maxdu59
Titan // Comédien Détendu
Bonjour, ou bonsoir tout le monde.
Je vous présente mon petit écrit, j'aurai juste besoin de quelques avis, pour voir ce que je dois changer ou pas. Merci d'avance
[SPR]Bon, je ne sais pas vraiment par où commencer. Je ne sais rien d’ailleurs, à part que je suis dans un lit d’hôpital. Je me lève et me rend dans la pièce à ma droite. Bon, c’est la salle de bain, peut-être un moyen d’en apprendre un peu plus sur moi. Heureusement qu’il y a un miroir. Comme je suis maigre ! Il semblerait que je n’ai pas mangé depuis longtemps. Et que je ne sois pas allé chez le coiffeur depuis tout aussi longtemps, vu la tignasse brune que j’ai. J’ai quelques cicatrices sur mes bras et sur le torse. Dues à quoi ? Aucune idée. Ma vue se trouble. Je retourne me coucher.
A mon second réveil dans cette chambre morbide, je m’aperçois que quelqu’un est venu me rendre visite. A en juger par le crayon qui n’était pas là avant. Ce devait surement être le médecin. On toque à la porte, je ne réponds pas, encore dans les vapes. Un homme en blouse entre. Je fais semblant de ne pas le remarquer. Il récupère son stylo posé sur la table. S’il pouvait faire un peu moins de bruit, ce serait parfait. J’aurai presque pu me rendormir.
« Je sais que tu es réveillé. » Je ne réponds pas.
-Tu ne veux pas savoir qui je suis ?, me demande-t-il.
-Vous êtes le docteur Müller, réponds-je.
-Comment le sais-tu ?
-C’est écrit sur votre badge.
Il rit, d’un rire à réveiller un mort. Il griffonne quelque chose sur sa feuille de papier. Il pose son regard sur moi, et réécrit quelque chose, avant de m’administrer un liquide translucide.
- Tu as encore besoin de repos. Avec ça, tu devrais pouvoir retrouver le sommeil
- Qu’est-ce…..
Je m’endors aussitôt.
A mon réveil, il est toujours là. Est-il reparti entre temps ? Je m’en fiche. Je veux juste des réponses à mes questions. Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Je continue ma liste sans dire un mot.
« Tu as surement des questions à me poser, pas vrai ? »
Perspicace le vieux. Je me tourne vers lui. Ah, peut-être pas si vieux que ça finalement. 35, peut-être 40ans. Il est grand, relativement mince.
- Tu te trouves à l’hôpital, comme tu as pu t’en douter. Ce que tu ne sais pas, c’est pourquoi tu es ici. Tu as pris un gros coup sur la tête. Un très gros coup. Il y a une semaine, tu t’es réveillé pour la première fois en 18mois. Tu…
- Minute. Une semaine vous dîtes ? J’ai l’impression que c’était il y a 2jours.
- Tu as perdu la notion du temps. Tu avais plus de 16ans quand tu es arrivé ici, dans le coma. Tu en es sorti pile pour ta majorité. Et tu as de la chance d’être toujours là, nous avons failli te perdre à plusieurs reprises.
- Arrêtez s’il-vous-plait (tiens, j’ai la force d’être poli, bizarre). Vous m’embrouillez plus qu’autre chose. Effectivement, j’ai quelques questions à vous poser.
- Je t’écoute, me dit-il.
- Pourquoi suis-je ici ?
- Je te l’ai dit, tu as eu un gros choc sur le crâne.
- Du à quoi ? Je m’impatiente, mauvais signe.
- Selon toute vraisemblance, *il regarde ses feuilles, surement mon dossier*, il semblerait que tu sois tombé de toute ta hauteur sur le crâne, mais que tu aies tout de même réussi à t’allonger. Tu as d’ailleurs une cicatrice, mais tes cheveux la masquent. Tu as de la chance d’en avoir de tels. Cela aurait été dommage d’avoir à les raser entièrement.
Il avance un miroir de poche. Effectivement, les cheveux qui poussent au-dessus de mon front sont plus courts que les autres. Mais longs tout de même. Je distingue la cicatrice dont il m’a parlé. Je peux d’ailleurs la toucher. J’ai vraiment une sale tête.
- Pourquoi dîtes-vous... j’hésite. Pourquoi dîtes-vous que c’est selon toute vraisemblance ?
- Eh bien, quand tu es arrivé….
- Expliquez-moi !
Il fouille dans son dossier. J’aperçois un M sur la couverture.
« Une image vaut surement plus que des paroles. », dit-il.
Il me tend alors une photo. Un jeune, baignant dans une mare de sang, est allongé dans un lit. Je n’arrive plus à respirer.
- C’est…
- Oui, c’est toi, me coupe-t-il.
Eh bien visiblement je ne m’étais pas raté. Une belle entaille, juste au-dessus de mon front, il ne m’a pas menti. Je discerne également des plaies au niveau de mes bras et de mon torse, ce qui explique mes cicatrices. Parfait. Une question de moins à poser à un médecin.
[/SPR]
Je vous présente mon petit écrit, j'aurai juste besoin de quelques avis, pour voir ce que je dois changer ou pas. Merci d'avance
[SPR]Bon, je ne sais pas vraiment par où commencer. Je ne sais rien d’ailleurs, à part que je suis dans un lit d’hôpital. Je me lève et me rend dans la pièce à ma droite. Bon, c’est la salle de bain, peut-être un moyen d’en apprendre un peu plus sur moi. Heureusement qu’il y a un miroir. Comme je suis maigre ! Il semblerait que je n’ai pas mangé depuis longtemps. Et que je ne sois pas allé chez le coiffeur depuis tout aussi longtemps, vu la tignasse brune que j’ai. J’ai quelques cicatrices sur mes bras et sur le torse. Dues à quoi ? Aucune idée. Ma vue se trouble. Je retourne me coucher.
A mon second réveil dans cette chambre morbide, je m’aperçois que quelqu’un est venu me rendre visite. A en juger par le crayon qui n’était pas là avant. Ce devait surement être le médecin. On toque à la porte, je ne réponds pas, encore dans les vapes. Un homme en blouse entre. Je fais semblant de ne pas le remarquer. Il récupère son stylo posé sur la table. S’il pouvait faire un peu moins de bruit, ce serait parfait. J’aurai presque pu me rendormir.
« Je sais que tu es réveillé. » Je ne réponds pas.
-Tu ne veux pas savoir qui je suis ?, me demande-t-il.
-Vous êtes le docteur Müller, réponds-je.
-Comment le sais-tu ?
-C’est écrit sur votre badge.
Il rit, d’un rire à réveiller un mort. Il griffonne quelque chose sur sa feuille de papier. Il pose son regard sur moi, et réécrit quelque chose, avant de m’administrer un liquide translucide.
- Tu as encore besoin de repos. Avec ça, tu devrais pouvoir retrouver le sommeil
- Qu’est-ce…..
Je m’endors aussitôt.
A mon réveil, il est toujours là. Est-il reparti entre temps ? Je m’en fiche. Je veux juste des réponses à mes questions. Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Je continue ma liste sans dire un mot.
« Tu as surement des questions à me poser, pas vrai ? »
Perspicace le vieux. Je me tourne vers lui. Ah, peut-être pas si vieux que ça finalement. 35, peut-être 40ans. Il est grand, relativement mince.
- Tu te trouves à l’hôpital, comme tu as pu t’en douter. Ce que tu ne sais pas, c’est pourquoi tu es ici. Tu as pris un gros coup sur la tête. Un très gros coup. Il y a une semaine, tu t’es réveillé pour la première fois en 18mois. Tu…
- Minute. Une semaine vous dîtes ? J’ai l’impression que c’était il y a 2jours.
- Tu as perdu la notion du temps. Tu avais plus de 16ans quand tu es arrivé ici, dans le coma. Tu en es sorti pile pour ta majorité. Et tu as de la chance d’être toujours là, nous avons failli te perdre à plusieurs reprises.
- Arrêtez s’il-vous-plait (tiens, j’ai la force d’être poli, bizarre). Vous m’embrouillez plus qu’autre chose. Effectivement, j’ai quelques questions à vous poser.
- Je t’écoute, me dit-il.
- Pourquoi suis-je ici ?
- Je te l’ai dit, tu as eu un gros choc sur le crâne.
- Du à quoi ? Je m’impatiente, mauvais signe.
- Selon toute vraisemblance, *il regarde ses feuilles, surement mon dossier*, il semblerait que tu sois tombé de toute ta hauteur sur le crâne, mais que tu aies tout de même réussi à t’allonger. Tu as d’ailleurs une cicatrice, mais tes cheveux la masquent. Tu as de la chance d’en avoir de tels. Cela aurait été dommage d’avoir à les raser entièrement.
Il avance un miroir de poche. Effectivement, les cheveux qui poussent au-dessus de mon front sont plus courts que les autres. Mais longs tout de même. Je distingue la cicatrice dont il m’a parlé. Je peux d’ailleurs la toucher. J’ai vraiment une sale tête.
- Pourquoi dîtes-vous... j’hésite. Pourquoi dîtes-vous que c’est selon toute vraisemblance ?
- Eh bien, quand tu es arrivé….
- Expliquez-moi !
Il fouille dans son dossier. J’aperçois un M sur la couverture.
« Une image vaut surement plus que des paroles. », dit-il.
Il me tend alors une photo. Un jeune, baignant dans une mare de sang, est allongé dans un lit. Je n’arrive plus à respirer.
- C’est…
- Oui, c’est toi, me coupe-t-il.
Eh bien visiblement je ne m’étais pas raté. Une belle entaille, juste au-dessus de mon front, il ne m’a pas menti. Je discerne également des plaies au niveau de mes bras et de mon torse, ce qui explique mes cicatrices. Parfait. Une question de moins à poser à un médecin.
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