placés !

Vraiment dommage cette histoire de caractères ...
J'espère que tu pourras te rattraper à un prochain concours :eek:
 

DeletedUser

Guest
Merci de vos réponses, ça me touche.
J'ai participé aussi à la liste 4 et encore une fois, je pense que le nombre de caractère m'a fait défaut et mon texte ne sera donc pas dans la liste.
Je vous le ferais parvenir ici pour que vous puissiez le lire si ça vous intéresse.
 

DeletedUser

Guest
un raté de plus liste n°4

Bonjour, voici un raté de plus

Ras le bol de sexer des milliers de poussins par jour, harcelé par mon chef, une matrone italienne, toujours à contrôler ma carte de pointage et à jouer d’un geste compulsif avec sa médaille de baptême. Elle me prend pour son chevalier servant : je dois chaque jour lui ramener un gobelet de café du distributeur ou des crêpes du snack. Alors je lui ai dit d’aller au diable et que j’aimerais lire son nom à la page nécrologie du journal. Mais pour l’instant ce sont les petites annonces que je lis.

Pour automatique j'ai pensé distributeur automatique mais mon inconscient (merci Freud) a conservé uniquement distributeur sinon ...
 

DeletedUser2461

Guest
Texte raté liste n°4

Texte raté. Remarquez : le mot crêpe est au singulier. Il fallait le mettre au pluriel.

Brandissant la crêpe telle une médaille, il l’enfouit dans la bouche de l’esclave. Le sexer pour l’humilier, le tuer, boire son sang dans un gobelet…Ce baptême du sang, le jeune diable y avait pris goût enfant. Devenu chevalier, sa rage de détruire avait contribué à ses nombreuses victoires lors de la campagne italienne, inscrivant sur la carte, la nécrologie des cités pillées. Il put alors assouvir son vice : tuer de manière automatique.
Néros était un tueur compulsif ; un assassin, un fou.

De toute manière, mon texte n'était pas formidable. Je le considère commun, sans originalité.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser2461

Guest
Texte liste n°4 modifié

Après une légère modification, cela donne ce qui suit. Il a 500 caractères.

Attrapant les crêpes en forme de médaille, il les enfouit dans la bouche de l’esclave. Le sexer pour l’humilier, le tuer, boire son sang dans un gobelet…Ce baptême du sang, le jeune diable y avait pris goût enfant. Devenu chevalier, sa rage de détruire avait contribué à ses nombreuses victoires lors de la campagne italienne, inscrivant sur la carte, la nécrologie des cités pillées. Il put alors assouvir son vice : tuer de manière automatique.
Néros était un tueur compulsif ; un fou, un assassin.
 

DeletedUser2461

Guest
Horemheb, tu devrais modifier ton texte pour loger ton "automatique".
 

DeletedUser

Guest
Autre raté.

La mort, quand survient-elle?« Lui » seul sait et choisi votre mort comme un menu à la carte. Compulsif, c’est automatique, il vous écrase comme des crêpes pour ensuite vous savourer telle une glace à l’italienne.
« Il » plonge ses fils dans un gobelet de sang afin de les sexer lors de leur baptême.
L’Enfer, j’en reviens. Je ne suis pas un chevalier, pas de médaille ni de nécrologie pour moi.
Sachez, à trop vouloir se rapprocher de l’enfer, on fini par se brûler les ailes…
Car je suis devenu « Lui », le diable en personne.
 

DeletedUser

Guest
Rectification

J'ai suivi le conseil d'Adorias, j'ai rectifié mon texte pour y mettre "automatique".

Ras le bol de sexer des milliers de poussins par jour, harcelé par mon chef, une matrone italienne, toujours à contrôler ma carte de pointage ou à agiter d’un geste compulsif sa médaille de baptême. Elle me prend pour son chevalier servant : je dois chaque jour lui ramener un gobelet de café du distributeur automatique ou des crêpes du snack. Alors je lui ai dit d’aller au diable et que j’aimerais lire son nom à la page Nécrologie du journal. Pour l’instant j’étudie la page Petites annonces.

J'ai aussi pensé à une autre question qui ne me semble pas avoir été posée : est-ce que le mot pouvait faire partie d'un autre mot ? par exemple devoir caser pain et pour celà utiliser copain
 

DeletedUser

Guest
Pour moi, non : si on ne peut pas le mettre au pluriel quand il est au singulier, je ne vois pas pourquoi ils auraient accepté des mots inclus dans d'autres mots. J'apprécie la blague, hein, mais je crois pas qu'elle serait passée : le français n'est pas une langue agglutinante ;)
 

DeletedUser

Guest
Un capitaine pas comme les autres !

Bon, maintenant que le concours est terminé ( bravo à toutes et à tous , et à Adorias pour le trophée :) ), je vous présente le feuilleton que j'avais décidé d'écrire pour ce concours.
Je m'étais imposé une contrainte supplémentaire : construire une histoire .

Le premier texte est inédit car donné hors-délai et contenant sans doute trop de caractères.

L'ouragan venait à peine d'épuiser ses dernières forces contre le fringant navire du Capitaine Ad Hoc, et une ouverture se fit enfin à travers les nuages noirs qui avaient été le quotidien de l'équipage au cours des cinq derniers jours.
- " Bon sang, hurla le capitaine, plus moyen de prendre un bain tranquillement sans être déranger par la première tempête venue "

Il inspecta la salle de bains qu'il avait quittée précipitamment quelques jours auparavant pour manœuvrer son bateau à travers le gros grain qui avait surgi subitement. Rien ne manquait : la baignoire était toujours à la même place vidée de son eau par les remous subis par le navire, le petit canard rose qui servait de compagnon à ses libations annuelles gisait à même le sol et la serviette éponge se trouvait maintenant en lieu et place de ses habits d'apparat.
Le capitaine était connu pour son caractère singulier et ses goûts particuliers que l'on retrouvait jusque dans les moindres détails.
Amoureux de littérature, plus d'un homme s'était surpris de ces goûts peu compatibles avec la dure vie de marins. Non, leur capitaine de connaissait pas l'ivresse des soirées de débauche. Non, leur capitaine n'avait pas les muscles saillants qu'on s'attendait à retrouver chez tout bon pirate qui se respectait, il était mince et plutôt chétif. Cependant, il était le roi en relation publique, non pas qu'il aimât faire l'amour devant tout le monde, mais c'est qu'il n'avait pas son pareil pour se dépêtrer d'une situation inextricable.
S'il lui fallait arroser un juge pour couvrir ses exactions,il le faisait. S'il y avait quelque espoir de sauver la face par une pirouette diplomatique, on pouvait compter sur lui.

- " Allons, beugla-t-il à l'encontre du quartier maître, ce n'est pas le moment de roupiller Et faîtes chauffer les marmites, ce crachin m'a donné faim"

L'on s'affaira en cuisine pour satisfaire à l'appétit d'ogre du capitaine. Et en moins de quinze minutes, le cuisinier avait concocté un plat avec ce qu'il avait pu sauver : quelques tomates, de l'ail, une courgette avaient été mélangé à la va vite pour répondre à la demande du capitaine.

" Qu'est ce mets délicat ?, demanda-t-il après avoir goûté au plat qui lui était présenté."

Le cuisinier qui savait y faire, réfléchit à la vitesse de la lumière. Il n'avait eu qu'à touiller quelques légumes, mais il n'avait eu qu'une angoisse, c'était de rater.
Le visage éclairé d'un sourire de fierté, il déclara pompeusement :

" C'est une ratatouille"
" Hé bien, j'en reprendrais bien de cette ratatouille, répliqua-t-il. Et qu'on ne me dérange pas, j'aimerais reprendre mon bain, où je l'ai laissé"

L'équipage admiratif, le regarda refermer la porte de sa cabine, souriant en entendant le couinement caractéristique de son canard fétiche.

' Nous avons vraiment un capitaine pas comme les autres' ....

« Quel prétentieux, ce cuisinier ... Pour siffloter dans la cuisine, pour pendre de la viande sur un croc il y a du monde, mais pour proposer des plats simples et goûtus, c’est une autre paire de manches »
Le capitaine fixa le sol de sa cabine à la recherche d’inspiration pour sa prochaine entreprise : convaincre le Conseil des Pirates de lui passer le relais. Il aurait bien eu besoin de soutien psychologique pour une fois car mener son équipage à l’ascension de la hiérarchie pirate n’était pas chose aisée. Heureusement, il n’avait pas son pareil pour décoder les subtilités oratoires des autres capitaines.
Il n’était certes pas adepte de la châtaigne pour convaincre, mais il lui faudrait procéder cette fois à une véritable purge du haut commandement pirate. La vidange ne faisait que commencer ! Il n’était pas physiquement impressionnant mais son apparence fantasmagorique en avait déjà fait frémir plus d’un.
Les autres n’avaient qu’à bien se tenir !

« … cette phase est vitale pour notre survie. En cas de refus, je vous broierai délicatement la tête façon tartare et vous n’aurez pas à rougir de votre décès face à vos hommes.
Ad Hoc, votre ami dévoué. »
Le capitaine sortit de la machine la lettre de mort qu’il venait de taper à l’intention de ce vieil ermite de Barberousse et se prit à chanter un air guilleret. Sans doute un désir inexprimé montait en lui : il n’avait plus qu’à faire parvenir ce pli par pigeon voyageur.
Au pied du pigeonnier, il se ravisa et refusa d’escalader l’échelle. La dernière fois, il avait reçu une fiente dans l’œil.
C’est un travail de colombophile, pas de pirate sanguinaire !
Il appela son second, lui expliqua sa tâche et rejoignit sa cabine d’un air songeur.

« Au diable ce colombophile compulsif ! hurla-t-il. Pas fichu de sexer ces volatiles correctement ! Je vais lui faire avaler son bulletin de naissance, sa médaille de baptême et lui écrire une belle nécrologie ! Il a joué sa dernière carte et aucun chevalier en armure ne lui portera secours !
Que le cuistot m’apporte des crêpes, une glace à l’italienne et un gobelet de cidre pour me calmer ! »
Le capitaine s’assit en mode automatique, et attendit, ivre de colère, ce réconfort culinaire.
 

DeletedUser

Guest
Et bah GG panulphe, le tout se tiens et est très bien écrit, tu mérite largement ta seconde place pour moi ;)
 

DeletedUser

Guest
Je suis du même avis :) dis-moi, il est tout seul sur son bateau avec son fidèle cuistot, ou c'est juste que le reste de l'équipage fait tellement partie du décor qu'il les oublie ? :D
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut