Pas encore de titre

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Salut à tous,
aujourd'hui je commence mon premier récit :cool:
Mais j'ai pas de titre :-(


Prologue
[SPR]Seul, je marche. Je marche, dans les ruines de Nogta, cette métropole qui, hier encore, était la seconde ville du Kahmastan. Je marche, épuisé, affamé, déséspéré, refusant d'écouter tout mon corps qui me supplie de m'arrêter. Je marche, désespéré, horrifié à l'idée d'avoir aidé ce tyran, d'avoir eu confiance en lui. Mais, depuis qu'il a ordonné de lâcher cette bombe, j'ai changé. Quoi qu'il en coûte, je le détruirai.

Je me sens de plus en plus mal : il faut les trouver, vite ! Cependant je m'arrête, hagard, devant une tour un peu plus haute que les autres : plus de 1500 personnes habitaient là. La plupart sont mortes à présent, et celles qui ne le sont pas...non, je dois les retrouver. Pour Alexandre. Pour Marion. Pour tous les habitants de Nogta. Je repars.

Je passe devant une petite maison, relativement épargnée par la bombe, quand j'entends un craquement. Je me retourne aussitôt, aux aguets. Rien ne bouge. J'avance silencieusement, dégainant mon arme. Je m'arrête sur le pas de la porte, scrutant la pénombre. Tout est immobile, silencieux. Je m'apprête à entrer, sur mes gardes, quand un gros rat sort de la cave. Rassuré, je fais demi-tour.

Je suis sur le point de m'évanouir : plus que quelques minutes, et ce sera fini. Je me dérige vers ce qu'il reste d'une banque. C'est ma dernière chance. J'entre sans même regarder autour de moi, et aperçois une silhouette accroupie derrière le guichet. J'utilise mes dernières forces pour tituber vers elle, quand elle se relève et pointe une arme sur moi, en criant :
"Les mains en l'air !"
Plus que quelques secondes. Je jette mon arme et balbutie :
"Vous devez...vous devez...
-Que dites-vous?
-Vous devez partir."
Mes jambes me lâchent. Je m'évanouis.[/SPR]
Chapitre 1
[SPR]

Je me réveille dans une petite chambre, assez sombre, dans un lit ma foi assez confortable et médicalisé. Je lève la tête : une alarme stridente se déclenche. Aïe, ma tête ! Aussitôt, une petite porte que je n'avais pas remarquée s'ouvre, et 3 personnes entrent. Les deux premières sont manifestement des soldats : uniforme, cheveux ras, très musclés. Je m'attarde davantage sur le troisième, car sa tête me dit quelque chose. Il est plutôt grand mais très fin, a les cheveux blonds bouclés et son expression m'inspire immédiatement confiance. C'est néanmoins avec un air rude qu'il m'adresse la parole :
"Ton nom ?
-Martin
-Que fais-tu ici ?
-J'ai fui.
-Qu'as-tu fui ?
-Vous le savez. Personne chez Kashin n'ignore que vous avez une taupe là-bas.
-Tu ne veux quand même pas qu'on te le confirme ? Peu importe ce que l'on sait ou pas, réponds. Et honnêtement, s'il te plaît, c'est toujours un petit plus.
-Bon, d'accord. Je fuis la milice de Kashin.
-Tu n'es pas dans son camp ?
-J'ai déserté.
-Pourquoi ?"
J'hésite. Dois-je lui faire confiance ? Qu'est-ce qui me prouve qu'il est vraiment dans la rebellion ? Je reste silencieux et il enchaîne :
"Quels pouvoirs maîtrises-tu ?"
Stupéfait, je ne peux que bégayer :
"Par...pardon ?
-Les pouvoirs...lesquels contrôles-tu ?
-Désolé, mais je ne conprends pas.
-Tu ne comprends pas ma question ? D'où viens-tu, exactement ?"
Tant pis pour la prudence. Je me lance.

Rome, 23h35. Les 6 amis avaient fait le mur un peu plus tôt dans la soirée, exténués par une journée debout sur le champ de Mars à écouter un guide qui parlait à peine français rabâcher les mêmes choses encore et encore, et se rendaient au château St Ange où ils voulaient se reposer un petit moment en goûtant l'air frais de la nuit romaine.
-"On est bientôt arrivés ? gémit Damien, qui se laissait entraîner pour la première fois.
-Oui, répondit Alexandre. Juste après le tournant, tu verras le château, de loin. Le parc est au pied de celui-ci.
-Et qui y a habité ?
-Plusieurs papes s'y sont réfugié lors de guerres. Mais regarde, on arrive."
Damien resta bouche bée : le château était énorme ! De forme arrondie, avec des dizaines de meurtrières, et une statue qui donnait une impression de hauteur qui devait permettre au château de décourager quiconque devait vouloir l'attaquer.
Elodie se moqua de la stupeur de son ami :
"Alors ? Un peu petit, non ?
-C'est plus grand que le Colisée ! répondit-il.
-Ben oui, tu croyais quoi ? C'est un château ! Bon, le parc est juste là."
Les 6 amis trouvèrent un banc et restèrent assis une petite demi-heure, somnolant, discutant de tout et de rien.
"Ce qui est bien, remarqua Marion, c'est qu'à cette heure-ci les vendeurs à la sauvette ne sont pas là : on n'a pas besoin de leur dire non toutes les 5 minutes !
-Tu as parlé trop vite, la corrigea Elodie : en voici justement un..."
En effet, un homme portant un carton rempli de lunettes de soleil se dirigeait vers eux.
"No grazia" fit aussitôt Martin.
Le vendeur repartit aussitôt.
"Tiens, ils restent plus longtemps, d'habitude, s'étonna Elodie.
-En même temps, remarqua Cyprien, quelle idée de vendre des lunettes de soleil en pleine nuit ! Il ne peut pas plutôt vendre des..."
Il fut interrompu par un vive lumière qui l'aveugla, et entendit presque aussitôt un sifflement qui passa près de son oreille. Se retournant vivement, il n'en crut pas ses yeux : un couteau était planté dans le banc ! Il réagit aussitôt : se levant prestement, criant aux autres de fuir, il s'élança.

Martin avait toujours eu d'excellents réflexes. Dés qu'il entendit le cri de son camarade, ne se posant aucune question, il bondit et se précipita en direction du pont. Courant à toute vitesse, il ne se posa aucune question. Avisant un groupe de touristes, il fonça vers eux. Se rapprochant d'eux à toute vitesse, il les vit soudain se retourner et fuir tous ensemble !
-Pour l'aide extérieure, c'est râpé...songea-t-il amèrement en bifurquant à nouveau vers le pont.
L'agresseur était rapide. Très rapide...Si rapide qu'au milieu du pont le fugitif sentit sur son cou le souffle de son poursuivant. Mais Martin aussi avait de la ressource : accroissant encore plus sa vitesse, il échappa de peu à un plaquage, et, se retournant, aperçut son adversaire à plat sur le goudron ! Il repartit aussitôt loin de celui-ci, courant à petites foulées pour économiser son souffle. Cependant, avant même la fin du pont, un homme venant de face le bouscula violemment. Déséquilibré par le choc, il se retrouva à terre. Levant la tête vers son deuxième agresseur, il vit le canon d'un révolver pointé sur lui.
"Ne bouge pas", gronda l'homme pendant que le lanceur de couteaux se relevait.

Pour une sortie éducative à Rome, Martin aurait difficilement pu faire mieux ! Relevé de force et encadré par deux hommes, l'un armé d'un révolver, l'autre d'un couteau, avec autour de lui quelques touristes indifférents, en pleine nuit et sur un pont au dessus de...sur un pont ? Sur un pont ! Et peut-être que...
"Je suis fou" se dit-il.
Il décocha un énorme coup de coude à son adversaire au révolver, et s'élança. Se dirigea vers la balustrade. Et sauta.
[/SPR]

Chapitre 2
[SPR]

Dés qu'il heurta l'eau, Martin comprit qu'il y avait un problème. Alors qu'il s'attendait à une grande douleur suite au plat qu'il avait fait, il atterrit dans le Tibre...doucement ! Sans douleur. Sans résistance. Sans bruit. Très surpris, tantdis qu'il coulait lentement vers le fond...non, il ne coulait pas. Disons plutôt qu'il volait. Il avait en effet l'impression de n'être pas sous l'eau, mais dans les airs, comme s'il venait de sauter d'un avion ! Et quand il ne put plus retenir son souffle, il s'aperçut qu'il pouvait respirer. Emerveillé, oubliant un court instant le danger qui le menaçait, il dévora des yeux le fond du fleuve, les quelques gros poissons qui y nageaient tranquillement, et le sol vaseux dans lequel étaient plantés des canettes, des vélos, des morceaux de ferraille, et même un canapé ! Pestant contre l'irrespect de l'espèce humaine pour l'environnement, il fut néanmoins interrompu par un grondement sourd. D'abord faible, celui-ci gagna progressivement en puissance, jusqu'à devenir difficilement supportable. Se bouchant les oreilles, il donna un coup de pied sur le fond pour remonter plus vite quand il sentit avec horreur que de l'eau remplissait sa gorge. Refermant la bouche par réflexe, suffoquant, il battit des pieds encore plus fort. 3 mètres de la surface. Ca devrait aller ! 2 mêtres... Plus vite ! 1 mêtre... Allez, allez, allez ! Emergeant de l'eau à l'agonie, ne voyant quasiment rien, il s'écroula sur le quai.

Sauf que...il n'y avait plus de quai ! Dés qu'il retrouva une vue correcte, le le jeune homme regarda effaré les traces laissées sur ses bras par les galets brûlants sur lesquels il était allongé.
"C'est là que je suis censé commencer à avoir peur, se dit-il. Il faudra quand même qu'ils pensent à modifier la vitesse officielle du courant du Tibre..."
Puis aussitôt :
"Bon, c'est pas tout ça, mais Rome, c'est pas où ? "

Martin avait toujours trouvé qu'il était facile de se repérer en Italie, surtout avec un bon sens de l'orientation et une maîtrise assez correcte de la langue du pays. Mais il s'aperçut rapidement que retrouver son chemin en rase campagne déserte, sans route ni indications, sans aucune idée de son emplacement ni de la direction qu'on doit prendre, est légèrement plus compliqué. Déchantant très vite, à court d'autres options, il décida de suivre en sens inverse le cours du Tibre pour tenter de trouver une ville. Mais, après 30 minutes de marche haletante, épuisé par la chaleur et par les séquelles de sa noyade, il s'allongea. La campagne était calme, silencieuse. Un vent faible agitait les feuilles des rares arbres présents. Tout était vraiment calme. Trop calme. Martin s'endormit.

Un coup violent sur la tête le réveilla en sursaut. Emergeant des vapes, il distingua quantre silhouettes dont l'une d'elles était penchée sur lui. Au fur et à mesure qu'il se réveillait, il comprit qu'il était encore une fois en difficulté : des quatre silhouettes, trois étaient manifestement des soldats : tenues militaires, traits durs, cheveux ras, le moins musclé des trois paraissait capable de soulever trois fois son poids. La quatrième était une jeune femme mince, elle aussi en tenue militaire. Penchée sur lui, elle paraissait sur le point de prendre son pouls lorsque ses yeux bleus croisèrent ceux de Martin. Elle lui adressa un petit sourire, puis se releva et s'écarta. Martin dévisagea les quatre adultes, et fit mine de se relever. Mauvaise idée : les trois hommes et la jeune femme dégainèrent immédiatement des révolvers.
"On ne bouge plus ! " ordonna l'un des soldats d'un ton dur.

Menotté, relevé de force, encadré par les 3 soldats, maudissant sa poisse, Martin s'adressa à la jeune femme qui, malgré son air dur, paraissait plus engageante que les trois gorilles.
"Bon, maintenant, quelqu'un m'explique pourquoi tout le monde veut me tuer ?
-Est-ce qu'on a l'air de vouloir te tuer ? répondit sèchement son interlocutrice.
-Est-ce que vous voulez me tuer ? contre-attaqua Martin en explosant de rire. Non, certainement pas...Vous êtes juste quatre soldats à m'avoir fait prisonnier, avec des flingues, l'air...pas très engageant...Non, franchement, je ne vois vraiment pas pourquoi on voudrait me tuer !
-Nous avons reçu l'ordre de te ramener vivant au QG. Enfin, si possible..."
Cette simple phrase ôta à Martin toute envie de fuite.[/SPR]

Chapitre 3
[SPR]Ils cheminèrent une bonne heure au bord du fleuve avant de s'enfoncer vers l'intérieur des terres, dans une grande forêt qui parraissait tout sauf bien entretenue. Le feuillage des arbres gigantesques empêchait la lumière d'atteindre le sol, mais ce manque de luminosité n'avait apparemment en rien
empêché des nombreuses fougères d'occuper chaque centimètre carré de sol. Aucun sentier n'était visible, mais les soldats se frayèrent un chemin dans la végétation.
"A partir de maintenant, je te déconseille fortement de t'échapper, dit l'un des soldats.
-Ah oui ? ne put s'empêcher de relever Martin. Ce ne serait pas, par hasard, le cas depuis que vous m'avez attrapé ?
-Peut-être, répondit la jeune femme, mais nous, nous, nous sommes les gentils dans l'histoire ! Pour faire simple, disons que, si tu essaies de nous fausser compagnie, ton espérance de vie qui est, avouons-le, pour le moment relativement élevée, devrait rapidement passer à quasiment inexistante.
-De mieux en mieux...grogna Martin.

A partir de ce moment, il constata que ses ravisseurs étaient de plus en plus nerveux. Ils scrutaient la forêt avec attention, ne le surveillant que très peu. Seuls leurs avertissements le dissuadaient de leur fausser compagnie. Il ne savait pas ce qu'il y avait dans cette forêt, mais n'osait pas s'y risquer seul si même les quatre soldats ne s'y aventuraient que nerveusement. Et il comprit rapidement pourquoi : après quelques centaines de mêtres, alors qu'ils atteignaient une portion particulièrement boisée, ses ravisseurs s'arrêtèrent brutalement. Se baissèrent brusquement. Dégainèrent leurs poignards. Et la bagarre commença.

Quelque chose surgit des fourrés et bondit sur le plus grand des soldats, qui poussa un hurlement à glacer le sang. Martin n'eut pas le temps d'observer le combat : il vit du coin de l'oeil une fougère remuer. Tournant brusquement la tête, il put à peine tendre les mains devant lui comme un bouclier avant que quelque chose ne lui saute dessus. Cloué au sol par le poids de la bête, il sentit avec horreur ses crocs acérés pénétrer profondément dans sa cuisse. Puis l'animal se redressa et visa sa gorge. In extremis, Martin réussit à bloquer la gueule à quelques centimètres de son cou, et croisa le regard de son adversaire. C'était un énorme chien noir, d'un bon mêtre cinquante de longueur, avec des yieux minuscules pour une gueule énorme. Il haletait, et à chaque expiration, Martin sentait son haleine fétide et avait envie de vomir. Tandis que le chien, sûr de son avantage, s'accordait une petite pause, Martin eut rapidement le temps d'observer autour de lui. L'un des soldats avait disparu. Les deux autres et la jeune femme, couverts de sang, étaient encerclés et affrontaient deux ou trois chiens chacun. Comprenant qu'il n'y avait aucune aide à attendre de ce côté-là, Martin se reconcentra sur son adversaire, lorsqu'il comprit, horrifié, que le chien était loin d'être fatigué.

En effet, ce n'était pas pour se reposer que la bête s'était arrêtée, mais pour...faire quelque chose. Avec horreur, il vit qu'un amas de chair difforme était en train de pousser rapidement sur le côté gauche du cou de l'animal. Et cet amas de chair forma rapidement...une tête ! Une tête tout aussi armée, aux crocs aussi terrifiants, à l'haleine aussi putride que la première ! Une tête qui aussitôt fut lancée vers l'épaule gauche de sa proie, qui hurla encore de douleur. Martin, avec l'énergie du désespoir, se lança vers le côté et parvint à se dégager de l'emprise du chien. Tentant de se relever, il cria quand il essaya de s'appuyer sur sa jambe abîmée. Avançant tant bien que mal, trébuchant à chaque pas, il parvint tout juste à saisir un des poignards que l'un des soldats avait abandonné avant de s'écrouler. Et lorsqu'il se retourna pour faire face à son adversaire, ce n'est pas un mais deux chiens qu'il trouva en face de lui. Qui lui sautèrent dessus, sans qu'il ne puisse rien faire. Martin ferma les yeux. C'était fini.[/SPR]
 
Dernière édition:

DeletedUser

Guest
c'est pas une chanson de goldman qui t'a inspiré? "Je marche seul" :D

Sinon j'aime bien car c'est court, la flemme de corriger les fautes d'orthographes :p

Pour le titre : "Je marche seul" :D
 

DeletedUser34693

Guest
J'adore! Mais le texte est trop court à mon goût...
ça me tient en haleine et correspond à mon style d'écriture.

Bonne chance!
 

DeletedUser

Guest
très bon début de texte qui nous tient en haleine ;)

hate de lire la suite, voir où tu va nous amener.
 
Je vous préviens, ça va être un gros bazar :)

Je suis un peu long à écrire, par contre, donc je ne sais pas quand je mettrai la suite
 

DeletedUser36049

Guest
J'ai hâte de lire la suite, car je trouve que c'est un super début !!!
 

DeletedUser

Guest
Salut,

L'absence de titre, dont la mention est un titre en soi, m'a suffisamment intrigué pour que je vienne lire ton récit. Je te propose "Seul, je marche" qui est tout de même plus stylé que "Je marche seul".

Malheureusement en tant que début il manque pas mal de développements et d'explications. Il faut un peu plus de matière avant de pouvoir bien commenter.
 
Ombre me fait l'honneur de sa visite o.o

Je modifierai demain, pas le temps ce soir :p

Les explications viendront, ne t'en fais pas;)
 

DeletedUser26140

Guest
Début bien sympathique :) Comme Ombre, l'absence de titre m'a également intrigué et m'a fait venir :D

J'attends de voir la suite et je me demande si c'est dans le monde actuel (lire dans un monde similaire au notre, pas nécessairement le notre) après une catastrophe réduite, ou un monde post-apocalyptique à la Fallout ou La Route (avec Viggo Mortensen - Aragorn quoi ^^) :-o
 
Chapitre 1, enfin :-o[SPR]

Je me réveille dans une petite chambre, assez sombre, dans un lit ma foi assez confortable et médicalisé. Je lève la tête : une alarme stridente se déclenche. Aïe, ma tête ! Aussitôt, une petite porte que je n'avais pas remarquée s'ouvre, et 3 personnes entrent. Les deux premières sont manifestement des soldats : uniforme, cheveux ras, très musclés. Je m'attarde davantage sur le troisième, car sa tête me dit quelque chose. Il est plutôt grand mais très fin, a les cheveux blonds bouclés et son expression m'inspire immédiatement confiance. C'est néanmoins avec un air rude qu'il m'adresse la parole :
"Ton nom ?
-Martin
-Que fais-tu ici ?
-J'ai fui.
-Qu'as-tu fui ?
-Vous le savez. Personne chez Kashin n'ignore que vous avez une taupe là-bas.
-Tu ne veux quand même pas qu'on te le confirme ? Peu importe ce que l'on sait ou pas, réponds. Et honnêtement, s'il te plaît, c'est toujours un petit plus.
-Bon, d'accord. Je fuis la milice de Kashin.
-Tu n'es pas dans son camp ?
-J'ai déserté.
-Pourquoi ?"
J'hésite. Dois-je lui faire confiance ? Qu'est-ce qui me prouve qu'il est vraiment dans la rebellion ? Je reste silencieux et il enchaîne :
"Quels pouvoirs maîtrises-tu ?"
Stupéfait, je ne peux que bégayer :
"Par...pardon ?
-Les pouvoirs...lesquels contrôles-tu ?
-Désolé, mais je ne conprends pas.
-Tu ne comprends pas ma question ? D'où viens-tu, exactement ?"
Tant pis pour la prudence. Je me lance.

Rome, 23h35. Les 6 amis avaient fait le mur un peu plus tôt dans la soirée, exténués par une journée debout sur le champ de Mars à écouter un guide qui parlait à peine français rabâcher les mêmes choses encore et encore, et se rendaient au château St Ange où ils voulaient se reposer un petit moment en goûtant l'air frais de la nuit romaine.
-"On est bientôt arrivés ? gémit Damien, qui se laissait entraîner pour la première fois.
-Oui, répondit Alexandre. Juste après le tournant, tu verras le château, de loin. Le parc est au pied de celui-ci.
-Et qui y a habité ?
-Plusieurs papes s'y sont réfugié lors de guerres. Mais regarde, on arrive."
Damien resta bouche bée : le château était énorme ! De forme arrondie, avec des dizaines de meurtrières, et une statue qui donnait une impression de hauteur qui devait permettre au château de décourager quiconque devait vouloir l'attaquer.
Elodie se moqua de la stupeur de son ami :
"Alors ? Un peu petit, non ?
-C'est plus grand que le Colisée ! répondit-il.
-Ben oui, tu croyais quoi ? C'est un château ! Bon, le parc est juste là."
Les 6 amis trouvèrent un banc et restèrent assis une petite demi-heure, somnolant, discutant de tout et de rien.
"Ce qui est bien, remarqua Marion, c'est qu'à cette heure-ci les vendeurs à la sauvette ne sont pas là : on n'a pas besoin de leur dire non toutes les 5 minutes !
-Tu as parlé trop vite, la corrigea Elodie : en voici justement un..."
En effet, un homme portant un carton rempli de lunettes de soleil se dirigeait vers eux.
"No grazia" fit aussitôt Martin.
Le vendeur repartit aussitôt.
"Tiens, ils restent plus longtemps, d'habitude, s'étonna Elodie.
-En même temps, remarqua Cyprien, quelle idée de vendre des lunettes de soleil en pleine nuit ! Il ne peut pas plutôt vendre des..."
Il fut interrompu par un vive lumière qui l'aveugla, et entendit presque aussitôt un sifflement qui passa près de son oreille. Se retournant vivement, il n'en crut pas ses yeux : un couteau était planté dans le banc ! Il réagit aussitôt : se levant prestement, criant aux autres de fuir, il s'élança.

Martin avait toujours eu d'excellents réflexes. Dés qu'il entendit le cri de son camarade, ne se posant aucune question, il bondit et se précipita en direction du pont. Courant à toute vitesse, il ne se posa aucune question. Avisant un groupe de touristes, il fonça vers eux. Se rapprochant d'eux à toute vitesse, il les vit soudain se retourner et fuir tous ensemble !
-Pour l'aide extérieure, c'est râpé...songea-t-il amèrement en bifurquant à nouveau vers le pont.
L'agresseur était rapide. Très rapide...Si rapide qu'au milieu du pont le fugitif sentit sur son cou le souffle de son poursuivant. Mais Martin aussi avait de la ressource : accroissant encore plus sa vitesse, il échappa de peu à un plaquage, et, se retournant, aperçut son adversaire à plat sur le goudron ! Il repartit aussitôt loin de celui-ci, courant à petites foulées pour économiser son souffle. Cependant, avant même la fin du pont, un homme venant de face le bouscula violemment. Déséquilibré par le choc, il se retrouva à terre. Levant la tête vers son deuxième agresseur, il vit le canon d'un révolver pointé sur lui.
"Ne bouge pas", gronda l'homme pendant que le lanceur de couteaux se relevait.

Pour une sortie éducative à Rome, Martin aurait difficilement pu faire mieux ! Relevé de force et encadré par deux hommes, l'un armé d'un révolver, l'autre d'un couteau, avec autour de lui quelques touristes indifférents, en pleine nuit et sur un pont au dessus de...sur un pont ? Sur un pont ! Et peut-être que...
"Je suis fou" se dit-il.
Il décocha un énorme coup de coude à son adversaire au révolver, et s'élança. Se dirigea vers la balustrade. Et sauta.
[/SPR]
 
Dernière édition:

DeletedUser

Guest
" lanceur de couteaux se relavait." relevait

Que des jeunes en sortie éducative prennent instinctivement la fuite chacun de leur coté dès qu'un couteau se plante dans un banc sans étudier la situation est-il cohérent ? Tu donneras une explication après ?

Sinon c'est une suite intéressante et les différents éléments d'intrigue attisent suffisamment la curiosité, en laissant le lecteur perdu mais sans frustration particulière.
 

DeletedUser19733

Guest
Me voilà *fait une entrée théâtrale*

Piou le texte est long, je repasserais p'têtre plus tard en fait. xD *sort*

Mouahahahaha je désespérais de trouver une faute :D Il manque une majuscule dans le prologue à "Alexandre" :D

Je suis déçue... j'ai rien à dire sur l'orthographe, syntaxe de ton texte :-(

Alors passons à l'histoire x)

Le prologue est sympa bien écrit et le mystère que tu as laissé sur le personnage et ce qui lui arrive donne envie de continuer à lire. En pleins milieu du premier chapitre, on se retrouve brutalement bousculé d'un univers à l'autre sans comprendre ce qui se passe, c'est bien joué parce que du coup, le lecteur est paumé et va avoir besoin de lire la suite s'il veut comprendre ce qui arrive à Martin. Dans ce chapitre, tu réussi à déstabiliser ton lecteur qui pensait avoir affaire à une énième histoire de guerre alors qu'en fait non c'est plus compliqué que cela.

Après ... ils sortent d'où les deux personnages armés? Et puis pourquoi une sortie éducative en pleine nuit? Généralement, c'est la journée que ça a lieu. Et les ados qui fuit direct, dans la vrai vie si t'arrive tu reste comme un idiot à regarder le couteau avant de penser à t'enfuir, tu ne te barres pas direct.

Voilà le texte est bien écrit, l'histoire est prenante mais il y a deux ou trois détails qui mériteraient d'être modifié.
 
Me voilà *fait une entrée théâtrale*

Piou le texte est long, je repasserais p'têtre plus tard en fait. xD *sort*

Mouahahahaha je désespérais de trouver une faute :D Il manque une majuscule dans le prologue à "Alexandre" :D

Je suis déçue... j'ai rien à dire sur l'orthographe, syntaxe de ton texte :-(

Alors passons à l'histoire x)

Le prologue est sympa bien écrit et le mystère que tu as laissé sur le personnage et ce qui lui arrive donne envie de continuer à lire. En pleins milieu du premier chapitre, on se retrouve brutalement bousculé d'un univers à l'autre sans comprendre ce qui se passe, c'est bien joué parce que du coup, le lecteur est paumé et va avoir besoin de lire la suite s'il veut comprendre ce qui arrive à Martin. Dans ce chapitre, tu réussi à déstabiliser ton lecteur qui pensait avoir affaire à une énième histoire de guerre alors qu'en fait non c'est plus compliqué que cela.

Après ... ils sortent d'où les deux personnages armés? Et puis pourquoi une sortie éducative en pleine nuit? Généralement, c'est la journée que ça a lieu. Et les ados qui fuit direct, dans la vrai vie si t'arrive tu reste comme un idiot à regarder le couteau avant de penser à t'enfuir, tu ne te barres pas direct.

Voilà le texte est bien écrit, l'histoire est prenante mais il y a deux ou trois détails qui mériteraient d'être modifié.

Pour Alexandre, c'est modifié :rolleyes:

Les deux personnages armés viennent de...on verra plus tard :rolleyes:
Pour la sortie éducative en pleine nuit : "Les 6 amis avaient fait le mur un peu plus tôt dans la soirée" :-o

Pour le couteau, voici ma logique ( certes bizarre :rolleyes: ) : ils font le mur, certains pour la première fois, donc sont un peu stressés. Cyprien, qui doit avoir de bons réflexes, réagit aussitôt après le lancer de couteau et prévient les autres. Comme ils sèchent et sont nerveux, ils ne se posent pas de questions et se barrent.

Merci de ton commentaire :-o
 

DeletedUser19733

Guest
Pour ce qui est du fait qu'ils ont fait le mur lors d'une sortie éducative, peut-être peux-tu parler un peu plus de la sortie éducative pour bien situer le contexte de ton chapitre avant de nous dire qu'ils se sont barré en pleine nuit pour aller faire du tourisme. ;-)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut