DeletedUser
Guest
Bon allez, j'inaugure un petit sujet pour montrer qu'on peut être un gros boulet IG mais écrire des RP :
Par une belle soirée de printemps, la garnison se reposait sur ses lauriers après avoir - lâchement - vidé deux garde-manger mitoyens à la ville.
Après force bâillements et étirements, le capitaine des gardes conducteurs de char se dressa sur son séant et déclara d'une voix ferme :
"Citoyens, nous n'avons pas encore récupéré assez de bois pour construire une nouvelle aile dans le Sénat, et si nous allions aider le village voisin pour qu'il produise assez de bois pour aller le piller ensuite."
Comme un seul homme, tous les conducteurs de l'unité s'écrièrent : "Nous serons à la hauteur de ce que le Sénat nous demande. Nous lui apporterons ce bois, dussions-nous souffrir le martyr et déboiser cent forêts."
A cet instant, un cavalier, qui passait par là, s'approcha et dit : "Je veux en être, je suis prêt à tout pour le bien-être de notre cité."
Les chars et le cavalier se mirent alors en route vers le petit village. Arrivés à la porte, ils frappèrent trois grands coups et le capitaine déclara d'une voix de stentor : "Ouvrez, votre cité gardienne vous l'ordonne. Nous devons déboiser vos forêts."
Les villageois, rassemblés sur la place du village, se mirent alors à pousser de hauts cris et à vociférer : "Et comment ferons-nous pour chauffer nos maisons, si nous réduisons la forêt à néant ? Nous sommes rompus de fatigue ; nous avons déjà travaillé toute la journée, nous avons bien droit à notre repos. Qui plus est, vous nous aidez dans nos travaux pour à chaque fois venir piller nos entrepôts et affamer nos familles."
Le capitaine se dressa alors sur son char et dit : "Vous devez tout à votre cité de tutelle. Votre liberté et votre temps lui appartiennent. Vous obéirez."
C'est alors qu'apparurent aux quatre coins de la place des hommes armés d'épées et de lances, qui se jetèrent sur les soldats, tandis que des archers surgissaient à l'entrée du village et faisaient tomber une grêle de flèches sur les soldats. Pris de court, ces derniers tentèrent de s'organiser, mais un cheval devenu fou, en faisant un écart, propulsa son conducteur vers un autre char, dont il empala le conducteur sur sa lance avant de se briser le crâne contre la roue.
Dans ce désordre, la dizaine d'archers ennemis avait eu le temps de tuer deux autres conducteurs et un hoplite d'en transpercer un cinquième de sa lance. Le capitaine, furieux, donna l'ordre de charger, et tous les chars se jetèrent sur les soldats et les hoplites, roulant sur leurs corps mutilés, les perçant de leurs javelots ou tranchant leurs cous à grands coups d'épée.
Pendant ce temps, le cavalier prit à revers les archers qui fuirent devant l'attaque pour se retrouver au cœur du combat. Ils tombèrent les uns après les autres. Seul un dernier survivant eut le temps de décocher un trait qui vint se ficher dans l'œil d'un des vainqueurs.
Après cette sanglante bataille, voyant qu'ils avaient perdu leurs défenseurs, les villageois s'empressèrent de se mettre au travail et les soldats rentrèrent à la ville, sombres et abattus.
Voilà 6 chars perdus pour renforcer un village paysan, qui dit mieux ?
Par une belle soirée de printemps, la garnison se reposait sur ses lauriers après avoir - lâchement - vidé deux garde-manger mitoyens à la ville.
Après force bâillements et étirements, le capitaine des gardes conducteurs de char se dressa sur son séant et déclara d'une voix ferme :
"Citoyens, nous n'avons pas encore récupéré assez de bois pour construire une nouvelle aile dans le Sénat, et si nous allions aider le village voisin pour qu'il produise assez de bois pour aller le piller ensuite."
Comme un seul homme, tous les conducteurs de l'unité s'écrièrent : "Nous serons à la hauteur de ce que le Sénat nous demande. Nous lui apporterons ce bois, dussions-nous souffrir le martyr et déboiser cent forêts."
A cet instant, un cavalier, qui passait par là, s'approcha et dit : "Je veux en être, je suis prêt à tout pour le bien-être de notre cité."
Les chars et le cavalier se mirent alors en route vers le petit village. Arrivés à la porte, ils frappèrent trois grands coups et le capitaine déclara d'une voix de stentor : "Ouvrez, votre cité gardienne vous l'ordonne. Nous devons déboiser vos forêts."
Les villageois, rassemblés sur la place du village, se mirent alors à pousser de hauts cris et à vociférer : "Et comment ferons-nous pour chauffer nos maisons, si nous réduisons la forêt à néant ? Nous sommes rompus de fatigue ; nous avons déjà travaillé toute la journée, nous avons bien droit à notre repos. Qui plus est, vous nous aidez dans nos travaux pour à chaque fois venir piller nos entrepôts et affamer nos familles."
Le capitaine se dressa alors sur son char et dit : "Vous devez tout à votre cité de tutelle. Votre liberté et votre temps lui appartiennent. Vous obéirez."
C'est alors qu'apparurent aux quatre coins de la place des hommes armés d'épées et de lances, qui se jetèrent sur les soldats, tandis que des archers surgissaient à l'entrée du village et faisaient tomber une grêle de flèches sur les soldats. Pris de court, ces derniers tentèrent de s'organiser, mais un cheval devenu fou, en faisant un écart, propulsa son conducteur vers un autre char, dont il empala le conducteur sur sa lance avant de se briser le crâne contre la roue.
Dans ce désordre, la dizaine d'archers ennemis avait eu le temps de tuer deux autres conducteurs et un hoplite d'en transpercer un cinquième de sa lance. Le capitaine, furieux, donna l'ordre de charger, et tous les chars se jetèrent sur les soldats et les hoplites, roulant sur leurs corps mutilés, les perçant de leurs javelots ou tranchant leurs cous à grands coups d'épée.
Pendant ce temps, le cavalier prit à revers les archers qui fuirent devant l'attaque pour se retrouver au cœur du combat. Ils tombèrent les uns après les autres. Seul un dernier survivant eut le temps de décocher un trait qui vint se ficher dans l'œil d'un des vainqueurs.
Après cette sanglante bataille, voyant qu'ils avaient perdu leurs défenseurs, les villageois s'empressèrent de se mettre au travail et les soldats rentrèrent à la ville, sombres et abattus.
Voilà 6 chars perdus pour renforcer un village paysan, qui dit mieux ?
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